Le sucralose n'affecte pas le microbiote intestinal

[Nutrimuscle-Conseils]

The Effects of Non-Nutritive Artificial Sweeteners, Aspartame and Sucralose, on the Gut Microbiome in Healthy Adults: Secondary Outcomes of a Randomized Double-Blinded Crossover Clinical Trial
by Samar Y. Ahmad Nutrients 2020, 12(11), 3408;

Non-nutritive artificial sweeteners (NNSs) may have the ability to change the gut microbiota, which could potentially alter glucose metabolism. This study aimed to determine the effect of sucralose and aspartame consumption on gut microbiota composition using realistic doses of NNSs. Seventeen healthy participants between the ages of 18 and 45 years who had a body mass index (BMI) of 20–25 were selected. They undertook two 14-day treatment periods separated by a four-week washout period. The sweeteners consumed by each participant consisted of a standardized dose of 14% (0.425 g) of the acceptable daily intake (ADI) for aspartame and 20% (0.136 g) of the ADI for sucralose. Faecal samples collected before and after treatments were analysed for microbiome and short-chain fatty acids (SCFAs). There were no differences in the median relative proportions of the most abundant bacterial taxa (family and genus) before and after treatments with both NNSs. The microbiota community structure also did not show any obvious differences. There were no differences in faecal SCFAs following the consumption of the NNSs.

These findings suggest that daily repeated consumption of pure aspartame or sucralose in doses reflective of typical high consumption have minimal effect on gut microbiota composition or SCFA production

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les effets des édulcorants artificiels non nutritifs, l'aspartame et le sucralose, sur le microbiome intestinal chez les adultes en bonne santé: résultats secondaires d'un essai clinique croisé randomisé en double aveugle
par Samar Y. Ahmad Nutrients 2020, 12 (11), 3408;

Les édulcorants artificiels non nutritifs (NNS) peuvent avoir la capacité de modifier le microbiote intestinal, ce qui pourrait potentiellement modifier le métabolisme du glucose. Cette étude visait à déterminer l'effet de la consommation de sucralose et d'aspartame sur la composition du microbiote intestinal en utilisant des doses réalistes de NNS. Dix-sept participants en bonne santé âgés de 18 à 45 ans qui avaient un indice de masse corporelle (IMC) de 20 à 25 ont été sélectionnés. Ils ont entrepris deux périodes de traitement de 14 jours séparées par une période de sevrage de quatre semaines. Les édulcorants consommés par chaque participant consistaient en une dose standardisée de 14% (0,425 g) de l'apport journalier acceptable (DJA) pour l'aspartame et de 20% (0,136 g) de la DJA pour le sucralose. Les échantillons de matières fécales collectés avant et après les traitements ont été analysés pour le microbiome et les acides gras à chaîne courte (AGCC). Il n'y avait aucune différence dans les proportions relatives médianes des taxons bactériens les plus abondants (famille et genre) avant et après les traitements avec les deux NNS. La structure de la communauté du microbiote n'a pas non plus montré de différences évidentes. Il n'y avait aucune différence dans les AGCC fécaux après la consommation des NNS.

Ces résultats suggèrent que la consommation répétée quotidienne d'aspartame pur ou de sucralose à des doses reflétant une consommation élevée typique a un effet minimal sur la composition du microbiote intestinal ou la production de SCFA.