Capital émission du dimanche 04 octobre 2015 20:55
Le 4e sujet est consacré aux œufs bios...
Des cantines exemplaires pour nos enfants, des producteurs locaux à chaque coin de rue et des produits frais dans nos assiettes, nous en rêvons tous. Mais même si les Français sont de plus en plus attentifs à la qualité des aliments, le premier critère d´achat reste le prix. Et si la solution pour mieux manger sans se ruiner se trouvait à quelques kilomètres de nos domiciles ? Depuis quelques mois, l'offre locale explose. Labels régionaux, réseaux de distribution : comment notre pays s'organise-t-il pour proposer des solutions efficaces et abordables ? Capital a enquêté au cœur des nouveaux circuits alimentaires.
Du champ à l'assiette : les nouveaux circuits
Acheter des aliments frais c'est l'espoir de manger plus sainement, de savoir d'où vient ce que l'on consomme et de le payer au juste prix. Et c'est exactement la promesse de nouveaux points de vente qui se multiplient partout en France : ils s'appellent « La Ruche qui dit Oui » ou « O'Tera ». Leur principe : supprimer les intermédiaires entre producteur et consommateur. Derrière cette belle affiche, comment fonctionnent ces circuits courts ? Peut-on croire aux arguments de qualité et de juste prix mis en avant ? Comment les grandes surfaces ripostent-elles face à cette nouvelle concurrence ?
Que cachent les cuisines des cantines ?
Concevoir des menus équilibrés et savoureux avec un budget très serré, c'est le défi que se lancent chaque jour les cantines scolaires de France pour tenter de satisfaire les 6 millions d'écoliers qui y déjeunent. Pour faire baisser les coûts sans rogner sur la qualité, l'approvisionnement local semble être la solution. Mais entre les contraintes sanitaires et logistiques, est- ce vraiment possible ? D'où viennent les aliments servis à vos enfants ? Comment sont-ils préparés ? Capital a repris le chemin de la cantine pour y répondre.
Labels régionaux, un gage de qualité ?
Impossible d'y avoir échappé car elles occupent une place de choix dans les rayons des supermarchés. Les marques collectives régionales font de plus en plus recette. À chaque région son label, comme « Saveurs en'Or » pour le Nord, « Gourmandie » pour la Normandie, ou encore « Terroirs de Picardie ». Des marques collectives qui prônent toutes les mêmes valeurs : la défense de l'emploi dans leur région ainsi qu'un gage d'authenticité et de qualité des produits. Mais ces labels régionaux sont-ils tous aussi exigeants sur le caractère « local » de leurs produits et leur fabrication ? Comment les labels sont-ils attribués ? Qui se cache derrière ces logos ? Est-ce un vrai gage de qualité ?
Œufs bio : l'envers de la coquille
Durs, brouillés, au plat ou en omelette, les Français mangent en moyenne 216 œufs par an. Et depuis quelques temps, nous privilégions les œufs bios. Ils coûtent 2 fois plus cher que les œufs standards, pourtant leur consommation augmente de 8% par an. Il faut dire que la grande distribution s'est emparée du phénomène. Aujourd'hui, 60% des œufs bios sont achetés en supermarché. Alors quelles recettes producteurs et distributeurs ont-ils mises en place pour nous vendre des œufs bios ? Ne paye-t-on pas les œufs bios trop chers ? Quelles sont nos garanties d'avoir un œuf 100% bio dans notre assiette et quelles sont les vertus nutritives de ces œufs ?