La testo comme facteur aggravant du COVID?

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Sex differences in COVID-19: the role of androgens in disease severity and progression
Mohamed S. Mohamed, Endocrine volume 71, pages3–8(2021)

Throughout the SARS-CoV2 pandemic, multiple reports show higher percentages of hospitalization, morbidity, and mortality among men than women, indicating that men are more affected by COVID-19. The pathophysiology of this difference is yet not established, but recent studies suggest that sex hormones may influence the viral infectivity process. Here, we review the current evidence of androgen sensitivity as a decisive factor for COVID-19 disease severity.

Methods
Relevant literature investigating the role of androgens in COVID-19 was assessed. Further, we describe several drugs suggested as beneficial for COVID-19 treatment related to androgen pathways. Lastly, we looked at androgen sensitivity as a predictor for COVID-19 progression and ongoing clinical trials on androgen suppression therapies as a line of treatment.

Results
SARS-COV2 virus spike proteins utilize Transmembrane protease serine 2 (TMPRSS2) for host entry. Androgen receptors are transcription promoters for TMPRSS2 and can, therefore, facilitate SARS-COV2 entry. Variants in the androgen receptor gene correlate with androgen sensitivity and are implicated in diseases like androgenetic alopecia and prostate cancer, conditions that have been associated with worse COVID-19 outcomes and hospitalization.

Conclusion
Androgen’s TMPRSS2-mediated actions might explain both the low fatalities observed in prepubertal children and the differences between sexes regarding SARS-COV2 infection. Androgen sensitivity may be a critical factor in determining COVID-19 disease severity, and sensitivity tests can, therefore, help in predicting patient outcomes.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

[b]Différences sexuelles dans le COVID-19: le rôle des androgènes dans la gravité et la progression de la maladie
[/b]Mohamed S. Mohamed, Endocrine volume 71, pages 3-8 (2021)

Tout au long de la pandémie de SRAS-CoV2, plusieurs rapports montrent des pourcentages d'hospitalisation, de morbidité et de mortalité plus élevés chez les hommes que chez les femmes, ce qui indique que les hommes sont plus touchés par le COVID-19. La physiopathologie de cette différence n'est pas encore établie, mais des études récentes suggèrent que les hormones sexuelles peuvent influencer le processus d'infectivité virale. Ici, nous passons en revue les preuves actuelles de la sensibilité aux androgènes en tant que facteur décisif de la gravité de la maladie COVID-19.

Méthodes
La littérature pertinente examinant le rôle des androgènes dans COVID-19 a été évaluée. En outre, nous décrivons plusieurs médicaments suggérés comme bénéfiques pour le traitement COVID-19 liés aux voies androgènes. Enfin, nous avons examiné la sensibilité aux androgènes en tant que prédicteur de la progression du COVID-19 et les essais cliniques en cours sur les thérapies de suppression des androgènes en tant que ligne de traitement.

Résultats
Les protéines de pointe du virus SARS-COV2 utilisent la protéase transmembranaire sérine 2 (TMPRSS2) pour l'entrée de l'hôte. Les récepteurs aux androgènes sont des promoteurs de transcription pour TMPRSS2 et peuvent, par conséquent, faciliter l'entrée du SARS-COV2. Les variantes du gène du récepteur aux androgènes sont en corrélation avec la sensibilité aux androgènes et sont impliquées dans des maladies telles que l'alopécie androgénétique et le cancer de la prostate, des conditions qui ont été associées à de pires résultats pour le COVID-19 et à l'hospitalisation.

Conclusion
Les actions médiées par TMPRSS2 d’Androgen pourraient expliquer à la fois les faibles taux de mortalité observés chez les enfants prépubères et les différences entre les sexes concernant l’infection par le SRAS-COV2. La sensibilité aux androgènes peut être un facteur critique pour déterminer la gravité de la maladie COVID-19, et les tests de sensibilité peuvent donc aider à prédire les résultats des patients.