A la fin des années 80, Randy Robinson était une vedette du catch. Aujourd'hui usé jusqu'à la corde, il ne se produit plus que dans des salles minables, habite dans une caravane et travaille à mi-temps dans un supermarché. Brouillé avec sa fille Stephanie, il ne vit que pour le catch. Un jour, à l'issue d'un match, il est foudroyé par une crise cardiaque. Après une opération et un séjour à l'hôpital, on lui signifie qu'il doit arrêter le catch. Randy tente alors de renouer avec sa fille et entame une liaison avec une strip-teaseuse, Cassidy. Mais il reste animé par le désir de remonter sur un ring et se voit proposer un match contre son vieil adversaire, l'Ayatollah...
juste après : yes we catch
Grâce au succès de «The Wrestler», le catch compte désormais parmi les pratiques les plus en vogue. Il est devenu de bon ton de regarder les matches à la télévision, de retenir le nom des égéries du milieu ou d'aller savourer le spectacle près des rings, au milieu des foules survoltées. En France, on apprend le catch façon seventies, par nostalgie, dans les gymnases de province. Aux Etats-Unis, le phénomène, secteur-clé de l'industrie du loisir, a pris une ampleur ahurissante. Le Mexique n'échappe pas à l'épidémie : la lucha libre a été érigée au rang de religion populaire et les luchadores à celui de demi-dieux.