Carence en vitamine D dans l’étiologie de la résistance à l’insuline liée à l’obésité
Adriyan Pramono Diabetes/Metabolism Research and Reviews 24 février 2019
L'obésité insulinorésistante est souvent associée à une faible concentration circulante de vitamine D 25-hydroxyvitamine D 3 [25 (OH) D 3]. La séquestration graisseuse de la vitamine D dans la masse de tissu adipeux obèse élargie a été mise en avant comme une explication plausible de cette carence en vitamine D en circulation. Cependant, les mécanismes présumés derrière cette hypovitaminose D restent à élucider. La présence de récepteurs de la vitamine D et d'enzymes métabolisant la vitamine D dans les organes sensibles à l'insuline suggère que la vitamine D pourrait être impliquée dans le métabolisme du glucose et des lipides et pourrait être liée à la sensibilité à l'insuline. En effet, des études principalement in vitro soutiennent principalement le rôle de la vitamine D dans la régulation du métabolisme du glucose et des lipides dans plusieurs tissus sensibles à l'insuline, notamment le tissu adipeux, le muscle squelettique, le foie et la sécrétion d'insuline pancréatique. Un rôle potentiel de la vitamine D dans la fonction de barrière intestinale et le métabolisme a également été suggéré.
Cette revue résume les connaissances récentes sur la carence en vitamine D dans l'étiologie de la résistance à l'insuline liée à l'obésité et aborde les mécanismes sous-jacents potentiels. Enfin, le rôle de la supplémentation en vitamine D sur la sensibilité à l'insuline et le contrôle glycémique est discuté.