Trop de glucides réduisent les taux de vitamine D?

[Nutrimuscle-Conseils]

A Nutrigenetic Approach to Investigate the Relationship between Metabolic Traits and Vitamin D Status in an Asian Indian Population
by Buthaina E. Alathari Nutrients 2020, 12(5), 1357;

Studies in Asian Indians have examined the association of metabolic traits with vitamin D status. However, findings have been quite inconsistent. Hence, we aimed to explore the relationship between metabolic traits and 25-hydroxyvitamin D [25(OH)D] concentrations. We investigate whether this relationship was modified by lifestyle factors using a nutrigenetic approach in 545 Asian Indians randomly selected from the Chennai Urban Rural Epidemiology Study (219 normal glucose tolerant individuals, 151 with pre-diabetes and 175 individuals with type 2 diabetes).

A metabolic genetic risk score (GRS) was developed using five common metabolic disease-related genetic variants. There was a significant interaction between metabolic GRS and carbohydrate intake (energy%) on 25(OH)D (Pinteraction = 0.047). Individuals consuming a low carbohydrate diet (≤62%) and those having lesser number of metabolic risk alleles (GRS ≤ 1) had significantly higher levels of 25(OH)D (p = 0.033). Conversely, individuals consuming a high carbohydrate diet despite having lesser number of risk alleles did not show a significant increase in 25(OH)D (p = 0.662).

In summary, our findings show that individuals carrying a smaller number of metabolic risk alleles are likely to have higher 25(OH)D levels if they consume a low carbohydrate diet.

These data support the current dietary carbohydrate recommendations of 50%–60% energy suggesting that reduced metabolic genetic risk increases 25(OH)D.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Une approche nutrigénétique pour étudier la relation entre les traits métaboliques et le statut en vitamine D dans une population indienne d'Asie
par Buthaina E. Alathari Nutrients 2020, 12 (5), 1357;

Des études chez les Indiens d'Asie ont examiné l'association des traits métaboliques avec le statut en vitamine D. Cependant, les résultats sont assez incohérents. Par conséquent, nous avons cherché à explorer la relation entre les traits métaboliques et les concentrations de 25-hydroxyvitamine D [25 (OH) D]. Nous examinons si cette relation a été modifiée par des facteurs liés au mode de vie en utilisant une approche nutrigénétique chez 545 Indiens asiatiques sélectionnés au hasard dans l'étude d'épidémiologie rurale urbaine de Chennai (219 individus tolérants au glucose normaux, 151 avec pré-diabète et 175 individus avec diabète de type 2).

Un score de risque génétique métabolique (GRS) a été développé en utilisant cinq variantes génétiques liées aux maladies métaboliques courantes. Il y avait une interaction significative entre le GRS métabolique et l'apport en glucides (% d'énergie) sur 25 (OH) D (Pinteraction = 0,047). Les individus consommant un régime pauvre en glucides (≤62%) et ceux ayant un nombre moindre d'allèles à risque métabolique (GRS ≤ 1) avaient des niveaux significativement plus élevés de 25 (OH) D (p = 0,033). À l'inverse, les individus consommant un régime riche en glucides malgré un nombre moindre d'allèles à risque n'ont pas montré d'augmentation significative du 25 (OH) D (p = 0,662).

En résumé, nos résultats montrent que les individus porteurs d'un plus petit nombre d'allèles à risque métabolique sont susceptibles d'avoir des niveaux de 25 (OH) D plus élevés s'ils consomment un régime pauvre en glucides.

Ces données corroborent les recommandations actuelles en glucides alimentaires de 50 à 60% d'énergie, ce qui suggère que la réduction du risque génétique métabolique augmente de 25 (OH) D.