Une alimentation pauvre en protéines = plus de dépressions

[Nutrimuscle-Conseils]

Low Intake of Protein Rich Foods and Depression and Anxiety Symptoms: Association among Adolescent Boys and Girls
Preeti Khanna Ann Nutr Metab 2019;75(suppl 3):136

Background/Aims: Data on prevalence of mental health disorders indicates that 4.5% and 3% of the Indian population is suffering from depression and anxiety respectively. Research suggest
that a poor quality diet (lacking in macro and micronutrients) may lead to deficiencies that are associated with depression and anxiety disorders (Jacka et al., 2012; Jacka et al., 2013).

Methods: The present research was designed to study the prevalence & association of depression & anxiety with protein intake among adolescent boys
& girls (aged 13–15 years) studying in public schools of Delhi. 546 adolescents participated in this cross-sectional study (selected from public schools in Delhi). For the assessment of depression
and anxiety symptoms and dietary micronutrient deficiencies Child Behavior Checklist (CBCL; administered to the parents) and 24 hour recall and food frequency questionnaire (administered to
the subjects) were used respectively. Adolescent Micronutrient Quality Index (AMQI) was further used to assess the micronutrient quality of the diets. Prevalence of depression and anxiety were
33.5% and 27.47% respectively.

Results: Assessment of diets through AMQI revealed that low intake of protein rich foods like milk and legumes was significantly associated with higher mean scores of depression (p < 0.001) and anxiety symptoms (p < 0.001).

Conclusion: This study highlight’s the association of mental health with protein intake and micronutrient deficiencies among adolescents. It will also serve as a strategic tool for mental health prevention & management policies designed for adolescents. It also adds to the growing body of research in the area of nutritional psychiatry.

[Nutrimuscle-Diététique]

Faible apport en aliments riches en protéines et symptômes de dépression et d’anxiété : association entre les adolescents et les adolescentes
Preeti Khanna Ann Nutr Metab 2019; 75 (suppl 3): 136

Contexte / Objectifs : Les données sur la prévalence des troubles de santé mentale indiquent que 4,5% et 3% de la population indienne souffrent respectivement de dépression et d'anxiété. La recherche suggère qu'un régime alimentaire de mauvaise qualité (dépourvu de macro et micronutriments) peut entraîner des carences associées à la dépression et aux troubles anxieux (Jacka et al., 2012 ; Jacka et al., 2013).

Méthodes : La présente recherche a été conçue pour étudier la prévalence et l'association de la dépression et de l'anxiété avec l'apport en protéines chez les adolescent.e.s (âgés de 13 à 15 ans) étudiant dans les écoles publiques de Delhi. 546 adolescent.e.s ont participé à cette étude transversale (sélectionné.e.s dans les écoles publiques de Delhi). Pour l'évaluation des symptômes de dépression et d'anxiété et des carences alimentaires en micronutriments, une liste de contrôle du comportement des enfants (CBCL ; administrée aux parents) et un rappel de 24 heures et un questionnaire sur la fréquence des aliments (administré aux sujets) ont été utilisés respectivement. L'indice de qualité des micronutriments des adolescent.e.s (AMQI) a en outre été utilisé pour évaluer la qualité des micronutriments des régimes alimentaires. La prévalence de la dépression et de l'anxiété était respectivement de 33,5% et 27,47%.

Résultats: L'évaluation des régimes par AMQI a révélé qu'une faible consommation d'aliments riches en protéines comme le lait et les légumineuses était significativement associée à des scores moyens plus élevés de dépression (p <0,001) et de symptômes d'anxiété (p <0,001).

Conclusion : Cette étude met en évidence l'association de la santé mentale avec l'apport en protéines et les carences en micronutriments chez les adolescent.e.s. Il servira également d'outil stratégique pour les politiques de prévention et de gestion de la santé mentale conçues pour les adolescent.e.s. Cela ajoute également à la masse croissante de recherches dans le domaine de la psychiatrie nutritionnelle.