Une mauvaise hydratation réduit la force

[Nutrimuscle-Conseils]

Effects of Hypohydration on Muscular Strength, Endurance, and Power in Women
Gann, Joshua J. Journal of Strength and Conditioning Research: February 2021 - Volume 35 - Issue - p S102-S106

The purpose of this study was to determine the effects of dehydration on muscular strength, endurance, power, and perceptual measures in resistance-trained women. Ten resistance-trained women completed 2 bouts of exercise (1 repetition maximum [1RM] for bench press and angled leg press followed by 5 sets to failure of 75% of 1RM and vertical jump), either dehydrated (∼3% body mass) (DT) or heat-exposed with fluid replacement (HT). Paired t-tests revealed bench press 1RM was significantly lower for DT (42.7 ± 14.5 kg) compared with HT (44.1 ± 13.9 kg). No significant difference was found for leg press 1RM (DT = 216.1 ± 55.0 kg; HT = 223.4 ± 55.7 kg). There was also no difference in total reps completed for bench press (DT = 33.5 ± 5.0; HT = 33.0 ± 5.5) or leg press (DT = 42.6 ± 20.3; HT = 45.8 ± 19.7). There was no significant difference for vertical jump height (DT: 45.8 ± 5.2 cm, HT: 46.9 ± 6.0 cm). Ratings of perceived exertion (RPE) and session RPE were not significantly different between trials. Significant differences for perceived recovery status (DT: 5.1 ± 2.2, HT: 7.2 ± 1.1) and perceived readiness (DT: 4.2 ± 1.0, HT: 2.5 ± 0.5) indicate subjects expected impaired performance during DT. The current results suggest that previous night dehydration may have a negative impact on both bench press 1RM performance and perceptual feelings of recovery in resistance-trained women.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets de l'hypohydration sur la force musculaire, l'endurance et la puissance chez les femmes
Gann, Joshua J.Journal of Strength and Conditioning Research: Février 2021 - Volume 35 - Numéro - p S102-S106

Le but de cette étude était de déterminer les effets de la déshydratation sur la force musculaire, l'endurance, la puissance et les mesures perceptives chez les femmes entraînées en résistance. Dix femmes entraînées en résistance ont effectué 2 séances d'exercices (1 répétition maximale [1RM] pour le développé couché et la presse inclinée pour les jambes suivies de 5 séries jusqu'à l'échec de 75% du 1RM et du saut vertical), soit déshydratées (∼3% de masse corporelle) ( DT) ou exposé à la chaleur avec remplacement de fluide (HT). Des tests t appariés ont révélé que le développé couché 1RM était significativement plus faible pour DT (42,7 ± 14,5 kg) que pour HT (44,1 ± 13,9 kg). Aucune différence significative n'a été trouvée pour la presse pour jambes 1RM (DT = 216,1 ± 55,0 kg; HT = 223,4 ± 55,7 kg). Il n'y avait pas non plus de différence dans le nombre total de répétitions effectuées pour le développé couché (DT = 33,5 ± 5,0; HT = 33,0 ± 5,5) ou le presse pour jambes (DT = 42,6 ± 20,3; HT = 45,8 ± 19,7). Il n'y avait pas de différence significative pour la hauteur de saut vertical (DT: 45,8 ± 5,2 cm, HT: 46,9 ± 6,0 cm). Les évaluations de l'effort perçu (EPR) et de l'EPR en séance n'étaient pas significativement différentes entre les essais. Des différences significatives pour l'état de récupération perçu (DT: 5,1 ± 2,2, HT: 7,2 ± 1,1) et l'état de préparation perçu (DT: 4,2 ± 1,0, HT: 2,5 ± 0,5) indiquent que les sujets s'attendaient à une altération des performances pendant la DT. Les résultats actuels suggèrent que la déshydratation de la nuit précédente peut avoir un impact négatif à la fois sur les performances du développé couché 1RM et sur les sentiments perceptifs de récupération chez les femmes entraînées en résistance.

[Nutrimuscle-Conseils]

Provision of instructions to drink ad libitum or according to thirst sensation: impact during 120 km of cycling in the heat in men
Pascale Claveau Applied Physiology, Nutrition, and Metabolism • 30 August 2021 •

The terms drinking to thirst and ad libitum drinking are used interchangeably, but should they? We investigated the differences in how athletes consumed fluids during exercise when instructed to drink according to thirst or ad libitum. Using a randomized, crossover, and counterbalanced design, 10 males (27 ± 4 y) cycled 120 km (48 ± 4% of peak power, 33 °C, 40% relative humidity) on 2 occasions, while drinking water according to thirst or ad libitum.

Participants covered the cycling trials in 222 ± 11 min (p = 0.29). Although the body mass loss at the end of exercise and total volume of water consumed were similar between trials, thirst perception before each sip and the volume consumed per sip were significantly higher with thirst than ad libitum drinking, whereas the total number of sips was significantly lower with thirst than ad libitum drinking. Perceived exertion, rectal temperature, and heart rate were all significantly higher with thirst than ad libitum drinking, but the difference was trivial. In conclusion, thirst and ad libitum drinking are associated with different drinking patterns, but equally maintain fluid balance during prolonged exercise. The terms drinking to thirst and ad libitum drinking can be used interchangeably to guide fluid intake during prolonged exercise.

Novelty:
• Both strategies are associated with different patterns of fluid ingestion during prolonged exercise, but are equally effective in maintaining fluid balance.
• Perceived exertion, rectal temperature, and heart rate are regulated dissimilarly by thirst and ad libitum drinking, but the difference is trivial.

Résumé
Les termes boire pour étancher sa soif et boire ad libitum sont utilisés de manière interchangeable, mais devraient-ils en être ainsi? Nous analysons les différentes façons selon lesquelles les athlètes consomment des liquides pendant l’exercice lorsqu’ils sont invités à boire pour étancher leur soif ou ad libitum. En utilisant un devis aléatoire, croisé et contrebalancé, 10 hommes (27 ± 4 ans) parcourent 120 km (48 ± 4 % de puissance de crête, 33 °C, 40 % d’humidité relative) à deux reprises, tout en buvant de l’eau pour étancher sa soif ou ad libitum. Les participants font les épreuves cyclistes en 222 ± 11 min (p = 0,29). Bien que la perte de masse corporelle à la fin de l’exercice et le volume total d’eau consommée sont similaires entre les essais, la perception de la soif avant chaque gorgée et le volume consommé par gorgée sont significativement plus élevés avec l’étanchement de sa soif qu’ad libitum, alors que le nombre total de gorgées est significativement plus faible avec l’étanchement de sa soif que la consommation ad libitum. L’effort perçu, la température rectale et la fréquence cardiaque sont tous significativement plus élevés avec l’étanchement de sa soif qu’avec la consommation ad libitum, mais la différence est sans importance. En conclusion, boire pour étancher sa soif et boire ad libitum sont associées à différents modes de consommation, mais maintiennent également l’équilibre hydrique lors d’un exercice prolongé. Les termes boire pour étancher sa soif et boire ad libitum peuvent être utilisés de manière interchangeable pour guider l’apport hydrique pendant un exercice prolongé. [Traduit par la Rédaction]

Les nouveautés :
• Les deux stratégies sont associées à différentes modalités de consommation de liquide au cours d’un exercice prolongé, mais sont tout aussi efficaces pour maintenir l’équilibre hydrique.
• L’effort perçu, la température rectale et la fréquence cardiaque sont régulés de manière différente par la soif et la consommation ad libitum, mais la différence est sans importance.