Une meilleure qualité de régime alimentaire chez les étudiants universitaires est associée à de meilleurs résultats scolaires: une étude transversale
MC Whatnall Journal of Human Nutrition and Dietetics 27 février 2019
Les régimes alimentaires malsains sont typiques des étudiants universitaires et leurs effets peuvent avoir une portée plus large que celle de la santé. La présente étude visait à décrire le lien entre l’apport alimentaire et les résultats scolaires d’un échantillon d’universitaires australiens.
Les méthodes
Une analyse transversale des données d'un sondage en ligne mené auprès de 278 étudiants de l'Université de Newcastle (UON), Australie [moyenne (DS), âgée de 26,9 (10,5) ans; 70,9% de femmes] a été réalisée. L'apport alimentaire, en termes de score de qualité diététique [score recommandé par l'Australie (ARFS)], y compris les sous-échelles individuelles, et le pourcentage d'énergie par jour provenant d'aliments pauvres en nutriments denses en énergie (EDNP), y compris des sous-groupes individuels, ont été évalués le questionnaire validé sur la fréquence des repas de l'Australian Eating Survey, et les résultats scolaires ont été évalués en tant que moyenne pondérée autodéclarée (GPA). L'association entre la GPA et l'apport alimentaire a été explorée à l'aide d'une régression linéaire, avec ajustement pour les caractéristiques sociodémographiques et les caractéristiques de l'élève.
Résultats
Un GPA plus élevé était associé à une meilleure qualité de régime (ARFS) (β = 0,02, P = 0,011), à des scores de sous ‐ échelle plus élevés pour les légumes (β = 0,03, P = 0,026) et les fruits (β = 0,05, P = 0,029). pourcentage d'énergie par jour inférieur des aliments EDNP (β = −0,01, P = 0,047) ainsi que des boissons édulcorées (β = −0,06, P <0,001).
Conclusions
Les résultats de la présente étude démontrent de petites associations entre un apport alimentaire plus sain et des résultats scolaires supérieurs, ainsi que l’inverse. Étant donné que les associations étaient petites, elles pourraient ne pas être particulièrement significatives. Cependant, ces preuves pourraient être utilisées pour motiver les efforts visant à améliorer l'apport alimentaire chez les étudiants universitaires.