Le végétariens est-il plus déprimé que la moyenne?

[Nutrimuscle-Conseils]

Vegetarian diets and depressive symptoms among men.
J Affect Disord. 2017 Jul 28;225:13-17. Hibbeln JR

Vegetarian diets are associate with cardiovascular and other health benefits, but little is known about mental health benefits or risks.

AIMS: To determine whether self-identification of vegetarian dietary habits is associated with significant depressive symptoms in men.

METHOD: Self-report data from 9668 adult male partners of pregnant women in the Avon Longitudinal Study of Parents and Children (ALSPAC) included identification as vegetarian or vegan, dietary frequency data and the Edinburgh Post Natal Depression Scale (EPDS). Continuous and binary outcomes were assessed using multiple linear and logistic regression taking account of potential confounding variables including: age, marital status, employment status, housing tenure, number of children in the household, religion, family history of depression previous childhood psychiatric contact, cigarette and alcohol consumption.

RESULTS: Vegetarians [n = 350 (3.6% of sample)], had higher depression scores on average than non-vegetarians (mean difference 0.96 points [95%CI + 0.53, + 1.40]) and a greater risk for EPDS scores above 10 (adjusted OR = 1.67 [95% CI: 1.14,2.44]) than non-vegetarians after adjustment for potential confounding factors.

CONCLUSIONS: Vegetarian men have more depressive symptoms after adjustment for socio-demographic factors. Nutritional deficiencies (e.g. in cobalamin or iron) are a possible explanation for these findings, however reverse causation cannot be ruled out.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l’étude

Le régime végétarien et les symptômes de la dépression chez les hommes.
J Affect Disord. 2017 Jul 28; 225: 13-17. Hibbeln JR

Les régimes végétariens sont associés à des avantages cardiovasculaires et d’autres avantages pour la santé, mais on sait peu de choses sur les avantages ou les risques pour la santé mentale.

OBJECTIFS: Pour déterminer si les habitudes alimentaires végétariennes est associée à des symptômes dépressifs importants chez les hommes.

MÉTHODE: Les données de 9668 partenaires masculins adultes de femmes enceintes dans l'étude longitudinale d'Avon sur les parents et les enfants (ALSPAC) comprenaient l'identification en tant que végétarien ou végétalien, les données sur la fréquence alimentaire et l'Échelle de dépression Édimbourg Post Natal (EPDS). Les résultats continus et binaires ont été évalués en utilisant une régression linéaire et logistique multiple en tenant compte des variables de confusion possibles, y compris: l'âge, l'état matrimonial, le statut de l'emploi, le maintien du logement, le nombre d'enfants dans le ménage, la religion, les antécédents familiaux de dépression, les contacts psychiatriques antérieurs, la cigarette et la consommation d'alcool.

RÉSULTATS: Les végétariens [n = 350 (3,6% de l'échantillon)] avaient des scores de dépression plus élevés en moyenne que les non-végétariens (différence moyenne de 0,96 points [IC 95% + 0,53, + 1,40]) et un risque plus élevé pour les scores EPDS supérieurs à 10 (OR ajusté = 1,67 [IC 95%: 1,14,2,44]) que les non-végétariens après ajustement pour les facteurs de confusion potentiels.

CONCLUSIONS: Les hommes végétariens ont plus de symptômes dépressifs après ajustement pour les facteurs socio-démographiques. Les déficiences nutritionnelles (par exemple dans la cobalamine ou le fer) sont une explication possible de ces résultats, mais la causalité inverse ne peut pas être exclue.