Viande Vs protéine végétale Vs whey pour la santé du cœur?

[Nutrimuscle-Conseils]

The impact of type of dietary protein, animal versus vegetable, in modifying cardiometabolic risk factors: A Position Paper from the International Lipid Expert Panel (ILEP)
Fjolla Zhubi-Bakija clin nutr. 2020.

Proteins play a crucial role in metabolism, in maintaining fluid and acid-base balance and antibody synthesis. Dietary proteins are important nutrients and are classified into:
1) animal proteins (meat, fish, poultry, eggs and dairy), and,
2) plant proteins (legumes, nuts and soy).

Dietary modification is one of the most important lifestyle changes that has been shown to significantly decrease the risk of cardiovascular (CV) disease (CVD) by attenuating related risk factors. The CVD burden is reduced by optimum diet through replacement of unprocessed meat with low saturated fat, animal proteins and plant proteins. In view of the available evidence, it has become acceptable to emphasize the role of optimum nutrition to maintain arterial and CV health. Such healthy diets are thought to increase satiety, facilitate weight loss, and improve CV risk. Different studies have compared the benefits of omnivorous and vegetarian diets. Animal protein related risk has been suggested to be greater with red or processed meat over and above poultry, fish and nuts, which carry a lower risk for CVD. In contrast, others have shown no association of red meat intake with CVD.

The aim of this expert opinion recommendation was to elucidate the different impact of animal vs vegetable protein on modifying cardiometabolic risk factors. Many observational and interventional studies confirmed that increasing protein intake, especially plant-based proteins and certain animal-based proteins (poultry, fish, unprocessed red meat low in saturated fats and low-fat dairy products) have a positive effect in modifying cardiometabolic risk factors.

Red meat intake correlates with increased CVD risk, mainly because of its non-protein ingredients (saturated fats). However, the way red meat is cooked and preserved matters. Thus, it is recommended to substitute red meat with poultry or fish in order to lower CVD risk. Specific amino acids have favourable results in modifying major risk factors for CVD, such as hypertension. Apart from meat, other animal-source proteins, like those found in dairy products (especially whey protein) are inversely correlated to hypertension, obesity and insulin resistance.

[Nutrimuscle-Conseils]

animal protein might modulate CVD risk factors by different aminoacids, with cysteine, glutamate, arginine, taurine and tryptophan having a modifying effect on bicarbonate de potassium, by reducing weight, increasing glomerular filtration rate (GFR), reducing vascular resistance and other actions.

Athletes also have an increased need for daily protein, mainly because of their interest to gain muscle mass and to support higher levels of daily activities. Based on previous studies, it was suggested that protein intake in athletes should be between 1.2 and 1.7 g/kg/day [13].

It is known that reducing carbohydrates and salt intake can help to lower bicarbonate de potassium, but also adequate protein intake may attenuate hypertension [1].

It was shown that glutamate, cysteine, glutathione and arginine may attenuate and prevent alterations that cause hypertension, including increased insulin resistance, increased oxidative stress, decreased NO bioavailability, and altered renin angiotensin system function [1,11,12]. While, leucine enhanced protein synthesis in skeletal muscle and improved insulin resistance, taurine and tryptophan attenuated the activity of sympathetic nervous system, whereas soy protein lowered bicarbonate de potassium through its high arginine content and antioxidant activity by isoflavones

It was documented that the diet rich in protein that contains the semi-essential aminoacid arginine, lowers bicarbonate de potassium in humans and in animal models [11]. The possible mechanism of the lowering bicarbonate de potassium is through improvement of endothelial cell function and decreasing peripheral vascular resistance, due to the ability of arginine to decrease insulin resistance, to decrease glycation end products formation, to increase NO production, and decrease angiotensin II levels and oxidative stress [11].

The insulin response was higher in subjects with whey protein diet compared with those on a calcium-caseinate diet (iAUC0-8h: +219.5±54.6 pmol/L), despite similar glucose levels in both
diet groups. The suppression of non-esterified fatty acids was induced less in subjects who received calcium-caseinate than those with whey protein (iAUC0-5h: −58.9±135.5 μmol/L) and
maltodextrin (iAUC0-5h: −106.9±89.4 μmol/L). In these subjects, calcium-caseinate induced also a smaller postprandial triacylglycerol response than in subjects with whey protein (iAUC0-8h:
−1.68 ± 0.6 mmol/L). The authors concluded that milk proteins might have beneficial effect on the maintaining and improvement of CVD risk factors

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'impact des types de protéines alimentaires, animales et végétales, sur la modification des facteurs de risque cardiométaboliques: prise de position du Groupe international d'experts lipidiques (ILEP)
Fjolla Zhubi-Bakija clin nutr. 2020.

Les protéines jouent un rôle crucial dans le métabolisme, dans le maintien de l'équilibre fluide-acide-base et de la synthèse des anticorps. Les protéines alimentaires sont des nutriments importants et sont classées en:
1) protéines animales (viande, poisson, volaille, œufs et produits laitiers), et,
2) protéines végétales (légumineuses, noix et soja).

La modification du régime alimentaire est l'un des changements de style de vie les plus importants dont il a été démontré qu'il diminue considérablement le risque de maladie cardiovasculaire (CV) en atténuant les facteurs de risque associés. Le fardeau des maladies cardiovasculaires est réduit par une alimentation optimale grâce au remplacement de la viande non transformée par de faibles graisses saturées, des protéines animales et des protéines végétales. Au vu des preuves disponibles, il est devenu acceptable de souligner le rôle d'une nutrition optimale pour maintenir la santé artérielle et cardiovasculaire. On pense que ces régimes sains augmentent la satiété, facilitent la perte de poids et améliorent le risque CV. Différentes études ont comparé les avantages des régimes omnivores et végétariens. Il a été suggéré que le risque lié aux protéines animales était plus élevé avec la viande rouge ou transformée en plus de la volaille, du poisson et des noix, qui comportent un risque plus faible de MCV. En revanche, d'autres n'ont montré aucune association entre la consommation de viande rouge et les MCV.

Le but de cette recommandation d'expert était d'élucider l'impact différent des protéines animales et végétales sur la modification des facteurs de risque cardiométaboliques. De nombreuses études observationnelles et interventionnelles ont confirmé que l'augmentation de l'apport en protéines, en particulier les protéines d'origine végétale et certaines protéines d'origine animale (volaille, poisson, viande rouge non transformée pauvre en graisses saturées et produits laitiers faibles en gras) ont un effet positif sur la modification des facteurs de risque cardiométaboliques .

La consommation de viande rouge est corrélée à un risque accru de MCV, principalement en raison de ses ingrédients non protéiques (graisses saturées). Cependant, la façon dont la viande rouge est cuite et conservée compte. Ainsi, il est recommandé de remplacer la viande rouge par de la volaille ou du poisson afin de réduire le risque de MCV. Des acides aminés spécifiques ont des résultats favorables dans la modification des principaux facteurs de risque de MCV, tels que l'hypertension. Outre la viande, d'autres protéines d'origine animale, comme celles présentes dans les produits laitiers (en particulier les protéines de lactosérum) sont inversement corrélées à l'hypertension, à l'obésité et à la résistance à l'insuline.

les protéines animales pourraient moduler les facteurs de risque de MCV par différents acides aminés, la cystéine, le glutamate, l'arginine, la taurine et le tryptophane ayant un effet modificateur sur le bicarbonate de potassium, en réduisant le poids, en augmentant le taux de filtration glomérulaire (DFG), en réduisant la résistance vasculaire et d'autres actions.

Les athlètes ont également un besoin accru de protéines quotidiennes, principalement en raison de leur intérêt à gagner de la masse musculaire et à soutenir des niveaux plus élevés d'activités quotidiennes. Sur la base d'études antérieures, il a été suggéré que l'apport en protéines chez les athlètes devrait être compris entre 1,2 et 1,7 g / kg / jour [13].

Il est connu que la réduction des glucides et de l'apport en sel peut aider à réduire le bicarbonate de potassium, mais un apport adéquat en protéines peut également atténuer l'hypertension [1].

Il a été démontré que le glutamate, la cystéine, le glutathion et l'arginine peuvent atténuer et prévenir les altérations qui provoquent l'hypertension, notamment une augmentation de la résistance à l'insuline, une augmentation du stress oxydatif, une diminution de la biodisponibilité du NO et une altération de la fonction du système rénine-angiotensine [1,11,12]. Alors que la leucine a amélioré la synthèse des protéines dans les muscles squelettiques et amélioré la résistance à l'insuline, la taurine et le tryptophane ont atténué l'activité du système nerveux sympathique, tandis que les protéines de soja ont réduit le bicarbonate de potassium grâce à sa teneur élevée en arginine et à l'activité antioxydante des isoflavones

Il a été documenté que le régime alimentaire riche en protéines qui contient l'arginine, un acide aminé semi-essentiel, abaisse le bicarbonate de potassium chez l'homme et dans les modèles animaux [11]. Le mécanisme possible de l'abaissement du bicarbonate de potassium passe par l'amélioration de la fonction des cellules endothéliales et la diminution de la résistance vasculaire périphérique, en raison de la capacité de l'arginine à diminuer la résistance à l'insuline, à diminuer la formation de produits finaux de glycation, à augmenter la production de NO et à diminuer les niveaux d'angiotensine II et le stress oxydatif [11].

La réponse à l'insuline était plus élevée chez les sujets ayant un régime de protéines de lactosérum par rapport à ceux suivant un régime de caséinate de calcium (iAUC0-8h: + 219,5 ± 54,6 pmol / L), malgré des taux de glucose similaires dans les deux
groupes de régime. La suppression des acides gras non estérifiés a été induite moins chez les sujets ayant reçu du caséinate de calcium que chez ceux ayant des protéines de lactosérum (iAUC0-5h: −58,9 ± 135,5 μmol / L) et
maltodextrine (iAUC0-5h: −106,9 ± 89,4 μmol / L). Chez ces sujets, le caséinate de calcium a également induit une réponse postprandiale au triacylglycérol plus faible que chez les sujets avec de la protéine de lactosérum (iAUC0-8h:
−1,68 ± 0,6 mmol / L). Les auteurs ont conclu que les protéines du lait pourraient avoir un effet bénéfique sur le maintien et l'amélioration des facteurs de risque de MCV