La vitamine C contre la maladie de Parkinson?

[Nutrimuscle-Conseils]

Positive Association of Ascorbate and Inverse Association of Urate with Cognitive Function in People with Parkinson’s Disease
by Emma S. Spencer Antioxidants 2020, 9(10), 906;

Oxidative stress is thought to contribute to the aetiology of neurological disorders such as Parkinson’s disease. Ascorbate (vitamin C) is a potent antioxidant and is associated with neurological and cognitive function. In this study we assessed the ascorbate status of a cohort of people with Parkinson’s disease (n = 215), aged 50–90 years, compared with a cohort of age matched healthy controls (n = 48). The study sample’s cognitive status ranged from normal to mild cognitive impairment and dementia. There was no difference between the Parkinson’s disease and healthy control groups with respect to mean ascorbate status, however, a higher proportion of participants with Parkinson’s disease had hypovitaminosis C (i.e., <23 μmol/L) compared with healthy controls (20% vs. 8%, respectively). Within the Parkinson’s disease group, Montreal Cognitive Assessment (MoCA) scores correlated positively with ascorbate concentrations, with higher ascorbate status associated with better cognitive function (r = 0.14, p = 0.045). Participants with hypovitaminosis C had significantly lower MoCA scores relative to participants with ascorbate concentrations >23 µmol/L (p = 0.014). Ascorbate concentrations were significantly lower in the cognitively impaired subgroup compared with the normal cognition subgroup in the Parkinson’s disease cohort (p = 0.03). In contrast, urate showed an inverse correlation with cognitive function (r = −0.19, p = 0.007), with higher urate concentrations observed in the cognitively impaired subgroup compared with the normal cognition subgroup (p = 0.015). There was an inverse association between ascorbate status and urate concentrations (r = −0.15, p = 0.017). Plasma protein carbonyls, a measure of systemic oxidative stress, were not significantly different between the Parkinson’s disease cohort and healthy controls, and there was no association with cognitive function (r = 0.09, p = 0.19) or with ascorbate status (r = −0.05, p = 0.45).

Overall, our study showed ascorbate status was positively associated with cognitive function in Parkinson’s disease, suggesting that longitudinal studies investigating the temporal sequence of cognitive decline and ascorbate status are warranted.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association positive de l'ascorbate et association inverse de l'urate avec la fonction cognitive chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson
par Emma S. Spencer Antioxidants 2020, 9 (10), 906;

On pense que le stress oxydatif contribue à l’étiologie de troubles neurologiques tels que la maladie de Parkinson. L'ascorbate (vitamine C) est un antioxydant puissant et est associé aux fonctions neurologiques et cognitives. Dans cette étude, nous avons évalué le statut ascorbate d’une cohorte de personnes atteintes de la maladie de Parkinson (n = 215), âgées de 50 à 90 ans, par rapport à une cohorte de témoins sains de même âge (n = 48). L’état cognitif de l’échantillon de l’étude allait de troubles cognitifs normaux à légers et de démence. Il n'y avait aucune différence entre la maladie de Parkinson et les groupes témoins sains en ce qui concerne le statut ascorbate moyen, cependant, une proportion plus élevée de participants atteints de la maladie de Parkinson présentaient une hypovitaminose C (c.-à-d. <23 μmol / L) par rapport aux témoins sains (20% vs. 8%, respectivement). Dans le groupe de la maladie de Parkinson, les scores du Montreal Cognitive Assessment (MoCA) étaient en corrélation positive avec les concentrations d'ascorbate, avec un statut ascorbate plus élevé associé à une meilleure fonction cognitive (r = 0,14, p = 0,045). Les participants atteints d'hypovitaminose C avaient des scores MoCA significativement plus faibles que les participants ayant des concentrations d'ascorbate> 23 µmol / L (p = 0,014). Les concentrations d’ascorbate étaient significativement plus faibles dans le sous-groupe des troubles cognitifs par rapport au sous-groupe de la cognition normale dans la cohorte de la maladie de Parkinson (p = 0,03). En revanche, l'urate a montré une corrélation inverse avec la fonction cognitive (r = -0,19, p = 0,007), avec des concentrations d'urate plus élevées observées dans le sous-groupe cognitivement altéré par rapport au sous-groupe cognition normale (p = 0,015). Il y avait une association inverse entre le statut ascorbate et les concentrations d'urate (r = −0,15, p = 0,017). Les carbonyles des protéines plasmatiques, une mesure du stress oxydatif systémique, n'étaient pas significativement différents entre la cohorte de la maladie de Parkinson et les témoins sains, et il n'y avait pas d'association avec la fonction cognitive (r = 0,09, p = 0,19) ou avec le statut d'ascorbate (r = -0,05 , p = 0,45).

Dans l'ensemble, notre étude a montré que le statut de l'ascorbate était positivement associé à la fonction cognitive dans la maladie de Parkinson, ce qui suggère que des études longitudinales examinant la séquence temporelle du déclin cognitif et le statut de l'ascorbate sont justifiées.

[Nutrimuscle-Conseils]

Parkinson Symptom Severity and Use of Nutraceuticals
by Laurie K. Mischley Nutrients 2023, 15(4), 802;

Background: It is estimated that half of the individuals with Parkinson’s disease (PD) use some form of over-the-counter vitamin, herbal supplement or nutraceutical. The goal of this study was to survey individuals with PD about their use of the nutraceuticals and evaluate the association of the nutraceutical with the severity of symptoms. Methods: Participants with self-reported idiopathic PD within the 2021 cohort (n = 1084) were included in a cross-sectional study to assess association of nutraceuticals with symptom severity via linear regression analysis. PD severity was measured using the patient-reported outcomes in PD, and supplement use reflected self-reported consistent use over the previous six months. All regression analyses adjusted for age, gender, income and years since diagnosis. The use of the term progression refers to PRO-PD scores adjusted for years since diagnosis.

Results: The most frequently used supplements were vitamin D (71%), B12 (44%), vitamin C (38%) and fish oil (38%). None of the supplements being used were associated with statistically significant worse outcomes. Nutraceuticals associated with improved outcomes were Ginkgo biloba (GB), NAD+ or its precursors, 5-methyltetrahydrofolate, glutathione, mucuna, CoQ10, low dose lithium, curcumin, homocysteine factors, DHEA, coconut oil, vitamin C, and omega-3 fatty acids (fish oil).

Conclusions: These data suggest that in a real-world setting, some over-the-counter supplements are associated with fewer patient-reported symptoms. Supplements with significant associations with fewer symptoms have biological plausibility and future clinical trials should be explored.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Gravité des symptômes de la maladie de Parkinson et utilisation de nutraceutiques
par Laurie K. Mischley Nutrients 2023, 15(4), 802 ;

Contexte : On estime que la moitié des personnes atteintes de la maladie de Parkinson (MP) utilisent une forme de vitamine, de supplément à base de plantes ou de nutraceutique en vente libre. Le but de cette étude était d'interroger les personnes atteintes de MP sur leur utilisation des nutraceutiques et d'évaluer l'association des nutraceutiques avec la sévérité des symptômes. Méthodes : Les participants avec une MP idiopathique autodéclarée au sein de la cohorte 2021 (n = 1084) ont été inclus dans une étude transversale pour évaluer l'association des nutraceutiques avec la gravité des symptômes via une analyse de régression linéaire. La gravité de la MP a été mesurée à l'aide des résultats rapportés par les patients dans la MP, et l'utilisation de suppléments reflétait une utilisation constante autodéclarée au cours des six mois précédents. Toutes les analyses de régression ajustées en fonction de l'âge, du sexe, du revenu et du nombre d'années depuis le diagnostic. L'utilisation du terme progression fait référence aux scores PRO-PD ajustés pour les années depuis le diagnostic.

Résultats : Les suppléments les plus fréquemment utilisés étaient la vitamine D (71 %), la vitamine B12 (44 %), la vitamine C (38 %) et l'huile de poisson (38 %). Aucun des suppléments utilisés n'a été associé à de pires résultats statistiquement significatifs. Les nutraceutiques associés à de meilleurs résultats étaient le Ginkgo biloba (GB), le NAD+ ou ses précurseurs, le 5-méthyltétrahydrofolate, le glutathion, le mucuna, le CoQ10, le lithium à faible dose, la curcumine, les facteurs d'homocystéine, la DHEA, l'huile de noix de coco, la vitamine C et les acides gras oméga-3 (l'huile de poisson).

Conclusions : Ces données suggèrent que dans un contexte réel, certains suppléments en vente libre sont associés à moins de symptômes signalés par les patients. Les suppléments avec des associations significatives avec moins de symptômes ont une plausibilité biologique et de futurs essais cliniques devraient être explorés.