La vitamine D contre le syndrome métabolique?

[Nutrimuscle-Conseils]

Association between vitamin D deficiency and prevalence of metabolic syndrome in female population: a systematic review
Nazila Fathi Maroufi Hormone Molecular Biology and Clinical Investigation | Volume 41: Issue 4 2020

Background
The increasing prevalence of metabolic syndrome (MS) especially in female population, has become a major problem in health care systems. In this regards, it is necessary to identify the risk factors. Vitamin D deficiency is now proposed as one of the possible risk factors for metabolic syndrome, we investigated the relationship between vitamin D status and MS in female.

Methods
We searched observational studies with keywords Vitamin D, metabolic syndrome, metabolic syndrome X, insulin-resistance syndrome, metabolic cardiovascular syndrome and Reaven Syndrome X and female in pubmed, scopus, science direct, cochrane, web of science, google scholar and SID databases, regardless of publication time. Two hundred ninety five studies were found, and finally only 12 articles were selected according to exclusion and inclusion criteria.

Results
In nine studies that reported the prevalence of MS, the prevalence of MS among women with vitamin D deficiency was higher than female with normal vitamin D (34.5 vs. 30.2%). The prevalence of abdominal obesity, high blood pressure, high TG and HDL deficiency is higher in women with vitamin D deficiency. Also, the mean waist circumference, blood pressure, fast blood sugar (FBS), TG and BMI were higher. The most incident factor was high blood pressure (61.4 vs. 56.5%) and the lowest prevalence is associated with high FBS (32.2 vs. 33.5% in the other group).

Conclusion
The prevalence of MS is significantly associated with vitamin D deficiency, and among related factors, HDL, TG and blood pressure are statistically associated with vitamin D status.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association entre la carence en vitamine D et la prévalence du syndrome métabolique dans la population féminine: une revue systématique
Nazila Fathi Maroufi Hormone Biologie Moléculaire et Investigation Clinique | Volume 41: Numéro 4 2020

Contexte
La prévalence croissante du syndrome métabolique (SEP), en particulier dans la population féminine, est devenue un problème majeur dans les systèmes de soins de santé. À cet égard, il est nécessaire d'identifier les facteurs de risque. La carence en vitamine D est maintenant proposée comme l'un des facteurs de risque possibles du syndrome métabolique, nous avons étudié la relation entre le statut en vitamine D et la SEP chez la femme.

Méthodes
Nous avons recherché des études observationnelles avec des mots-clés Vitamine D, syndrome métabolique, syndrome métabolique X, syndrome de résistance à l'insuline, syndrome cardiovasculaire métabolique et syndrome de Reaven X et femmes dans pubmed, scopus, science direct, cochrane, web of science, google scholar et bases de données SID, quelle que soit l'heure de publication. Deux cent quatre-vingt quinze études ont été trouvées, et finalement seulement 12 articles ont été sélectionnés selon des critères d'exclusion et d'inclusion.

Résultats
Dans neuf études faisant état de la prévalence de la SEP, la prévalence de la SEP chez les femmes ayant une carence en vitamine D était plus élevée que chez les femmes ayant une vitamine D normale (34,5 contre 30,2%). La prévalence de l'obésité abdominale, de l'hypertension artérielle, d'une carence élevée en TG et en HDL est plus élevée chez les femmes présentant une carence en vitamine D. En outre, le tour de taille moyen, la pression artérielle, la glycémie rapide (FBS), la TG et l'IMC étaient plus élevés. Le facteur le plus incident était l'hypertension artérielle (61,4 contre 56,5%) et la prévalence la plus faible est associée à un FBS élevé (32,2 contre 33,5% dans l'autre groupe).

Conclusion
La prévalence de la SEP est associée de manière significative à une carence en vitamine D, et parmi les facteurs connexes, le HDL, la TG et la pression artérielle sont statistiquement associés au statut en vitamine D.

[Nutrimuscle-Conseils]

Serum vitamin D levels in relation to metabolic syndrome: A systematic review and dose–response meta‐analysis of epidemiologic studies
Zahra Hajhashemy Obesity Reviews 07 April 2021

Several epidemiological studies examined the association of serum vitamin D with metabolic syndrome (MetS), but the findings were inconsistent. We conducted a systematic review and dose–response meta‐analysis to quantify the association between blood vitamin D levels and MetS in adults. A systematic search up to December 2020 was conducted in MEDLINE (PubMed), ISI (Web of Science), Scopus, and Google Scholar databases for epidemiological studies that assessed the relation of serum 25‐hydroxyvitamin D (as the exposure) and MetS (as the outcome) in adults. Eligible cross‐sectional studies were restricted to those with representative populations. Finally, 43 studies were included in the analysis (38 cross‐sectional, one nested case–control, and four cohorts studies). Combining 41 effect sizes from 38 cross‐sectional studies included 298,187 general adult population revealed that the highest level of serum vitamin D, compared with the lowest level, was significantly related to a 43% decreased odds of MetS in developed countries (odds ratio [OR]: 0.57; 95% confidence interval [CI]: 0.49–0.65) and 40% in developing countries (OR: 0.60; 95% CI: 0.52–0.70).

Linear dose–response analysis (including 222,175 healthy individuals and 39,308 MetS patients) revealed that each 25 nmol/L increase in serum vitamin D level was significantly associated with a 15% decreased odds of MetS (OR: 0.85; 95% CI: 0.80–0.91); however, we found no significant nonlinear association. Meta‐analysis of five prospective studies with 11,019 participants revealed no significant relation (relative risk [RR]: 0.70; 95% CI: 0.37–1.32). This meta‐analysis indicated an inverse association between serum vitamin D concentrations and risk of MetS in general adult populations in cross‐sectional studies in a dose–response manner. However, no significant association was found in a small number of cohorts. More prospective studies are needed to confirm the causality of this relationship.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Niveaux sériques de vitamine D en relation avec le syndrome métabolique: revue systématique et méta-analyse dose-réponse des études épidémiologiques
Commentaires sur l'obésité de Zahra Hajhashemy 07 avril 2021

Plusieurs études épidémiologiques ont examiné l'association de la vitamine D sérique avec le syndrome métabolique (MetS), mais les résultats n'étaient pas cohérents. Nous avons mené une revue systématique et une méta ‐ analyse dose-réponse pour quantifier l'association entre les taux sanguins de vitamine D et le MetS chez les adultes. Une recherche systématique jusqu'en décembre 2020 a été menée dans les bases de données MEDLINE (PubMed), ISI (Web of Science), Scopus et Google Scholar pour des études épidémiologiques évaluant la relation entre la 25-hydroxyvitamine D sérique (comme exposition) et le MetS (comme le résultat) chez les adultes. Les études transversales éligibles étaient limitées à celles dont les populations étaient représentatives. Enfin, 43 études ont été incluses dans l'analyse (38 études transversales, une étude cas-témoin imbriquée et quatre études de cohortes). La combinaison de 41 tailles d'effet provenant de 38 études transversales portait sur 298187 personnes adultes en général a révélé que le niveau le plus élevé de vitamine D sérique, par rapport au niveau le plus bas, était significativement lié à une diminution de 43% de la probabilité de MetS dans les pays développés (odds ratio [OR ]: 0,57; intervalle de confiance à 95% [IC]: 0,49-0,65) et 40% dans les pays en développement (OR: 0,60; IC à 95%: 0,52-0,70).

Une analyse dose-réponse linéaire (incluant 222 175 individus en bonne santé et 39 308 patients atteints de MetS) a révélé que chaque augmentation de 25 nmol / L du taux sérique de vitamine D était significativement associée à une diminution de 15% de la probabilité de MetS (OR: 0,85; IC à 95%: 0,80– 0,91); cependant, nous n'avons trouvé aucune association non linéaire significative. La méta-analyse de cinq études prospectives avec 11 019 participants n'a révélé aucune relation significative (risque relatif [RR]: 0,70; IC à 95%: 0,37-1,32). Cette méta-analyse a indiqué une association inverse entre les concentrations sériques de vitamine D et le risque de MetS dans les populations adultes en général dans des études transversales d'une manière dose-réponse. Cependant, aucune association significative n'a été trouvée dans un petit nombre de cohortes. D'autres études prospectives sont nécessaires pour confirmer la causalité de cette relation.