La vitamine D diminue le risque de cancer de la prostate

[Nutrimuscle-Conseils]

A prospective study of plasma 25-hydroxyvitamin D concentration and prostate cancer risk
Mélanie Deschasauxa British Journal of Nutrition / Volume 115 / Issue 02 / January 2016, pp 305-314

Mechanistic hypotheses suggest that vitamin D and the closely related parathyroid hormone (PTH) may be involved in prostate carcinogenesis. However, epidemiological evidence is lacking for PTH and inconsistent for vitamin D. Our objectives were to prospectively investigate the association between vitamin D status, vitamin D-related gene polymorphisms, PTH and prostate cancer risk. A total of 129 cases diagnosed within the Supplémentation en Vitamines et Minéraux Antioxydants cohort were included in a nested case–control study and matched to 167 controls (13 years of follow-up). 25-Hydroxyvitamin D (25(OH)D) and PTH concentrations were assessed from baseline plasma samples. Conditional logistic regression models were computed.

Higher 25(OH)D concentration was associated with decreased risk of prostate cancer (ORQ4 v. Q1 0·30; 95 % CI 0·12, 0·77; Ptrend=0·007). PTH concentration was not associated with prostate cancer risk (Ptrend=0·4) neither did the studied vitamin D-related gene polymorphisms. In this prospective study, prostate cancer risk was inversely associated with 25(OH)D concentration but not with PTH concentration. These results bring a new contribution to the understanding of the relationship between vitamin D and prostate cancer, which deserves further investigation.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l’étude

Une étude prospective sur la concentration en 25-hydroxyvitamine et la prostate.
Mélanie Deschaseaux British Journal of Nutrition / Volume 115 / Issue 02 / Janvier 2016, pp 305-314

Des hypothèses mécanisques suggèrent que la vitamine D et l'hormone parathyroïdienne sont étroitement liés (PTH), et peut être impliquée dans le cancer de la prostate. Toutefois, les données épidémiologiques manquent pour PTH et sont incohérente pour la vitamine D. Nos objectifs étaient d'étudier de façon prospective l'association entre le statut en vitamine D, la PTH et le risque de cancer de la prostate. Un total de 129 cas diagnostiqués suivant une supplémentation en vitamines et minéraux antioxydants ont été inclus dans une étude cas-témoins nichée et appariés à 167 contrôles (13 ans de suivi). Les concentrations en 25-hydroxyvitamine D (25 (OH) D) et PTH ont été évaluées à partir des échantillons plasmatique de référence. Des modèles de régression logistique conditionnelle ont été calculés.

Une concentration supérieur de 25 (OH) D a été associée à un risque moindre de cancer de la prostate (ORQ4 v Q1 0 • 30 ;. 95% CI 0 • 12, 0 • 77; Ptrend = 0 • 007). La concentration de la PTH n’est pas associée à un risque de cancer de la prostate (Ptrend = 0 • 4) ni aux polymorphismes géniques de la vitamine D. Dans cette étude prospective, le risque de cancer de la prostate est inversement associée à la concentration en 25 (OH) D, mais pas avec la concentration de PTH. Ces résultats apportent une nouvelle contribution à la compréhension de la relation entre la vitamine D et le cancer de la prostate, qui mérite enquête plus poussée
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