Vitamine du groupe B contre le virus ?

[Nutrimuscle-Conseils]

Potential antiviral effects of pantethine against SARS-CoV-2
M. Abou-Hamdan, Scientific Reports volume 13, Article number: 2237 (2023)

SARS-CoV-2 interacts with cellular cholesterol during many stages of its replication cycle. Pantethine was reported to reduce total cholesterol levels and fatty acid synthesis and potentially alter different processes that might be involved in the SARS-CoV-2 replication cycle. Here, we explored the potential antiviral effects of pantethine in two in vitro experimental models of SARS-CoV-2 infection, in Vero E6 cells and in Calu-3a cells.

Pantethine reduced the infection of cells by SARS-CoV-2 in both preinfection and postinfection treatment regimens. Accordingly, cellular expression of the viral spike and nucleocapsid proteins was substantially reduced, and we observed a significant reduction in viral copy numbers in the supernatant of cells treated with pantethine. In addition, pantethine inhibited the infection-induced increase in TMPRSS2 and HECT E3 ligase expression in infected cells as well as the increase in antiviral interferon-beta response and inflammatory gene expression in Calu-3a cells.

Our results demonstrate that pantethine, which is well tolerated in humans, was very effective in controlling SARS-CoV-2 infection and might represent a new therapeutic drug that can be repurposed for the prevention or treatment of COVID-19 and long COVID syndrome.

[Nutrimuscle-Conseils]

The most frequently applied dose of pantethine in human was 900 mg/day (3 × 300 mg/day), with a range of 600–1200 mg/day. The doses used in our study have been selected in the perspective of pantethine use in humans. The relative compound cystamine has similar effects at much lower doses, however, it is highly toxic and therefore cannot be used in patients, unlike pantethine. In humans, pantethine has been administered at various doses, such as 600–900 mg per day for 16 weeks4 with no adverse effects. Only moderate adverse effects, such as osmotic diarrhea, have been observed at the very high dose of 350 mg/kg/day69. Under our experimental conditions, we used high doses of pantethine; however, in view of a potential clinical application, an appropriate delivery device may improve the efficiency of treatment and allow a drastic reduction of the dose to be administered.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets antiviraux potentiels de la pantéthine contre le SRAS-CoV-2
M. Abou-Hamdan, Rapports scientifiques volume 13, Numéro d'article : 2237 (2023)

Le SRAS-CoV-2 interagit avec le cholestérol cellulaire à de nombreuses étapes de son cycle de réplication. Il a été rapporté que la pantéthine réduisait les taux de cholestérol total et la synthèse des acides gras et altérait potentiellement différents processus qui pourraient être impliqués dans le cycle de réplication du SRAS-CoV-2. Ici, nous avons exploré les effets antiviraux potentiels de la pantéthine dans deux modèles expérimentaux in vitro d'infection par le SRAS-CoV-2, dans les cellules Vero E6 et dans les cellules Calu-3a.

La pantéthine a réduit l'infection des cellules par le SRAS-CoV-2 dans les schémas thérapeutiques pré-infection et post-infection. En conséquence, l'expression cellulaire des protéines virales de pointe et de nucléocapside a été considérablement réduite et nous avons observé une réduction significative du nombre de copies virales dans le surnageant des cellules traitées avec la pantéthine. De plus, la pantéthine a inhibé l'augmentation induite par l'infection de l'expression de la ligase TMPRSS2 et HECT E3 dans les cellules infectées ainsi que l'augmentation de la réponse antivirale à l'interféron bêta et de l'expression des gènes inflammatoires dans les cellules Calu-3a.

Nos résultats démontrent que la pantéthine, qui est bien tolérée chez l'homme, était très efficace pour contrôler l'infection par le SRAS-CoV-2 et pourrait représenter un nouveau médicament thérapeutique pouvant être réutilisé pour la prévention ou le traitement du COVID-19 et du syndrome COVID long.

La dose de pantéthine la plus fréquemment appliquée chez l'homme était de 900 mg/jour (3 × 300 mg/jour), avec une fourchette de 600 à 1200 mg/jour. Les doses utilisées dans notre étude ont été choisies dans la perspective d'une utilisation de la pantéthine chez l'homme. Le composé relatif cystamine a des effets similaires à des doses beaucoup plus faibles, cependant, il est hautement toxique et ne peut donc pas être utilisé chez les patients, contrairement à la pantéthine. Chez l'homme, la pantéthine a été administrée à diverses doses, telles que 600 à 900 mg par jour pendant 16 semaines4, sans effets indésirables. Seuls des effets indésirables modérés, comme une diarrhée osmotique, ont été observés à la dose très élevée de 350 mg/kg/jour69. Dans nos conditions expérimentales, nous avons utilisé de fortes doses de pantéthine ; cependant, en vue d'une application clinique potentielle, un dispositif de délivrance approprié peut améliorer l'efficacité du traitement et permettre une réduction drastique de la dose à administrer.