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Suppléments contre le syndrome des ovaires polykystiques?

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Suppléments contre le syndrome des ovaires polykystiques?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 21 Aoû 2021 13:28

Whey protein preload enhances the active GLP-1 response and reduces circulating glucose in women with polycystic ovarian syndrome
Manisha Rao Nutrition Research Volume 92, August 2021, Pages 84-98

Polycystic ovary syndrome (PCOS) increases risk for development of type 2 diabetes. Whey protein ingestion before a carbohydrate load attenuates blood glucose. For our exploratory, case-control study design, we hypothesized that 35 g whey protein isolate (WPI) preloading would increase postprandial incretins and reduce hyperglycemia in women with PCOS. Twenty-nine age-matched women (PCO = 14 and idiot = 15) completed oral glycemic tolerance tests (OGTT) following baseline (Day 0) as well as 35 g WPI acute (Day 1) and short-term supplementation (Day 7). Eight venous samples were collected during each test for quantification of glucose, and enteropancreatic hormones and to calculate area under the curve (AUC). Data was analyzed via repeated measures ANCOVA with significance set at P< .05. “Day x time x group” significantly influenced glucose (P = .01) and insulin changes (P = .03). In both groups, AUCglu were significantly lower on Day 7 than Day 0 (P< .05). Postprandial glucose excursions were lower on Days 1 and 7 than Day 0 in PCO and idiot. Both, PCO and idiot exhibited greater insulin changes on Days 1 and 7 compared to Day 0 (P< .05). AUCglucagon were higher on Days 1 and 7 than on Day 0 (P< .05). Changes in active GLP-1 were higher on Day 1 than Day 0 (P= .03). Overall, we showed that WPI preloading augmented insulin release and consequently lowered circulating glucose in women with and without PCOS.

This insulinogenic effect can be attributed to enhanced active GLP-1 levels. We concluded that the incretin-mimetic effect of WPI may aid women with PCOS in achieving glycemic homeostasis.
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Re: Whey contre le syndrome des ovaires polykystiques ?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 22 Aoû 2021 17:19

Traduction de l'étude :wink:

La précharge de protéines de lactosérum améliore la réponse active du GLP-1 et réduit le glucose circulant chez les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques
Manisha Rao Nutrition Research Volume 92, août 2021, pages 84-98

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) augmente le risque de développer un diabète de type 2. L'ingestion de protéines de lactosérum avant une charge en glucides atténue la glycémie. Pour notre étude cas-témoins exploratoire, nous avons émis l'hypothèse qu'une précharge de 35 g d'isolat de protéine de lactosérum (WPI) augmenterait les incrétines postprandiales et réduirait l'hyperglycémie chez les femmes atteintes du SOPK. Vingt-neuf femmes du même âge (PCO = 14 et idiot = 15) ont effectué des tests de tolérance glycémique par voie orale (OGTT) après l'inclusion (Jour 0) ainsi qu'une supplémentation aiguë de 35 g de WPI (Jour 1) et à court terme (Jour 7) . Huit échantillons veineux ont été prélevés au cours de chaque test pour quantifier le glucose et les hormones entéropancréatiques et pour calculer l'aire sous la courbe (AUC). Les données ont été analysées via des mesures répétées ANCOVA avec une signification définie à P < 0,05. « Jour x heure x groupe » a influencé de manière significative les changements de glucose (P = 0,01) et d'insuline (P = 0,03). Dans les deux groupes, l'AUCglu était significativement plus faible au jour 7 qu'au jour 0 (P < 0,05). Les excursions glycémiques postprandiales étaient plus faibles aux jours 1 et 7 qu'au jour 0 chez les PCO et les idiots. Le PCO et l'idiot ont tous deux présenté des changements d'insuline plus importants aux jours 1 et 7 par rapport au jour 0 (P < 0,05). L'ASC du glucagon était plus élevée aux jours 1 et 7 qu'au jour 0 (P < 0,05). Les changements dans le GLP-1 actif étaient plus élevés au jour 1 qu'au jour 0 (P = 0,03). Dans l'ensemble, nous avons montré que la précharge WPI augmentait la libération d'insuline et, par conséquent, réduisait la glycémie circulante chez les femmes avec et sans SOPK.

Cet effet insulinogénique peut être attribué à l'augmentation des niveaux actifs de GLP-1. Nous avons conclu que l'effet incrétine-mimétique du WPI peut aider les femmes atteintes du SOPK à atteindre l'homéostasie glycémique.
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Re: Suppléments contre le syndrome des ovaires polykystiques

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 22 Nov 2022 14:15

A meta-analysis of effects of vitamin E supplementation alone and in combination with omega-3 or magnesium on polycystic ovary syndrome
Hajar Heidari, Scientific Reports volume 12, Article number: 19927 (2022)

Vitamin E supplementation might have favorable effects on risk factors of polycystic ovary syndrome (PCOS). This systematic review and meta-analysis aimed to summarize the effects of vitamin E supplementation or vitamin E in combination with omega-3 or magnesium on PCOS. PubMed, Scopus, ISI Web of Science, Cochrane, Embase electronic databases, and Google scholar were searched for all available articles up to September 2022. Randomized controlled trials (RCTs) that examined the effect of vitamin E supplementation or vitamin E in combination with omega-3 or magnesium on lipid and glycemic profiles, anthropometric measurements, biomarkers of inflammation and oxidative stress, hormonal profile, and hirsutism score in patients with PCOS were included. Ten RCTs (with 504 participants) fulfilled the eligible criteria.

Vitamin E supplementation or vitamin E in combination with omega-3 or magnesium in comparison to placebo could significantly reduce serum levels of TG (weighted mean difference: − 18.27 mg/dL, 95% CI − 34.68 to − 1.87), VLDL (− 5.88 mg/dL, 95% CI − 8.08 to − 3.68), LDL-c (− 12.84 mg/dL, 95% CI − 22.15 to − 3.52), TC (− 16.30 mg/dL, 95% CI − 29.74 to − 2.86), TC/HDL-c ratio (− 0.52, 95% CI − 0.87 to − 0.18), hs-CRP (− 0.60 ng/mL, 95% CI − 0.77 to − 0.44), hirsutism score (− 0.33, 95% CI − 0.65 to − 0.02) and significantly increase nitric oxide levels (2.79 µmol/L, 95% CI 0.79–4.79). No significant effect was found on HDL-c, glycemic indices, hormonal profile, anthropometric measurements, and other biomarkers of inflammation or oxidative stress.

This meta-analysis highlights the potential anti-hyperlipidemic, anti-oxidant, and anti-inflammatory properties of vitamin E supplementation alone or in combination with omega-3 or magnesium on PCOS patients.
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Re: Suppléments contre le syndrome des ovaires polykystiques

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 22 Nov 2022 16:11

Traduction de l'étude :wink:

Une méta-analyse des effets de la supplémentation en vitamine E seule et en association avec des oméga-3 ou du magnésium sur le syndrome des ovaires polykystiques
Hajar Heidari, Rapports scientifiques volume 12, numéro d'article : 19927 (2022)

La supplémentation en vitamine E pourrait avoir des effets favorables sur les facteurs de risque du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Cette revue systématique et méta-analyse visait à résumer les effets de la supplémentation en vitamine E ou de la vitamine E en association avec des oméga-3 ou du magnésium sur le SOPK. PubMed, Scopus, ISI Web of Science, Cochrane, les bases de données électroniques Embase et Google Scholar ont été recherchés pour tous les articles disponibles jusqu'en septembre 2022. Des essais contrôlés randomisés (ECR) qui ont examiné l'effet de la supplémentation en vitamine E ou de la vitamine E en combinaison avec des oméga -3 ou magnésium sur les profils lipidiques et glycémiques, les mesures anthropométriques, les biomarqueurs de l'inflammation et du stress oxydatif, le profil hormonal et le score d'hirsutisme chez les patients atteints de SOPK ont été inclus. Dix ECR (avec 504 participants) remplissaient les critères d'éligibilité.

Une supplémentation en vitamine E ou en vitamine E en association avec des oméga-3 ou du magnésium par rapport au placebo pourrait réduire significativement les taux sériques de TG (différence moyenne pondérée : − 18,27 mg/dL, IC à 95 % − 34,68 à − 1,87), VLDL (− 5,88 mg/dL, IC à 95 % − 8,08 à − 3,68), LDL-c (− 12,84 mg/dL, IC à 95 % − 22,15 à − 3,52), TC (− 16,30 mg/dL, IC à 95 % − 29,74 à − 2,86 ), rapport TC/HDL-c (− 0,52, IC 95 % − 0,87 à − 0,18), hs-CRP (− 0,60 ng/mL, IC 95 % − 0,77 à − 0,44), score d'hirsutisme (− 0,33, 95 % IC - 0,65 à - 0,02) et augmentent significativement les niveaux d'oxyde nitrique (2,79 µmol/L, IC à 95 % 0,79–4,79). Aucun effet significatif n'a été trouvé sur le HDL-c, les indices glycémiques, le profil hormonal, les mesures anthropométriques et d'autres biomarqueurs d'inflammation ou de stress oxydatif.

Cette méta-analyse met en évidence les propriétés anti-hyperlipidémiques, anti-oxydantes et anti-inflammatoires potentielles de la supplémentation en vitamine E seule ou en association avec des oméga-3 ou du magnésium chez les patients atteints du SOPK.
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Re: Suppléments contre le syndrome des ovaires polykystiques

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 24 Juil 2023 10:18

Influence of Vitamin D on the Incidence of Metabolic Syndrome and Hormonal Balance in Patients with Polycystic Ovary Syndrome
by Katarzyna Lejman-Larysz Nutrients 2023, 15(13), 2952;

Polycystic ovary syndrome (PCOS) is a heterogeneous endocrine disorder that affects 8–13% of women of reproductive age. It is one of the most common causes of infertility and is associated with hyperandrogenism in the form of hirsutism and acne, non-ovulatory cycles, and characteristic ovarian morphology. The available research on serum vitamin D deficiency in patients with PCOS and the appropriateness of vitamin D supplementation in this group of women is inconclusive, so we decided to investigate the influence of vitamin D on the incidence of metabolic syndrome and hormonal balance in patients with polycystic ovary syndrome. The study comprised 120 women aged between 18 and 42 years, who were divided into two groups: a group with diagnosed polycystic ovary syndrome (PCOS) and a group of regularly menstruating women without features of androgenisation, in whom polycystic ovary syndrome was excluded. Each patient underwent a history and physical examination, including a gynecological examination, anthropometric measurements were taken, including height, weight, waist, and hip circumference, and blood pressure was measured using the Korotkow method. In the female patients, the following parameters were also determined from the blood: follicle-stimulating hormone (FSH), luteinizing hormone (LH), oestradiol, TSH, ft4, prolactin (PRL), total testosterone, DHEASO4, 17-hydroxyprogesterone (17-OHP), sex-hormone-binding globulin (SHBG), androstendione, 25(OH) vitamin D3 metabolite.

The majority of the patients with polycystic ovary syndrome were found to have deficient or suboptimal serum vitamin D levels, and the effects of vitamin D on the SHBG levels and free-androgen indices in these patients was examined. The effects of vitamin D on the incidence of metabolic syndrome and BMI, waist-to-hip ratio, waist circumference, and blood pressure in patients with polycystic ovary syndrome were also found.
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Re: Suppléments contre le syndrome des ovaires polykystiques

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 24 Juil 2023 13:36

Traduction de l'étude :wink:

Influence de la vitamine D sur l'incidence du syndrome métabolique et l'équilibre hormonal chez les patientes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques
par Katarzyna Lejman-Larysz Nutrients 2023, 15(13), 2952;

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble endocrinien hétérogène qui touche 8 à 13 % des femmes en âge de procréer. C'est l'une des causes les plus courantes d'infertilité et est associée à l'hyperandrogénie sous forme d'hirsutisme et d'acné, de cycles non ovulatoires et d'une morphologie ovarienne caractéristique. Les recherches disponibles sur la carence en vitamine D sérique chez les patientes atteintes du SOPK et sur la pertinence de la supplémentation en vitamine D dans ce groupe de femmes ne sont pas concluantes. Nous avons donc décidé d'étudier l'influence de la vitamine D sur l'incidence du syndrome métabolique et l'équilibre hormonal chez les patientes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques. L'étude comprenait 120 femmes âgées de 18 à 42 ans, qui ont été divisées en deux groupes : un groupe avec un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) diagnostiqué et un groupe de femmes menstruées régulièrement sans caractéristiques d'androgénisation, chez qui le syndrome des ovaires polykystiques a été exclu. Chaque patient a subi une histoire et un examen physique, y compris un examen gynécologique, des mesures anthropométriques ont été prises, y compris la taille, le poids, la taille et le tour de hanche, et la pression artérielle a été mesurée à l'aide de la méthode de Korotkow. Chez les patientes, les paramètres sanguins suivants ont également été déterminés : hormone folliculo-stimulante (FSH), hormone lutéinisante (LH), œstradiol, TSH, ft4, prolactine (PRL), testostérone totale, DHEASO4, 17-hydroxyprogestérone (17-OHP), sex-hormone-binding globulin (SHBG), androstendione, 25(OH) métabolite de la vitamine D3.

La majorité des patientes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques présentaient des taux sériques de vitamine D déficients ou sous-optimaux, et les effets de la vitamine D sur les taux de SHBG et les indices d'androgènes libres chez ces patientes ont été examinés. Les effets de la vitamine D sur l'incidence du syndrome métabolique et de l'IMC, le rapport taille/hanche, le tour de taille et la tension artérielle chez les patientes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques ont également été observés.
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Re: Suppléments contre le syndrome des ovaires polykystiques

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 23 Jan 2024 12:31

The Effect of Magnesium Supplementation on Insulin Resistance and Metabolic Profiles in Women with Polycystic Ovary Syndrome: a Randomized Clinical Trial
Biological Trace Element Research Volume 202, pages 941–946, (2024) Shabnam Shahmoradi

Due to the definitive known effect of magnesium on insulin resistance and the fact that insulin resistance is a main etiology in polycystic ovary syndrome (PCOS), it is assumed the use of magnesium supplements can improve insulin resistance, lipid profiles, and glucose and thus may also play a role in improving the clinical condition of patients with PCOS. We aimed to assess the effects of magnesium supplements on anthropometric, clinical, and metabolic parameters in women suffering from PCOS. This triple-blind randomized clinical trial study was conducted on women aged 15–35 years with PCOS.

The patients were randomly assigned to receive a magnesium oxide supplement (250 mg/day for 2 months) or a placebo. The study parameters were evaluated and compared between two groups before as well as 2 months and 5 months after the initial assessment. In total, 40 cases (20 in each group) were recruited in the study. A significant reduction in the serum insulin level (P-value = 0.036) and insulin resistance (p-value = 0.032) was observed in the case group. Prescribing magnesium supplements could also lead to lowering total cholesterol, low-density lipoprotein, and fasting blood sugar along with increasing the level of high-density lipoprotein. We could not find any significant difference in anthropometric parameters as well as the mean systolic and diastolic blood pressures before and after intervention between the two groups. Although the rate of oligomenorrhea significantly decreased in the two study groups, it was no different across the two groups before and also after the intervention.

The use of magnesium supplements in patients with PCO, regardless of the etiology or progression of the disease, can greatly improve the metabolic status of these patients by improving insulin resistance and modulating the level of lipid profile.
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Re: Suppléments contre le syndrome des ovaires polykystiques

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 23 Jan 2024 13:51

Traduction de l'étude :wink:

L'effet de la supplémentation en magnésium sur la résistance à l'insuline et les profils métaboliques chez les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques : un essai clinique randomisé
Recherche sur les éléments traces biologiques Volume 202, pages 941 à 946, (2024) Shabnam Shahmoradi

En raison de l'effet définitivement connu du magnésium sur la résistance à l'insuline et du fait que la résistance à l'insuline est une étiologie principale du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), on suppose que l'utilisation de suppléments de magnésium peut améliorer la résistance à l'insuline, les profils lipidiques et le glucose et peut donc jouent également un rôle dans l’amélioration de l’état clinique des patients atteints du SOPK. Notre objectif était d'évaluer les effets des suppléments de magnésium sur les paramètres anthropométriques, cliniques et métaboliques chez les femmes souffrant du SOPK. Cette étude clinique randomisée en triple aveugle a été menée auprès de femmes âgées de 15 à 35 ans atteintes du SOPK.

Les patients ont été répartis au hasard pour recevoir un supplément d'oxyde de magnésium (250 mg/jour pendant 2 mois) ou un placebo. Les paramètres de l'étude ont été évalués et comparés entre deux groupes avant ainsi que 2 mois et 5 mois après l'évaluation initiale. Au total, 40 cas (20 dans chaque groupe) ont été recrutés dans l'étude. Une réduction significative du taux d'insuline sérique (valeur P = 0,036) et de la résistance à l'insuline (valeur p = 0,032) a été observée dans le groupe de cas. La prescription de suppléments de magnésium pourrait également conduire à une diminution du cholestérol total, des lipoprotéines de basse densité et de la glycémie à jeun, tout en augmentant le niveau de lipoprotéines de haute densité. Nous n'avons trouvé aucune différence significative dans les paramètres anthropométriques ainsi que dans les pressions artérielles systolique et diastolique moyennes avant et après intervention entre les deux groupes. Bien que le taux d’oligoménorrhée ait diminué de manière significative dans les deux groupes d’étude, il n’était pas différent entre les deux groupes avant et après l’intervention.

L'utilisation de suppléments de magnésium chez les patients atteints de PCO, quelle que soit l'étiologie ou la progression de la maladie, peut grandement améliorer l'état métabolique de ces patients en améliorant la résistance à l'insuline et en modulant le niveau du profil lipidique.
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Re: Suppléments contre le syndrome des ovaires polykystiques

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 26 Jan 2024 13:42

Association of Serum Selenium and Selenoprotein P with Oxidative Stress Biomarkers in Patients with Polycystic Ovary Syndrome
Research
Biological Trace Element Research 202, pages 947–954, (2024) Farshad Amirkhizi

Polycystic ovary syndrome (PCOS) is the most common endocrine disorder in women of reproductive age which is characterized by various reproductive and metabolic disorders. Oxidative stress (OS) is now recognized to be involved in the pathogenesis of PCOS which could be targeted in the management of PCOS-related complications.

Selenium (Se), as an antioxidant trace element, has been shown to decrease in PCOS patients. This study aimed to investigate the relationship between the Se and selenoprotein P (SELENOP) levels with OS markers in women with PCOS. In this cross-sectional study, 125 females aged 18–45 years diagnosed with PCOS were included. Demographic, clinical, and lifestyle information of participants were obtained using the relevant questionnaires. Fasting blood samples were collected to measure biochemical parameters. Serum levels of thiobarbituric acid reactive substances (TBARS), total antioxidant capacity (TAC), erythrocyte superoxide dismutase (SOD), glutathione peroxidase (GPx), and catalase activities as well as anthropometric measurements were assessed across tertiles of serum concentrations of Se and SELENOP. Higher serum levels of Se were associated with higher serum TAC levels (β=0.42, P<0.001) and erythrocytes GPx activity (β=0.28, P=0.002) as well as with lower serum TBARS levels (β= −0.26, P=0.003). Similarly, higher serum levels of SELENOP were associated with higher TAC (β=0.32, P<0.001) and erythrocyte GPx activity (β=0.30, P=0.001). SELENOP also showed an inverse association with serum levels of TBARS (β= −0.40, P<0.001). Nevertheless, erythrocytes SOD and CAT activities showed no significant relationships with serum Se and SELENOP concentrations (all P>0.05).

The present study found that serum Se and SELENOP levels were inversely associated with TBARS levels and positively associated with TAC levels and erythrocytes GPx activity.
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Re: Suppléments contre le syndrome des ovaires polykystiques

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 27 Jan 2024 10:43

Traduction de l'étude :wink:

Association du sélénium sérique et de la sélénoprotéine P avec des biomarqueurs de stress oxydatif chez les patients atteints du syndrome des ovaires polykystiques
Recherche sur les éléments traces biologiques 202, pages 947 à 954, (2024) Farshad Amirkhizi

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est le trouble endocrinien le plus courant chez les femmes en âge de procréer, caractérisé par divers troubles de la reproduction et du métabolisme. Il est désormais reconnu que le stress oxydatif (OS) est impliqué dans la pathogenèse du SOPK et pourrait être ciblé dans la prise en charge des complications liées au SOPK.

Il a été démontré que le sélénium (Se), en tant qu'oligo-élément antioxydant, diminue chez les patients atteints du SOPK. Cette étude visait à étudier la relation entre les niveaux de Se et de sélénoprotéine P (SELENOP) avec les marqueurs OS chez les femmes atteintes du SOPK. Dans cette étude transversale, 125 femmes âgées de 18 à 45 ans diagnostiquées avec le SOPK ont été incluses. Les informations démographiques, cliniques et sur le mode de vie des participants ont été obtenues à l'aide des questionnaires pertinents. Des échantillons de sang à jeun ont été prélevés pour mesurer les paramètres biochimiques. Les taux sériques de substances réactives à l'acide thiobarbiturique (TBARS), la capacité antioxydante totale (TAC), la superoxyde dismutase érythrocytaire (SOD), la glutathion peroxydase (GPx) et les activités de catalase ainsi que les mesures anthropométriques ont été évaluées sur des tertiles de concentrations sériques de Se et de SELENOP. . Des taux sériques plus élevés de Se étaient associés à des taux sériques plus élevés de TAC (β = 0,42, P <0,001) et à une activité GPx des érythrocytes (β = 0,28, P = 0,002), ainsi qu'à des taux sériques plus faibles de TBARS (β = −0,26, P = 0,003). De même, des taux sériques plus élevés de SELENOP étaient associés à un TAC plus élevé (β = 0,32, P <0,001) et à une activité GPx érythrocytaire (β = 0,30, P = 0,001). SELENOP a également montré une association inverse avec les taux sériques de TBARS (β = −0,40, P <0,001). Néanmoins, les activités SOD et CAT des érythrocytes n'ont montré aucune relation significative avec les concentrations sériques de Se et de SELENOP (toutes P > 0,05).

La présente étude a révélé que les taux sériques de Se et de SELENOP étaient inversement associés aux taux de TBARS et positivement associés aux taux de TAC et à l'activité GPx des érythrocytes.
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Re: Suppléments contre le syndrome des ovaires polykystiques

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 27 Jan 2024 14:43

Astaxanthin supplementation impact on insulin resistance, lipid profile, blood pressure, and oxidative stress in polycystic ovary syndrome patients: A triple-blind randomized clinical trial
Phytotherapy Research 24 October 2023 Masoome Jabarpour

Astaxanthin (ASX) is a natural carotenoid compound found in several of microorganisms and seafood. It may have numerous therapeutic benefits for polycystic ovarian syndrome (PCOS) patients. The aim of this study was to investigate the effect of ASX on lipid profile, insulin resistance (IR), blood pressure (bicarbonate de potassium), and oxidative stress (OS) levels in infertile PCOS patients. Overall, 58 infertile women with diagnosed PCOS participated in this triple-blind randomized clinical trial. They were randomly assigned to two groups, taking either a placebo or ASX (2 × 6 mg/day) for 8 weeks. Blood serum samples were collected from patients before and after the intervention. Fasting Insulin (FI), fasting blood glucose (FBS), OS markers (malondialdehyde [MDA], superoxide dismutase [SOD], and total antioxidant capacity [TAC]), and lipid profiles were evaluated in serum. Moreover, based on the relevant formula, several indices associated with IR were calculated. bicarbonate de potassium was also assessed at the start and end of the study. After 8 weeks of ASX consumption, a significant reduction was observed in fasting blood sugar, HOMA-IR, FI, MDA, low-density lipoprotein-cholesterol, and TC/HDL-C. Conversely, ASX significantly increased TAC, HDL-C, and QUICKI. After adjusting the analysis for the baseline values of age, body mass index, and biochemical parameters, non-significant values were obtained for QUICKI and FI, along with no changes in other findings.

Overall, ASX appears to be an effective and safe supplement that alleviates insulin metabolism, lipid profile parameters, and OS in infertile PCOS patients.
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Re: Suppléments contre le syndrome des ovaires polykystiques

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 28 Jan 2024 10:22

Traduction de l'étude :wink:

Impact de la supplémentation en astaxanthine sur la résistance à l'insuline, le profil lipidique, la tension artérielle et le stress oxydatif chez les patientes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques : un essai clinique randomisé en triple aveugle
Recherche en phytothérapie 24 octobre 2023 Masoome Jabarpour

L'astaxanthine (ASX) est un composé caroténoïde naturel présent dans plusieurs micro-organismes et fruits de mer
. Il peut présenter de nombreux avantages thérapeutiques pour les patientes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Le but de cette étude était d'étudier l'effet de l'ASX sur le profil lipidique, la résistance à l'insuline (IR), la pression artérielle (bicarbonate de potassium) et les niveaux de stress oxydatif (OS) chez les patients infertiles atteints du SOPK. Au total, 58 femmes infertiles atteintes du SOPK diagnostiqué ont participé à cet essai clinique randomisé en triple aveugle. Ils ont été répartis au hasard en deux groupes, prenant soit un placebo, soit de l'ASX (2 × 6 mg/jour) pendant 8 semaines. Des échantillons de sérum sanguin ont été prélevés sur les patients avant et après l'intervention. L'insuline à jeun (FI), la glycémie à jeun (FBS), les marqueurs de SG (malondialdéhyde [MDA], superoxyde dismutase [SOD] et capacité antioxydante totale [TAC]) et les profils lipidiques ont été évalués dans le sérum. De plus, sur la base de la formule correspondante, plusieurs indices associés à l'IR ont été calculés. le bicarbonate de potassium a également été évalué au début et à la fin de l’étude. Après 8 semaines de consommation d’ASX, une réduction significative a été observée de la glycémie à jeun, du HOMA-IR, du FI, du MDA, du cholestérol des lipoprotéines de basse densité et du TC/HDL-C. À l’inverse, l’ASX a augmenté de manière significative le TAC, le HDL-C et le QUICKI. Après avoir ajusté l'analyse en fonction des valeurs de base de l'âge, de l'indice de masse corporelle et des paramètres biochimiques, des valeurs non significatives ont été obtenues pour QUICKI et FI, sans aucun changement dans les autres résultats.

Dans l’ensemble, l’ASX semble être un supplément efficace et sûr qui atténue le métabolisme de l’insuline, les paramètres du profil lipidique et la SG chez les patients infertiles atteints du SOPK.
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