Whey + œufs + inuline pour maigrir ?

[Nutrimuscle-Conseils]

Dietary whey and egg proteins interact with inulin fiber to modulate energy balance and gut microbiota in obese rats
Bharath S.Avirineni The Journal of Nutritional Biochemistry Volume 99, January 2022,

Diets supplemented with protein and fiber are well known to reduce food intake and weight gain; however, less is known about the combined effects of protein and prebiotic fiber on energy balance and gut microbiota composition.

We compared effects of diets containing high egg or whey protein with cellulose or prebiotic (inulin) fiber on energy balance, gut microbiota, hormones, and metabolites. Male obese rats (n=8/group) were allocated to four diets: Egg albumen+Cellulose (EC), Egg albumen+Inulin (EI), Whey protein+Cellulose (WC), and Whey protein+Inulin (Whey Isolat). Results revealed that diet-induced hypophagia was transient with EC and prolonged with EI and Whey Isolat, compared to WC. Importantly, CCK-1 receptor antagonist (Devazepide) attenuated the hypophagic effects of EC, EI, and Whey Isolat. Further, EC, EI and Whey Isolat decreased respiratory quotient, energy expenditure, weight and adiposity gains, and improved glycemia, relative to WC. Propranolol (β1-β2-receptor blocker) attenuated diet-induced changes in energy expenditure. Transcript abundance of thermogenic markers in brown adipose tissue, plasma hormones, and metabolites especially acyl-carnitines and glycerophospholipids, were differentially altered by diets. Diet explained 25% of compositional differences in cecal microbiomes, but diets with same fiber type did not differ. Microbiota differing between groups also strongly correlated with gut hormones and metabolites. Species most strongly correlated to a marker for butyrate production were in highest abundance in inulin diets.

Together, these findings indicate that inulin enriched diets containing egg or whey protein improved energy balance, decreased adiposity, and modulated gut microbiota and metabolites, with CCK signaling partly mediating the satiety effects of diets.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les protéines alimentaires de lactosérum et d'œuf interagissent avec la fibre d'inuline pour moduler l'équilibre énergétique et le microbiote intestinal chez les rats obèses
Bharath S.Avirineni The Journal of Nutritional Biochemistry Volume 99, janvier 2022,

Les régimes enrichis en protéines et en fibres sont bien connus pour réduire l'apport alimentaire et la prise de poids ; Cependant, on en sait moins sur les effets combinés des protéines et des fibres prébiotiques sur l'équilibre énergétique et la composition du microbiote intestinal.

Nous avons comparé les effets des régimes riches en protéines d'œufs ou de lactosérum avec de la cellulose ou des fibres prébiotiques (inuline) sur l'équilibre énergétique, le microbiote intestinal, les hormones et les métabolites. Les rats mâles obèses (n=8/groupe) ont été répartis en quatre régimes : Albumine d'œuf + Cellulose (EC), Albumine d'œuf + Inuline (EI), Protéine de lactosérum + Cellulose (WC) et Protéine de lactosérum + Inuline (Whey Isolat). Les résultats ont révélé que l'hypophagie induite par le régime était transitoire avec EC et prolongée avec EI et Whey Isolat, par rapport à WC. Il est important de noter que l'antagoniste du récepteur CCK-1 (Devazepide) a atténué les effets hypophagiques de l'EC, de l'IE et de l'isolat de lactosérum. De plus, EC, EI et Whey Isolat ont diminué le quotient respiratoire, la dépense énergétique, les gains de poids et d'adiposité, et amélioré la glycémie, par rapport au WC. Le propranolol (bloqueur des récepteurs β1-β2) a atténué les modifications de la dépense énergétique induites par l'alimentation. L'abondance des transcriptions de marqueurs thermogéniques dans le tissu adipeux brun, les hormones plasmatiques et les métabolites, en particulier les acyl-carnitines et les glycérophospholipides, était différemment altérée par les régimes alimentaires. Le régime a expliqué 25% des différences de composition dans les microbiomes caecaux, mais les régimes avec le même type de fibres ne différaient pas. Le microbiote différant entre les groupes était également fortement corrélé avec les hormones intestinales et les métabolites. Les espèces les plus fortement corrélées à un marqueur de la production de butyrate étaient les plus abondantes dans les régimes alimentaires d'inuline.

Ensemble, ces résultats indiquent que les régimes enrichis en inuline contenant des protéines d'œuf ou de lactosérum ont amélioré l'équilibre énergétique, diminué l'adiposité et modulé le microbiote intestinal et les métabolites, la signalisation CCK médiant en partie les effets de satiété des régimes.

[Nutrimuscle-Conseils]

Effects of inulin supplementation on body composition and metabolic outcomes in children with obesity
Chonnikant Visuthranukul, Scientific Reports volume 12, Article number: 13014 (2022)

Inulin might improve body composition in obese children. We aimed to determine the effects of inulin supplementation on body composition and metabolic outcomes in obese children. A randomized, double-blinded placebo-controlled study was conducted in obese Thai children aged 7–15 years. Participants were assigned to 3 treatment groups for 6 months: 13 g of extracted inulin powder from Thai Jerusalem artichoke, isocaloric maltodextrin, and dietary fiber advice groups. Body composition was assessed by bioelectrical impedance analysis. One-hundred and fifty-five children completed the study (mean age 10.4 ± 2.2 years, BMI z-score 3.2 ± 1.0, 59% male). The drop-out rate was 6%. The inulin extract yielded more than 90% compliance without significant gastrointestinal side effects. All three groups demonstrated a significant decrease in BMI z-score, fat mass index (FMI), and trunk FMI, but the differences between groups were not observed. Fat-free mass index significantly increased only in the inulin group (16.18 ± 1.90 vs. 16.38 ± 1.98 kg/m2, P = 0.009). There were no significant differences in the metabolic profiles between groups. Despite showing no substantial effect on adiposity, inulin may increase fat-free mass in obese children. Further research in the change of gut microbiota composition is needed to determine inulin’s impact on host-microbe interaction in pediatric obesity.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets de la supplémentation en inuline sur la composition corporelle et les résultats métaboliques chez les enfants obèses
Chonnikant Visuthranukul, Rapports scientifiques volume 12, numéro d'article : 13014 (2022)

L'inuline pourrait améliorer la composition corporelle chez les enfants obèses. Nous avons cherché à déterminer les effets de la supplémentation en inuline sur la composition corporelle et les résultats métaboliques chez les enfants obèses. Une étude randomisée, en double aveugle et contrôlée par placebo a été menée chez des enfants thaïlandais obèses âgés de 7 à 15 ans. Les participants ont été répartis en 3 groupes de traitement pendant 6 mois : 13 g de poudre d'inuline extraite du topinambour thaïlandais, de la maltodextrine isocalorique et des groupes de conseils sur les fibres alimentaires. La composition corporelle a été évaluée par une analyse d'impédance bioélectrique. Cent cinquante-cinq enfants ont terminé l'étude (âge moyen 10,4 ± 2,2 ans, IMC z-score 3,2 ± 1,0, 59 % d'hommes). Le taux d'abandon était de 6 %. L'extrait d'inuline a donné plus de 90% de conformité sans effets secondaires gastro-intestinaux significatifs. Les trois groupes ont démontré une diminution significative du score z de l'IMC, de l'indice de masse grasse (IMF) et de l'IMF du tronc, mais les différences entre les groupes n'ont pas été observées. L'indice de masse maigre n'a augmenté de manière significative que dans le groupe inuline (16,18 ± 1,90 contre 16,38 ± 1,98 kg/m2, P = 0,009). Il n'y avait pas de différences significatives dans les profils métaboliques entre les groupes. Bien qu'elle ne montre aucun effet substantiel sur l'adiposité, l'inuline peut augmenter la masse maigre chez les enfants obèses. Des recherches supplémentaires sur le changement de la composition du microbiote intestinal sont nécessaires pour déterminer l'impact de l'inuline sur l'interaction hôte-microbe dans l'obésité pédiatrique.

[Nutrimuscle-Conseils]

Effects of pre-meal whey protein consumption on acute food intake and energy balance over a 48-hour period
David G.King Journal of Functional Foods Volume 99, December 2022, 105308

Highlights
• Whey protein (20 g) reduced energy intake in both HW (193.4 kcal, 15.9 %) and OV/OB (215.81 kcal, 17.8 %) when consumed 20 min prior to mealtime, compared to placebo.
• Energy deficits induced in an ad libitum test meal did not upregulate compensatory behaviours over the following 48 h.
• A slowed eating rate may influence food intake following premeal whey ingestion.

The effects of pre-meal whey protein consumption on acute food intake and subsequent energy balance measured over 48-h was investigated in males of healthy-weight (HW) or living with overweight and obesity (OV/OB). On two separate trial days, following a controlled breakfast (09:00) and lunch (13:00), 12 HW and 12 OV/OB males consumed either whey protein (20 g) or flavoured water beverages (16:40), and ad libitum test meal (17:00). A controlled 48-h assessment of energy intake and expenditure was used to determine any compensatory behaviour. Test meal energy intake reduced 15.9 % in HW (P = 0.003), and 17.8 % in OV/OB (P = 0.005) following whey protein, compared to placebo. We report no between-group differences and no changes in compensatory behaviour. A small dose of whey protein reduces energy intake at the next meal, without upregulating compensatory behaviours in both HW and OV/OB males. However, chronic effects on body composition and weight loss remain to be elucidated.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets de la consommation de protéines de lactosérum avant les repas sur l'apport alimentaire aigu et le bilan énergétique sur une période de 48 heures
David G.King Journal of Functional Foods Volume 99, décembre 2022, 105308

Points forts
• La protéine de lactosérum (20 g) a réduit l'apport énergétique à la fois chez HW (193,4 kcal, 15,9 %) et OV/OB (215,81 kcal, 17,8 %) lorsqu'elle est consommée 20 min avant le repas, par rapport au placebo.
• Les déficits énergétiques induits dans un repas test ad libitum n'ont pas régulé positivement les comportements compensatoires au cours des 48 heures suivantes.
• Un rythme d'alimentation ralenti peut influencer l'apport alimentaire après l'ingestion de lactosérum avant les repas.

Les effets de la consommation de protéines de lactosérum avant les repas sur l'apport alimentaire aigu et le bilan énergétique ultérieur mesurés sur 48 heures ont été étudiés chez des hommes de poids santé (HW) ou vivant avec un surpoids et une obésité (OV/OB). Lors de deux journées d'essai distinctes, après un petit-déjeuner contrôlé (09h00) et un déjeuner (13h00), 12 hommes HW et 12 hommes OV/OB ont consommé soit des protéines de lactosérum (20 g) soit des boissons à base d'eau aromatisée (16h40), et repas test ad libitum (17h00). Une évaluation contrôlée de 48 heures de l'apport et de la dépense énergétiques a été utilisée pour déterminer tout comportement compensatoire. L'apport énergétique du repas test a diminué de 15,9 % chez les HW (P = 0,003) et de 17,8 % chez les OV/OB (P = 0,005) après la prise de protéines de lactosérum, par rapport au placebo. Nous ne signalons aucune différence entre les groupes et aucun changement dans le comportement compensatoire. Une petite dose de protéines de lactosérum réduit l'apport énergétique au prochain repas, sans réguler à la hausse les comportements compensatoires chez les mâles HW et OV/OB. Cependant, les effets chroniques sur la composition corporelle et la perte de poids restent à élucider.