Effets de différentes graisses sur la douleur?

[Nutrimuscle-Conseils]

Dietary Saturated Fatty Acids Modulate Pain Behaviour in Trauma-Induced Osteoarthritis in Rats
by Sunderajhan Sekar Nutrients 2020, 12(2), 509;

Osteoarthritis (OA) is a degenerative condition of joints, causing pain and swelling, and can be caused or worsened by trauma and obesity. The objectives of this study were to determine whether pain behaviour and progression of OA were increased in rats with trauma-induced OA fed dietary saturated fatty acids (SFA). Male Wistar rats were fed either a corn starch diet (C) or high-carbohydrate high-fat diet (H) with either 20% beef tallow or SFA (lauric (HLA), myristic (HMA), palmitic (HPA) or stearic (HSA) acids) for 16 weeks prior to and 8 weeks after excision of the medial meniscus of right knee joint to initiate OA when pain behaviour, glial activity, progression of knee OA, inflammatory mediators and signs of metabolic syndrome were assessed.

Rats fed beef tallow, palmitic or stearic acids showed increased pain symptoms characterised by decreased hind paw/limb withdrawal thresholds and grip strengths and increased spinal astrogliosis and microgliosis compared to rats fed lauric or myristic acids. However, the severity of OA joint damage was unchanged by these dietary manipulations.

We conclude that pain symptoms of trauma-induced OA in rats worsen with increased dietary beef tallow or palmitic or stearic acids, but improve with lauric or myristic acids, despite unchanged OA cartilage damage.

[Nutrimuscle-Conseils]

In our study, plasma concentrations of pro-inflammatory cytokines (IL-1β and IFN-γ) were increased and an anti-inflammatory cytokine (IL-10) was decreased in rats fed palmitic or stearic acids, suggesting excessive systemic inflammation. The decreased expression of IL-1β and IFN-γ and increased expression of IL-10 in rats fed lauric or myristic acids suggests a markedly reduced inflammatory response to these SFA.

[Nutrimuscle-Conseils]

Further, other fatty acids, especially omega-3 polyunsaturated fatty acids, also show decreased inflammatory markers and cartilage degradation in animals and humans

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l’étude

Les acides gras saturés alimentaires modulent le comportement de la douleur dans l'arthrose induite par un traumatisme chez le rat
par Sunderajhan Sekar Nutrients 2020, 12 (2), 509;

L'arthrose (OA) est une maladie dégénérative des articulations, provoquant des douleurs et des gonflements, et peut être causée ou aggravée par des traumatismes et de l'obésité. Les objectifs de cette étude étaient de déterminer si le comportement de la douleur et la progression de l'arthrose étaient augmentés chez les rats avec des acides gras saturés alimentaires (AGS) induits par l'OA induits par un traumatisme. Les rats mâles Wistar ont reçu soit un régime d'amidon de maïs (C) soit un régime riche en glucides et en matières grasses (H) avec 20% de suif de bœuf ou SFA (laurique (HLA), myristique (HMA), palmitique (HPA) ou stéarique ( HSA) acides) pendant 16 semaines avant et 8 semaines après l'excision du ménisque médial de l'articulation du genou droit pour déclencher l'arthrose lorsque le comportement douloureux, l'activité gliale, la progression de l'arthrose du genou, les médiateurs inflammatoires et les signes de syndrome métabolique ont été évalués.

Les rats nourris à la graisse de boeuf, aux acides palmitique ou stéarique ont montré des symptômes de douleur accrus caractérisés par une diminution des seuils de retrait de la patte arrière / des membres et des forces de préhension et une astroglose et une microgliose vertébrale accrues par rapport aux rats nourris avec des acides laurique ou myristique. Cependant, la gravité des lésions articulaires de l'arthrose n'a pas été modifiée par ces manipulations alimentaires.

Nous concluons que les symptômes de douleur de l'arthrose induite par un traumatisme chez les rats s'aggravent avec l'augmentation de la graisse de bœuf alimentaire ou des acides palmitique ou stéarique, mais s'améliorent avec les acides laurique ou myristique, malgré des dommages au cartilage de l'arthrose inchangés.

Dans notre étude, les concentrations plasmatiques de cytokines pro-inflammatoires (IL-1β et IFN-γ) ont augmenté et une cytokine anti-inflammatoire (IL-10) a diminué chez les rats nourris avec des acides palmitique ou stéarique, suggérant une inflammation systémique excessive. La diminution de l'expression de l'IL-1β et de l'IFN-γ et l'augmentation de l'expression de l'IL-10 chez les rats nourris avec des acides lauriques ou myristiques suggèrent une réponse inflammatoire nettement réduite à ces AGS.En outre, d'autres acides gras, en particulier les acides gras polyinsaturés oméga-3, également montrent une diminution des marqueurs inflammatoires et de la dégradation du cartilage chez les animaux et les humains

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il faut donc se gaver d'huile de coco ?

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Oui si tu es un rat

[Nutrimuscle-Conseils]

Dietary Interventions with or without Omega-3 Supplementation for the Management of Rheumatoid Arthritis: A Systematic Review
by Tala Raad, Nutrients 2021, 13(10), 3506;

Rheumatoid Arthritis (RA) is a chronic autoimmune condition characterized by symptoms of inflammation and pain in the joints. RA is estimated to have a worldwide prevalence of 0.5–1%, with a predominance in females. Diet may play an important role in the symptoms of RA; however, little is known about the effects of various diets. The aim of this systematic review is to explore the effect of dietary interventions, with or without omega-3 supplementation for the management of RA. The electronic databases MEDLINE, EMBASE, CINAHL, and the Cochrane Library were systematically searched for clinical trials investigating dietary interventions, with or without omega-3 supplementation to retrieve papers from inception to April 2021. Randomized and non-randomized controlled trials of dietary interventions in adults with RA were eligible for inclusion. Twenty studies with a total of 1063 participants were included.

The most frequently reported outcomes were pain, duration of morning stiffness, joint tenderness, grip strength and inflammatory markers. Dietary interventions with an anti-inflammatory basis may be an effective way for adults with RA seeking complementary treatments, potentially leading to improvements in certain parameters.

However, there is a need for longer duration studies that are well-designed and sufficiently powered to investigate the influence of diet on RA.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Interventions diététiques avec ou sans supplémentation en oméga-3 pour la prise en charge de la polyarthrite rhumatoïde : une revue systématique
par Tala Raad, Nutriments 2021, 13(10), 3506;

La polyarthrite rhumatoïde (PR) est une maladie auto-immune chronique caractérisée par des symptômes d'inflammation et de douleur dans les articulations. On estime que la PR a une prévalence mondiale de 0,5 à 1 %, avec une prédominance chez les femmes. L'alimentation peut jouer un rôle important dans les symptômes de la PR; Cependant, on sait peu de choses sur les effets de divers régimes. L'objectif de cette revue systématique est d'explorer l'effet des interventions diététiques, avec ou sans supplémentation en oméga-3 pour la prise en charge de la PR. Les bases de données électroniques MEDLINE, EMBASE, CINAHL et la bibliothèque Cochrane ont été systématiquement recherchées pour les essais cliniques portant sur les interventions diététiques, avec ou sans supplémentation en oméga-3 pour récupérer les articles de la création à avril 2021. Essais contrôlés randomisés et non randomisés d'interventions diététiques dans les adultes atteints de PR étaient éligibles pour l'inclusion. Vingt études avec un total de 1063 participants ont été incluses.

Les critères de jugement les plus fréquemment rapportés étaient la douleur, la durée de la raideur matinale, la sensibilité articulaire, la force de préhension et les marqueurs inflammatoires. Les interventions diététiques à base anti-inflammatoire peuvent être un moyen efficace pour les adultes atteints de PR à la recherche de traitements complémentaires, conduisant potentiellement à des améliorations de certains paramètres.

Cependant, il existe un besoin pour des études de plus longue durée, bien conçues et suffisamment puissantes pour étudier l'influence du régime alimentaire sur la PR.

[Nutrimuscle-Conseils]

Omega-3 Fatty Acids for the Management of Osteoarthritis: A Narrative Review
by Dean M. Cordingley Nutrients 2022, 14(16), 3362;

Osteoarthritis (OA) is a disease which results in degeneration of cartilage within joints and affects approximately 13.6% of adults over 20 years of age in Canada and the United States of America. OA is characterized by a state of low-grade inflammation which leads to a greater state of cellular catabolism disrupting the homeostasis of cartilage synthesis and degradation. Omega-3 polyunsaturated fatty acids (PUFAs) have been postulated as a potential therapeutic treatment option for individuals with OA. Omega-3 PUFAs are recognized for their anti-inflammatory properties, which could be beneficial in the context of OA to moderate pro-inflammatory markers and cartilage loss. The purpose of this narrative review is to outline recent pre-clinical and clinical evidence for the use of omega-3 in the management of OA.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Acides gras oméga-3 pour la gestion de l'arthrose : un examen narratif
par Dean M. Cordingley Nutrients 2022, 14(16), 3362 ;

L'arthrose (OA) est une maladie qui entraîne une dégénérescence du cartilage dans les articulations et touche environ 13,6 % des adultes de plus de 20 ans au Canada et aux États-Unis d'Amérique. L'arthrose se caractérise par un état d'inflammation de bas grade qui conduit à un état de catabolisme cellulaire plus important perturbant l'homéostasie de la synthèse et de la dégradation du cartilage. Les acides gras polyinsaturés oméga-3 (AGPI) ont été postulés comme une option de traitement thérapeutique potentielle pour les personnes atteintes d'arthrose. Les AGPI oméga-3 sont reconnus pour leurs propriétés anti-inflammatoires, qui pourraient être bénéfiques dans le contexte de l'arthrose pour modérer les marqueurs pro-inflammatoires et la perte de cartilage. Le but de cet examen narratif est de décrire les preuves précliniques et cliniques récentes de l'utilisation des oméga-3 dans la prise en charge de l'arthrose.

[Nutrimuscle-Conseils]

High-fat diet causes mechanical allodynia in the absence of injury or diabetic pathology
Jessica A. Tierney Scientific Reports volume 12, Article number: 14840 (2022)

Understanding the interactions between diet, obesity, and diabetes is important to tease out mechanisms in painful pathology. Western diet is rich in fats, producing high amounts of circulating bioactive metabolites. However, no research has assessed how a high-fat diet (HFD) alone may sensitize an individual to non-painful stimuli in the absence of obesity or diabetic pathology.

To investigate this, we tested the ability of a HFD to stimulate diet-induced hyperalgesic priming, or diet sensitization in male and female mice. Our results revealed that 8 weeks of HFD did not alter baseline pain sensitivity, but both male and female HFD-fed animals exhibited robust mechanical allodynia when exposed to a subthreshold dose of intraplantar Prostaglandin E2 (PGE2) compared to mice on chow diet. Furthermore, calcium imaging in isolated primary sensory neurons of both sexes revealed HFD induced an increased percentage of capsaicin-responsive neurons compared to their chow counterparts. Immunohistochemistry (IHC) showed a HFD-induced upregulation of ATF3, a neuronal marker of injury, in lumbar dorsal root ganglia (DRG).

This suggests that a HFD induces allodynia in the absence of a pre-existing condition or injury via dietary components. With this new understanding of how a HFD can contribute to the onset of pain, we can understand the dissociation behind the comorbidities associated with obesity and diabetes to develop pharmacological interventions to treat them more efficiently.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Un régime riche en graisses provoque une allodynie mécanique en l'absence de blessure ou de pathologie diabétique
Jessica A. Tierney Scientific Reports volume 12, numéro d'article : 14840 (2022)

Comprendre les interactions entre l'alimentation, l'obésité et le diabète est important pour démêler les mécanismes de la pathologie douloureuse. Le régime alimentaire occidental est riche en graisses, produisant de grandes quantités de métabolites bioactifs circulants. Cependant, aucune recherche n'a évalué comment un régime riche en graisses (HFD) seul peut sensibiliser un individu à des stimuli non douloureux en l'absence d'obésité ou de pathologie diabétique.

Pour étudier cela, nous avons testé la capacité d'un HFD à stimuler l'amorçage hyperalgésique induit par l'alimentation ou la sensibilisation à l'alimentation chez les souris mâles et femelles. Nos résultats ont révélé que 8 semaines de HFD n'altéraient pas la sensibilité à la douleur de base, mais les animaux mâles et femelles nourris avec HFD présentaient une allodynie mécanique robuste lorsqu'ils étaient exposés à une dose sous-seuil de prostaglandine E2 intraplantaire (PGE2) par rapport aux souris sous régime alimentaire. De plus, l'imagerie calcique dans des neurones sensoriels primaires isolés des deux sexes a révélé que le HFD induisait un pourcentage accru de neurones sensibles à la capsaïcine par rapport à leurs homologues chow. L'immunohistochimie (IHC) a montré une régulation à la hausse induite par HFD d'ATF3, un marqueur neuronal de lésion, dans les ganglions de la racine dorsale lombaire (DRG).

Cela suggère qu'un HFD induit une allodynie en l'absence d'une condition ou d'une blessure préexistante via des composants alimentaires. Avec cette nouvelle compréhension de la façon dont un HFD peut contribuer à l'apparition de la douleur, nous pouvons comprendre la dissociation derrière les comorbidités associées à l'obésité et au diabète pour développer des interventions pharmacologiques pour les traiter plus efficacement.

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Effects of different obesogenic diets on joint integrity, inflammation and intermediate monocyte levels in a rat groove model of osteoarthritis
K. Warmink Front. Physiol., 13 July 2023

Introduction: Obesogenic diets aggravate osteoarthritis (OA) by inducing low-grade systemic inflammation, and diet composition may affect OA severity. Here, we investigated the effect of diet on joint damage and inflammation in an OA rat model.

Methods: Wistar-Han rats (n = 24) were fed a chow, a high-fat (HF) diet, or a high-fat/high-sucrose (HFS) for 24 weeks. OA was induced unilaterally 12 weeks after the diet onset by groove surgery, and compared to sham surgery or no surgical intervention (contralateral limb). Knee OA severity was determined by OARSI histopathology scoring system. At several timepoints monocyte populations were measured using flow cytometry, and joint macrophage response was determined via CD68 immunohistochemistry staining.

Results: Groove surgery combined with HF or HFS diet resulted in higher OARSI scores, and both HF and HFS diet showed increased circulating intermediate monocytes compared to chow fed rats. Additionally, in the HFS group, minimal damage by sham surgery resulted in an increased OARSI score. HFS diet resulted in the largest metabolic dysregulation, synovial inflammation and increased CD68 staining in tibia epiphysis bone marrow.

Conclusion: Obesogenic diets resulted in aggravated OA development, even with very minimal joint damage when combined with the sucrose/fat-rich diet. We hypothesize that diet-induced low-grade inflammation primes monocytes and macrophages in the blood, bone marrow, and synovium, resulting in joint damage when triggered by groove OA inducing surgery. When the metabolic dysregulation is larger, as observed here for the HFS diet, the surgical trigger required to induce joint damage may be smaller, or even redundant.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets de différents régimes obésogènes sur l'intégrité articulaire, l'inflammation et les niveaux intermédiaires de monocytes dans un modèle de sillon de rat d'arthrose
K. Warmink avant. Physiol., 13 juillet 2023

Introduction : Les régimes obésogènes aggravent l'arthrose (OA) en induisant une inflammation systémique de bas grade, et la composition du régime alimentaire peut affecter la sévérité de l'arthrose. Ici, nous avons étudié l'effet du régime alimentaire sur les lésions articulaires et l'inflammation dans un modèle de rat arthrosique.

Méthodes : Des rats Wistar-Han (n = 24) ont été nourris avec un aliment, un régime riche en graisses (HF) ou un régime riche en graisses et en saccharose (HFS) pendant 24 semaines. L'arthrose a été induite unilatéralement 12 semaines après le début du régime par chirurgie du sillon, et comparée à une chirurgie fictive ou à l'absence d'intervention chirurgicale (membre controlatéral). La gravité de l'arthrose du genou a été déterminée par le système de notation histopathologique OARSI. À plusieurs moments, les populations de monocytes ont été mesurées par cytométrie en flux et la réponse des macrophages articulaires a été déterminée par coloration immunohistochimique de CD68.

Résultats : La chirurgie de rainure combinée à un régime HF ou HFS a entraîné des scores OARSI plus élevés, et les régimes HF et HFS ont montré une augmentation des monocytes intermédiaires circulants par rapport aux rats nourris avec de la nourriture. De plus, dans le groupe HFS, les dommages minimes causés par la chirurgie factice ont entraîné une augmentation du score OARSI. Le régime HFS a entraîné la plus grande dysrégulation métabolique, une inflammation synoviale et une augmentation de la coloration de CD68 dans la moelle osseuse de l'épiphyse du tibia.

Conclusion : Les régimes obésogènes ont entraîné une aggravation du développement de l'arthrose, même avec des lésions articulaires très minimes lorsqu'ils sont combinés avec le régime riche en saccharose/graisses. Nous émettons l'hypothèse que l'inflammation de bas grade induite par l'alimentation amorce les monocytes et les macrophages dans le sang, la moelle osseuse et la synovie, entraînant des lésions articulaires lorsqu'elle est déclenchée par une chirurgie induisant une arthrose des sillons. Lorsque le dérèglement métabolique est plus important, comme observé ici pour le régime HFS, le déclencheur chirurgical requis pour induire des lésions articulaires peut être plus petit, voire redondant.

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Assessment of causal relationships between omega-3 and omega-6 polyunsaturated fatty acids in autoimmune rheumatic diseases: a brief research report from a Mendelian randomization study
Xiao Xu Front. Nutr., 28 May 2024

Background: Currently, the association between the consumption of polyunsaturated fatty acids (PUFAs) and the susceptibility to autoimmune rheumatic diseases (ARDs) remains conflict and lacks substantial evidence in various clinical studies. To address this issue, we employed Mendelian randomization (MR) to establish causal links between six types of PUFAs and their connection to the risk of ARDs.

Methods: We retrieved summary-level data on six types of PUFAs, and five different types of ARDs from publicly accessible GWAS statistics. Causal relationships were determined using a two-sample MR analysis, with the IVW approach serving as the primary analysis method. To ensure the reliability of our research findings, we used four complementary approaches and conducted multivariable MR analysis (MVMR). Additionally, we investigated reverse causality through a reverse MR analysis.

Results: Our results indicate that a heightened genetic predisposition for elevated levels of EPA (ORIVW: 0.924, 95% CI: 0.666–1.283, PIVW = 0.025) was linked to a decreased susceptibility to psoriatic arthritis (PsA). Importantly, the genetically predicted higher levels of EPA remain significantly associated with an reduced risk of PsA, even after adjusting for multiple testing using the FDR method (PIVW–FDR–corrected = 0.033) and multivariable MR analysis (PMV-IVW < 0.05), indicating that EPA may be considered as the risk-protecting PUFAs for PsA. Additionally, high levels of LA showed a positive causal relationship with a higher risk of PsA (ORIVW: 1.248, 95% CI: 1.013–1.538, PIVW = 0.037). It is interesting to note, however, that the effects of these associations were weakened in our MVMR analyses, which incorporated adjustment for lipid profiles (PMV-IVW> 0.05) and multiple testing using the FDR method (PIVW–FDR–corrected = 0.062). Moreover, effects of total omega-3 PUFAs, DHA, EPA, and LA on PsA, were massively driven by SNP effects in the FADS gene region. Furthermore, no causal association was identified between the concentrations of other circulating PUFAs and the risk of other ARDs. Further analysis revealed no significant horizontal pleiotropy and heterogeneity or reverse causality.

Conclusion: Our comprehensive MR analysis indicated that EPA is a key omega-3 PUFA that may protect against PsA but not other ARDs. The FADS2 gene appears to play a central role in mediating the effects of omega-3 PUFAs on PsA risk. These findings suggest that EPA supplementation may be a promising strategy for preventing PsA onset. Further well-powered epidemiological studies and clinical trials are warranted to explore the potential mechanisms underlying the protective effects of EPA in PsA.