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Calcium + vitamine D pour la santé intestinale?

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Calcium + vitamine D pour la santé intestinale?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 25 Avr 2021 11:10

Adequacy of calcium and vitamin D reduces inflammation, β-catenin signaling, and dysbiotic Parasutterela bacteria in the colon of C57BL/6 mice fed a western-style diet
Huawei Zeng The Journal of Nutritional Biochemistry Volume 92, June 2021, 108613

Adoption of an obesogenic diet low in calcium and vitamin D (CaD) leads to increased obesity, colonic inflammation, and cancer. However, the underlying mechanisms remain to be elucidated. We tested the hypothesis that CaD supplementation (from inadequacy to adequacy) may reduce colonic inflammation, oncogenic signaling, and dysbiosis in the colon of C57BL/6 mice fed a Western diet. Male C57/BL6 mice (4-weeks old) were assigned to 3 dietary groups for 36 weeks: (1) AIN76A as a control diet (AIN); (2) a defined rodent “new Western diet” (NWD); or (3) NWD with CaD supplementation (NWD/CaD). Compared to the AIN, mice receiving the NWD or NWD/CaD exhibited more than 0.2-fold increase in the levels of plasma leptin, tumor necrosis factor α (TNF-α) and body weight. The levels of plasma interleukin 6 (IL-6), inflammatory cell infiltration, and β-catenin/Ki67 protein (oncogenic signaling) were increased more than 0.8-fold in the NWD (but not NWD/CaD) group compared to the AIN group. Consistent with the inflammatory phenotype, colonic secondary bile acid (inflammatory bacterial metabolite) levels increased more than 0.4-fold in the NWD group compared to the NWD/CaD and AIN groups. Furthermore, the abundance of colonic Proteobacteria (e.g., Parasutterela), considered signatures of dysbiosis, was increased more than four-fold; and the α diversity of colonic bacterial species, indicative of health, was decreased by 30% in the NWD group compared to the AIN and NWD/CaD groups.

Collectively, CaD adequacy reduces colonic inflammation, β-catenin oncogenic signaling, secondary bile acids, and bacterial dysbiosis in mice fed with a Western diet.
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Re: Calcium + vitamine D pour la santé intestinale?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 25 Avr 2021 14:46

Traduction de l'étude :wink:

L'adéquation du calcium et de la vitamine D réduit l'inflammation, la signalisation de la β-caténine et la bactérie dysbiotique Parasutterela dans le côlon de souris C57BL / 6 nourries avec un régime de style occidental

Huawei Zeng The Journal of Nutritional Biochemistry Volume 92, juin 2021, 108613

L'adoption d'un régime obésogène pauvre en calcium et en vitamine D (CaD) entraîne une augmentation de l'obésité, de l'inflammation du côlon et du cancer. Cependant, les mécanismes sous-jacents restent à élucider. Nous avons testé l'hypothèse que la supplémentation en CaD (de l'insuffisance à l'adéquation) peut réduire l'inflammation du côlon, la signalisation oncogène et la dysbiose dans le côlon de souris C57BL / 6 nourries avec un régime occidental. Des souris mâles C57 / BL6 (âgées de 4 semaines) ont été assignées à 3 groupes diététiques pendant 36 semaines: (1) AIN76A comme régime témoin (AIN); (2) un «nouveau régime occidental» (NWD) défini pour les rongeurs; ou (3) NWD avec supplémentation en CaD (NWD / CaD). Par rapport à l'AIN, les souris recevant le NWD ou le NWD / CaD ont présenté une augmentation de plus de 0,2 fois les taux de leptine plasmatique, le facteur de nécrose tumorale α (TNF-α) et le poids corporel. Les taux d'interleukine 6 plasmatique (IL-6), d'infiltration de cellules inflammatoires et de protéine β-caténine / Ki67 (signalisation oncogène) ont été multipliés par plus de 0,8 dans le groupe NWD (mais pas NWD / CaD) par rapport au groupe AIN . Conformément au phénotype inflammatoire, les niveaux d'acide biliaire secondaire du côlon (métabolite bactérien inflammatoire) ont augmenté de plus de 0,4 fois dans le groupe NWD par rapport aux groupes NWD / CaD et AIN. En outre, l'abondance des protéines du côlon (par exemple, Parasutterela), considérées comme des signatures de la dysbiose, a été multipliée par plus de quatre; et la diversité α des espèces bactériennes du côlon, indicative de la santé, a été diminuée de 30% dans le groupe NWD par rapport aux groupes AIN et NWD / CaD.

Collectivement, l'adéquation de la CaD réduit l'inflammation du côlon, la signalisation oncogène de la β-caténine, les acides biliaires secondaires et la dysbiose bactérienne chez les souris nourries avec un régime occidental.
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Re: Calcium + vitamine D pour la santé intestinale?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 12 Sep 2021 12:31

Cancer Prev Res (Phila). 2021 Mar;14(3):393-402.
Effects of Supplemental Calcium and Vitamin D on Circulating Biomarkers of Gut Barrier Function in Patients with Colon Adenoma: A Randomized Clinical Trial
Kelly Vermandere

Gut barrier dysfunction promotes chronic inflammation, contributing to several gastrointestinal diseases, including colorectal cancer. Preliminary evidence suggests that vitamin D and calcium could prevent colorectal carcinogenesis, in part, by influencing gut barrier function. However, relevant human data are scarce.

We tested the effects of supplemental calcium (1,200 mg/day) and/or vitamin D3 (1,000 IU/day) on circulating concentrations of biomarkers of gut permeability (anti-flagellin and anti-lipopolysaccharide IgA and IgG, measured via ELISA) from baseline to 1 and 3 or 5 years postbaseline among 175 patients with colorectal adenoma in a randomized, double-blinded, placebo-controlled clinical trial. We also assessed factors associated with baseline concentrations of these biomarkers.

We found no appreciable effects of supplemental vitamin D3 and/or calcium on individual or aggregate biomarkers of gut permeability. At baseline, a combined permeability score (the summed concentrations of all four biomarkers) was 14% lower among women (P = 0.01) and 10% higher among those who consumed >1 serving per day of red or processed meats relative to those who consumed none (P trend = 0.03). The permeability score was estimated to be 49% higher among participants with a body mass index (BMI) > 35 kg/m2 relative to those with a BMI < 22.5 kg/m2 (P trend = 0.17).

Our results suggest that daily supplemental vitamin D3 and/or calcium may not modify circulating concentrations of gut permeability biomarkers within 1 or 3-5 years, but support continued investigation of modifiable factors, such as diet and excess adiposity, that could affect gut permeability.

PREVENTION RELEVANCE: Calcium and vitamin D may be involved in regulating and maintaining the integrity of the intestinal mucosal barrier, the dysfunction of which results in exposure of the host to luminal bacteria, endotoxins, and antigens leading to potentially cancer-promoting endotoxemia and chronic colon inflammation. While our results suggest that daily supplementation with these chemopreventive agents does not modify circulating concentrations of gut permeability biomarkers, they support continued investigation of other potential modifiable factors, such as diet and excess adiposity, that could alter gut barrier function, to inform the development of treatable biomarkers of risk for colorectal neoplasms and effective colon cancer preventive strategies.
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Re: Calcium + vitamine D pour la santé intestinale?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 14 Sep 2021 08:23

Traduction de l'étude :wink:

Cancer Prev Res (Phila). 2021 mars;14(3):393-402.
Effets des suppléments de calcium et de vitamine D sur les biomarqueurs circulants de la fonction de la barrière intestinale chez les patients atteints d'adénome du côlon : un essai clinique randomisé
Kelly Vermandère

Le dysfonctionnement de la barrière intestinale favorise l'inflammation chronique, contribuant à plusieurs maladies gastro-intestinales, y compris le cancer colorectal. Des preuves préliminaires suggèrent que la vitamine D et le calcium pourraient prévenir la carcinogenèse colorectale, en partie, en influençant la fonction de barrière intestinale. Cependant, les données humaines pertinentes sont rares.

Nous avons testé les effets d'un supplément de calcium (1 200 mg/jour) et/ou de vitamine D3 (1 000 UI/jour) sur les concentrations circulantes de biomarqueurs de la perméabilité intestinale (anti-flagelline et anti-lipopolysaccharide IgA et IgG, mesurées par ELISA) à partir de l'inclusion à 1 et 3 ou 5 ans après l'inclusion chez 175 patients atteints d'adénome colorectal dans un essai clinique randomisé, en double aveugle et contrôlé par placebo. Nous avons également évalué les facteurs associés aux concentrations de base de ces biomarqueurs.

Nous n'avons trouvé aucun effet appréciable des suppléments de vitamine D3 et/ou de calcium sur les biomarqueurs individuels ou agrégés de la perméabilité intestinale. Au départ, un score de perméabilité combiné (les concentrations additionnées des quatre biomarqueurs) était de 14 % inférieur chez les femmes (P = 0,01) et de 10 % supérieur chez celles qui consommaient > 1 portion par jour de viandes rouges ou transformées par rapport à celles qui en consommaient. aucun (tendance P = 0,03). Le score de perméabilité a été estimé à 49 % plus élevé chez les participants ayant un indice de masse corporelle (IMC) > 35 kg/m2 par rapport à ceux ayant un IMC < 22,5 kg/m2 (tendance P = 0,17).


Nos résultats suggèrent qu'un supplément quotidien de vitamine D3 et/ou de calcium peut ne pas modifier les concentrations circulantes de biomarqueurs de perméabilité intestinale en 1 ou 3 à 5 ans, mais appuie la poursuite de l'étude des facteurs modifiables, tels que le régime alimentaire et l'excès d'adiposité, qui pourraient affecter la perméabilité intestinale.

PERTINENCE POUR LA PRÉVENTION : Le calcium et la vitamine D peuvent être impliqués dans la régulation et le maintien de l'intégrité de la barrière muqueuse intestinale, dont le dysfonctionnement entraîne une exposition de l'hôte à des bactéries luminales, des endotoxines et des antigènes conduisant à une endotoxémie potentiellement cancérigène et à un côlon chronique inflammation. Bien que nos résultats suggèrent que la supplémentation quotidienne avec ces agents chimiopréventifs ne modifie pas les concentrations circulantes de biomarqueurs de perméabilité intestinale, ils soutiennent la poursuite de l'étude d'autres facteurs modifiables potentiels, tels que le régime alimentaire et l'excès d'adiposité, qui pourraient altérer la fonction de barrière intestinale, pour informer le développement de biomarqueurs traitables du risque de tumeurs colorectales et stratégies efficaces de prévention du cancer du côlon.
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