Dormir est-il si nécessaire?

[Nutrimuscle-Conseils]

A radical hypothesis on the nature of sleep
John C.Ashton Medical Hypotheses Volume 134, January 2020

Dexamethasone has been observed to cause night-time wakefulness without accompanying fatigue. It is proposed here that the drug interrupts a sleep signal, and that although sleep has an ultimate ecological function, this signal is a proximate mechanism but not an ultimate physiological necessity, such that sleep is not a necessity.

[Nutrimuscle-Conseils]

In the time when the author was taking 4 mg/day dexamethasone, he barely slept. In the first week, complete wakefulness through the night was usual, and in subsequent weeks more than one hour of sleep a night unusual, but with progressively more sleep with dose reductions; though only to approximately 3 h a night at 4 mg/day. Surprisingly, the author was not fatigued, and did not have the urge to sleep during the day.

The hypothesis proposed here then is that although sleep is a proximate physiological need under normal conditions, it is not an ultimate physiological need.

A second possibility is that sleep is signalled by cytokines, in a similar way to illness fatigue [6]. Dexamethasone is a powerful immune suppressive, which adds plausibility to this possibility.

Lastly, dexamethasone influences amino acid neurotransmitter function, changing the ratio of glutamate to GABA signalling in various brain regions [7]. GABA modulators are well known sleep inducers, so this hypothesis has some plausibility.

[Nutrimuscle-Diététique]

Une hypothèse radicale sur la nature du sommeil
John C.Ashton Medical Hypotheses Volume 134, janvier 2020

Il a été observé que la dexaméthasone provoque une veille nocturne sans fatigue associée. Il est proposé ici que le médicament interrompt un signal de sommeil et que, bien que le sommeil ait une fonction écologique ultime, ce signal est un mécanisme proche mais pas une nécessité physiologique ultime, de sorte que le sommeil n'est pas une nécessité.

Au moment où l'auteur prenait 4 mg / jour de dexaméthasone, il dormait à peine. Au cours de la première semaine, une éveil complet pendant la nuit était habituel, et dans les semaines suivantes plus d'une heure de sommeil par nuit inhabituelle, mais avec progressivement plus de sommeil avec des réductions de dose; mais seulement à environ 3h par nuit à 4 mg / jour. Étonnamment, l'auteur n'était pas fatigué et n'avait pas envie de dormir pendant la journée.

L'hypothèse proposée ici est alors que bien que le sommeil soit un besoin physiologique immédiat dans des conditions normales, ce n'est pas un besoin physiologique ultime.

Une deuxième possibilité est que le sommeil est signalé par les cytokines, de manière similaire à la fatigue de la maladie [6]. La dexaméthasone est un puissant immunosuppresseur qui ajoute de la plausibilité à cette possibilité.

Enfin, la dexaméthasone influence la fonction des neurotransmetteurs d'acides aminés, modifiant le rapport du glutamate à la signalisation GABA dans diverses régions du cerveau [7]. Les modulateurs GABA sont des inducteurs de sommeil bien connus, donc cette hypothèse a une certaine plausibilité.