Effet des vitamines/minéraux/oméga 3 sur la longévité ?

[Nutrimuscle-Conseils]

Nutrient Adequacy Is Associated with Reduced Mortality in US Adults
Kyungho Ha The Journal of Nutrition, Volume 151, Issue 10, October 2021, Pages 3214–3222,

Background
Americans are underconsuming essential nutrients while overconsuming several nutrients, including sodium, saturated fat, and added sugars. Suboptimal nutrition may be linked with mortality risk; however, few studies have evaluated the associations of underconsumed and overconsumed nutrients in a comprehensive manner among the US population.

Objectives
This study investigated the association between nutrient intake through diet and mortality focusing on adequacy, moderation, and macronutrient quality in US adults.

Methods
Based on the 1999–2010 NHANES, 20,602 adults aged ≥30 y were followed up until December 2015. Nutrient intake was assessed using a 1-d 24-h dietary recall. Adequacy of major underconsumed nutrients in the United States was evaluated using the RDA (percent of RDA) or Adequate Intake (percent of AI). Overconsumed nutrients for which moderation is needed were assessed based on various dietary recommendations. Macronutrient quality was evaluated using the ratio of carbohydrates to dietary fiber, essential amino acids, and EPA + DHA. The association between nutrient intake and mortality was evaluated using Cox proportional hazards regression analysis.

Results
Higher intakes of vitamin E, magnesium, iron, dietary fiber, and potassium relative to the RDA/AI were associated with lower all-cause mortality. High intake of vitamin A (tertile 3: ≥80.1% of RDA) was associated with lower mortality from cardiovascular disease (CVD; HR: 0.75; 95% CI: 0.57, 0.99) and cancer (HR: 0.76; 95% CI: 0.62, 0.94), and high intake of calcium (tertile 3: ≥87.8% of RDA) was inversely associated with cancer mortality (HR: 0.72; 95% CI: 0.56, 0.93). Higher intakes of essential amino acids and EPA + DHA evaluated as quartiles were inversely associated with all-cause and CVD mortality.

Conclusions
These findings suggest that higher intakes of underconsumed nutrients and improving macronutrient quality are associated with lower risk of CVD and cancer deaths in US adults.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'adéquation des nutriments est associée à une mortalité réduite chez les adultes américains
Kyungho Ha The Journal of Nutrition, Volume 151, Numéro 10, Octobre 2021, Pages 3214-3222,

Fond
Les Américains sous-consomment les nutriments essentiels tout en surconsommant plusieurs nutriments, notamment le sodium, les graisses saturées et les sucres ajoutés. Une nutrition sous-optimale peut être liée au risque de mortalité ; Cependant, peu d'études ont évalué les associations de nutriments sous-consommés et surconsommés de manière globale parmi la population américaine.

Objectifs
Cette étude a examiné l'association entre l'apport en nutriments via le régime alimentaire et la mortalité en se concentrant sur l'adéquation, la modération et la qualité des macronutriments chez les adultes américains.

Méthodes
Sur la base de la NHANES 1999-2010, 20 602 adultes âgés de ≥ 30 ans ont été suivis jusqu'en décembre 2015. L'apport nutritionnel a été évalué à l'aide d'un rappel alimentaire d'un jour sur 24 heures. L'adéquation des principaux nutriments sous-consommés aux États-Unis a été évaluée à l'aide de la RDA (pourcentage de la RDA) ou de l'apport suffisant (pourcentage de l'IA). Les nutriments surconsommés nécessitant une modération ont été évalués sur la base de diverses recommandations diététiques. La qualité des macronutriments a été évaluée en utilisant le rapport glucides/fibres alimentaires, acides aminés essentiels et EPA + DHA. L'association entre l'apport en nutriments et la mortalité a été évaluée à l'aide d'une analyse de régression des risques proportionnels de Cox.

Résultats
Des apports plus élevés en vitamine E, magnésium, fer, fibres alimentaires et potassium par rapport à la RDA/AI étaient associés à une mortalité toutes causes plus faible. Un apport élevé en vitamine A (tertile 3 : ≥80,1 % des AJR) était associé à une mortalité plus faible due aux maladies cardiovasculaires (MCV ; HR : 0,75 ; IC à 95 % : 0,57 ; 0,99) et au cancer (HR : 0,76 ; IC à 95 % : 0,62 , 0,94), et un apport élevé en calcium (tertile 3 : ≥87,8% des AJR) était inversement associé à la mortalité par cancer (HR : 0,72 ; IC à 95 % : 0,56, 0,93). Des apports plus élevés d'acides aminés essentiels et d'EPA + DHA évalués en quartiles étaient inversement associés à la mortalité toutes causes confondues et MCV.

Conclusion
Ces résultats suggèrent que des apports plus élevés de nutriments sous-consommés et une amélioration de la qualité des macronutriments sont associés à un risque plus faible de MCV et de décès par cancer chez les adultes américains

[Nutrimuscle-Conseils]

Meta-Analysis of Randomized Clinical Trials Evaluating Effectiveness of a Multivitamin Supplementation against Oxidative Stress in Healthy Subjects
by Seoyoung Lee Nutrients 2022, 14(6), 1170;

A meta-analysis has been widely applied to draw general conclusions using a set of studies with similar purposes and designs. This study aimed to perform a meta-analysis of six randomized placebo-controlled trials, independently conducted for the relationship between a plant-based multivitamin/mineral supplementation (PMS) and oxidative stress for 6 to 8 weeks, to provide overall estimates of those effects. In detail, linear mixed model analysis was first conducted on each study to obtain individual estimates; then, two types of meta-analysis were applied to combine the individual estimates from all available studies (overall meta-analysis) and region-specific studies (subgroup meta-analysis). In the meta-analysis, we selected 19 biomarker variables that overlapped in at least two studies and found 6 variables significant in at least one meta-analysis.

The overall estimates of beta coefficients were 0.17 for vitamin C, 0.80 for vitamin B6, 0.46 for vitamin B12, 0.81 for folate, 0.36 for β-carotene, and −0.17 for oxidized LDL (ox-LDL). Subsequent association analysis revealed significant negative correlations between plasma free radical scavenging nutrients and plasma ox-LDL levels, indicating a general benefit of PMS in alleviating oxidative stress by providing exogenous oxidant scavengers.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Méta-analyse d'essais cliniques randomisés évaluant l'efficacité d'une supplémentation en multivitamines contre le stress oxydatif chez des sujets sains
par Seoyoung Lee Nutrients 2022, 14(6), 1170 ;

Une méta-analyse a été largement appliquée pour tirer des conclusions générales à l'aide d'un ensemble d'études ayant des objectifs et des conceptions similaires. Cette étude visait à effectuer une méta-analyse de six essais randomisés contrôlés par placebo, menés indépendamment pour la relation entre une supplémentation en multivitamines/minéraux (SPM) à base de plantes et le stress oxydatif pendant 6 à 8 semaines, afin de fournir des estimations globales de ces effets. . En détail, une analyse de modèle mixte linéaire a d'abord été menée sur chaque étude pour obtenir des estimations individuelles ; ensuite, deux types de méta-analyse ont été appliqués pour combiner les estimations individuelles de toutes les études disponibles (méta-analyse globale) et des études spécifiques à la région (méta-analyse de sous-groupe). Dans la méta-analyse, nous avons sélectionné 19 variables biomarqueurs qui se chevauchaient dans au moins deux études et avons trouvé 6 variables significatives dans au moins une méta-analyse.

Les estimations globales des coefficients bêta étaient de 0,17 pour la vitamine C, 0,80 pour la vitamine B6, 0,46 pour la vitamine B12, 0,81 pour le folate, 0,36 pour le β-carotène et −0,17 pour les LDL oxydées (ox-LDL). Une analyse d'association ultérieure a révélé des corrélations négatives significatives entre les nutriments piégeant les radicaux libres dans le plasma et les taux plasmatiques d'ox-LDL, indiquant un avantage général du SPM dans la réduction du stress oxydatif en fournissant des piégeurs d'oxydants exogènes.

[Nutrimuscle-Conseils]

Do B Vitamins Enhance the Effect of Omega-3 Polyunsaturated Fatty Acids on Cardiovascular Diseases? A Systematic Review of Clinical Trials
by Jie Zhu Nutrients 2022, 14(8), 1608;

Studies have suggested that B vitamins or omega-3 polyunsaturated fatty acids (PUFAs) may deter the development of cardiovascular disease (CVD). This systematic review aims to examine whether the combined supplementation of both B vitamins and omega-3 PUFAs could provide additional beneficial effects to prevent CVD beyond the effect of each supplement based on clinical trials published up to December 2021.

The overall findings are inconsistent and inconclusive, yet the combined supplementation of these two nutrients may be more effective at reducing plasma homocysteine, triglyceride, and low-density lipoprotein-cholesterol than the individual components. The underlying mechanisms mainly include alleviating endothelial dysfunction, inhibiting atherosclerosis and lesion initiation, reducing oxidative stress, suppressing activation of pro-inflammatory cytokines, regulating endothelial nitric oxide synthase, and interfering with methylation of genes that promote atherogenesis. Although biologically plausible, the existing literature is insufficient to draw any firm conclusion regarding whether B vitamins can further enhance the potential beneficial effects of omega-3 PUFA intake on either primary or secondary prevention of CVD. The inconsistent findings may be largely explained by the methodological challenges. Therefore, well-designed high-quality trials that will use the combined supplementation of B vitamins and omega-3 PUFAs or dietary patterns rich in these two types of nutrients are warranted.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les vitamines B renforcent-elles l'effet des acides gras polyinsaturés oméga-3 sur les maladies cardiovasculaires ? Une revue systématique des essais cliniques
par Jie Zhu Nutrients 2022, 14(8), 1608 ;

Des études ont suggéré que les vitamines B ou les acides gras polyinsaturés oméga-3 (AGPI) pourraient empêcher le développement de maladies cardiovasculaires (MCV). Cette revue systématique vise à examiner si la supplémentation combinée en vitamines B et en AGPI oméga-3 pourrait fournir des effets bénéfiques supplémentaires pour prévenir les MCV au-delà de l'effet de chaque supplément sur la base d'essais cliniques publiés jusqu'en décembre 2021.

Les résultats globaux sont incohérents et non concluants, mais la supplémentation combinée de ces deux nutriments peut être plus efficace pour réduire l'homocystéine plasmatique, les triglycérides et le cholestérol des lipoprotéines de basse densité que les composants individuels. Les mécanismes sous-jacents comprennent principalement l'atténuation de la dysfonction endothéliale, l'inhibition de l'athérosclérose et de l'initiation des lésions, la réduction du stress oxydatif, la suppression de l'activation des cytokines pro-inflammatoires, la régulation de l'oxyde nitrique synthase endothéliale et l'interférence avec la méthylation des gènes qui favorisent l'athérogenèse. Bien que biologiquement plausible, la littérature existante est insuffisante pour tirer une conclusion définitive quant à savoir si les vitamines B peuvent encore améliorer les effets bénéfiques potentiels de l'apport en AGPI oméga-3 sur la prévention primaire ou secondaire des MCV. Les résultats incohérents peuvent s'expliquer en grande partie par les défis méthodologiques. Par conséquent, des essais de haute qualité bien conçus qui utiliseront la supplémentation combinée en vitamines B et en AGPI oméga-3 ou des régimes alimentaires riches en ces deux types de nutriments sont justifiés.

[Nutrimuscle-Conseils]

Effects of vitamin D, omega-3 fatty acids, and a simple home strength exercise program on fall prevention: the DO-HEALTH randomized clinical trial
Heike A Bischoff-Ferrari, The American Journal of Clinical Nutrition, Volume 115, Issue 5, May 2022, Pages 1311–1321,

Background
The roles of vitamin D, omega-3 fatty acids, and home exercise on fall prevention among generally healthy and active older adults are unclear.

Objectives
We tested the effects of daily supplemental vitamin D, daily supplemental marine omega-3s fatty acids, and a simple home exercise program (SHEP), alone or in combination, on the incidences of total and injurious falls among generally healthy older adults.

Methods
We performed a 2 × 2 × 2 factorial–design randomized controlled trial among 2157 community-dwelling adults aged 70 years and older, who had no major health events in the 5 years prior to enrolment, recruited from Switzerland, Germany, Austria, France, and Portugal between December 2012 and November 2014. Participants were randomly assigned to supplementation with 2000 international units/day of vitamin D3 and/or 1 g/day of marine omega-3s, and/or a SHEP compared with placebo and/or control exercise over 3 years. The primary endpoint for the present fall analysis was the incidence rate of total falls. Falls were recorded prospectively throughout the trial. Since there were no interactions between treatments, the main effects are reported based on a modified intent-to-treat analysis.

Results
Of 2157 randomized participants, 1900 (88%) completed the study. The mean age was 74.9 years, 61.7% were women, 40.7% had a serum 25-hydroxyvitamin D concentration < 20 ng/ml, and 83% were at least moderately physically active. In total, 3333 falls were recorded over a median follow-up of 2.99 years. Overall, vitamin D and the SHEP had no benefit on total falls, whilst supplementation with omega-3s compared to no omega-3 supplementation reduced total falls by 10% (incidence rate ratio = 0.90; 95% CI, 0.81–1.00; P = 0.04).

Conclusions
Among generally healthy, active, and vitamin D–replete older adults, omega-3 supplementation may have a modest benefit on the incidence of total falls, whilst a daily high dose of vitamin D or a SHEP had no benefit.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets de la vitamine D, des acides gras oméga-3 et d'un simple programme d'exercices de musculation à domicile sur la prévention des chutes : l'essai clinique randomisé DO-HEALTH
Heike A Bischoff-Ferrari, The American Journal of Clinical Nutrition, volume 115, numéro 5, mai 2022, pages 1311–1321,

Arrière-plan
Les rôles de la vitamine D, des acides gras oméga-3 et de l'exercice à domicile sur la prévention des chutes chez les personnes âgées généralement en bonne santé et actives ne sont pas clairs.

Objectifs
Nous avons testé les effets d'une supplémentation quotidienne en vitamine D, d'une supplémentation quotidienne en acides gras oméga-3 marins et d'un programme d'exercices simples à domicile (SHEP), seuls ou en combinaison, sur l'incidence des chutes totales et avec blessures chez des personnes âgées généralement en bonne santé.

Méthodes
Nous avons réalisé un essai contrôlé randomisé factoriel 2 × 2 × 2 auprès de 2157 adultes vivant dans la communauté âgés de 70 ans et plus, qui n'ont eu aucun événement de santé majeur au cours des 5 années précédant l'inscription, recrutés en Suisse, en Allemagne, en Autriche, en France, et Portugal entre décembre 2012 et novembre 2014. Les participants ont été assignés au hasard à une supplémentation avec 2000 unités internationales/jour de vitamine D3 et/ou 1 g/jour d'oméga-3 marins, et/ou un SHEP par rapport à un placebo et/ou un exercice de contrôle sur 3 ans. Le critère d'évaluation principal de la présente analyse des chutes était le taux d'incidence des chutes totales. Les chutes ont été enregistrées de manière prospective tout au long de l'essai. Comme il n'y a pas eu d'interactions entre les traitements, les principaux effets sont rapportés sur la base d'une analyse en intention de traiter modifiée.

Résultats
Sur 2157 participants randomisés, 1900 (88%) ont terminé l'étude. L'âge moyen était de 74,9 ans, 61,7 % étaient des femmes, 40,7 % avaient une concentration sérique de 25-hydroxyvitamine D < 20 ng/ml et 83 % étaient au moins modérément actifs physiquement. Au total, 3333 chutes ont été enregistrées sur un suivi médian de 2,99 ans. Dans l'ensemble, la vitamine D et le SHEP n'ont eu aucun effet bénéfique sur les chutes totales, tandis que la supplémentation en oméga-3 par rapport à l'absence de supplémentation en oméga-3 a réduit les chutes totales de 10 % (rapport des taux d'incidence = 0,90 ; IC à 95 %, 0,81 à 1,00 ; P = 0,04).

conclusion
Chez les personnes âgées généralement en bonne santé, actives et riches en vitamine D, la supplémentation en oméga-3 peut avoir un avantage modeste sur l'incidence des chutes totales, alors qu'une dose quotidienne élevée de vitamine D ou d'un SHEP n'a aucun avantage.

[Nutrimuscle-Conseils]

Polyunsaturated fatty acids may decrease cancer risk in rural midwestern post-menopausal women on vitamin D and calcium supplementation
Mariah Jackson faseb j.2022.36.S1.L7508

Objectives
Determine the extent to which fatty acid intakes at baseline are independently associated with cancer opment by final study visit in a cohort of rural midwestern post-menopausal women. Our hypothesis was higher polyunsaturated fatty acid (PUFA) intake at baseline will be protective in cancer development.

Methods
This study was a secondary analysis of participants enrolled in a randomized controlled trial evaluating the effect of a four-year vitamin D and calcium supplementation intervention (2000 IU/d vitamin D3 and 1500 mg/d calcium) on cancer development in rural, midwestern post-menopausal women from June 2009-August 2015. The primary outcome was any-type cancer assessed at 6-month intervals over four years. Intakes of five fatty acid categories (saturated fat, monounsaturated fatty acids (MUFAs), PUFA, omega (n)-3 fatty acids, n-6 fatty acids) and seven individual fatty acids (linoleic acid, linolenic acid, stearidonic acid, arachidonic acid, eicosapentaenoic acid (EPA), docosapentaenoic acid (DPA), docosahexaenoic acid (DHA)) were evaluated via a Block Food Frequency Questionnaire at baseline. Multivariable logistic regression models, adjusted for body mass index (BMI), age, hormone replacement therapy, physical activity score, smoking status and treatment, were utilized to determine if consumption levels of fatty acids at baseline were associated with development of cancer. Interaction with treatment group was examined.

Results
There were 2,109 participants available for analysis; 109 developed cancer. The majority of participants (99.5%) were White, with a mean age of 65.1 years and mean BMI of 29.9 kg/m2. Participants who developed cancer were significantly older (Cancer cases: 67.9 years, No cancer: 65 years; p<0.001) and had lower BMIs (Cancer cases: 28.4 kg/m2, No Cancer: 30.0 kg/m2; p= 0.015). There were no differences in demographics between treatment and placebo groups. In adjusted logistic regression models, PUFAs were associated with an increased risk of cancer development in the placebo group [OR 1.04; 95% CI (1.00, 1.08); p=0.048]. In the vitamin D and calcium treatment group, PUFA [OR 0.95; 95% CI (0.90, 1.00); p=0.042], linoleic acid [OR 0.93; 95% CI (0.88, 1.00); p=0.035], DHA [OR 0.98; 95% CI (0.97, 1.00); p=0.045] and n-6 fatty acids [OR 0.93; 95% CI (0.88, 1.00); p=0.036] were found to decrease the odds of cancer development.

Conclusions
When combined with vitamin D and calcium supplementation, PUFAs, including DHA, linoleic acid, and grouped n-6 fatty acids, may be protective against cancer development in rural midwestern post-menopausal women. In the absence of vitamin D and calcium supplementation, PUFA intake may increase odds of developing cancer. Further research should investigate fatty acid intake in the context of healthy diet patterns, including adequate vitamin D and calcium, for cancer prevention.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les acides gras polyinsaturés peuvent réduire le risque de cancer chez les femmes ménopausées du Midwest rural recevant une supplémentation en vitamine D et en calcium
Mariah Jackson faseb j.2022.36.S1.L7508

Objectifs
Déterminer dans quelle mesure les apports en acides gras au départ sont indépendamment associés au traitement du cancer lors de la visite d'étude finale dans une cohorte de femmes ménopausées du Midwest rural. Notre hypothèse était qu'un apport plus élevé en acides gras polyinsaturés (AGPI) au départ serait protecteur dans le développement du cancer.

Méthodes
Cette étude était une analyse secondaire des participants inscrits à un essai contrôlé randomisé évaluant l'effet d'une intervention de supplémentation en vitamine D et en calcium de quatre ans (2 000 UI/j de vitamine D3 et 1 500 mg/j de calcium) sur le développement du cancer dans les régions rurales du Midwest. -femmes ménopausées de juin 2009 à août 2015. Le critère de jugement principal était le cancer de tout type évalué à des intervalles de 6 mois sur quatre ans. Apports de cinq catégories d'acides gras (gras saturés, acides gras monoinsaturés (AGMI), AGPI, acides gras oméga (n)-3, acides gras n-6) et de sept acides gras individuels (acide linoléique, acide linolénique, acide stéaridonique, acides arachidonique acide, acide eicosapentaénoïque (EPA), acide docosapentaénoïque (DPA), acide docosahexaénoïque (DHA)) ont été évalués via un Block Food Frequency Questionnaire au départ. Des modèles de régression logistique multivariés, ajustés en fonction de l'indice de masse corporelle (IMC), de l'âge, de l'hormonothérapie substitutive, du score d'activité physique, du statut tabagique et du traitement, ont été utilisés pour déterminer si les niveaux de consommation d'acides gras au départ étaient associés au développement d'un cancer. L'interaction avec le groupe de traitement a été examinée.

Résultats
Il y avait 2 109 participants disponibles pour l'analyse ; 109 ont développé un cancer. La majorité des participants (99,5 %) étaient de race blanche, avec un âge moyen de 65,1 ans et un IMC moyen de 29,9 kg/m2. Les participants qui ont développé un cancer étaient significativement plus âgés (cas de cancer : 67,9 ans, pas de cancer : 65 ans ; p<0,001) et avaient un IMC inférieur (cas de cancer : 28,4 kg/m2, pas de cancer : 30,0 kg/m2 ; p= 0,015). Il n'y avait aucune différence dans les données démographiques entre les groupes de traitement et de placebo. Dans les modèles de régression logistique ajustés, les AGPI étaient associés à un risque accru de développement de cancer dans le groupe placebo [OR 1,04 ; IC à 95 % (1,00, 1,08) ; p=0,048]. Dans le groupe de traitement vitamine D et calcium, AGPI [OR 0,95 ; IC à 95 % (0,90, 1,00) ; p = 0,042], acide linoléique [OR 0,93 ; IC à 95 % (0,88, 1,00) ; p=0,035], DHA [OR 0,98 ; IC à 95 % (0,97, 1,00) ; p=0,045] et acides gras n-6 [OR 0,93 ; IC à 95 % (0,88, 1,00) ; p = 0,036] se sont révélés réduire les risques de développement d'un cancer.

conclusion
Lorsqu'ils sont associés à une supplémentation en vitamine D et en calcium, les AGPI, y compris le DHA, l'acide linoléique et les acides gras n-6 groupés, peuvent protéger contre le développement du cancer chez les femmes ménopausées du Midwest rural. En l'absence de supplémentation en vitamine D et en calcium, l'apport en AGPI peut augmenter les risques de développer un cancer. Des recherches supplémentaires devraient étudier l'apport en acides gras dans le contexte de régimes alimentaires sains, y compris une quantité adéquate de vitamine D et de calcium, pour la prévention du cancer

[Nutrimuscle-Conseils]

Vitamin and Mineral Supplements for the Primary Prevention of Cardiovascular Disease and Cancer
Updated Evidence Report and Systematic Review for the US Preventive Services Task Force
Elizabeth A. O’Connor, JAMA. 2022;327(23):2334-2347.

Abstract
Importance Cardiovascular disease and cancer are the 2 leading causes of death in the US, and vitamin and mineral supplementation has been proposed to help prevent these conditions.

Objective To review the benefits and harms of vitamin and mineral supplementation in healthy adults to prevent cardiovascular disease and cancer to inform the US Preventive Services Task Force.

Data Sources MEDLINE, PubMed (publisher-supplied records only), Cochrane Library, and Embase (January 2013 to February 1, 2022); prior reviews.

Study Selection English-language randomized clinical trials (RCTs) of vitamin or mineral use among adults without cardiovascular disease or cancer and with no known vitamin or mineral deficiencies; observational cohort studies examining serious harms.

Data Extraction and Synthesis Single extraction, verified by a second reviewer. Quantitative pooling methods appropriate for rare events were used for most analyses.

Main Outcomes and Measures Mortality, cardiovascular disease events, cancer incidence, serious harms.

Results Eighty-four studies (N=739 803) were included. In pooled analyses, multivitamin use was significantly associated with a lower incidence of any cancer (odds ratio [OR], 0.93 [95% CI, 0.87-0.99]; 4 RCTs [n=48 859]; absolute risk difference [ARD] range among adequately powered trials, −0.2% to −1.2%) and lung cancer (OR, 0.75 [95% CI, 0.58-0.95]; 2 RCTs [n=36 052]; ARD, 0.2%). However, the evidence for multivitamins had important limitations.

Beta carotene (with or without vitamin A) was significantly associated with an increased risk of lung cancer (OR, 1.20 [95% CI, 1.01-1.42]; 4 RCTs [n=94 830]; ARD range, −0.1% to 0.6%) and cardiovascular mortality (OR, 1.10 [95% CI, 1.02-1.19]; 5 RCTs [n=94 506] ARD range, −0.8% to 0.8%).

Vitamin D use was not significantly associated with all-cause mortality (OR, 0.96 [95% CI, 0.91-1.02]; 27 RCTs [n=117 082]), cardiovascular disease (eg, composite cardiovascular disease event outcome: OR, 1.00 [95% CI, 0.95-1.05]; 7 RCTs [n=74 925]), or cancer outcomes (eg, any cancer incidence: OR, 0.98 [95% CI, 0.92-1.03]; 19 RCTs [n=86 899]).

Vitamin E was not significantly associated with all-cause mortality (OR, 1.02 [95% CI, 0.97-1.07]; 9 RCTs [n=107 772]), cardiovascular disease events (OR, 0.96 [95% CI, 0.90-1.04]; 4 RCTs [n=62 136]), or cancer incidence (OR, 1.02 [95% CI, 0.98-1.08]; 5 RCTs [n=76 777]). Evidence for benefit of other supplements was equivocal, minimal, or absent. Limited evidence suggested some supplements may be associated with higher risk of serious harms (hip fracture [vitamin A], hemorrhagic stroke [vitamin E], and kidney stones [vitamin C, calcium]).

Conclusions and Relevance Vitamin and mineral supplementation was associated with little or no benefit in preventing cancer, cardiovascular disease, and death, with the exception of a small benefit for cancer incidence with multivitamin use. Beta carotene was associated with an increased risk of lung cancer and other harmful outcomes in persons at high risk of lung cancer.

[Nutrimuscle-Conseils]

[Nutrimuscle-Conseils]

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Suppléments vitaminiques et minéraux pour la prévention primaire des maladies cardiovasculaires et du cancer
Mise à jour du rapport sur les preuves et examen systématique pour le groupe de travail américain sur les services préventifs
Elizabeth A. O'Connor, JAMA. 2022;327(23):2334-2347.

Résumé
Les maladies cardiovasculaires et le cancer sont les 2 principales causes de décès aux États-Unis, et une supplémentation en vitamines et minéraux a été proposée pour aider à prévenir ces affections.

Objectif Examiner les avantages et les inconvénients de la supplémentation en vitamines et minéraux chez les adultes en bonne santé pour prévenir les maladies cardiovasculaires et le cancer afin d'informer le groupe de travail américain sur les services préventifs.

Sources de données MEDLINE, PubMed (documents fournis par l'éditeur uniquement), Cochrane Library et Embase (de janvier 2013 au 1er février 2022) ; avis préalables.

Sélection des études Essais cliniques randomisés (ECR) en anglais sur l'utilisation de vitamines ou de minéraux chez des adultes sans maladie cardiovasculaire ni cancer et sans carence connue en vitamines ou minéraux ; études de cohorte observationnelles examinant les préjudices graves.

Extraction et synthèse des données Extraction unique, vérifiée par un deuxième examinateur. Des méthodes de regroupement quantitatives appropriées pour les événements rares ont été utilisées pour la plupart des analyses.

Principaux résultats et mesures Mortalité, événements cardiovasculaires, incidence du cancer, préjudices graves.

Résultats Quatre-vingt-quatre études (N=739803) ont été incluses. Dans les analyses groupées, l'utilisation de multivitamines était significativement associée à une incidence plus faible de tout cancer (rapport de cotes [OR], 0,93 [IC à 95 %, 0,87-0,99] ; 4 ECR [n = 48 859] ; plage de différence de risque absolu [ARD] parmi les essais de puissance adéquate, -0,2 % à -1,2 %) et le cancer du poumon (OR, 0,75 [IC à 95 %, 0,58-0,95] ; 2 ECR [n = 36 052] ; ARD, 0,2 %). Cependant, les données probantes sur les multivitamines présentaient des limites importantes.

Le bêta-carotène (avec ou sans vitamine A) était significativement associé à un risque accru de cancer du poumon (OR, 1,20 [IC à 95 %, 1,01-1,42] ; 4 ECR [n = 94 830] ; DRA, -0,1 % à 0,6 %) et mortalité cardiovasculaire (OR, 1,10 [IC à 95 %, 1,02-1,19] ; 5 ECR [n = 94 506] gamme DRA, -0,8 % à 0,8 %).

L'utilisation de vitamine D n'était pas significativement associée à la mortalité toutes causes confondues (OR, 0,96 [IC à 95 %, 0,91-1,02] ; 27 ECR [n = 117 082]), aux maladies cardiovasculaires (p. [IC à 95 %, 0,95-1,05] ; 7 ECR [n = 74 925]), ou les résultats du cancer (p. ex., toute incidence de cancer : OR, 0,98 [IC à 95 %, 0,92-1,03] ; 19 ECR [n = 86 899 ]).

La vitamine E n'était pas significativement associée à la mortalité toutes causes confondues (OR, 1,02 [IC à 95 %, 0,97-1,07] ; 9 ECR [n = 107 772]), aux événements cardiovasculaires (OR, 0,96 [IC à 95 %, 0,90-1,04 ] ; 4 ECR [n = 62 136]), ou l'incidence du cancer (OR, 1,02 [IC à 95 %, 0,98-1,08] ; 5 ECR [n = 76 777]). Les preuves du bénéfice d'autres suppléments étaient équivoques, minimes ou absentes. Des preuves limitées suggèrent que certains suppléments peuvent être associés à un risque plus élevé de dommages graves (fracture de la hanche [vitamine A], accident vasculaire cérébral hémorragique [vitamine E] et calculs rénaux [vitamine C, calcium]).

Conclusions et pertinence La supplémentation en vitamines et minéraux était associée à peu ou pas d'avantages dans la prévention du cancer, des maladies cardiovasculaires et de la mort, à l'exception d'un petit avantage pour l'incidence du cancer avec l'utilisation de multivitamines. Le bêta-carotène était associé à un risque accru de cancer du poumon et à d'autres résultats nocifs chez les personnes à haut risque de cancer du poumon.

[Nutrimuscle-Conseils]

Dietary Supplements in People with Metastatic Cancer Who Are Experiencing Malnutrition, Cachexia, Sarcopenia, and Frailty: A Scoping Review
by Jolyn Johal Nutrients 2022, 14(13), 2642;

Cancer-associated malnutrition, or cachexia, stemming from cancer or its treatments, is particularly prevalent in metastatic cancers, and is often interrelated with sarcopenia and frailty. Evidence suggests that dietary supplements play a role in managing these conditions. As metastatic cancer cells are associated with notable genomic and phenotypic alterations, response to dietary supplements may differ between metastatic and non-metastatic cancers. However, research in this area is lacking. This scoping review aims to identify the dietary supplements that have been studied in patients with metastatic cancers and malnutrition-related conditions, along with their proposed effects, mechanisms, outcome measures, and tools used. A systematic search was conducted across databases, including MEDLINE, EMBASE, CINAHL, and clinical trial registries.

Of the initial 6535 records screened, a total of 48 studies were included, covering a range of dietary supplements—vitamins, minerals, antioxidants, proteins, amino acids, fatty acids, fiber, and others. While the types of dietary supplements included varied across cancer types, omega-3 and carnitine were investigated most often. Proposed relevant attributes of dietary supplements included their antioxidant, anti-inflammatory, anti-cancer, and immunomodulatory properties. Overall, there was a paucity of interventional studies, and more randomized controlled trials are warranted.