Effet des vitamines/minéraux/oméga 3 sur la longévité ?

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Compléments alimentaires chez les personnes atteintes d'un cancer métastatique qui souffrent de malnutrition, de cachexie, de sarcopénie et de fragilité : un examen de la portée
par Jolyn Johal Nutrients 2022, 14(13), 2642;

La malnutrition associée au cancer, ou cachexie, résultant du cancer ou de ses traitements, est particulièrement répandue dans les cancers métastatiques et est souvent liée à la sarcopénie et à la fragilité. Les preuves suggèrent que les compléments alimentaires jouent un rôle dans la gestion de ces conditions. Comme les cellules cancéreuses métastatiques sont associées à des altérations génomiques et phénotypiques notables, la réponse aux compléments alimentaires peut différer entre les cancers métastatiques et non métastatiques. Cependant, la recherche dans ce domaine fait défaut. Cet examen de la portée vise à identifier les compléments alimentaires qui ont été étudiés chez les patients atteints de cancers métastatiques et de conditions liées à la malnutrition, ainsi que leurs effets, mécanismes, mesures de résultats et outils utilisés proposés. Une recherche systématique a été menée dans les bases de données, y compris MEDLINE, EMBASE, CINAHL et les registres d'essais cliniques.

Sur les 6535 enregistrements initiaux examinés, un total de 48 études ont été incluses, couvrant une gamme de compléments alimentaires - vitamines, minéraux, antioxydants, protéines, acides aminés, acides gras, fibres et autres. Bien que les types de compléments alimentaires inclus varient selon les types de cancer, les oméga-3 et la carnitine ont été le plus souvent étudiés. Les attributs pertinents proposés des compléments alimentaires comprenaient leurs propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires, anticancéreuses et immunomodulatrices. Dans l'ensemble, il y avait peu d'études interventionnelles et davantage d'essais contrôlés randomisés sont justifiés.

[Nutrimuscle-Conseils]

Multivitamin/mineral supplementation and the risk of cardiovascular disease: a large prospective study using UK Biobank data
Bizhong Che, European Journal of Nutrition volume 61, pages2909–2917 (2022)

Purpose
Despite the widespread use of multivitamin/mineral supplements, the effects of multivitamin/mineral on cardiovascular disease (CVD) remain inconclusive. We aimed to prospectively investigate how multivitamin/mineral use is associated with CVD.

Methods
This population-based cohort study included 465,278 men and women who participated in the UK Biobank and were free from CVD at baseline. Participants were enrolled between 2006 and 2010 and followed-up until the end of 2018. Data on supplement use including multivitamin/mineral were collected using self-reported questionnaires. Cox proportional hazards models were used to estimate the hazard ratios of CVD events in relation to multivitamin/mineral use.

Results
During the follow-up, we identified 25,772 cases of CVD events, 4754 cases of CVD mortality, 18,728 cases of coronary heart disease, 6726 cases of myocardial infarction, and 4561 cases of stroke. The multivariable-adjusted hazard ratios associated with multivitamin/mineral use were 0.96 (95% CI: 0.93, 0.99) for CVD events, 0.92 (0.86, 1.00) for CVD mortality, 0.96 (0.93, 0.99) for coronary heart disease, and 0.92 (0.86, 0.97) for myocardial infarction. Subgroup analysis suggested that multivitamin/mineral use was associated with a significantly lower risk of CVD events in participants aged < 60 years and in former and current smokers (P for interaction ≤ 0.01). Sensitivity analyses showed no substantial change in the results when we excluded participants who developed CVD events during the first 2 years of follow-up.

Conclusion
Multivitamin/mineral supplementation was associated with very modest reductions in CVD events. Age and smoking might modify these associations.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Supplémentation en multivitamines/minéraux et risque de maladie cardiovasculaire : une vaste étude prospective utilisant les données de la UK Biobank
Bizhong Che, Journal européen de la nutrition volume 61, pages2909–2917 (2022)

Objectif
Malgré l'utilisation généralisée de suppléments de multivitamines/minéraux, les effets des multivitamines/minéraux sur les maladies cardiovasculaires (MCV) restent peu concluants. Nous avons cherché à étudier de manière prospective comment l'utilisation de multivitamines/minéraux est associée aux MCV.

Méthodes
Cette étude de cohorte basée sur la population a inclus 465 278 hommes et femmes qui ont participé à la UK Biobank et étaient exempts de CVD au départ. Les participants ont été inscrits entre 2006 et 2010 et suivis jusqu'à la fin de 2018. Les données sur l'utilisation de suppléments, y compris les multivitamines/minéraux, ont été recueillies à l'aide de questionnaires autodéclarés. Des modèles de risques proportionnels de Cox ont été utilisés pour estimer les rapports de risque des événements cardiovasculaires par rapport à l'utilisation de multivitamines/minéraux.

Résultats
Au cours du suivi, nous avons identifié 25 772 cas d'événements cardiovasculaires, 4 754 cas de mortalité cardiovasculaire, 18 728 cas de maladie coronarienne, 6 726 cas d'infarctus du myocarde et 4 561 cas d'accident vasculaire cérébral. Les rapports de risque ajustés sur plusieurs variables associés à l'utilisation de multivitamines/minéraux étaient de 0,96 (IC à 95 % : 0,93, 0,99) pour les événements cardiovasculaires, de 0,92 (0,86, 1,00) pour la mortalité cardiovasculaire, de 0,96 (0,93, 0,99) pour les maladies coronariennes et de 0,92. (0,86, 0,97) pour l'infarctus du myocarde. L'analyse des sous-groupes a suggéré que l'utilisation de multivitamines/minéraux était associée à un risque significativement plus faible d'événements cardiovasculaires chez les participants âgés de  < 60 ans et chez les anciens fumeurs et les fumeurs actuels (P pour interaction ≤ 0,01). Les analyses de sensibilité n'ont montré aucun changement substantiel dans les résultats lorsque nous avons exclu les participants qui ont développé des événements cardiovasculaires au cours des 2 premières années de suivi.

Conclusion
La supplémentation en multivitamines/minéraux a été associée à des réductions très modestes des événements cardiovasculaires. L'âge et le tabagisme pourraient modifier ces associations.

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Association between pre-diagnostic dietary antioxidant vitamin consumption and ovarian cancer survival: a prospective cohort study
Ming-Hui Sun, Food & Function Issue 2, 2023

Background: Epidemiological evidence regarding the relationship between dietary antioxidant vitamin intake and ovarian cancer (OC) survival is not clear. Herein, we aimed to first evaluate this topic in a prospective cohort study in China. Methods: The present study included participants from the Ovarian Cancer Follow-Up Study, which was a hospital-based prospective cohort study including OC patients who were aged 18 to 79 years during 2015–2020. The information on the intake of antioxidant vitamins, consisting of vitamin A, retinol, α-carotene, β-carotene, vitamin C, and vitamin E, and other diet information was obtained through a 111-item food frequency questionnaire. Deaths were recorded until March 31, 2021. Hazard ratios (HRs) and 95% confidence intervals (CIs) for overall survival were evaluated using Cox proportional hazards models.

Results: There were 130 (18.49%) deaths among 703 OC patients during a median 37.19 months follow-up. In the multivariable-adjusted model, the highest tertile of dietary vitamin C (HR = 0.43, 95% CI = 0.25–0.75, P for trend <0.05) and β-carotene intake (HR = 0.52, 95% CI = 0.31–0.87, P for trend <0.05) was inversely associated with the overall survival of OC when compared with the lowest tertile group. Retinol, vitamin A, vitamin E, and α-carotene consumption showed no association with OC survival. Of note is that the multiplicative interaction was identified between vitamin C intake and residual lesions in OC survival (P for interaction <0.05).

Conclusion: Our findings indicate that pre-diagnostic higher vitamin C and β-carotene intake was associated with improved OC survival.

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Association entre la consommation de vitamines antioxydantes alimentaires avant le diagnostic et la survie au cancer de l'ovaire : une étude de cohorte prospective
Ming-Hui Sun, Nourriture et Fonction Numéro 2, 2023

Contexte : Les preuves épidémiologiques concernant la relation entre l'apport alimentaire en vitamines antioxydantes et la survie au cancer de l'ovaire (CO) ne sont pas claires. Ici, nous avons cherché à évaluer d'abord ce sujet dans une étude de cohorte prospective en Chine. Méthodes : La présente étude a inclus des participants à l'étude de suivi du cancer de l'ovaire, qui était une étude de cohorte prospective en milieu hospitalier incluant des patientes souffrant de CO âgées de 18 à 79 ans entre 2015 et 2020. Les informations sur l'apport en vitamines antioxydantes, comprenant la vitamine A, le rétinol, l'α-carotène, le β-carotène, la vitamine C et la vitamine E, et d'autres informations sur l'alimentation ont été obtenues grâce à un questionnaire de fréquence alimentaire de 111 éléments. Les décès ont été enregistrés jusqu'au 31 mars 2021. Les rapports de risque (HR) et les intervalles de confiance (IC) à 95 % pour la survie globale ont été évalués à l'aide de modèles de risques proportionnels de Cox.

Résultats : Il y a eu 130 (18,49 %) décès parmi 703 patients atteints de CO au cours d'un suivi médian de 37,19 mois. Dans le modèle ajusté à plusieurs variables, le tertile le plus élevé de la vitamine C alimentaire (HR = 0,43, IC à 95 % = 0,25 à 0,75, P pour la tendance <0,05) et l'apport en β-carotène (HR = 0,52, IC à 95 % = 0,31 à 0,87 , P pour la tendance < 0,05) était inversement associée à la survie globale du CO par rapport au groupe du tertile le plus bas. La consommation de rétinol, de vitamine A, de vitamine E et d'α-carotène n'a montré aucune association avec la survie au CO. Il convient de noter que l'interaction multiplicative a été identifiée entre l'apport en vitamine C et les lésions résiduelles dans la survie au CO (P pour l'interaction <0,05).

Conclusion : Nos résultats indiquent qu'un apport supérieur en vitamine C et en β-carotène avant le diagnostic était associé à une amélioration de la survie au CO.

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Role of vitamins A, C, D, E in cancer prevention and therapy: therapeutic potentials and mechanisms of action
Wamidh H. Talib Front. Nutr., 11 January 2024

Cancer, a leading global cause of mortality, arises from intricate interactions between genetic and environmental factors, fueling uncontrolled cell growth. Amidst existing treatment limitations, vitamins have emerged as promising candidates for cancer prevention and treatment. This review focuses on Vitamins A, C, E, and D because of their protective activity against various types of cancer. They are essential as human metabolic coenzymes. Through a critical exploration of preclinical and clinical studies via PubMed and Google Scholar, the impact of these vitamins on cancer therapy was analyzed, unraveling their complicated mechanisms of action.

Interestingly, vitamins impact immune function, antioxidant defense, inflammation, and epigenetic regulation, potentially enhancing outcomes by influencing cell behavior and countering stress and DNA damage. Encouraging clinical trial results have been observed; however, further well-controlled studies are imperative to validate their effectiveness, determine optimal dosages, and formulate comprehensive cancer prevention and treatment strategies. Personalized supplementation strategies, informed by medical expertise, are pivotal for optimal outcomes in both clinical and preclinical contexts. Nevertheless, conclusive evidence regarding the efficacy of vitamins in cancer prevention and treatment is still pending, urging further research and exploration in this compelling area of study.

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Rôle des vitamines A, C, D, E dans la prévention et le traitement du cancer : potentiels thérapeutiques et mécanismes d'action
Front Wamidh H. Talib. Nutr., 11 janvier 2024

Le cancer, l’une des principales causes mondiales de mortalité, résulte d’interactions complexes entre des facteurs génétiques et environnementaux, alimentant une croissance cellulaire incontrôlée. Malgré les limites des traitements existants, les vitamines sont apparues comme des candidats prometteurs pour la prévention et le traitement du cancer. Cette revue se concentre sur les vitamines A, C, E et D en raison de leur activité protectrice contre divers types de cancer. Ils sont essentiels en tant que coenzymes métaboliques humaines. Grâce à une exploration critique d’études précliniques et cliniques via PubMed et Google Scholar, l’impact de ces vitamines sur le traitement du cancer a été analysé, révélant ainsi leurs mécanismes d’action complexes.

Il est intéressant de noter que les vitamines ont un impact sur la fonction immunitaire, la défense antioxydante, l’inflammation et la régulation épigénétique, améliorant potentiellement les résultats en influençant le comportement cellulaire et en luttant contre le stress et les dommages à l’ADN. Des résultats d’essais cliniques encourageants ont été observés ; cependant, d'autres études bien contrôlées sont impératives pour valider leur efficacité, déterminer les dosages optimaux et formuler des stratégies complètes de prévention et de traitement du cancer. Les stratégies de supplémentation personnalisées, fondées sur l'expertise médicale, sont essentielles pour obtenir des résultats optimaux dans des contextes cliniques et précliniques. Néanmoins, des preuves concluantes concernant l’efficacité des vitamines dans la prévention et le traitement du cancer sont toujours en attente, ce qui incite à poursuivre les recherches et l’exploration dans ce domaine d’étude fascinant.