Effet de la qualité alimentaire sur la santé articulaire?

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Traduction de l'étude

Explorer l'association entre l'indice inflammatoire alimentaire et la douleur chronique chez les adultes américains à l'aide de NHANES 1999–2004
Lunxue Qing Scientific Reports volume 14, Numéro d'article : 8726 (2024)

La douleur chronique, un problème de santé publique important, peut être influencée par les habitudes alimentaires via une inflammation systémique. Cette étude transversale a exploré l'association entre l'indice inflammatoire alimentaire (DII) et la douleur chronique chez 2 581 adultes américains à partir des données NHANES. Le DII, allant de − 4,98 à 4,69, reflète le potentiel inflammatoire du régime, des scores plus élevés indiquant une plus grande capacité pro-inflammatoire.

Nos résultats n’ont montré aucune association significative entre le score DII continu et la prévalence de la douleur chronique. Cependant, une relation non linéaire est apparue. Lorsque le DII a été catégorisé, une association significative entre des scores DII plus élevés (DII ≥ 2,5) et la prévalence de la douleur chronique a été observée. L'analyse a révélé une configuration en forme de U, avec un point d'inflexion à un score DII de − 0,9, indiquant qu'une association entre des niveaux faibles et élevés d'inflammation alimentaire est associée à une prévalence plus élevée de la douleur. Cette interaction nuancée entre l’inflammation alimentaire et la douleur chronique indique la possibilité d’incorporer une modification alimentaire dans les stratégies de gestion de la douleur et souligne la nécessité de poursuivre les recherches sur les effets à long terme du régime alimentaire sur la douleur chronique.

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Association of dietary inflammatory index with immune-inflammatory biomarkers in rheumatoid arthritis patients: results from NHANES 1999–2018
Zhiming Lu Front. Nutr., 27 May 2024

Background: Synovial inflammation is the main reason for joint damage in patients with rheumatoid arthritis (RA). Diet is recognized as one of the therapeutic strategies to control the inflammatory activity in RA. However, few studies have investigated the association between diet and immune-inflammatory biomarkers in RA patients. Our study aims to examine the correlation between dietary inflammatory potential and systemic immune-inflammation Index (SII), neutrophil-lymphocyte ratio (NLR), platelet-lymphocyte ratio (PLR), and lymphocyte-monocyte ratio (LMR) in the RA population.

Materials and methods: The National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) was the data source utilized in this study, spanning from 1999 to 2018. The study encompassed 2,500 RA participants in total. The dietary inflammatory potential was calculated by the dietary inflammation index (DII) score based on dietary recall interviews. The generalized multiple linear regression analyses were used to evaluate the relationship between DII and immune-inflammatory markers. Furthermore, subgroup analyses and restricted cubic spline models were performed.

Results: After full adjustments, there were significant positive correlations between DII levels and SII/NLR in RA patients (SII, β: 14.82, 95% CI: 5.14–24.50, p = 0.003; NLR, β: 0.04, 95% CI: 0.01–0.08, p = 0.005). It was noteworthy that inconsistent results were observed in the association between DII and SII as well as NLR in subgroups of red blood cell levels (Interaction p-value <0.001).

Conclusion: Pro-inflammatory dietary status in the RA population is significantly positively correlated with SII and NLR, influenced by variations in red blood cell levels.

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Traduction de l'étude

Association de l'indice inflammatoire alimentaire avec des biomarqueurs immuno-inflammatoires chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde : résultats de la NHANES 1999-2018
Front Zhiming Lu. Nutr., 27 mai 2024

Contexte : L'inflammation synoviale est la principale cause de lésions articulaires chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR). Le régime alimentaire est reconnu comme l’une des stratégies thérapeutiques permettant de contrôler l’activité inflammatoire de la PR. Cependant, peu d’études ont étudié l’association entre l’alimentation et les biomarqueurs immuno-inflammatoires chez les patients atteints de PR. Notre étude vise à examiner la corrélation entre le potentiel inflammatoire alimentaire et l'indice d'immuno-inflammation systémique (SII), le rapport neutrophiles-lymphocytes (NLR), le rapport plaquettes-lymphocytes (PLR) et le rapport lymphocytes-monocytes (LMR) dans la population PR.

Matériels et méthodes : L'Enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES) était la source de données utilisée dans cette étude, s'étendant de 1999 à 2018. L'étude a porté sur 2 500 participants à la PR au total. Le potentiel inflammatoire alimentaire a été calculé par le score de l'indice d'inflammation alimentaire (DII) basé sur des entretiens de rappel alimentaire. Les analyses de régression linéaire multiple généralisées ont été utilisées pour évaluer la relation entre le DII et les marqueurs immuno-inflammatoires. De plus, des analyses de sous-groupes et des modèles splines cubiques restreints ont été réalisés.

Résultats : Après ajustements complets, il existait des corrélations positives significatives entre les niveaux de DII et le SII/NLR chez les patients atteints de PR (SII, β : 14,82, IC à 95 % : 5,14–24,50, p = 0,003 ; NLR, β : 0,04, IC à 95 % : 0,01 à 0,08, p = 0,005). Il convient de noter que des résultats incohérents ont été observés dans l'association entre DII et SII ainsi que NLR dans les sous-groupes de taux de globules rouges (valeur p d'interaction <0, 001).

Conclusion : Le statut alimentaire pro-inflammatoire dans la population PR est significativement corrélé positivement avec le SII et le NLR, influencé par les variations des taux de globules rouges.

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Ultra-processed food consumption, genetic susceptibility, and the risk of hip/knee osteoarthritis
Yingliang Wei Clinical Nutrition Volume 43, Issue 6 , June 2024, Pages 1363-1371

Background
The associations between ultra-processed food (UPF) consumption, genetic susceptibility, and the risk of osteoarthritis (OA) remain unknown. This study was to examine the effect of UPF consumption, genetic susceptibility, and their interactions on hip/knee OA.

Methods
Cohort analyses included 163,987 participants from the UK Biobank. Participants' UPF consumption was derived from their 24-h dietary recall using a questionnaire. Genetic risk scores (GRSs) of 70 and 83 single nucleotide polymorphisms (SNPs) for hip and knee OA were constructed.

Findings
After 1,461,447 person-years of follow-up, 11,540 patients developed OA. After adjustments, compared to participants in the low quartile of UPF consumption, those in the high quartile had a 10 % (hazard ratio [HR], 1.10; 95% confidence interval [CI], 1.03–1.18) increased risk of knee OA. No significant association was found between UPF consumption and hip OA. Replacing 20% of UPF diet weight with an equivalent proportion of unprocessed or minimally processed food caused a 6% (HR, 0.94; 95% CI, 0.89–0.98) decreased risk of knee OA, respectively. A significant interaction was found between UPF consumption, genetic predisposition, and the risk of knee OA (P = 0.01). Participants with lower OA-GRS scores experienced higher knee OA risks due to UPF consumption.

Interpretation
UPF consumption was associated with a higher risk of knee OA but not hip OA, particularly in those with lower genetic susceptibility. These results highlight the importance of reducing UPF consumption to prevent knee OA.

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Traduction de l'étude

Consommation d'aliments ultra-transformés, susceptibilité génétique et risque d'arthrose de la hanche/du genou
Yingliang Wei Clinical Nutrition Volume 43, numéro 6, juin 2024, pages 1363-1371

Contexte
Les associations entre la consommation d'aliments ultra-transformés (UPF), la susceptibilité génétique et le risque d'arthrose (AO) restent inconnues. Cette étude visait à examiner l'effet de la consommation d'UPF, de la susceptibilité génétique et de leurs interactions sur l'arthrose de la hanche/du genou.

Méthodes
Les analyses de cohorte ont porté sur 163 987 participants de la UK Biobank. La consommation d'UPF des participants a été dérivée de leur rappel alimentaire de 24 heures à l'aide d'un questionnaire. Des scores de risque génétique (GRS) de 70 et 83 polymorphismes nucléotidiques simples (SNP) pour l'arthrose de la hanche et du genou ont été construits.

Résultats
Après 1 461 447 années-personnes de suivi, 11 540 patients ont développé une arthrose. Après ajustements, par rapport aux participants du quartile inférieur de consommation d'UPF, ceux du quartile supérieur présentaient un risque accru de 10 % (rapport de risque [RR], 1,10 ; intervalle de confiance [IC] à 95 %, 1,03-1,18) d'arthrose du genou. Aucune association significative n'a été trouvée entre la consommation d'UPF et l'arthrose de la hanche. Le remplacement de 20 % du poids du régime alimentaire d'UPF par une proportion équivalente d'aliments non transformés ou peu transformés a entraîné une diminution de 6 % (RR, 0,94 ; IC à 95 %, 0,89-0,98) du risque d'arthrose du genou, respectivement. Une interaction significative a été trouvée entre la consommation d'UPF, la prédisposition génétique et le risque d'arthrose du genou (P = 0,01). Les participants ayant des scores OA-GRS inférieurs présentaient des risques plus élevés d'arthrose du genou en raison de la consommation d'UPF.

Interprétation
La consommation d'UPF était associée à un risque plus élevé d'arthrose du genou, mais pas d'arthrose de la hanche, en particulier chez les personnes présentant une susceptibilité génétique plus faible. Ces résultats soulignent l'importance de réduire la consommation d'UPF pour prévenir l'arthrose du genou.

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Mediterranean diet and exercise are associated with better disease control in psoriatic arthritis
Clinical Rheumatology Volume 43, pages 2877–2887, (2024) Pelagia Katsimbri

Psoriatic arthritis (PsA) is associated with obesity and other related comorbidities, which impose an additional burden on disease activity and response to treatment. We investigated the impact of Mediterranean diet, and exercise on the presentation and severity of PsA. Three hundred fifty-five patients with PsA (n = 279) and psoriasis (PsO) (n = 76) were included in a cross-sectional study. Demographic and clinical characteristics and dietary and exercise patterns were recorded. Patients were grouped into (i) high, moderate, and low Mediterranean diet adherence and (ii) high, medium, and low activity level. Levels of diet and exercise were correlated with disease activity indices. PsA patients had more comorbidities than their PsO counterparts (42.7% vs. 26.3%, p = .038). The majority showed a low exercise pattern (total = 71.3%, PsA = 72.4%, PsO = 67.1%). Approximately half (total = 44.2%, PsA = 43.4%, PsO = 47.4%) did not follow a Mediterranean diet. Disease Activity in Psoriatic Arthritis Score (DAPSA) (p = .004), tender (p = .003) and swollen (p = .015) joint counts, erythrocyte sedimentation rate (ESR) (p = .001), and Psoriasis Area and Severity Index (PASI) (p = .015) had an inverse correlation with exercise.

Higher Mediterranean diet adherence was associated with reduced ESR (p = .056), PASI (p = .011), and body surface area (BSA) (p = .009) indices. After adjusting for body mass index (BMI), exercise retained its positive correlation with PsA disease activity, but diet showed significant correlation only with enthesitis (p = 0.015). Uptake of a Mediterranean diet and exercise have positive effects on PsA activity, independently of BMI.

These findings support lifestyle recommendations to supplement conventional treatment for improvement in disease outcomes.

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Traduction de l'étude

Le régime méditerranéen et l'exercice sont associés à un meilleur contrôle de la maladie dans le rhumatisme psoriasique
Clinical Rheumatology Volume 43, pages 2877–2887, (2024) Pelagia Katsimbri

Le rhumatisme psoriasique (RP) est associé à l'obésité et à d'autres comorbidités associées, qui imposent un fardeau supplémentaire sur l'activité de la maladie et la réponse au traitement. Nous avons étudié l'impact du régime méditerranéen et de l'exercice sur la présentation et la gravité du RP. Trois cent cinquante-cinq patients atteints de RP (n = 279) et de psoriasis (RP) (n = 76) ont été inclus dans une étude transversale. Les caractéristiques démographiques et cliniques et les habitudes alimentaires et d'exercice ont été enregistrées. Les patients ont été regroupés en (i) adhésion élevée, modérée et faible au régime méditerranéen et (ii) niveau d'activité élevé, moyen et faible. Les niveaux de régime alimentaire et d'exercice ont été corrélés aux indices d'activité de la maladie. Les patients atteints de RPs présentaient davantage de comorbidités que leurs homologues atteints de RPs (42,7 % contre 26,3 %, p = 0,038). La majorité d'entre eux présentaient un faible profil d'exercice (total = 71,3 %, RPs = 72,4 %, RPs = 67,1 %). Environ la moitié (total = 44,2 %, RPs = 43,4 %, RPs = 47,4 %) ne suivaient pas de régime méditerranéen. Le score d'activité de la maladie dans l'arthrite psoriasique (DAPSA) (p = 0,004), le nombre d'articulations douloureuses (p = 0,003) et gonflées (p = 0,015), la vitesse de sédimentation érythrocytaire (VS) (p = 0,001) et l'indice de surface et de gravité du psoriasis (PASI) (p = 0,015) étaient inversement corrélés à l'exercice.

Une plus grande adhésion au régime méditerranéen était associée à une réduction des indices de VS (p = 0,056), de PASI (p = 0,011) et de surface corporelle (BSA) (p = 0,009). Après ajustement en fonction de l'indice de masse corporelle (IMC), l'exercice a conservé sa corrélation positive avec l'activité de la maladie du RP, mais le régime alimentaire n'a montré de corrélation significative qu'avec l'enthésite (p = 0,015). L'adoption d'un régime méditerranéen et l'exercice physique ont des effets positifs sur l'activité du RP, indépendamment de l'IMC.

Ces résultats étayent les recommandations de style de vie visant à compléter le traitement conventionnel pour améliorer l'issue de la maladie.

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Better diet quality is associated with reduced body pain in adults regardless of adiposity: Findings from the Whyalla Intergenerational Study of Health
Nutrition Research Volume 130 , October 2024, Pages 22-33 Susan J. Ward

Highlights
• Better diet quality had a direct (beneficial) effect on pain.
• Higher consumption of core foods was related to less pain in women, but not men.
• Adiposity did not mediate the relationship between diet quality and pain.
• Strategies for pain management should consider diet quality.

Dietary intake has been associated with pain and physical function, but it is unclear if these relationships are mediated by adiposity. Data were derived from the Whyalla Intergenerational Study of Health (n = 654, 57% women). Structural equation modelling tested the hypotheses that adiposity (body mass index (BMI), waist circumference (WC), or body fat (BF, dual energy x-ray absorptiometry)) would mediate the relationship between diet quality (Dietary Guideline Index (DGI) total, core, or non-core scores) and pain (Short Form-36 bodily pain scale (SF36-BPS)), or physical function (grip-strength), overall, and by gender. Adiposity did not mediate a relationship between DGI scores and pain. Direct effects were observed between DGI total scores and SF36-BPS accounting for BMI (β = 0.170, 95% CI 0.002, 0.339), and between DGI core food scores and SF36-BPS (BMI, β = 0.278, 95% CI 0.070, 0.486; WC, β = 0.266, 95% CI 0.058, 0.474; BF, β = 0.266, 95% CI 0.060, 0.473). In women, direct effects existed between DGI scores and SF36-BPS (DGI total scores, BMI, β = 0.388, 95% CI 0.162, 0.613; WC, β = 0.372, 95% CI 0.146, 0.598; BF, β = 0.382, 95% CI 0.158, 0.605, and DGI core scores, BMI, β = 0.482, 95% CI 0.208, 0.757; WC, β = 0.472, 95% CI 0.197, 0.747; BF, β = 0.467, 95% CI 0.195, 0.739), and DGI total scores and grip-strength (BMI, β = 0.075, 95% CI 0.008, 0.142; WC, β = 0.076, 95% CI 0.009, 0.143; BF, β = 0.079, 95% CI 0.011, 0.146). Better diet quality is associated with lower bodily pain, irrespective of adiposity. Findings highlight the potential role of diet quality in pain management and function, particularly in women.