Effet de l'alimentation sur testicules/ovaires et fertilité

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Association of Dietary Patterns With Testicular Function in Young Danish Men
Feiby L. Nassan, JAMA Netw Open. 2020;3(2):e1921610. February 21, 2020

Question What is the association of dietary patterns with testicular function in men?

Findings In a cross-sectional study of 2935 young Danish men unaware of their fertility status, higher adherence to the Western diet pattern was associated with lower sperm quality than that of men with the lowest adherence. Conversely, higher adherence to the prudent diet pattern was associated with higher sperm quality.

Meaning These findings suggest that adherence to healthy diet patterns, a potentially modifiable lifestyle factor, is associated with better semen quality and potentially more favorable fertility potential among young men.

Abstract
Importance Diet may play a role in testicular function, but data on how adherence to different diet patterns influences human testicular function are scarce.

Objective To determine whether adherence to specific dietary patterns is associated with testicular function in young men.

Design, Setting, and Participants This cross-sectional study included 2935 young Danish men unselected regarding fertility status who were enrolled from April 1, 2008, through May 31, 2017. Data were analyzed from July 1, 2017, to January 30, 2019.

Exposures Dietary patterns identified with principal component analysis based on responses to a validated food frequency questionnaire.

Main Outcomes and Measures Standard semen quality assessment; serum concentrations of testosterone, free testosterone, estradiol, inhibin B, follicle-stimulating hormone, luteinizing hormone, and sex hormone–binding globulin; and testicular volume measured with ultrasonography.

Results Among the 2935 participants included in the analysis, median age was 19 (interquartile range, 19-20) years and 2290 (78.0%) had normal body mass index. The 4 dietary patterns identified included Western, prudent, open-sandwich (a traditional Danish eating pattern), and vegetarianlike. The greatest adherence to the prudent pattern was associated with the highest total sperm count (median, 167 [95% CI, 146-183] million), followed by adherence to vegetarianlike (median, 151 [95% CI, 134-168] million) and open-sandwich (median, 146 [95% CI, 131-163] million) patterns. Adherence to the Western pattern was associated with the lowest total sperm count (median, 122 [95% CI, 109-138] million), which was significantly lower than sperm count in the other 3 diet patterns. After adjusting for confounders, the median total sperm count for men in the highest quintile of adherence to the Western pattern was 26 million lower (95% CI, –42 to –9 million) than for men in the lowest quintile of adherence to this pattern. Conversely, the median total sperm count of men in the highest quintile of adherence to the prudent pattern was 43 million (95% CI, 23-63 million) higher than that of men in the lowest quintile. Men with the highest adherence to the Western pattern had a lower median ratio of inhibin B to follicle-stimulating hormone (–12 [95% CI, –20 to –3]) and higher median ratio of free testosterone to luteinizing hormone (10 [95% CI, 2-19]) compared with men with lowest adherence to this pattern.

Conclusions and Relevance In this cross-sectional study, adherence to generally healthy diet patterns was associated with better semen quality, with potentially more favorable fertility potential among adult men.

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Healthier dietary patterns, including local variations such as the Mediterranean diet in studies conducted in Spain16 and Greece,32 have been consistently associated with better semen quality. In recent reviews,7,9,10 dietary patterns favoring intakes of seafood, poultry, whole grains, legumes, skim milk, fruits, and vegetables have been consistently associated with better semen parameters in studies in North America, Europe, the Middle East, and Asia

Previous work focused on intake of specific nutrients suggests that the associations observed herein could be explained by differences in intake of long-chain ω-3 fatty acids,35-37 carotenoids, vitamins C and B,38,39 and possibly differences in carbohydrate quality, including intake of added sugars.

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The interpretation of the hormone findings is less straightforward. Men with the highest adherence to the Western pattern had higher testosterone levels, assessed as total and free testosterone, compared with men with less adherence. At the same time, they also had the highest estradiol concentration but unchanged LH levels. Thus, it appears that adherence to the Western pattern may lead to an increased aromatization of testosterone to estradiol.

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Traduction de l’étude

L’association des modèles alimentaires avec la fonction testiculaire chez les jeunes hommes danois
Feiby L. Nassan, JAMA Netw Open. 2020; 3 (2): e1921610. 21 février 2020

Question Quelle est l'association des régimes alimentaires avec la fonction testiculaire chez les hommes?

Résultats Dans une étude transversale de 2935 jeunes hommes danois ignorant leur état de fertilité, une adhérence plus élevée au régime alimentaire occidental était associée à une qualité de sperme inférieure à celle des hommes ayant la plus faible adhérence. À l'inverse, une adhérence plus élevée à un régime alimentaire prudent était associée à une meilleure qualité des spermatozoïdes.

Signification Ces résultats suggèrent que l'adhésion à des modes d'alimentation sains, un facteur de style de vie potentiellement modifiable, est associée à une meilleure qualité du sperme et un potentiel de fertilité potentiellement plus favorable chez les jeunes hommes.

Abstrait
L'importance du régime alimentaire peut jouer un rôle dans la fonction testiculaire, mais les données sur la façon dont l'adhésion à différents régimes alimentaires influence la fonction testiculaire humaine sont rares.

Objectif Déterminer si l'adhésion à des régimes alimentaires spécifiques est associée à la fonction testiculaire chez les jeunes hommes.

Conception, cadre et participants Cette étude transversale a inclus 2935 jeunes hommes danois non sélectionnés concernant le statut de fertilité qui ont été inscrits du 1er avril 2008 au 31 mai 2017. Les données ont été analysées du 1er juillet 2017 au 30 janvier 2019.

Expositions Schémas alimentaires identifiés avec une analyse en composantes principales basée sur les réponses à un questionnaire de fréquence alimentaire validé.

Principaux résultats et mesures Évaluation standard de la qualité du sperme; concentrations sériques de testostérone, de testostérone libre, d'oestradiol, d'inhibine B, d'hormone folliculo-stimulante, d'hormone lutéinisante et de globuline liant les hormones sexuelles; et le volume testiculaire mesuré par échographie.

Résultats Parmi les 2935 participants inclus dans l'analyse, l'âge médian était de 19 ans (intervalle interquartile, 19-20) ans et 2290 (78,0%) avaient un indice de masse corporelle normal. Les 4 schémas alimentaires identifiés étaient occidentaux, prudents, sandwich ouvert (un schéma alimentaire danois traditionnel) et végétariens. La plus grande adhésion au schéma prudent était associée au nombre total de spermatozoïdes le plus élevé (médiane, 167 [IC à 95%, 146-183] millions), suivi de l'adhésion à la végétarienne (médiane, 151 [IC à 95%, 134-168] millions ) et en sandwich ouvert (médiane, 146 [IC à 95%, 131-163] millions). L'adhésion au schéma occidental était associée au nombre total de spermatozoïdes le plus bas (médiane, 122 [IC à 95%, 109-138] millions), qui était significativement inférieur au nombre de spermatozoïdes dans les 3 autres schémas alimentaires. Après ajustement pour les facteurs de confusion, le nombre médian total de spermatozoïdes pour les hommes du quintile supérieur d'adhésion au schéma occidental était de 26 millions inférieur (IC à 95%, –42 à –9 millions) que pour les hommes du quintile inférieur d'adhésion à ce schéma. . À l'inverse, le nombre médian total de spermatozoïdes des hommes du quintile supérieur d'adhésion au schéma prudent était de 43 millions (IC à 95%, 23-63 millions) supérieur à celui des hommes du quintile inférieur. Les hommes qui adhéraient le plus au schéma occidental avaient un rapport médian inférieur d'inhibine B à l'hormone folliculo-stimulante (–12 [IC 95%, –20 à –3]) et un rapport médian plus élevé de testostérone libre à l'hormone lutéinisante (10 [ IC à 95%, 2-19]) par rapport aux hommes ayant la plus faible adhérence à ce modèle.

Conclusions et pertinence Dans cette étude transversale, l'adhésion à des régimes alimentaires généralement sains était associée à une meilleure qualité du sperme, avec un potentiel de fertilité potentiellement plus favorable chez les hommes adultes.
Des modèles alimentaires plus sains, y compris des variations locales telles que le régime méditerranéen dans des études menées en Espagne16 et en Grèce 32, ont été systématiquement associés à une meilleure qualité du sperme. Dans des revues récentes, 7,9,10 régimes alimentaires favorisant les apports de fruits de mer, de volaille, de grains entiers, de légumineuses, de lait écrémé, de fruits et de légumes ont été systématiquement associés à de meilleurs paramètres de sperme dans des études en Amérique du Nord, en Europe, au Moyen-Orient, et Asie

Des travaux antérieurs axés sur l'apport de nutriments spécifiques suggèrent que les associations observées ici pourraient s'expliquer par des différences dans l'apport d'acides gras ω-3 à longue chaîne, de 35 à 37 caroténoïdes, de vitamines C et B, 38,39 et peut-être des différences de qualité des glucides , y compris l'apport de sucres ajoutés.
L'interprétation des résultats hormonaux est moins simple. Les hommes avec l'adhésion la plus élevée au schéma occidental avaient des niveaux de testostérone plus élevés, évalués comme testostérone totale et libre, par rapport aux hommes avec moins d'adhérence. Dans le même temps, ils avaient également la concentration d'oestradiol la plus élevée mais des niveaux de LH inchangés. Ainsi, il semble que l'adhésion au schéma occidental puisse conduire à une aromatisation accrue de la testostérone en œstradiol.

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Vitamin D and Male Reproduction: Updated Evidence Based on Literature Review
by Gloria Calagna Nutrients 2022, 14(16), 3278;

The purpose of this study was to clarify the vitamin D (VD) effect on male infertility. Our research was conducted using the following electronic databases: MEDLINE, Embase, Web of Science, Scopus, ClinicalTrials.gov, and Cochrane Library. Selection criteria included all published randomized controlled trials and non-randomized studies, focusing on vitamin D and male reproductive function. The results showed that the effects of VD on male reproduction has been investigated in three different topics: the molecular mechanism underlying VD effects on semen quality (SQ), the relationship between VD levels and SQ, and the effect of VD supplementation on SQ.

Results supported the hypothesis of a relevant interrelation between concentrations of male VD and semen parameters, with particular reference to sperm motility; on the contrary, evidence on the effect of VD on male sex steroid hormone levels was inconclusive. The results of this review hold up the thesis that VD plays a role in male reproduction. Most of the data highlighted a positive effect on semen quality, particularly in sperm motility, both in fertile and infertile men. Additional dedicated studies are required to elucidate the still controversial aspects of this topic.

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Traduction de l'étude

Vitamine D et reproduction masculine : données mises à jour basées sur l'examen de la littérature
par Gloria Calagna Nutriments 2022, 14(16), 3278 ;

Le but de cette étude était de clarifier l'effet de la vitamine D (VD) sur l'infertilité masculine. Notre recherche a été menée à l'aide des bases de données électroniques suivantes : MEDLINE, Embase, Web of Science, Scopus, ClinicalTrials.gov et Cochrane Library. Les critères de sélection comprenaient tous les essais contrôlés randomisés publiés et les études non randomisées, axés sur la vitamine D et la fonction reproductive masculine. Les résultats ont montré que les effets de la VD sur la reproduction masculine ont été étudiés dans trois domaines différents : le mécanisme moléculaire sous-jacent aux effets de la VD sur la qualité du sperme (SQ), la relation entre les niveaux de VD et la SQ, et l'effet de la supplémentation en VD sur la SQ.

Les résultats ont soutenu l'hypothèse d'une interrelation pertinente entre les concentrations de VD mâles et les paramètres du sperme, avec une référence particulière à la motilité des spermatozoïdes ; au contraire, les preuves de l'effet de la VD sur les taux d'hormones stéroïdes sexuelles masculines n'étaient pas concluantes. Les résultats de cette revue soutiennent la thèse selon laquelle la VD joue un rôle dans la reproduction masculine. La plupart des données ont mis en évidence un effet positif sur la qualité du sperme, en particulier sur la motilité des spermatozoïdes, à la fois chez les hommes fertiles et infertiles. Des études complémentaires dédiées sont nécessaires pour élucider les aspects encore controversés de ce sujet.

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The relationship between the intake of dietary fatty acids and minerals with sperm parameters in infertile men
Farahnaz Haeri CLIN NUTR August 25, 2023DOI:https://doi.org/10.1016/j.clnesp.2023.08.013

Background & Aims
Infertility has been increasing among Iranian couples. Some epidemiological studies have reported a relationship between infertility and lifestyle patterns, including dietary habits. Our objective was to evaluate the relationship between sperm parameters and the intake of dietary fatty acids and minerals among Iranian infertile men.
Methods
This cross-sectional was performed on 400 newly diagnosed infertile men at Yazd Reproductive Sciences Institute from July to December 2019. Men whose infertility was confirmed by an andrologist based on the World Health Organization (WHO) criteria were selected. They delivered a semen sample and answered a 168-item semi-quantitative food frequency questionnaire. All data were analyzed using SPSS and STATA software. A p-value of less than 0.5 was considered significant.
Results
In the adjusted model, a significant negative association between sperm motility and the 3rd quartile (Q) of poly-unsaturated fatty acids compared to the 1st quartile) P=0.02). Also, in the adjusted model, total mobility was significantly increased in the second, third and last quartiles of omega-3 fatty acids compared to the first quartile (P <0.001, P=0.02, P<0.001, respectively). Furthermore, omega-6 fatty acid intake in the last quartile were positively associated with sperm motility (P=0.01). Moreover, there was a significant association between omega-3 fatty acid intake in the second, third, and last quartiles and sperm normal morphology (P=0.003, P=0.018, and P=0.005, respectively) compared with the first quartile. Further, we observed a significant association between omega-6 fatty acid intake and sperm normal morphology in the last quartile compared with the reference quartile (P=0.04). Also, the findings showed a significant [b]negative association between the second quartile of sodium and calcium intake and sperm volume[/b] compared with the first quartile (P= 0.04, for both) in the adjusted model.
Conclusions
We concluded that dietary polyunsaturated fatty acid, sodium, and calcium intake are related to sperm morphology, volume, and total motility in Iranian infertile men. However, more research is needed to confirm these relationships and provide evidence to exert these findings into clinical practice.

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COVID-19 and Male Infertility: Is There a Role for Antioxidants?
by Thomas Kalfas Antioxidants 2023, 12(8), 1483;

Coronavirus disease 19 (COVID-19), caused by severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2), jeopardizes male fertility because of the vulnerability of the male reproductive system, especially the testes. This study evaluates the effects of the virus on testicular function and examines the potential role of antioxidants in mitigating the damage caused by oxidative stress (OS). A comprehensive PubMed search examined exocrine and endocrine testicular function alteration, the interplay between OS and COVID-19-induced defects, and the potential benefit of antioxidants.

Although the virus is rarely directly detectable in sperm and testicular tissue, semen quality and hormonal balance are affected in patients, with some changes persisting throughout a spermatogenesis cycle. Testicular pathology in deceased patients shows defects in spermatogenesis, vascular changes, and inflammation. Acute primary hypogonadism is observed mainly in severely infected cases.

Elevated OS and sperm DNA fragmentation markers suggest redox imbalance as a possible mechanism behind the fertility changes. COVID-19 vaccines appear to be safe for male fertility, but the efficacy of antioxidants to improve sperm quality after infection remains unproven due to limited research. Given the limited and inconclusive evidence, careful evaluation of men recovering from COVID-19 seeking fertility improvement is strongly recommended.

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Traduction de l'étude

COVID-19 et infertilité masculine : les antioxydants ont-ils un rôle à jouer ?
par Thomas Kalfas Antioxydants 2023, 12(8), 1483 ;

La maladie 19 (COVID-19) de coronavirus, provoquée par le coronavirus 2 (SARS-CoV-2) de syndrôme respiratoire aigu sévère, met en danger la fertilité masculine en raison de la vulnérabilité du système reproducteur masculin, particulièrement des testicules. Cette étude évalue les effets du virus sur la fonction testiculaire et examine le rôle potentiel des antioxydants dans l'atténuation des dommages causés par le stress oxydatif (OS). Une recherche complète sur PubMed a examiné l’altération de la fonction testiculaire exocrine et endocrinienne, l’interaction entre la SG et les défauts induits par le COVID-19, ainsi que les avantages potentiels des antioxydants.

Bien que le virus soit rarement directement détectable dans les spermatozoïdes et les tissus testiculaires, la qualité du sperme et l’équilibre hormonal sont affectés chez les patients, certains changements persistant tout au long du cycle de spermatogenèse. La pathologie testiculaire chez les patients décédés montre des défauts de spermatogenèse, des modifications vasculaires et une inflammation. L'hypogonadisme primaire aigu est observé principalement dans les cas gravement infectés.

Des marqueurs élevés de SG et de fragmentation de l’ADN des spermatozoïdes suggèrent un déséquilibre rédox comme mécanisme possible à l’origine des changements de fertilité. Les vaccins contre la COVID-19 semblent sans danger pour la fertilité masculine, mais l’efficacité des antioxydants pour améliorer la qualité du sperme après une infection reste à prouver en raison du nombre limité de recherches. Compte tenu des preuves limitées et non concluantes, une évaluation minutieuse des hommes se remettant de la COVID-19 et cherchant à améliorer leur fertilité est fortement recommandée.

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Association between self-reported mobile phone use and the semen quality of young men
Rita Rahban Fertility and Sterility October 31, 2023

Objectives
To investigate the association between mobile phone exposure and semen parameters.
Design
A nationwide cross-sectional study.
Setting
Andrology laboratories in close proximity to 6 army recruitment centers.
Patients
In total, 2886 men from the general Swiss population, 18–22 years old, were recruited between 2005 and 2018 during military conscription.
Intervention
Participants delivered a semen sample and completed a questionnaire on health and lifestyle, including the number of hours they spent using their mobile phones and where they placed them when not in use.
Main Outcome Measures
Using logistic and multiple linear regression models, adjusted odds ratios and β coefficients were determined, respectively. The association between mobile phone exposure and semen parameters such as volume, sperm concentration, total sperm count (TSC), motility, and morphology was then evaluated.
Results
A total of 2759 men answered the question concerning their mobile phone use, and 2764 gave details on the position of their mobile phone when not in use. In the adjusted linear model, a higher frequency of mobile phone use (>20 times per day) was associated with a lower sperm concentration (adjusted β: −0.152; 95% confidence interval: −0.316; 0.011) and a lower TSC (adjusted β: −0.271; 95% confidence interval: −0.515; −0.027). In the adjusted logistic regression model, this translates to a 30% and 21% increased risk for sperm concentration and TSC to be below the World Health Organization reference values for fertile men, respectively. This inverse association was found to be more pronounced in the first study period (2005–2007) and gradually decreased with time (2008–2011 and 2012–2018). No consistent associations were observed between mobile phone use and sperm motility or sperm morphology. Keeping a mobile phone in the pants pocket was not found to be associated with lower semen parameters.
Conclusion
This large population-based study suggests that higher mobile phone use is associated with lower sperm concentration and TSC. The observed time trend of decreasing association is in line with the transition to new technologies and the corresponding decrease in mobile phone output power. Prospective studies with improved exposure assessment are needed to confirm whether the observed associations are causal.

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Traduction de l'étude

Association entre l'utilisation autodéclarée du téléphone portable et la qualité du sperme des jeunes hommes
Rita Rahban Fertilité et stérilité 31 octobre 2023

Objectifs
Étudier l'association entre l'exposition au téléphone portable et les paramètres du sperme.

Conception
Une étude transversale nationale.

Paramètre
Laboratoires d'andrologie à proximité immédiate de 6 centres de recrutement de l'armée.

Les patients
Au total, 2886 hommes issus de la population suisse générale, âgés de 18 à 22 ans, ont été recrutés entre 2005 et 2018 lors de la conscription militaire.

Intervention
Les participants ont livré un échantillon de sperme et rempli un questionnaire sur la santé et le mode de vie, y compris le nombre d'heures passées à utiliser leur téléphone portable et l'endroit où ils l'ont placé lorsqu'ils ne l'utilisaient pas.

Principales mesures des résultats
À l’aide de modèles de régression logistique et linéaire multiple, les rapports de cotes ajustés et les coefficients β ont été déterminés, respectivement. L'association entre l'exposition au téléphone portable et les paramètres du sperme tels que le volume, la concentration en spermatozoïdes, le nombre total de spermatozoïdes (TSC), la motilité et la morphologie a ensuite été évaluée.

Résultats
Au total, 2 759 hommes ont répondu à la question concernant leur utilisation du téléphone portable, et 2 764 ont donné des détails sur la position de leur téléphone portable lorsqu'il n'est pas utilisé. Dans le modèle linéaire ajusté, une fréquence plus élevée d'utilisation du téléphone portable (> 20 fois par jour) était associée à une concentration de spermatozoïdes plus faible (β ajusté : −0,152 ; intervalle de confiance à 95 % : −0,316 ; 0,011) et à un TSC plus faible ( β : −0,271 ; intervalle de confiance à 95 % : −0,515 ; −0,027). Dans le modèle de régression logistique ajusté, cela se traduit respectivement par un risque accru de 30 % et de 21 % pour que la concentration de spermatozoïdes et la TSC soient inférieures aux valeurs de référence de l'Organisation mondiale de la santé pour les hommes fertiles. Cette association inverse s’est avérée plus prononcée au cours de la première période d’étude (2005-2007) et a progressivement diminué avec le temps (2008-2011 et 2012-2018). Aucune association cohérente n’a été observée entre l’utilisation du téléphone portable et la motilité ou la morphologie des spermatozoïdes. Garder un téléphone portable dans la poche du pantalon n’a pas été associé à des paramètres de sperme inférieurs.

Conclusion
Cette vaste étude basée sur la population suggère qu’une utilisation plus élevée du téléphone portable est associée à une concentration de spermatozoïdes et à une TSC plus faibles. La tendance temporelle observée de diminution de l’association est conforme à la transition vers les nouvelles technologies et à la diminution correspondante de la puissance de sortie des téléphones mobiles. Des études prospectives avec une meilleure évaluation de l'exposition sont nécessaires pour confirmer si les associations observées sont causales.

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High Dietary Inflammatory Index increases the risk of female infertility: An analysis of NHANES 2013-2018
Huanying Xu Nutrition Research Volume 125, May 2024, Pages 50-60

Highlights
• Diet-related inflammation is increasingly related to female infertility.
• Dietary inflammatory index (DII) and infertility have a non-linear correlation.
• The risk of female infertility increases significantly when the DII ≥ 2.45.
• Consumption of anti-inflammatory food may be beneficial for female infertility.

Diet-related inflammation, which can be evaluated using the dietary inflammatory index (DII), is increasingly related to female infertility. However, studies on the association between DII and infertility are limited. In this study, we aim to explore the association between DII and infertility and its dose-effect relationship among women aged 20 to 45 years through a cross-sectional analysis of the National Health and Nutrition Examination Survey 2013–2018. A total of 2613 women aged 20 to 45 years were included and analyzed. The DII was calculated using the first 24-hour dietary recall interview data and divided into quartiles. Weighted multivariable logistic regression and restricted cubic spline analysis were used to explore the relationship between DII and infertility. The odds ratio (OR) (95% confidence interval [CI]) for the association between DII and infertility was 1.06 (0.96–1.19) after multivariable adjustment. Compared with the first quartile (anti-inflammatory diet), the fourth quartile of DII (pro-inflammatory diet) was more strongly associated with an increased risk of infertility, with an OR of 1.61 (95% CI, 1.05–2.47). Restricted cubic splines showed a J-shaped nonlinear association between DII and infertility (P for nonlinear = .003), with a cutoff point of 2.45. When DII was higher than 2.45, the OR for infertility was 1.95 (95% CI, 1.49–2.54). Similar results were observed among the subgroup analyses.

In conclusion, this study found high DII (pro-inflammatory diet) increases the risk of female infertility. DII had a J-shaped nonlinear relationship with female infertility, whose cut point is 2.45. Controlling the intake of pro-inflammatory food may be beneficial for female infertility.

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Traduction de l'étude

Un indice inflammatoire alimentaire élevé augmente le risque d'infertilité féminine : une analyse de la NHANES 2013-2018
Huanying Xu Nutrition Research Volume 125, mai 2024, pages 50-60

Points forts
• L'inflammation liée à l'alimentation est de plus en plus liée à l'infertilité féminine.
• L'indice inflammatoire alimentaire (DII) et l'infertilité ont une corrélation non linéaire.
• Le risque d'infertilité féminine augmente significativement lorsque le DII ≥ 2,45.
• La consommation d'aliments anti-inflammatoires peut être bénéfique en cas d'infertilité féminine.

L'inflammation liée à l'alimentation, qui peut être évaluée à l'aide de l'indice d'inflammation alimentaire (DII), est de plus en plus liée à l'infertilité féminine. Cependant, les études sur l’association entre DII et infertilité sont limitées. Dans cette étude, nous visons à explorer l'association entre le DII et l'infertilité et sa relation dose-effet chez les femmes âgées de 20 à 45 ans à travers une analyse transversale de l'Enquête nationale sur la santé et la nutrition 2013-2018. Au total, 2 613 femmes âgées de 20 à 45 ans ont été incluses et analysées. Le DII a été calculé à l’aide des premières données d’entretien de rappel alimentaire de 24 heures et divisé en quartiles. Une régression logistique multivariée pondérée et une analyse spline cubique restreinte ont été utilisées pour explorer la relation entre DII et infertilité. L’odds ratio (OR) (intervalle de confiance [IC] à 95 %) pour l’association entre DII et infertilité était de 1,06 (0,96-1,19) après ajustement multivarié. Comparé au premier quartile (régime anti-inflammatoire), le quatrième quartile du DII (régime pro-inflammatoire) était plus fortement associé à un risque accru d'infertilité, avec un OR de 1,61 (IC à 95 %, 1,05-2,47). Les splines cubiques restreintes ont montré une association non linéaire en forme de J entre DII et l'infertilité (P pour non linéaire = 0,003), avec un point de coupure de 2,45. Lorsque le DII était supérieur à 2,45, le OR de l'infertilité était de 1,95 (IC à 95 %, 1,49-2,54). Des résultats similaires ont été observés parmi les analyses de sous-groupes.

En conclusion, cette étude a révélé qu’un taux élevé de DII (régime pro-inflammatoire) augmente le risque d’infertilité féminine. DII avait une relation non linéaire en forme de J avec l’infertilité féminine, dont le seuil est de 2,45. Contrôler la consommation d’aliments pro-inflammatoires peut être bénéfique en cas d’infertilité féminine.

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Healthy eating index and risk of diminished ovarian reserve: a case–control study
Hatav Ghasemi-Tehrani Scientific Reports volume 14, Article number: 16861 (2024)

Diminished ovarian reserve (DOR) is associated with reduced fertility and poor reproductive outcomes. The association between dietary patterns and DOR was not well studied. The purpose of this study was to evaluate the relationship between adhering to the healthy eating index (HEI-2015) and the risk of DOR. In this case–control study, 370 Iranian women (120 with DOR and 250 age- and BMI-matched controls) were examined. A reliable semi-quantitative food frequency questionnaire was used to collect diet-related data. We analyzed the HEI-2015 and their dietary intake data to determine major dietary patterns. The multivariable logistic regression was used in order to analyze the association between HEI-2015 and risk of DOR. We found no significant association between HEI-2015 score and risk of DOR in the unadjusted model (OR 0.78; 95%CI 0.59, 1.03). After controlling for physical activity and energy intake, we observed that women in the highest quartile of the HEI-2015 score had 31% decreased odds of DOR (OR 0.69; 95%CI 0.46, 0.93). This association remained significant even after adjusting for all potential confounders.

Overall, increased adherence to HEI may lead to a significant reduction in the odds ratio of DOR. Clinical trials and prospective studies are needed to confirm this association.