Effets de la caféine sur la force des sportifs et sportives?

[Nutrimuscle-Conseils]

The effects of different doses of caffeine on maximal strength and strength‐endurance in women habituated to caffeine
Aleksandra Filip-Stachnik, Journal of the International Society of Sports Nutrition volume 18, Article number: 25 (2021)

Purpose
The main goal of this study was to assess the acute effects of 3 and 6 mg of caffeine intake per kg of body mass (b.m.) on maximal strength and strength-endurance in women habituated to caffeine.

Methods
Twenty-one healthy resistance-trained female students (23.0 ± 0.9 years, body mass: 59.0 ± 6.6 kg), with a daily caffeine intake of 5.8 ± 2.6 mg/kg/b.m. participated in a randomized, crossover, double-blind design. Each participant performed three experimental sessions after ingesting either a placebo (PLAC) or 3 mg/kg/b.m. (CAF-3) and 6 mg/kg/b.m. (CAF-6) of caffeine. In each experimental session, the participants underwent a 1RM test and a strength-endurance test at 50 %1RM in the bench press exercise. Maximal load was measured in the 1RM test and the time under tension, number of preformed repetitions, power output and bar velocity were registered in the strength-endurance test.

Results
The one-way ANOVA showed a main effect of caffeine on 1RM bench press performance (F = 14.74; p < 0.01). In comparison to the PLAC (40.48 ± 9.21 kg), CAF-3 (41.68 ± 8.98 kg; p = 0.01) and CAF-6 (42.98 ± 8.79 kg; p < 0.01) increased 1RM bench press test results. There was also a significant increase in 1RM for CAF-6 when compared to CAF-3 (p < 0.01). There was a main effect of caffeine on time under tension during the strength-endurance test (F = 13.09; p < 0.01). In comparison to the PLAC (53.52 ± 11.44 s), CAF-6 (61.76 ± 15.39 s; p < 0.01) significantly increased the time under tension during the maximal strength-endurance test.

Conclusion
An acute dose of 3-to-6 mg/kg/b.m. of caffeine improves maximum strength. However, these doses of caffeine had minimal ergogenic effect on strength-endurance performance in women habituated to caffeine.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les effets de différentes doses de caféine sur la force et l'endurance maximales chez les femmes habituées à la caféine
Aleksandra Filip-Stachnik, Journal of the International Society of Sports Nutrition volume 18, Numéro d'article: 25 (2021)

Objectif
Le principal objectif de cette étude était d'évaluer les effets aigus de 3 et 6 mg de caféine par kg de masse corporelle (b.m.) sur la force maximale et l'endurance force chez les femmes habituées à la caféine.

Méthodes
Vingt et une étudiantes saines formées à la résistance (23,0 ± 0,9 ans, masse corporelle: 59,0 ± 6,6 kg), avec un apport quotidien en caféine de 5,8 ± 2,6 mg / kg / b.m. ont participé à une conception randomisée, croisée et en double aveugle. Chaque participant a réalisé trois séances expérimentales après avoir ingéré soit un placebo (PLAC) soit 3 mg / kg / b.m. (CAF-3) et 6 mg / kg / b.m. (CAF-6) de caféine. Dans chaque session expérimentale, les participants ont subi un test 1RM et un test de force-endurance à 50% 1RM dans l'exercice de développé couché. La charge maximale a été mesurée dans le test 1RM et le temps sous tension, le nombre de répétitions préformées, la puissance de sortie et la vitesse de la barre ont été enregistrés dans le test résistance-endurance.

Résultats
L'ANOVA à un facteur a montré un effet principal de la caféine sur les performances du développé couché 1RM (F = 14,74; p <0,01). Par rapport au PLAC (40,48 ± 9,21 kg), CAF-3 (41,68 ± 8,98 kg; p = 0,01) et CAF-6 (42,98 ± 8,79 kg; p <0,01) ont augmenté les résultats des tests de développé couché 1RM. Il y avait également une augmentation significative du 1RM pour CAF-6 par rapport à CAF-3 (p <0,01). Il y avait un effet principal de la caféine sur le temps sous tension pendant le test de force-endurance (F = 13,09; p <0,01). Par rapport au PLAC (53,52 ± 11,44 s), le CAF-6 (61,76 ± 15,39 s; p <0,01) a significativement augmenté le temps sous tension pendant le test de force-endurance maximale.

Conclusion
Une dose aiguë de 3 à 6 mg / kg / b.m. de caféine améliore la force maximale. Cependant, ces doses de caféine avaient un effet ergogénique minime sur les performances force-endurance chez les femmes habituées à la caféine.

[Nutrimuscle-Conseils]

Can 3 mg·kg−1 of Caffeine Be Used as An Effective Nutritional Supplement to Enhance the Effects of Resistance Training in Rugby Union Players?
by Ryan A. Tamilio, Nutrients 2021, 13(10), 3367;

The present study uniquely examined the effect of 3 mg·kg−1 chronic caffeine consumption on training adaptations induced by 7-weeks resistance training and assessed the potential for habituation to caffeine’s ergogenicity. Thirty non-specifically resistance-trained university standard male rugby union players (age (years): 20 ± 2; height (cm): 181 ± 7; body mass (kg): 92 ± 17) completed the study), who were moderate habitual caffeine consumers (118 ± 110 mg), completed the study. Using a within-subject double-blind, placebo-controlled experimental design, the acute effects of caffeine intake on upper and lower limb maximal voluntary concentric and eccentric torque were measured using isokinetic dynamometry (IKD) prior to and immediately following a resistance training intervention. Participants were split into strength-matched groups and completed a resistance-training program for seven weeks, consuming either caffeine or a placebo before each session.

Irrespective of group, acute caffeine consumption improved peak eccentric torque of the elbow extensors (p < 0.013), peak concentric torque of the elbow flexors (p < 0.005), total eccentric work of the elbow flexors (p < 0.003), total concentric work of the knee extensors (p < 0.001), and total concentric and eccentric work of the knee flexors (p < 0.046) following repeated maximal voluntary contractions. Many of these acute caffeine effects were still prevalent following chronic exposure to caffeine throughout the intervention. The training intervention resulted in significant improvements in upper and lower body one-repetition maximum strength (p < 0.001). For the most part, the effect of the training intervention was equivalent in both the caffeine and placebo groups, despite a small but significant increase (p < 0.037) in the total work performed in the participants that consumed caffeine across the course of the intervention.

These results infer that caffeine may be beneficial to evoke acute improvements in muscular strength, with acute effects prevalent following chronic exposure to the experimental dose. However, individuals that consumed caffeine during the intervention did not elicit superior post-intervention training- induced adaptations in muscular strength.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

3 mg·kg-1 de caféine peuvent-ils être utilisés comme complément nutritionnel efficace pour améliorer les effets de l'entraînement en résistance chez les joueurs de rugby à XV ?
par Ryan A. Tamilio, Nutriments 2021, 13(10), 3367 ;

La présente étude a examiné de manière unique l'effet de la consommation chronique de 3 mg·kg-1 de caféine sur les adaptations à l'entraînement induites par un entraînement en résistance de 7 semaines et a évalué le potentiel d'accoutumance à l'ergogénicité de la caféine. Trente joueurs universitaires masculins de rugby à XV non spécifiquement entraînés à la résistance (âge (années) : 20 ± 2 ; taille (cm) : 181 ± 7 ; masse corporelle (kg) : 92 ± 17) ont terminé l'étude), qui étaient modérés consommateurs habituels de caféine (118 ± 110 mg), ont terminé l'étude. À l'aide d'un plan expérimental intra-sujet en double aveugle, contrôlé par placebo, les effets aigus de la consommation de caféine sur le couple volontaire concentrique et excentrique maximal des membres supérieurs et inférieurs ont été mesurés à l'aide de la dynamométrie isocinétique (IKD) avant et immédiatement après une intervention d'entraînement en résistance. Les participants ont été divisés en groupes de force équivalente et ont suivi un programme d'entraînement en résistance pendant sept semaines, consommant de la caféine ou un placebo avant chaque session.

Quel que soit le groupe, la consommation aiguë de caféine a amélioré le couple excentrique maximal des extenseurs du coude (p < 0,013), le couple concentrique maximal des fléchisseurs du coude (p < 0,005), le travail excentrique total des fléchisseurs du coude (p < 0,003), le travail concentrique total des extenseurs du genou (p < 0,001), et le travail total concentrique et excentrique des fléchisseurs du genou (p < 0,046) suite à des contractions volontaires maximales répétées. Bon nombre de ces effets aigus de la caféine étaient encore répandus après une exposition chronique à la caféine tout au long de l'intervention. L'intervention d'entraînement a entraîné des améliorations significatives de la force maximale d'une répétition du haut et du bas du corps (p < 0,001). Pour la plupart, l'effet de l'intervention d'entraînement était équivalent dans les groupes caféine et placebo, malgré une augmentation faible mais significative (p < 0,037) du travail total effectué chez les participants ayant consommé de la caféine au cours de l'intervention.

Ces résultats suggèrent que la caféine peut être bénéfique pour provoquer des améliorations aiguës de la force musculaire, avec des effets aigus prévalents après une exposition chronique à la dose expérimentale. Cependant, les personnes qui ont consommé de la caféine pendant l'intervention n'ont pas provoqué d'adaptations supérieures de la force musculaire induites par l'entraînement après l'intervention.

[Nutrimuscle-Conseils]

Dietary Supplements for Athletic Performance in Women: Beta-Alanine, Caffeine, and Nitrate
in International Journal of Sport Nutrition and Exercise Metabolism 23 Feb 2022 Molly J. Murphy

Beta-alanine, caffeine, and nitrate are dietary supplements generally recognized by the sport and exercise science community as evidence-based ergogenic performance aids. Evidence supporting the efficacy of these supplements, however, is greatly skewed due to research being conducted primarily in men. The physiological differences between men and women, most notably in sex hormones and menstrual cycle fluctuations, make generalizing male data to the female athlete inappropriate, and potentially harmful to women.

This narrative review outlines the studies conducted in women regarding the efficacy of beta-alanine, caffeine, and nitrate supplementation for performance enhancement. Only nine studies on beta-alanine, 15 on caffeine, and 10 on nitrate in healthy women under the age of 40 years conducted in normoxia conditions were identified as relevant to this research question. Evidence suggests that beta-alanine may lower the rate of perceived exertion and extend training bouts in women, leading to greater functional adaptations. Studies of caffeine in women suggest the physiological responder status and caffeine habituation may contribute to caffeine’s efficacy, with a potential plateau in the dose–response relationship of performance enhancement. Nitrate appears to vary in influence based on activity type and primary muscle group examined. However, the results summarized in the limited literature for each of these three supplements provide no consensus on dosage, timing, or efficacy for women. Furthermore, the literature lacks considerations for hormonal status and its role in metabolism. This gap in sex-based knowledge necessitates further research on these ergogenic supplements in women with greater considerations for the effects of hormonal status.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Compléments alimentaires pour la performance sportive chez les femmes : bêta-alanine, caféine et nitrate
dans International Journal of Sport Nutrition and Exercise Metabolism 23 février 2022 Molly J. Murphy

La bêta-alanine, la caféine et le nitrate sont des compléments alimentaires généralement reconnus par la communauté scientifique du sport et de l'exercice comme des aides à la performance ergogènes fondées sur des preuves. Cependant, les preuves à l'appui de l'efficacité de ces suppléments sont fortement faussées en raison des recherches menées principalement sur les hommes. Les différences physiologiques entre les hommes et les femmes, notamment au niveau des hormones sexuelles et des fluctuations du cycle menstruel, rendent la généralisation des données masculines à l'athlète féminine inappropriée et potentiellement nocive pour les femmes.

Cette revue narrative décrit les études menées chez les femmes concernant l'efficacité de la supplémentation en bêta-alanine, caféine et nitrate pour l'amélioration des performances. Seules neuf études sur la bêta-alanine, 15 sur la caféine et 10 sur le nitrate chez des femmes en bonne santé de moins de 40 ans menées dans des conditions de normoxie ont été identifiées comme pertinentes pour cette question de recherche. Les preuves suggèrent que la bêta-alanine peut réduire le taux d'effort perçu et prolonger les périodes d'entraînement chez les femmes, conduisant à de plus grandes adaptations fonctionnelles. Des études sur la caféine chez les femmes suggèrent que le statut de répondeur physiologique et l'accoutumance à la caféine peuvent contribuer à l'efficacité de la caféine, avec un plateau potentiel dans la relation dose-réponse de l'amélioration des performances. Le nitrate semble avoir une influence variable en fonction du type d'activité et du groupe de muscles primaires examinés. Cependant, les résultats résumés dans la littérature limitée pour chacun de ces trois suppléments ne fournissent aucun consensus sur la posologie, le moment ou l'efficacité pour les femmes. De plus, la littérature manque de considérations sur le statut hormonal et son rôle dans le métabolisme. Cette lacune dans les connaissances basées sur le sexe nécessite des recherches plus approfondies sur ces suppléments ergogéniques chez les femmes avec une plus grande considération pour les effets du statut hormonal.

[Nutrimuscle-Conseils]

Caffeine ingestion attenuates diurnal variation of lower-body ballistic performance in resistance-trained women
Lidia Robles-González European Journal of Sport Science 03 Mar 2022

The present study investigates the effect of an acute intake of caffeine on the diurnal variation of neuromuscular performance in resistance-trained women. A total of 15 resistance-trained women participated in the current triple-blind, placebo-controlled, crossover experimental study. We assessed neuromuscular performance (i.e. ballistic (countermovement jump [CMJ] height and bench press throw [BPT] peak velocity), maximal strength (squat and bench press [bicarbonate de potassium] one-repetition maximum [1RM]), and strength-endurance [average velocity of the set during squat and number of repetitions-to-failure in bicarbonate de potassium]) four times at within 7 days. The participants ingested an acute dose of caffeine (3 mg/kg) or a placebo at 9–11 am and/or 17–19 pm. CMJ height (P = .016) and bicarbonate de potassium peak velocity (P = .012) were higher in the afternoon than in the morning. Compared to placebo, caffeine intake increased CMJ height by 3.1% in the morning and 1.6% in the afternoon (P = .035), but it had no effect on BPT peak velocity (P = .381). Maximal strength and strength-endurance performances were not affected by the time-of-day or caffeine intake (all P > .3). No significant interaction (time-of-day x substance) was observed in any of the above-mentioned outcomes (all P > .1).

In conclusion, an acute dose of caffeine in the morning was effective to restore CMJ performance to levels found in the afternoon, while this effect was not observed neither in BPTpeak velocity nor in lower- and upper-body maximal strength and strength-endurance performance. Moreover, lower- and upper-body ballistic performance were greater in the afternoon than in the morning in resistance-trained women, while the acute intake of caffeine was only effective to increase CMJ height.

Highlights
Ballistic performance is probably higher in the afternoon than in the morning in resistance-trained women.

An acute intake of caffeine is effective to increase countermovement jump performance.

The ingestion of an acute dose of caffeine in the morning restored countermovement jump performance to levels found in the afternoon.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'ingestion de caféine atténue la variation diurne des performances balistiques du bas du corps chez les femmes entraînées en résistance
Lidia Robles-González Revue européenne des sciences du sport 03 mars 2022

La présente étude examine l'effet d'une consommation aiguë de caféine sur la variation diurne de la performance neuromusculaire chez les femmes entraînées en résistance. Au total, 15 femmes entraînées en résistance ont participé à l'étude expérimentale croisée en triple aveugle, contrôlée par placebo. Nous avons évalué la performance neuromusculaire (c.-à-d. balistique (hauteur du saut en contre-mouvement [CMJ] et vitesse de pointe du lancer du développé couché [BPT]), la force maximale (squat et développé couché [bicarbonate de potassium] une répétition maximum [1RM]) et la force-endurance [vitesse moyenne de la série pendant le squat et nombre de répétitions jusqu'à l'échec dans le bicarbonate de potassium]) quatre fois en 7 jours. Les participants ont ingéré une dose aiguë de caféine (3 mg/kg) ou un placebo entre 9h et 11h et/ou entre 17h et 19h. La hauteur de la CMJ (P = .016) et la vélocité maximale du bicarbonate de potassium (P = .012) étaient plus élevées l'après-midi que le matin. Par rapport au placebo, la consommation de caféine a augmenté la hauteur de la CMJ de 3,1 % le matin et de 1,6 % l'après-midi (P = .035), mais elle n'a eu aucun effet sur la vitesse maximale du BPT (P = .381). Les performances de force maximale et de force-endurance n'étaient pas affectées par l'heure de la journée ou la consommation de caféine (tous P > .3). Aucune interaction significative (heure de la journée x substance) n'a été observée dans aucun des résultats mentionnés ci-dessus (tous P > .1).

En conclusion, une dose aiguë de caféine le matin était efficace pour restaurer les performances CMJ aux niveaux trouvés dans l'après-midi, alors que cet effet n'a été observé ni dans la vitesse de pointe BPT ni dans la force maximale et la performance force-endurance du bas et du haut du corps. De plus, les performances balistiques du bas et du haut du corps étaient plus élevées l'après-midi que le matin chez les femmes entraînées en résistance, tandis que la consommation aiguë de caféine n'était efficace que pour augmenter la hauteur du CMJ.

Points forts
Les performances balistiques sont probablement plus élevées l'après-midi que le matin chez les femmes entraînées en résistance.

Une consommation aiguë de caféine est efficace pour augmenter les performances de saut en contre-mouvement.

L'ingestion d'une dose aiguë de caféine le matin a restauré les performances de saut en contre-mouvement aux niveaux trouvés dans l'après-midi.

[Nutrimuscle-Conseils]

Dietary Supplements for Athletic Performance in Women: Beta-Alanine, Caffeine, and Nitrate
in International Journal of Sport Nutrition and Exercise Metabolism 2022 Volume 32: Issue 4 Page Range: 311–323

Beta-alanine, caffeine, and nitrate are dietary supplements generally recognized by the sport and exercise science community as evidence-based ergogenic performance aids. Evidence supporting the efficacy of these supplements, however, is greatly skewed due to research being conducted primarily in men. The physiological differences between men and women, most notably in sex hormones and menstrual cycle fluctuations, make generalizing male data to the female athlete inappropriate, and potentially harmful to women. This narrative review outlines the studies conducted in women regarding the efficacy of beta-alanine, caffeine, and nitrate supplementation for performance enhancement.

Only nine studies on beta-alanine, 15 on caffeine, and 10 on nitrate in healthy women under the age of 40 years conducted in normoxia conditions were identified as relevant to this research question. Evidence suggests that beta-alanine may lower the rate of perceived exertion and extend training bouts in women, leading to greater functional adaptations.

Studies of caffeine in women suggest the physiological responder status and caffeine habituation may contribute to caffeine’s efficacy, with a potential plateau in the dose–response relationship of performance enhancement.

Nitrate appears to vary in influence based on activity type and primary muscle group examined. However, the results summarized in the limited literature for each of these three supplements provide no consensus on dosage, timing, or efficacy for women. Furthermore, the literature lacks considerations for hormonal status and its role in metabolism. This gap in sex-based knowledge necessitates further research on these ergogenic supplements in women with greater considerations for the effects of hormonal status.

[Nutrimuscle-Conseils]

Efficacy of caffeine on athletic performance: A systematic review and meta-analysis
Efficacité de la caféine sur les performances sportives : revue systématique et méta-analyse
Z.Hayat Science & Sports Volume 37, Issues 5–6, September–October 2022, Pages 333-353

Objectives
To examine the efficacy of caffeine on athletic performance, also to establish the most effective dose and form of caffeine intake that is needed to bring about a positive effect in performance.

News
Studies were searched in various electronic databases, including Web of Science, PubMed, Pedro, and CINAHL. Studies were excluded if: 1) it was conducted before January 2010; 2) caffeine was given along with other substance/exercise; 3) only abstract was available; 4) it included non-healthy athlete; 5) the population was not involved in any kind of sports; 6) Pedro score < 7. Thirty articles were included in this review after the removal of duplicates and applying exclusion criteria. A random-effect model was used in this meta-analysis to analyze the effect of caffeine on athletic performance using the standardized mean difference with a 95% confidence interval. Our meta-analysis showed that there is a significant effect, immediately (SMD: 0.82; 95% confidence interval: 0.27, 1.37; P = 0.003) and after 60 minutes (SMD: 0.26; 95% confidence interval: 0.05, 0.47; P = 0.02) of caffeine intake on jump height favouring the placebo group. There was a significant effect on reaction time (SMD: −0.40; 95% confidence interval: −0.76, −0.04; P = 0.03) and agility (SMD: −0.36; 95% confidence interval: −0.66, −0.07; P = 0.02) after 60 minutes of caffeine intake favouring the experimental group.

Prospects and projects
To back up the results presented in this study, more research into the effects of caffeine supplementation on non-athlete performance is required.

Conclusion
Caffeine supplementation is efficient in improving the reaction time and agility of an athlete. Agility and reaction time is seen to improve when an athlete is supplemented with caffeine at a dosage of 3 mg/kg of body mass and 6 mg/kg of body mass, respectively. Also, improvement in agility and reaction time favoring caffeine-supplemented group occurs after 60 minutes of caffeine ingestion.

Résumé
Objectifs
Examiner l’efficacité de la caféine sur les performances sportives afin de déterminer également la dose et la forme de consommation de caféine les plus efficaces nécessaires pour produire un effet positif sur la performance.

Actualités
Les études ont été recherchées dans diverses bases de données électroniques, notamment Web of Science, PubMed, Pedro et CINAHL. Les études ont été exclues si : 1) elles ont été menées avant janvier 2010 ; 2) la caféine a été administrée avec une autre substance/exercice ; 3) seul un résumé était disponible ; 4) il incluait un athlète non en bonne santé ; 5) la population n’était impliquée dans aucun type de sport ; 6) score de Pedro < 7. Trente articles ont été inclus dans cette revue après la suppression des doublons et l’application des critères d’exclusion. Un modèle à effets aléatoires a été utilisé dans cette méta-analyse pour analyser l’effet de la caféine sur la performance sportive en utilisant la différence moyenne standardisée avec un intervalle de confiance de 95 %. Notre méta-analyse a montré qu’il y a un effet significatif, immédiatement (SMD : 0,82 ; intervalle de confiance à 95 %: 0,27, 1,37 ; p = 0,003) et après 60 minutes (SMD : 0,26 ; intervalle de confiance à 95 %: 0,05, 0,47 ; p = 0,02) de l’apport de caféine sur la hauteur de saut en faveur du groupe placebo. Il y avait un effet significatif sur le temps de réaction (SMD : −0,40 ; intervalle de confiance à 95 % : −0,76, −0,04; p = 0,03) et l’agilité (SMD : −0,36 ; intervalle de confiance à 95 % : −0,66, −0,07 ; p = 0,02) après 60 minutes de consommation de caféine favorisant le groupe expérimental.

Perspectives et projets
Pour étayer les résultats présentés dans cette étude, des recherches supplémentaires sur les effets de la supplémentation en caféine sur les performances des non-sportifs sont nécessaires.

Conclusion
La supplémentation en caféine est efficace pour améliorer le temps de réaction et l’agilité d’un athlète. L’agilité et le temps de réaction s’améliorent lorsqu’un athlète est supplémenté en caféine à une dose de 3 mg/kg de masse corporelle et de 6 mg/kg de masse corporelle, respectivement. En outre, l’amélioration de l’agilité et du temps de réaction en faveur du groupe supplémenté en caféine se produit après 60 minutes d’ingestion de caféine.

[Nutrimuscle-Conseils]

Can I Have My Coffee and Drink It? A Systematic Review and Meta-analysis to Determine Whether Habitual Caffeine Consumption Affects the Ergogenic Effect of Caffeine
Arthur Carvalho, Sports Medicine volume 52, pages2209–2220 (2022)

Objective
The aim was to quantify the proportion of the literature on caffeine supplementation that reports habitual caffeine consumption, and determine the influence of habitual consumption on the acute exercise response to caffeine supplementation, using a systematic review and meta-analytic approach.

Methods
Three databases were searched, and articles screened according to inclusion/exclusion criteria. Three-level meta-analyses and meta-regression models were used to investigate the influence of habitual caffeine consumption on caffeine’s overall ergogenic effect and within different exercise types (endurance, power, strength), in men and women, and in trained and untrained individuals. Sub-analyses were performed according to the following: acute relative dose (< 3, 3–6, > 6 mg/kg body mass [BM]); whether the acute caffeine dose provided was lower or higher than the mean daily caffeine dose; and the caffeine withdrawal period prior to the intervention (< 24, 24–48, > 48 h).

Results
Sixty caffeine studies included sufficient information on habitual consumption to be included in the meta-analysis. A positive overall effect of caffeine was shown in comparison to placebo (standard mean difference [SMD] = 0.25, 95% confidence interval [CI] 0.20–0.30; p < 0.001) with no influence of relative habitual caffeine consumption (p = 0.59). Subgroup analyses showed a significant ergogenic effect when the caffeine dose was < 3 mg/kg BM (SMD = 0.26, 95% CI 0.12–0.40; p = 0.003) and 3–6 mg/kg BM (SMD = 0.26, 95% CI 0.21–0.32; p < 0.0001), but not > 6 mg/kg BM (SMD = 0.11, 95% CI − 0.07 to 0.30; p = 0.23); when the dose was both higher (SMD = 0.26, 95% CI 0.20–0.31; p < 0.001) and lower (SMD = 0.21, 95% CI 0.06–0.36; p = 0.006) than the habitual caffeine dose; and when withdrawal was < 24 h, 24–48 h, and > 48 h. Caffeine was effective for endurance, power, and strength exercise, with no influence (all p ≥ 0.23) of relative habitual caffeine consumption within exercise types. Habitual caffeine consumption did not modify the ergogenic effect of caffeine in male, female, trained or untrained individuals.

Conclusion
Habitual caffeine consumption does not appear to influence the acute ergogenic effect of caffeine.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Puis-je prendre mon café et le boire ? Une revue systématique et une méta-analyse pour déterminer si la consommation habituelle de caféine affecte l'effet ergogène de la caféine
Arthur Carvalho, Médecine du sport volume 52, pages2209-2220 (2022)

Objectif
L'objectif était de quantifier la proportion de la littérature sur la supplémentation en caféine qui fait état de la consommation habituelle de caféine et de déterminer l'influence de la consommation habituelle sur la réponse aiguë à l'exercice à la supplémentation en caféine, à l'aide d'une revue systématique et d'une approche méta-analytique.

Méthodes
Trois bases de données ont été consultées et les articles sélectionnés selon des critères d'inclusion/exclusion. Des méta-analyses à trois niveaux et des modèles de méta-régression ont été utilisés pour étudier l'influence de la consommation habituelle de caféine sur l'effet ergogène global de la caféine et dans différents types d'exercices (endurance, puissance, force), chez les hommes et les femmes, et chez les individus entraînés et non entraînés . Des sous-analyses ont été effectuées selon les critères suivants : dose relative aiguë (< 3, 3–6, > 6 mg/kg de masse corporelle [BM]) ; si la dose aiguë de caféine fournie était inférieure ou supérieure à la dose quotidienne moyenne de caféine ; et la période de sevrage de la caféine avant l'intervention (< 24, 24–48, > 48 h).

Résultats
Soixante études sur la caféine comprenaient suffisamment d'informations sur la consommation habituelle pour être incluses dans la méta-analyse. Un effet global positif de la caféine a été démontré par rapport au placebo (différence moyenne standard [DMS] = 0,25, intervalle de confiance à 95 % [IC] 0,20–0,30 ; p < 0,001) sans influence de la consommation habituelle relative de caféine (p = 0,59) . Les analyses de sous-groupes ont montré un effet ergogénique significatif lorsque la dose de caféine était  < 3 mg/kg de BM (DMS = 0,26, IC à 95 % 0,12–0,40 ; p = 0,003) et de 3 à 6 mg/kg de BM (DMS = 0,26, IC à 95 % 0,21–0,32 ; p < 0,0001), mais pas > 6 mg/kg de MS (DMS = 0,11, IC à 95 % − 0,07 à 0,30 ; p = 0,23) ; lorsque la dose était à la fois supérieure (DMS = 0,26, IC à 95 % 0,20-0,31 ; p < 0,001) et inférieure (DMS = 0,21, IC à 95 % 0,06-0,36 ; p = 0,006) que la dose habituelle de caféine ; et lorsque le sevrage était  < 24 h, 24–48 h et  > 48 h. La caféine était efficace pour les exercices d'endurance, de puissance et de force, sans influence (tous p ≥   0,23) de la consommation habituelle relative de caféine dans les types d'exercices. La consommation habituelle de caféine n'a pas modifié l'effet ergogénique de la caféine chez les hommes, les femmes, entraînés ou non entraînés.

Conclusion
La consommation habituelle de caféine ne semble pas influencer l'effet ergogénique aigu de la caféine.

[Nutrimuscle-Conseils]

The Effects of Blackcurrant and Caffeine Combinations on Performance and Physiology During Repeated High-Intensity Cycling
in International Journal of Sport Nutrition and Exercise Metabolism 17 Aug 2022 Carl D. Paton

Blackcurrant juices and extracts containing anthocyanin may provide ergogenic benefits to sports performance. However, there are no studies examining the effects of coingestion of blackcurrant and caffeine. This investigation examined the effects of acute supplementation with a proprietary blackcurrant beverage administered in isolation or in combination with caffeine on repeated high-intensity cycling.

Twelve well-trained male cyclists (mean ± SD: age, 39.5 ± 11.4 years; height, 177.9 ± 5.7 cm; weight, 78.2 ± 8.9 kg; and peak oxygen consumption, 4.71 ± 0.61 L/min) completed experimental sessions consisting of repeated (8 × 5 min) maximal intensity efforts. Four experimental treatments were administered in a double-blind, balanced Latin square design: blackcurrant + caffeine, blackcurrant + placebo, caffeine + placebo and placebo + placebo. Differences in power output, heart rate, oxygen consumption, muscle oxygen saturation, rate of perceived exertion, and cognitive function (Stroop) were compared between treatments using two-way repeated-measures analysis of variance and effect size analysis. There were no significant differences (p > .05) in either physiological or cognitive variables with any supplement treatment (blackcurrant + caffeine, blackcurrant + placebo, and caffeine + placebo) relative to placebo + placebo. Moreover, any observed differences were deemed trivial (d < 0.2) in magnitude. However, power output was lower (p < .05) in blackcurrant + placebo compared with blackcurrant + caffeine.

A blackcurrant extract beverage administered in isolation or combination with caffeine provided no beneficial effect on cycling performance or physiological measures relative to a placebo control.

[Nutrimuscle-Conseils]

Caffeine reverts loss of muscular performance during the early-follicular phase in resistance-trained naturally menstruating women
Ottavio Santana Journal of Sports Sciences Volume 40, 2022 - Issue 14 Pages 1592-1601

The aim of this study was to compare the effects of caffeine ingestion on muscular performance during the early-follicular and mid-luteal phases of the menstrual cycle. Fourteen resistance-trained naturally menstruating women performed countermovement jump (CMJ), maximal voluntary isometric contraction (MVIC), one-repetition maximum (1-RM), and repetitions-to-failure (RF) at 80% of 1-RM in the half-squat exercise, in early-follicular and mid-luteal phases, after placebo or caffeine ingestion. The early-follicular and mid-luteal phases were identified via calendar-based counting method.

The MVIC was lower in the early-follicular than mid-luteal phase (–6.2 ± 15.2 N, p < 0.05) and higher with caffeine than placebo ingestion regardless of the menstrual cycle phase (+16.8 ± 26.7 N, p < 0.05). The magnitude of gains (supplement x phase interaction, p < 0.026) in 1-RM, CMJ, and RF with caffeine ingestion was higher in the early-follicular (+16.6 ± 7.1 kg, +2.5 ± 1.6 cm, and +4.5 ± 2.6 repetitions, respectively) than in the mid-luteal phase (+7.7 ± 4.8 kg, +1.5 ± 2.0 cm, and +2.4 ± 3.1 repetitions, respectively).

In conclusion, the greater ergogenic effect of caffeine during the early-follicular phase supports its use to mitigate the decline in muscular performance in this phase of the menstrual cycle.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La caféine inverse la perte de performances musculaires au cours de la phase folliculaire précoce chez les femmes naturellement menstruées entraînées à la résistance
Ottavio Santana Journal des sciences du sport Volume 40, 2022 - Numéro 14 Pages 1592-1601

Le but de cette étude était de comparer les effets de l'ingestion de caféine sur la performance musculaire au cours des phases folliculaire précoce et mi-lutéale du cycle menstruel. Quatorze femmes menstruées naturellement et entraînées à la résistance ont effectué un saut de contre-mouvement (CMJ), une contraction isométrique volontaire maximale (MVIC), une répétition maximale (1-RM) et des répétitions jusqu'à l'échec (RF) à 80 % de 1-RM dans le exercice de demi-squat, dans les phases folliculaires précoces et mi-lutéales, après placebo ou ingestion de caféine. Les phases précoces folliculaires et mi-lutéales ont été identifiées via une méthode de comptage basée sur le calendrier.

La MVIC était plus faible en phase folliculaire précoce qu'en phase mi-lutéale (–6,2 ± 15,2 N, p < 0,05) et plus élevée avec la caféine qu'avec l'ingestion de placebo, quelle que soit la phase du cycle menstruel (+16,8 ± 26,7 N, p < 0,05). L'ampleur des gains (interaction supplément x phase, p < 0,026) dans le 1-RM, le CMJ et le FR avec ingestion de caféine était plus élevée au début folliculaire (+16,6 ± 7,1 kg, +2,5 ± 1,6 cm et +4,5 ± 2,6 répétitions, respectivement) qu'au milieu de la phase lutéale (+7,7 ± 4,8 kg, +1,5 ± 2,0 cm et +2,4 ± 3,1 répétitions, respectivement).

En conclusion, le plus grand effet ergogénique de la caféine pendant la phase folliculaire précoce soutient son utilisation pour atténuer la baisse des performances musculaires dans cette phase du cycle menstruel.