Traduction de l'étude
La densité minérale osseuse chez les personnes d'âge moyen et les personnes âgées est-elle associée à leurs habitudes alimentaires ? Une étude basée sur NHANES
Huang Runting Front. Nutr., 23 août 2024
Introduction : La densité minérale osseuse (DMO) est un indice crucial pour prédire le risque de fracture et diagnostiquer l'ostéoporose. Avec l'augmentation mondiale de la prévalence de l'ostéoporose, il est essentiel de comprendre la relation entre les habitudes alimentaires et la DMO pour la santé publique. Cette étude visait à explorer l'association entre divers régimes alimentaires et la DMO chez les adultes en utilisant les données de l'enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES).
Méthodes : Les données ont été analysées auprès de 8 416 participants de la NHANES âgés de 40 ans et plus au cours de trois cycles d'enquête non consécutifs de 2013 à 2020. Les habitudes alimentaires ont été identifiées à l'aide d'une combinaison d'analyse factorielle et d'analyse par grappes. Les mesures de la DMO ont ensuite été évaluées et les associations avec les habitudes alimentaires identifiées ont été analysées, avec des ajustements apportés aux variables démographiques.
Résultats : L'analyse a permis d'identifier trois régimes alimentaires distincts :
« Faible teneur en protéines et teneur élevée en fibres alimentaires et en vitamine A et magnésium (LP-HDF-Vit A-Mg) »,
« Riche en macronutriments et en choline et sélénium (HM-Cho-Se) » et
« Faible teneur en macronutriments et en vitamine D et calcium (LM-Vit D-Ca) », et
nous avons ensuite constaté que les femmes, les personnes âgées et certains groupes ethniques présentaient un risque plus élevé de faible DMO. Les participants adhérant aux régimes alimentaires « HM-Cho-Se » et « LP-HDF-Vit A-Mg » présentaient une DMO significativement plus élevée que ceux qui suivaient le régime « LM-Vit D-Ca ». Après ajustement des variables démographiques, le régime « HM-Cho-Se » est resté positivement associé à la DMO, tandis que le régime « LM-Vit D-Ca » n'a montré aucune association significative avec la DMO ou le risque de faible DMO.
Discussion : Les résultats suggèrent que l'adhésion au régime alimentaire « HM-Cho-Se » peut réduire le risque de faible DMO, indiquant des synergies potentielles entre ces nutriments pour la santé osseuse. Cependant, l'étude présente des limites, notamment la conception transversale et la subjectivité potentielle de l'analyse factorielle. Les recherches futures devraient se concentrer sur des études longitudinales impliquant divers groupes d'âge pour mieux comprendre la relation causale entre les habitudes alimentaires et la DMO. Malgré ces limites, l'étude souligne l'importance des facteurs alimentaires dans le maintien de la santé osseuse et suggère des interventions alimentaires potentielles pour réduire le risque de faible DMO et d'ostéoporose. La densité minérale osseuse chez les personnes d'âge moyen et âgées est-elle associée à leurs habitudes alimentaires ? Une étude basée sur NHANES
Huang Runting Front. Nutr., 23 août 2024
Introduction : La densité minérale osseuse (DMO) est un indice crucial pour prédire le risque de fracture et diagnostiquer l'ostéoporose. Avec l'augmentation mondiale de la prévalence de l'ostéoporose, la compréhension de la relation entre les habitudes alimentaires et la DMO est vitale pour la santé publique. Cette étude visait à explorer l'association entre divers modèles alimentaires et la DMO chez les adultes en utilisant les données de l'enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES).
Méthodes : Les données ont été analysées auprès de 8 416 participants de la NHANES âgés de 40 ans et plus au cours de trois cycles d'enquête non consécutifs de 2013 à 2020. Les modèles alimentaires ont été identifiés à l'aide d'une combinaison d'analyse factorielle et d'analyse par grappes. Les mesures de la DMO ont ensuite été évaluées et les associations avec les modèles alimentaires identifiés ont été analysées, avec des ajustements apportés aux variables démographiques.
Résultats : L'analyse a identifié trois modèles alimentaires distincts :
« Faible teneur en protéines et riche en fibres alimentaires et en vitamine A et magnésium (LP-HDF-Vit A-Mg) »,
« Riche en macronutriments et en choline et en sélénium (HM-Cho-Se) », et
« Faible teneur en macronutriments et en vitamine D et en calcium (LM-Vit D-Ca) », etnous avons ensuite constaté que les femmes, les personnes âgées et certains groupes ethniques présentaient un risque plus élevé de faible DMO. Les participants adhérant aux régimes alimentaires « HM-Cho-Se » et « LP-HDF-Vit A-Mg » ont présenté une DMO significativement plus élevée que ceux suivant le régime « LM-Vit D-Ca ». Après ajustement des variables démographiques, le régime « HM-Cho-Se » est resté positivement associé à la DMO, tandis que le régime « LM-Vit D-Ca » n'a montré aucune association significative avec la DMO ou le risque de faible DMO.
Discussion :
Les résultats suggèrent que l'adhésion au régime alimentaire « HM-Cho-Se » peut réduire le risque de faible DMO, indiquant des synergies potentielles entre ces nutriments pour la santé osseuse. Cependant, l'étude présente des limites, notamment la conception transversale et la subjectivité potentielle de l'analyse factorielle. Les recherches futures devraient se concentrer sur des études longitudinales impliquant divers groupes d'âge pour mieux comprendre la relation causale entre les régimes alimentaires et la DMO. Malgré ces limites, l'étude souligne l'importance des facteurs alimentaires dans le maintien de la santé osseuse et suggère des interventions alimentaires potentielles pour réduire le risque de faible DMO et d'ostéoporose.