Effets de la filtration de la lumière bleue sur le sommeil?

[Nutrimuscle-Conseils]

The effects of blue-light filtration on sleep and work outcomes.
Guarana, C. L., Journal of Applied Psychology. 2020

In this article, we investigate the effects of blue-light filtration on broad attitudinal and behavioral outcomes (i.e. work engagement, organizational citizenship behavior, and counterproductive work behavior). Drawing on recent developments in the circadian process literature and its related research on chronobiology, we propose that a cost-effective sleep intervention can improve multiple organizationally relevant outcomes.

Specifically, we theorize that wearing blue-light filtering glasses creates a form of physiologic darkness, thus improving both sleep quantity and quality. We then argue that wearing blue-light filtering glasses is related to work engagement, task performance, and nontask performance via sleep quantity and sleep quality. Considering that individuals vary in the timing of their circadian process, we propose that chronotype is a first-stage moderator for our theoretical model.

We tested these theoretical expectations in 2 experimental experience sampling studies. In Study 1a, we collected data from 63 managers (519 daily observations) and found that wearing blue-light filtering glasses is an effective intervention to improve physiological (sleep), attitudinal (work engagement), and behavioral (task performance, organizational citizenship behavior, and counterproductive work behavior) outcomes. In general, the effects were stronger for employees who tend to have sleep periods later in the day. In Study 1b, we collected data from 67 call center representatives (529 daily observations) and measured task performance from clients. We replicated most of the findings except for the interactions. Our model highlights how and when wearing blue-light filtering glasses can help employees to live and work better.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les effets de la filtration de la lumière bleue sur le sommeil et les résultats au travail.
Guarana, C. L., Journal de psychologie appliquée. 2020

Dans cet article, nous étudions les effets de la filtration de la lumière bleue sur les résultats comportementaux et comportementaux généraux (c'est-à-dire l'engagement au travail, le comportement de citoyenneté organisationnelle et le comportement de travail contre-productif). S'appuyant sur les développements récents dans la littérature sur le processus circadien et ses recherches connexes sur la chronobiologie, nous proposons qu'une intervention de sommeil rentable peut améliorer plusieurs résultats pertinents sur le plan organisationnel.

Plus précisément, nous théorisons que le port de lunettes filtrant la lumière bleue crée une forme d'obscurité physiologique, améliorant ainsi à la fois la quantité et la qualité du sommeil. Nous soutenons ensuite que le port de lunettes filtrant la lumière bleue est lié à l'engagement au travail, à la performance des tâches et à la performance sans tâche via la quantité de sommeil et la qualité du sommeil. Considérant que les individus varient dans le moment de leur processus circadien, nous proposons que le chronotype soit un modérateur de première étape pour notre modèle théorique.

Nous avons testé ces attentes théoriques dans 2 études expérimentales d'échantillonnage par expérience. Dans l'étude 1a, nous avons recueilli des données auprès de 63 gestionnaires (519 observations quotidiennes) et avons constaté que le port de lunettes filtrantes contre la lumière bleue est une intervention efficace pour améliorer physiologique (sommeil), attitudinal (engagement au travail) et comportemental (performance des tâches, comportement de citoyenneté organisationnelle). et des comportements de travail contre-productifs). En général, les effets étaient plus forts pour les employés qui ont tendance à avoir des périodes de sommeil plus tard dans la journée. Dans l'étude 1b, nous avons recueilli des données auprès de 67 représentants de centres d'appels (529 observations quotidiennes) et mesuré la performance des tâches des clients. Nous avons reproduit la plupart des résultats à l'exception des interactions. Notre modèle montre comment et quand le port de lunettes filtrantes contre la lumière bleue peut aider les employés à mieux vivre et travailler.

[Nutrimuscle-Conseils]

Age-dependent effects of blue light exposure on lifespan, neurodegeneration, and mitochondria physiology in Drosophila melanogaster
Yujuan Song, npj Aging volume 8, Article number: 11 (2022)

Blue light is a predominant component of light emitting devices (LEDs), which are increasingly present in our environment. There is already accumulating evidence that blue light exposure causes damage to retinal cells in vitro and in vivo; however, much less is known about potential effects of blue light on non-retinal cells. That blue light may be detrimental at the organismal level independent from retinal effect was recently shown by findings that it reduces lifespan in worms and also in flies with genetically ablated retinas.

Here, we investigated the effects of blue light exposure across the fly lifespan and found that susceptibility to blue light stress is strongly age-dependent. The blue light of the same intensity and duration reduced survival and increased neurodegeneration more significantly in old flies than in young flies. These differences appear to be caused, at least in part, by impairments of mitochondrial respiratory function. We report that blue light significantly reduces the activity of Complex II in the electron transport system and decrease the biochemical activity of succinate dehydrogenase in both young and old flies. In addition, complex I and complex IV activities are reduced by age, as are ATP levels. We therefore propose that older flies are more sensitive to blue light because the light-induced mitochondrial damage potentiates the age-related impairments in energy metabolism that occurs even in darkness.

Taken together, our results show that damaging effects of blue light at the organismal level are strongly age dependent and are associated with reduced activity of specific components of energy producing pathways in mitochondria.

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Traduction de l'étude

Effets dépendant de l'âge de l'exposition à la lumière bleue sur la durée de vie, la neurodégénérescence et la physiologie des mitochondries chez Drosophila melanogaster
Yujuan Song, npj Vieillissement volume 8, Numéro d'article : 11 (2022)

La lumière bleue est un composant prédominant des dispositifs électroluminescents (DEL), de plus en plus présents dans notre environnement. Il existe déjà de plus en plus de preuves que l'exposition à la lumière bleue endommage les cellules rétiniennes in vitro et in vivo ; cependant, on en sait beaucoup moins sur les effets potentiels de la lumière bleue sur les cellules non rétiniennes. Que la lumière bleue puisse être préjudiciable au niveau de l'organisme indépendamment de l'effet rétinien a été récemment démontrée par des découvertes selon lesquelles elle réduit la durée de vie des vers et également des mouches avec des rétines génétiquement ablatées.

Ici, nous avons étudié les effets de l'exposition à la lumière bleue tout au long de la vie de la mouche et avons constaté que la sensibilité au stress de la lumière bleue dépend fortement de l'âge. La lumière bleue de même intensité et durée réduisait la survie et augmentait la neurodégénérescence plus significativement chez les vieilles mouches que chez les jeunes. Ces différences semblent être causées, au moins en partie, par des altérations de la fonction respiratoire mitochondriale. Nous rapportons que la lumière bleue réduit considérablement l'activité du complexe II dans le système de transport d'électrons et diminue l'activité biochimique de la succinate déshydrogénase chez les mouches jeunes et âgées. De plus, les activités du complexe I et du complexe IV sont réduites avec l'âge, tout comme les niveaux d'ATP. Nous proposons donc que les mouches plus âgées sont plus sensibles à la lumière bleue car les dommages mitochondriaux induits par la lumière potentialisent les altérations du métabolisme énergétique liées à l'âge qui se produisent même dans l'obscurité.

Pris ensemble, nos résultats montrent que les effets nocifs de la lumière bleue au niveau de l'organisme dépendent fortement de l'âge et sont associés à une activité réduite de composants spécifiques des voies de production d'énergie dans les mitochondries.

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The influence of blue light on sleep, performance and wellbeing in young adults: A systematic review
Marcia Ines Silvani Front. Physiol., 16 August 2022

Introduction: Blue light from electronic devices has a bad reputation. It has a wavelength which may influence our circadian rhythm and cause bad sleep. But there are other aspects of blue light exposure which are often overlooked, for example, it may influence performance and wellbeing. However, few resources summarize its effects systematically. Therefore, the goal of this systematic review was to distil the present evidence on blue light exposure and its influence on sleep, performance and wellbeing and discuss its significance for athletes.

Methods: The databases that were searched were Cochrane, Embase, Pubmed, Scopus, and Virtual Health Library. The studies included investigated the influence of blue light exposure on either sleep, performance, wellbeing or a combination of those parameters on healthy humans. Quality assessment was done based on the quantitative assessment tool “QualSyst.”

Results: Summarizing the influence of blue light exposure, the following results were found (expressed as proportion to the number of studies investigating the particular parameter): Fifty percent of studies found tiredness to be decreased. One fifth of studies found sleep quality to be decreased and one third found sleep duration to be decreased. Half of the studies found sleep efficacy to be decreased and slightly less than half found sleep latency to be increased. More than one half of the studies found cognitive performance to be increased. Slightly more than two thirds found alertness to be increased and reaction time to be decreased. Slightly less than half of the studies found wellbeing to be increased.

Conclusion: Blue light exposure can positively affect cognitive performance, alertness, and reaction time. This might benefit sports reliant on team-work and decision-making and may help prevent injury. Blue light might also have negative effects such as the decrease in sleep quality and sleep duration, which might worsen an athlete’s physical and cognitive performance and recovery. Further research should explore if blue light can improve sleep, performance and wellbeing to significantly benefit athletic performance.

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Traduction de l'étude

L'influence de la lumière bleue sur le sommeil, la performance et le bien-être chez les jeunes adultes : une revue systématique
Marcia Inès Silvani avant. Physiol., 16 août 2022

Introduction : La lumière bleue des appareils électroniques a mauvaise réputation. Il a une longueur d'onde qui peut influencer notre rythme circadien et provoquer un mauvais sommeil. Mais il y a d'autres aspects de l'exposition à la lumière bleue qui sont souvent négligés, par exemple, cela peut influencer les performances et le bien-être. Cependant, peu de ressources résument systématiquement ses effets. Par conséquent, l'objectif de cette revue systématique était de distiller les preuves actuelles sur l'exposition à la lumière bleue et son influence sur le sommeil, la performance et le bien-être et de discuter de son importance pour les athlètes.

Méthodes : Les bases de données consultées étaient Cochrane, Embase, Pubmed, Scopus et Virtual Health Library. Les études incluses ont étudié l'influence de l'exposition à la lumière bleue sur le sommeil, les performances, le bien-être ou une combinaison de ces paramètres sur des humains en bonne santé. L'évaluation de la qualité a été effectuée sur la base de l'outil d'évaluation quantitative "QualSyst".

Résultats : Résumant l'influence de l'exposition à la lumière bleue, les résultats suivants ont été trouvés (exprimés en proportion du nombre d'études portant sur le paramètre particulier) : Cinquante pour cent des études ont montré que la fatigue était diminuée. Un cinquième des études ont révélé que la qualité du sommeil était réduite et un tiers que la durée du sommeil était réduite. La moitié des études ont révélé une diminution de l'efficacité du sommeil et un peu moins de la moitié ont constaté une augmentation de la latence du sommeil. Plus de la moitié des études ont montré que les performances cognitives étaient augmentées. Un peu plus des deux tiers ont trouvé que la vigilance était augmentée et le temps de réaction diminué. Un peu moins de la moitié des études ont révélé une augmentation du bien-être.

Conclusion : L'exposition à la lumière bleue peut affecter positivement les performances cognitives, la vigilance et le temps de réaction. Cela pourrait profiter aux sports qui dépendent du travail d'équipe et de la prise de décision et peut aider à prévenir les blessures. La lumière bleue pourrait également avoir des effets négatifs tels que la diminution de la qualité et de la durée du sommeil, ce qui pourrait aggraver les performances physiques et cognitives et la récupération d'un athlète. Des recherches supplémentaires devraient explorer si la lumière bleue peut améliorer le sommeil, les performances et le bien-être pour bénéficier de manière significative aux performances sportives

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Chronic blue light leads to accelerated aging in Drosophila by impairing energy metabolism and neurotransmitter levels
Jun Yang Front. Aging, 31 August 2022

Blue light (BL) is becoming increasingly prevalent in artificial illumination, raising concerns about its potential health hazard to humans. In fact, there is evidence suggesting that acute BL exposure may lead to oxidative stress and death of retinal cells specialized for photoreception. On the other hand, recent studies in Drosophila melanogaster demonstrated that chronic BL exposure across lifespan leads to accelerated aging manifested in reduced lifespan and brain neurodegeneration even in flies with genetically ablated eyes, suggesting that BL can damage cells and tissues not specialized for light perception. At the physiological level, BL exposure impairs mitochondria function in flies, but the metabolic underpinnings of these effects have not been studied.

Here, we investigated effects of chronic BL on metabolic pathways in heads of eyes absent (eya2) mutant flies in order to focus on extra-retinal tissues. We compared metabolomic profiles in flies kept for 10 or 14 days in constant BL or constant darkness, using LC-MS and GC-MS. Data analysis revealed significant alterations in the levels of several metabolites suggesting that critical cellular pathways are impacted in BL-exposed flies. In particular, dramatic metabolic rearrangements are observed in heads of flies kept in BL for 14 days, including highly elevated levels of succinate but reduced levels of pyruvate and citrate, suggesting impairments in energy production. These flies also show onset of neurodegeneration and our analysis detected significantly reduced levels of several neurotransmitters including glutamate and Gamma-aminobutyric acid (GABA), suggesting that BL disrupts brain homeostasis.

Taken together, these data provide novel insights into the mechanisms by which BL interferes with vital metabolic pathways that are conserved between fly and human cells.

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Traduction de l'étude

La lumière bleue chronique entraîne un vieillissement accéléré chez la drosophile en altérant le métabolisme énergétique et les niveaux de neurotransmetteurs
Front Jun Yang. Vieillissement, 31 août 2022

La lumière bleue (BL) devient de plus en plus répandue dans l'éclairage artificiel, ce qui soulève des inquiétudes quant à son danger potentiel pour la santé humaine. En fait, il existe des preuves suggérant qu'une exposition aiguë au BL peut entraîner un stress oxydatif et la mort des cellules rétiniennes spécialisées dans la photoréception. D'autre part, des études récentes sur Drosophila melanogaster ont démontré que l'exposition chronique au BL tout au long de la vie entraîne un vieillissement accéléré se manifestant par une durée de vie réduite et une neurodégénérescence cérébrale, même chez les mouches aux yeux génétiquement ablatés, ce qui suggère que le BL peut endommager les cellules et les tissus non spécialisés pour la perception de la lumière. Au niveau physiologique, l'exposition au BL altère la fonction des mitochondries chez les mouches, mais les fondements métaboliques de ces effets n'ont pas été étudiés.

Ici, nous avons étudié les effets de la BL chronique sur les voies métaboliques chez les mouches mutantes absentes de la tête des yeux (eya2) afin de nous concentrer sur les tissus extra-rétiniens. Nous avons comparé les profils métabolomiques chez les mouches maintenues pendant 10 ou 14 jours dans un BL constant ou dans l'obscurité constante, en utilisant LC-MS et GC-MS. L'analyse des données a révélé des altérations significatives dans les niveaux de plusieurs métabolites suggérant que les voies cellulaires critiques sont impactées chez les mouches exposées au BL. En particulier, des réarrangements métaboliques dramatiques sont observés dans les têtes de mouches maintenues dans BL pendant 14 jours, y compris des niveaux très élevés de succinate mais des niveaux réduits de pyruvate et de citrate, suggérant des altérations de la production d'énergie. Ces mouches montrent également l'apparition d'une neurodégénérescence et notre analyse a détecté des niveaux significativement réduits de plusieurs neurotransmetteurs, dont le glutamate et l'acide gamma-aminobutyrique (GABA), suggérant que BL perturbe l'homéostasie cérébrale.

Prises ensemble, ces données fournissent de nouvelles informations sur les mécanismes par lesquels BL interfère avec les voies métaboliques vitales qui sont conservées entre la mouche et les cellules humaines.

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Direct and Indirect Effects of Blue Light Exposure on Skin: A Review of Published Literature
Suitthimeathegorn O. Skin Pharmacology and Physiology 2022

The growing use of electronic devices and other artificial light sources in recent decades has changed the pattern of exposure to blue light (400–500 Nutrimuscle). Although some progress has been made in the study of the biological effects of blue light on the skin, many questions in this field remain unexplored. The aim of this article was to review the currently available evidence on the deleterious effects of blue light on the skin, as well as the methods and strategies designed to protect from the detrimental effects of blue light. PubMed and ProQuest databases were searched in January 2022. Search results were supplemented by articles considered relevant by the authors. The results of in vitro, in vivo and clinical studies show that blue light produces direct and indirect effects on the skin.

The most significant direct effects are the excessive generation of reactive oxygen and nitrogen species, and hyperpigmentation. Reactive oxygen and nitrogen species cause DNA damage and modulate the immune response. Indirect effects of blue light include disruption of the central circadian rhythm regulation via melatonin signaling and local circadian rhythm regulation via direct effects on skin cells. Antioxidants and sunscreens containing titanium dioxide, iron oxides, and zinc oxide can be used to protect against the detrimental effects of blue light as part of a strategy that combines daytime protection and night-time repair. Blue light produces a wide variety of direct and indirect effects on the skin. As exposure to blue light from artificial sources is likely to continue to increase, this area warrants further investigation.

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Traduction de l'étude

Effets directs et indirects de l'exposition à la lumière bleue sur la peau : une revue de la littérature publiée
Suitthimeathegorn O. Pharmacologie et physiologie de la peau 2022

L'utilisation croissante d'appareils électroniques et d'autres sources de lumière artificielle au cours des dernières décennies a modifié le schéma d'exposition à la lumière bleue (400-500 Nutrimuscle). Bien que des progrès aient été réalisés dans l'étude des effets biologiques de la lumière bleue sur la peau, de nombreuses questions dans ce domaine restent inexplorées. Le but de cet article était de passer en revue les preuves actuellement disponibles sur les effets délétères de la lumière bleue sur la peau, ainsi que les méthodes et stratégies conçues pour se protéger des effets néfastes de la lumière bleue. Les bases de données PubMed et ProQuest ont été consultées en janvier 2022. Les résultats de la recherche ont été complétés par des articles jugés pertinents par les auteurs. Les résultats d'études in vitro, in vivo et cliniques montrent que la lumière bleue produit des effets directs et indirects sur la peau.

Les effets directs les plus importants sont la génération excessive d'espèces réactives de l'oxygène et de l'azote et l'hyperpigmentation. Les espèces réactives de l'oxygène et de l'azote causent des dommages à l'ADN et modulent la réponse immunitaire. Les effets indirects de la lumière bleue comprennent la perturbation de la régulation du rythme circadien central via la signalisation de la mélatonine et la régulation du rythme circadien local via des effets directs sur les cellules de la peau. Les antioxydants et les écrans solaires contenant du dioxyde de titane, des oxydes de fer et de l'oxyde de zinc peuvent être utilisés pour se protéger des effets néfastes de la lumière bleue dans le cadre d'une stratégie combinant protection de jour et réparation de nuit. La lumière bleue produit une grande variété d'effets directs et indirects sur la peau. Comme l'exposition à la lumière bleue provenant de sources artificielles est susceptible de continuer à augmenter, ce domaine mérite une enquête plus approfondie.

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Acute impact of light at night and exogenous melatonin on subjective appetite and plasma leptin
Mohammed S. Albreik Front. Nutr., 06 December 2022

This study investigates the possible effect of exogenous melatonin on appetite control by investigating plasma leptin and subjective appetite parameters. Nine healthy male participants [26 ± 1.3 years, body mass index (BMI) 24.8 ± 0.8 kg/m2] (mean ± SD) were recruited.

The study was designed as a randomized three-way cross-over design;
light (>500 lux) (LS),
dark (<5 lux) + exogenous melatonin (DSC), and
light (>500 lux) + exogenous melatonin (LSC), with an interval of at least 7 days between each session.

Each session started at 18:00 h and ended at 06:00 h the following day. Participants were awake and in a semi-recumbent position during each clinical session. The meal times were individualized according to melatonin onset from 48 h sequential urine collection, whereas melatonin intake was given 90 min before the evening meal.

Subjective appetite parameters were collected at 30 min intervals during each session. Plasma leptin was collected at specific time points to analyze pre-prandial and postprandial leptin. Subjective hunger and desire to eat were reported higher in LS than DSC and LSC (P = 0.03, and P = 0.001). Plasma leptin showed a significant increase in LSC and DSC (p = 0.007). This study suggested a positive impact of exogenous melatonin on subjective appetite and plasma leptin.

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Traduction de l'étude

Impact aigu de la lumière la nuit et de la mélatonine exogène sur l'appétit subjectif et la leptine plasmatique
Front Mohammed S. Albreik. Nutr., 06 décembre 2022

Cette étude examine l'effet possible de la mélatonine exogène sur le contrôle de l'appétit en examinant la leptine plasmatique et les paramètres subjectifs de l'appétit. Neuf participants masculins en bonne santé [26 ± 1,3 ans, indice de masse corporelle (IMC) 24,8 ± 0,8 kg/m2] (moyenne ± ET) ont été recrutés.

L'étude a été conçue comme un plan croisé à trois voies randomisé ;
lumière (>500 lux) (LS),
sombre (<5 lux) + mélatonine exogène (DSC), et
lumière (>500 lux) + mélatonine exogène (LSC), avec un intervalle d'au moins 7 jours entre chaque séance.

Chaque session commençait à 18h00 et se terminait à 06h00 le lendemain. Les participants étaient éveillés et en position semi-allongée pendant chaque séance clinique. Les heures de repas ont été individualisées en fonction de l'apparition de mélatonine à partir d'une collecte d'urine séquentielle de 48 h, tandis que l'apport de mélatonine a été administré 90 min avant le repas du soir.

Les paramètres subjectifs d'appétit ont été recueillis à des intervalles de 30 minutes au cours de chaque session. La leptine plasmatique a été recueillie à des moments précis pour analyser la leptine préprandiale et postprandiale. La faim subjective et le désir de manger ont été signalés plus élevés dans LS que DSC et LSC (P = 0,03 et P = 0,001). La leptine plasmatique a montré une augmentation significative des LSC et DSC (p = 0,007). Cette étude a suggéré un impact positif de la mélatonine exogène sur l'appétit subjectif et la leptine plasmatique.

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The effect of reducing blue light from smartphone screen on subjective quality of sleep among students
Pavle Randjelović Chronobiology International 06 Feb 2023

The exposure of humans to artificial light at night (ALAN) with predominant blue part of the visible spectrum is strongly influencing circadian rhythm and sleep through melanopsin-containing retinal ganglion cells (RGC). We hypothesized that reducing the amount of emitted blue light from screens of mobile phones during the night will increase sleep quality in our student population. The aim of the work was to investigate the effect of reducing blue light from smartphone screen during the night on subjective quality of sleep among students of medicine. The target population was students of medicine aged 20 to 22 years old of both sexes. The primary outcome of the study was subjective sleep quality, assessed by the Serbian version of the Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI). The mean total PSQI score before intervention was 6.83 ± 2.73 (bad), while after the intervention the same score was statistically significant reduced to 3.93 ± 1.68 (good) with large effect size.

The study has shown that a reduction of blue light emission from LED backlight screens of mobile phones during the night leads to improved subjective quality of sleep in students, as well as improvement in daytime functioning and going to sleep.

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Traduction de l'étude

L'effet de la réduction de la lumière bleue de l'écran du smartphone sur la qualité subjective du sommeil chez les étudiants
Pavle Randjelović Chronobiologie Internationale 06 févr. 2023

L'exposition des humains à la lumière artificielle la nuit (ALAN) avec une partie bleue prédominante du spectre visible influence fortement le rythme circadien et le sommeil à travers les cellules ganglionnaires rétiniennes contenant de la mélanopsine (RGC). Nous avons émis l'hypothèse que la réduction de la quantité de lumière bleue émise par les écrans de téléphones portables pendant la nuit augmentera la qualité du sommeil de notre population étudiante. Le but du travail était d'étudier l'effet de la réduction de la lumière bleue de l'écran du smartphone pendant la nuit sur la qualité subjective du sommeil chez les étudiants en médecine. La population cible était les étudiants en médecine âgés de 20 à 22 ans des deux sexes. Le principal résultat de l'étude était la qualité subjective du sommeil, évaluée par la version serbe du Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI). Le score total moyen du PSQI avant l'intervention était de 6,83 ± 2,73 (mauvais), tandis qu'après l'intervention, le même score était statistiquement significatif, réduit à 3,93 ± 1,68 (bon) avec une grande taille d'effet.

L'étude a montré qu'une réduction de l'émission de lumière bleue des écrans à rétroéclairage LED des téléphones portables pendant la nuit entraîne une amélioration de la qualité subjective du sommeil chez les étudiants, ainsi qu'une amélioration du fonctionnement diurne et de l'endormissement.

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Investigating the effects of a blue-blocking software on the daily rhythm of sleep, melatonin, cortisol, positive and negative emotions
Ali Makateb Chronobiology International 22 Feb 2023

Since the use of light and electronic devices is inevitable, the use of blue light filters (in various light sources, electronic devices or optical devices including intraocular lenses) has been shown to improve sleep quality, especially in later hours of the day and during night time. In this study, we examine the effect of the blue light on sleep and wakefulness rhythms and positive and negative emotions. This randomized clinical trial was conducted with 80 AJA University of Medical Sciences employees who use computers at least 2 h a day. All subjects were employees of the discharge unit of Imam Reza Hospital, which is located next to AJA University.

The subjects were divided into two groups of 40 people, blue light filter software intervention and sham treatment. Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI), Positive and Negative Affect Schedule (PANAS), Visual Function Questionnaire (VFQ), Epworth Sleepiness Scale (ESS) and salivary melatonin and cortisol levels were assessed for both groups before and 3 months after the intervention. Data analysis was performed using IBM SPSS statistics for windows, version 21.0 (Armonk, NY: IBM Corporation). P value ≤ 0.05 was considered as statistically significant.

The results showed that the Pittsburgh sleep scale after the intervention was significantly lower in the intervention group than in the control group. After the intervention, the VFQ was significantly lower in the intervention group than in the control group (P = 0.018). There was no significant difference in the Epworth Sleepiness Scale (ESS) between the two study groups after the intervention (P = 0.370). There was no significant difference in Positive and Negative Affect Schedule (PANAS) in the two study groups after the intervention (P = 0.140).

After the intervention, cortisol levels were significantly higher in the intervention group than in the control group (P = 0.006). Also, the amount of cortisol increased significantly in the intervention group (P = 0.028). The amount of melatonin decreased significantly in the intervention group (P = 0.034). The sleep quality score after the intervention was significantly lower in the intervention group than in the control group. This indicates better sleep quality in the intervention group.

The results also show that the level of visual fatigue in the intervention group decreased significantly. However, no significant change was detected regarding positive and negative emotions. After the intervention, cortisol levels were significantly higher in the intervention group than the control group. In addition, cortisol levels increased significantly and melatonin levels decreased significantly in the intervention group during the course of study.