Il faut jeûner le soir, plutôt que le matin

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Une intervention hypothétique du moment de l'apport alimentaire sur le poids et la composition corporelle après la perte de poids initiale
Valeria Elahy Obésité 02 mars 2023

Objectif
Cette étude a estimé l'effet d'interventions hypothétiques de fréquence plus élevée et plus faible de consommation de petit-déjeuner et de collations après le dîner (consommation de petit-déjeuner 0-4 contre 5-7 fois/semaine et consommation de collation après le dîner 0-2 contre 3-7 fois). /semaine) sur les changements de poids corporel et de composition sur 18 mois après un programme comportemental standard de perte de poids de 6 mois réussi.

Méthodes
L'étude a analysé les données de l'étude IDEA (Innovative Approaches to Diet, Exercise and Activity).

Résultats
Si tous les participants consommaient un petit-déjeuner 5 à 7 fois/semaine pendant 18 mois, ils auraient repris 2,95 kg de poids corporel en moyenne (IC à 95 % : 2,01 à 3,96), soit 0,59 kg (IC à 95 % : -0,86 à −0,32) inférieure à si tous les participants prenaient un petit-déjeuner 0 à 4 fois/semaine. Si tous les participants consommaient une collation après le dîner 0 à 2 fois/semaine, ils auraient repris 2,86 kg de poids corporel en moyenne (IC à 95 % : 0,99 à 5,25), soit 0,83 kg (IC à 95 % : -1,06 à - 0,59) plus faible que si tous consommaient une collation après le dîner 3 à 7 fois/semaine.

conclusion
La consommation régulière de petit-déjeuner et la minimisation des collations après le dîner peuvent atténuer légèrement la reprise de poids et de graisse corporelle plus de 18 mois après la perte de poids initiale.

[Nutrimuscle-Conseils]

The effect of breakfast on childhood obesity: a systematic review and meta-analysis
Kun Wang Front. Nutr., 06 September 2023

Objective: Previous cohort trials have shown that skipping breakfast increases the risk of obesity or overweight in children. However, this finding remains controversial. Through a meta-analysis, this study systematically evaluated the effect of skipping breakfast on the prevalence of obesity or overweight in children.

Methods: We performed a literature search for studies published until March 19, 2023. using the Cochrane, PubMed, and Embase databases. Based on the inclusion and exclusion criteria, observational studies on the relationship between skipping breakfast and overweight/obesity in children and adolescents were analyzed. Three investigators independently screened the relevant literature, extracted the data, and assessed the risk of bias. The quality of the included studies was assessed using the Newcastle-Ottawa Scale (NOS). A random-effects model was used. The odds ratio (OR) with its 95% confidence interval (CI) was used to indicate the effect size.

Results: A total of 40 retrospective studies with 323,244 children ranging in age from 2 to 20 years were included in this study. The results of this meta-analysis showed that children and adolescents who skipped breakfast had a significantly higher prevalence of obesity or overweight than those who ate breakfast (OR, 1.59; 95% CI, 1.33–1.90; P < 0.001). Skipping breakfast was positively associated with overweight in children and adolescents (OR, 1.37; 95% CI, 1.23–1.54; P < 0.001). Similarly, skipping breakfast was positively associated with obesity in children and adolescents (OR, 1.51; 95% CI, 1.30–1.76; P < 0.001). The effect was also different by sex, with girls being the most affected (OR, 1.47; 95% CI, 1.23–1.76; P < 0.001). There was also a correlation between skipping breakfast and abdominal obesity in children (OR, 0.65; 95% CI, 0.55–0.77; P < 0.001).

Conclusion: This meta-analysis suggested that skipping breakfast is associated with an increased risk of overweight/obesity in children and adolescents. The findings provide support for a possible protective role of breakfast against excessive weight gain in children and adolescents. However, more rigorous study designs with validated and standardized measures of relevant variables are needed.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'effet du petit-déjeuner sur l'obésité infantile : une revue systématique et une méta-analyse
Front Kun Wang. Nutr., 06 septembre 2023

Objectif : Des essais de cohorte antérieurs ont montré que sauter le petit-déjeuner augmente le risque d'obésité ou de surpoids chez les enfants. Cependant, ce constat reste controversé. Grâce à une méta-analyse, cette étude a évalué systématiquement l’effet du saut de petit-déjeuner sur la prévalence de l’obésité ou du surpoids chez les enfants.

Méthodes : Nous avons effectué une recherche documentaire pour les études publiées jusqu'au 19 mars 2023 en utilisant les bases de données Cochrane, PubMed et Embase. Sur la base des critères d'inclusion et d'exclusion, des études observationnelles sur la relation entre le fait de sauter le petit-déjeuner et le surpoids/l'obésité chez les enfants et les adolescents ont été analysées. Trois enquêteurs ont indépendamment examiné la littérature pertinente, extrait les données et évalué le risque de biais. La qualité des études incluses a été évaluée à l'aide de l'échelle de Newcastle-Ottawa (NOS). Un modèle à effets aléatoires a été utilisé. L’odds ratio (OR) avec son intervalle de confiance (IC) à 95 % a été utilisé pour indiquer l’ampleur de l’effet.

Résultats : Un total de 40 études rétrospectives portant sur 323 244 enfants âgés de 2 à 20 ans ont été incluses dans cette étude. Les résultats de cette méta-analyse ont montré que les enfants et adolescents qui sautaient le petit-déjeuner avaient une prévalence d'obésité ou de surpoids significativement plus élevée que ceux qui prenaient un petit-déjeuner (OR, 1,59 ; IC à 95 %, 1,33-1,90 ; P < 0,001). Sauter le petit-déjeuner était positivement associé au surpoids chez les enfants et les adolescents (OR : 1,37 ; IC à 95 %, 1,23-1,54 ; P < 0,001). De même, sauter le petit-déjeuner était positivement associé à l’obésité chez les enfants et les adolescents (OR : 1,51 ; IC à 95 %, 1,30-1,76 ; P < 0,001). L'effet était également différent selon le sexe, les filles étant les plus touchées (OR : 1,47 ; IC à 95 %, 1,23-1,76 ; P < 0,001). Il existait également une corrélation entre le fait de sauter le petit-déjeuner et l'obésité abdominale chez les enfants (OR : 0,65 ; IC à 95 % : 0,55-0,77 ; P < 0,001).

Conclusion : Cette méta-analyse suggère que sauter le petit-déjeuner est associé à un risque accru de surpoids/obésité chez les enfants et les adolescents. Les résultats confirment le rôle protecteur possible du petit-déjeuner contre la prise de poids excessive chez les enfants et les adolescents. Cependant, des plans d'étude plus rigoureux avec des mesures validées et standardisées des variables pertinentes sont nécessaires.

[Nutrimuscle-Conseils]

The Relationship between Breakfast and Sleep and Cardiovascular Risk Factors
by Yejin Kim Nutrients 2023, 15(21), 4596;

Despite extensive research on the individual effects of breakfast and sleep on health outcomes, there has been limited investigation into their combined effects. We aimed to evaluate the relationship between breakfast-eating behavior and sleep timing on cardiovascular disease (CVD) risk factors. A total of 16,121 participants (6744 men and 9377 women) aged 19 years or older were selected from the Korea National Health and Nutrition Examination Surveys (2016–2018, 2021). We classified participants into four groups: early sleep + regular breakfast eaters (group 1), late sleep + regular breakfast eaters (group 2), early sleep + infrequent breakfast eaters (group 3), and late sleep + infrequent breakfast eaters (group 4). In men, group 4 had a lower prevalence of obesity than group 1 (OR 0.78, 95%CI 0.62–0.97), and groups 2, 3, and 4 had a higher prevalence of metabolic syndrome (MetS) than group 1 (OR 1.43, 1.62, and 1.47, respectively). In women, group 4 had a lower prevalence of dyslipidemia than group 1 (OR 0.59, 95%CI 0.44–0.80), and group 2 had a higher prevalence of MetS than group 1 (OR 1.24, 95%CI 1.03–1.50).

The combination of skipping breakfast and late sleep timing was associated with the higher prevalence of MetS particularly in men. Moreover, the relationship between breakfast and sleep timing on CVD risk factors differed by sex and age group.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La relation entre le petit-déjeuner et le sommeil et les facteurs de risque cardiovasculaire
par Yejin Kim Nutrients 2023, 15(21), 4596 ;

Malgré des recherches approfondies sur les effets individuels du petit-déjeuner et du sommeil sur la santé, leurs effets combinés ont été peu étudiés. Notre objectif était d'évaluer la relation entre le comportement en matière de petit-déjeuner et le moment du sommeil sur les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires (MCV). Au total, 16 121 participants (6 744 hommes et 9 377 femmes) âgés de 19 ans ou plus ont été sélectionnés dans le cadre des enquêtes nationales coréennes sur la santé et la nutrition (2016-2018, 2021). Nous avons classé les participants en quatre groupes : sommeil précoce + mangeurs réguliers de petit-déjeuner (groupe 1), sommeil tardif + mangeurs réguliers de petit-déjeuner (groupe 2), sommeil précoce + mangeurs peu fréquents de petit-déjeuner (groupe 3) et sommeil tardif + mangeurs peu fréquents de petit-déjeuner (groupe 4). ). Chez les hommes, le groupe 4 avait une prévalence d'obésité plus faible que le groupe 1 (OR 0,78, IC à 95 % 0,62-0,97), et les groupes 2, 3 et 4 avaient une prévalence plus élevée de syndrome métabolique (MetS) que le groupe 1 (OR 1,43). , 1,62 et 1,47, respectivement). Chez les femmes, le groupe 4 avait une prévalence de dyslipidémie plus faible que le groupe 1 (OR 0,59, IC à 95 % 0,44 à 0,80) et le groupe 2 avait une prévalence de MetS plus élevée que le groupe 1 (OR 1,24, IC à 95 % 1,03 à 1,50).

La combinaison du fait de sauter le petit-déjeuner et de dormir tard était associée à une prévalence plus élevée du MetS, en particulier chez les hommes. De plus, la relation entre le petit-déjeuner et l’heure du sommeil sur les facteurs de risque de maladies cardiovasculaires différait selon le sexe et le groupe d’âge.

[Nutrimuscle-Conseils]

Late eating is associated with poor glucose tolerance, independent of body weight, fat mass, energy intake and diet composition in prediabetes or early onset type 2 diabetes
Diana A. Díaz-Rizzolo Nutrition & Diabetes volume 14, Article number: 90 (2024)

This study investigates the impact of habitual late calorie intake on glucose metabolism in adults with overweight or obesity and diet or metformin-controlled prediabetes or type 2 diabetes independently of body weight, fat mass, energy intake or diet composition.

Participants (n = 26) were classified as Later Eaters (LE) if ≥45% daily calories were consumed after 5 pm and Early Eaters (EE) if not, based on daily caloric intake assessed over 2-wk. EE and LE did not differ in anthropometrics or daily energy intake, but LE consumed more carbohydrates (p = 0.038) and fats (p = 0.039) after 5 pm. Fasting glucose, insulin, and C-peptide did not differ between groups but LE exhibited higher glucose concentrations after an oral glucose tolerance test (p = 0.001), even after adjusting for body weight, fat mass, energy intake and diet composition (p < 0.05). Glucose results remained when participants with T2D were excluded (p = 0.031). After diabetes status adjustment, differences in glucose concentrations were higher in LE for time 30 (p = 0.028) and 60 min (p = 0.036).

LE, compared to EE, had poorer glucose tolerance, independent of body weight, fat mass, daily energy intake and diet composition.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'alimentation tardive est associée à une faible tolérance au glucose, indépendamment du poids corporel, de la masse grasse, de l'apport énergétique et de la composition du régime alimentaire chez les personnes prédiabétiques ou atteintes de diabète de type 2 à début précoce
Diana A. Díaz-Rizzolo Nutrition & Diabetes volume 14, Numéro d'article : 90 (2024)

Cette étude examine l'impact d'une consommation calorique tardive habituelle sur le métabolisme du glucose chez les adultes en surpoids ou obèses et atteints de prédiabète ou de diabète de type 2 sous contrôle alimentaire ou par metformine, indépendamment du poids corporel, de la masse grasse, de l'apport énergétique ou de la composition du régime alimentaire.

Les participants (n = 26) ont été classés comme mangeurs tardifs (LE) si ≥ 45 % des calories quotidiennes étaient consommées après 17 h et comme mangeurs précoces (EE) dans le cas contraire, en fonction de l'apport calorique quotidien évalué sur 2 semaines. Les EE et LE ne différaient pas en termes d'anthropométrie ou d'apport énergétique quotidien, mais LE consommait plus de glucides (p = 0,038) et de graisses (p = 0,039) après 17 heures. La glycémie à jeun, l'insuline et le peptide C ne différaient pas entre les groupes, mais LE présentait des concentrations de glucose plus élevées après un test de tolérance au glucose par voie orale (p = 0,001), même après ajustement en fonction du poids corporel, de la masse grasse, de l'apport énergétique et de la composition du régime alimentaire (p < 0,05). Les résultats de glycémie sont restés inchangés lorsque les participants atteints de diabète de type 2 ont été exclus (p = 0,031). Après ajustement du statut diabétique, les différences de concentrations de glucose étaient plus élevées chez LE pour le temps 30 (p = 0,028) et 60 min (p = 0,036).

Le LE, comparé au EE, avait une tolérance au glucose plus faible, indépendamment du poids corporel, de la masse grasse, de l'apport énergétique quotidien et de la composition du régime alimentaire.