Plus de fibre= moins de dépression ?

[Nutrimuscle-Conseils]

Inverse association between dietary fiber intake and depression in premenopausal women: a nationwide population-based survey
Yunsun Kim Menopause . 2020 Dec 21;

Abstract
Objective: Depression is among the most common neuropsychiatric disorders, and its prevalence is twofold higher in women than in men. This study aimed to investigate the relationship between dietary fiber intake and depression in women by menopause status using data from a nationwide population-based survey conducted in Korea.

Methods: We utilized the Korea National Health and Nutritional Examination Survey data for 2014, 2016, and 2018 with a complex sampling design. Dietary fiber intake was calculated according to the 24-hour recall method, and we used Patient Health Questionnaire-9 scores to assess depression. A t test based on the general linear model was used to compare mean dietary fiber intake according to the presence of depression by menopause status. A logistic regression analysis was conducted to compute the odds ratio for depression according to the gradually adjusted model.

Results: This study included 5,807 women. Among the premenopausal women, dietary fiber intake was higher in the nondepression group than in the depression group (P < 0.001), while there was no significant difference among postmenopausal women. Accordingly, among the premenopausal women, a significantly inverse relationship was observed between a change in daily dietary fiber intake as 1 g/1,000 kcal and the prevalence of depression in the fully adjusted model with an odds ratio of 0.949 (95% confidence interval, 0.906-0.993; P = 0.03). However, among the postmenopausal women, this significant association was not observed.

Conclusions: Dietary fiber intake was inversely associated with depression in premenopausal but not postmenopausal women.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association inverse entre l'apport en fibres alimentaires et la dépression chez les femmes préménopausées: une enquête nationale en population
Yunsun Kim Menopause. 21 décembre 2020;

Abstrait
Objectif: La dépression fait partie des troubles neuropsychiatriques les plus courants et sa prévalence est deux fois plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Cette étude visait à étudier la relation entre l'apport en fibres alimentaires et la dépression chez les femmes ménopausées en utilisant les données d'une enquête nationale menée en Corée.

Méthodes: Nous avons utilisé les données de l'Enquête nationale coréenne sur la santé et l'examen nutritionnel pour 2014, 2016 et 2018 avec un plan d'échantillonnage complexe. L'apport en fibres alimentaires a été calculé selon la méthode de rappel sur 24 heures, et nous avons utilisé les scores du Patient Health Questionnaire-9 pour évaluer la dépression. Un test t basé sur le modèle linéaire général a été utilisé pour comparer l'apport moyen en fibres alimentaires en fonction de la présence de dépression selon l'état de la ménopause. Une analyse de régression logistique a été menée pour calculer le rapport de cotes de la dépression selon le modèle graduellement ajusté.

Résultats: Cette étude a inclus 5 807 femmes. Chez les femmes préménopausées, l'apport en fibres alimentaires était plus élevé dans le groupe sans dépression que dans le groupe dépression (p <0,001), alors qu'il n'y avait pas de différence significative chez les femmes ménopausées. En conséquence, chez les femmes préménopausées, une relation significativement inverse a été observée entre une variation de l'apport quotidien en fibres alimentaires de 1 g / 1000 kcal et la prévalence de la dépression dans le modèle entièrement ajusté avec un odds ratio de 0,949 (intervalle de confiance à 95%, 0,906 -0,993; P = 0,03). Cependant, chez les femmes ménopausées, cette association significative n'a pas été observée.

Conclusions: La consommation de fibres alimentaires était inversement associée à la dépression chez les femmes préménopausées mais non ménopausées.

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Dietary fiber intake, depression, and anxiety: a systematic review and meta-analysis of epidemiologic studies
Faezeh Saghafian Nutritional Neuroscience Volume 26, 2023 - Issue 2 Pages 108-126

Background
Findings of previous studies on relationship between dietary fiber intake and depression were inconsistent. We performed a meta-analysis on the association of dietary fiber intake with depression and anxiety in epidemiologic studies.

Methods
We conducted a systematic search of electronic databases, up to May 2021. Data from 18 publications (12 cross-sectional, five cohort and one case–control studies) on dietary fiber consumption in relation to depression or anxiety were included. For depression, fifteen studies were conducted on adults and three others on adolescents. Anxiety was not included in the analysis, due to insufficient eligible studies.

Results
Total dietary fiber intake was associated with a 10% lower odds of depression (OR = 0.90; 95% confidence interval [CI]: 0.86, 0.95) in adults and a 57% lower odds (OR = 0.43, 95% CI: 0.32, 0.59) in adolescents. Dose–response meta-analysis revealed an inverse linear association between total dietary fiber intake and odd of depression in adults; such that each 5-g increase in total dietary fiber intake was associated with a 5% reduction in risk of depression (OR = 0.95; 95% CI: 0.94, 0.97). An inverse significant association was observed between intake of fiber from vegetables (OR = 0.73; 95% CI: 0.66, 0.82) and soluble fiber (OR = 0.80, 95% CI: 0.71, 0.91) and odds of depression. However, cereal fiber, fiber from fruits and insoluble fiber were marginally associated with a reduction in having depression.

Conclusions
High intake of dietary fiber was protectively associated with depression in adults, in a dose–response fashion.

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Dietary fiber intake and risk of incident disabling dementia: the Circulatory Risk in Communities Study
Kazumasa Yamagishi 06 Feb 2022 Nutritional Neuroscience Volume 26, 2023 - Issue 2

Objectives
It has been hypothesized that dietary fiber intake has a beneficial impact on prevention of dementia, but the epidemiological evidence is scant. We sought to examine whether dietary fiber intake is inversely associated with risk of dementia requiring care under the national insurance (disabling dementia).

Methods
The study setting was the Circulatory Risk in Communities Study, involving 3739 Japanese individuals aged 40–64 years at the dietary surveys (1985–99). Dietary fiber intake was estimated using the 24-hour dietary recall method. Incident disabling dementia was followed up from 1999 through 2020. Disabling dementia was further classified into that with or without a history of stroke. Hazard ratios of disabling dementia according to quartiles of total, soluble, and insoluble fiber intake were calculated using the Cox proportional hazards model.

Results
During a median 19.7-year follow-up, a total of 670 cases of disabling dementia developed. Dietary fiber intake was inversely associated with risk of dementia: the multivariate hazards ratios (95% confidence intervals) were 0.83 (0.67–1.04), 0.81 (0.65–1.02), and 0.74 (0.57–0.96) for individuals with the second, third, and highest quartiles of dietary fiber intake, respectively, as compared with the lowest quartile (P for trend = 0.03). The inverse association was more evident for soluble fiber intake and was confined to dementia without a history of stroke. As for fiber-containing foods, potatoes, but not vegetables or fruits, showed a similar association.

Conclusions
Dietary fiber intake, especially soluble fiber, was inversely associated with risk of disabling dementia in a general Japanese population.

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Traduction de l'étude

Apport en fibres alimentaires et risque d'incident de démence invalidante : l'étude sur le risque circulatoire dans les communautés
Kazumasa Yamagishi 06 février 2022 Neuroscience nutritionnelle Volume 26, 2023 - Numéro 2

Objectifs
Il a été émis l'hypothèse que l'apport en fibres alimentaires a un impact bénéfique sur la prévention de la démence, mais les preuves épidémiologiques sont rares. Nous avons cherché à examiner si l'apport en fibres alimentaires est inversement associé au risque de démence nécessitant des soins au titre de la sécurité sociale (démence invalidante).

Méthodes
Le cadre de l'étude était l'étude sur le risque circulatoire dans les communautés, impliquant 3739 individus japonais âgés de 40 à 64 ans lors des enquêtes alimentaires (1985–99). L'apport en fibres alimentaires a été estimé à l'aide de la méthode du rappel alimentaire de 24 heures. La démence invalidante incidente a été suivie de 1999 à 2020. La démence invalidante a ensuite été classée en celle avec ou sans antécédents d'accident vasculaire cérébral. Les rapports de risque de démence invalidante selon les quartiles d'apport en fibres totales, solubles et insolubles ont été calculés à l'aide du modèle de risques proportionnels de Cox.

Résultats
Au cours d'un suivi médian de 19,7 ans, un total de 670 cas de démence invalidante se sont développés. L'apport en fibres alimentaires était inversement associé au risque de démence : les risques relatifs multivariés (intervalles de confiance à 95 %) étaient de 0,83 (0,67-1,04), 0,81 (0,65-1,02) et 0,74 (0,57-0,96) pour les personnes atteintes des deuxième, troisième , et les quartiles les plus élevés d'apport en fibres alimentaires, respectivement, par rapport au quartile le plus bas (P pour la tendance = 0,03). L'association inverse était plus évidente pour l'apport en fibres solubles et se limitait à la démence sans antécédent d'AVC. En ce qui concerne les aliments contenant des fibres, les pommes de terre, mais pas les légumes ni les fruits, ont montré une association similaire.

conclusion
L'apport en fibres alimentaires, en particulier les fibres solubles, était inversement associé au risque de démence invalidante dans une population japonaise générale.