Sleep and daytime sleepiness in elite athletes and sedentary individuals
Sommeil et somnolence diurne chez des athlètes élites et des sujets sédentaires
M.Jemal Science & Sports Volume 37, Issue 1, February 2022, Pages 31-36
Objectives
The objectives of this study were to evaluate the duration and the quality of sleep, as well as daytime sleepiness, among different levels of Arab athletes (i.e., amateur, elite) and to compare sleep quality and duration and daytime sleepiness in athletes and sedentary individuals.
Material and methods
A total of 409 participants, characterized as elite athletes (n = 78), amateur athletes (n = 231), and sedentary individuals (n = 100), participated in this study. Participants were asked to complete the Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI) questionnaire, for the evaluation of sleep quality, and the Epworth Sleepiness Scale (ESS), for the assessment of daytime sleepiness.
Results
The total PSQI score was significantly higher in sedentary (total PSQI score = 5.74 ± 2.5) vs. amateur (total PSQI score = 5 ± 2.3) (P < 0.001) and elite athletes (total PSQI score = 4.73 ± 2.3) (P < 0.01), respectively. However, there was no significant difference between elite and amateur athletes (P > 0.05). There was no significant difference (P > 0.05) between levels of daytime sleepiness reported in amateur athletes (ESS score = 9.6 ± 4.3), elite athletes (ESS score = 10 ± 3., and sedentary individuals (ESS score = 10.4 ± 2.4).
Conclusion
Athletes experienced a better sleep quality compared to sedentary individuals. However, some athletes can suffer from poor sleep quality, suggesting an urgent need for the implementation of sleep hygiene education. Levels of daytime sleepiness, comparable in athletes and sedentary individuals, indicate higher normal daytime sleepiness. Thus, daily naps could be useful to prevent excessive daytime sleepiness, but future studies on this topic, efficacy, and practicality are needed.
Objectifs
Les objectifs de cette étude étaient d’évaluer la durée et la qualité du sommeil, ainsi que la somnolence diurne, chez différents niveaux d’athlètes arabes (amateur vs. élite) et de comparer la qualité et la durée du sommeil et la somnolence diurne chez des athlètes et des sujets sédentaires.
Matériel et méthode
Un total de 409 participants, divisés en un groupe d’athlètes élites (n = 78), un groupe d’athlètes amateurs (n = 231) et des participants sédentaires (n = 100), ont participé à cette étude. Les participants ont été invités à remplir le questionnaire Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI), pour l’évaluation de la qualité du sommeil, et l’Epworth Sleepiness Scale (ESS), pour l’évaluation de la somnolence diurne.
Résultats
Le score PSQI total était significativement plus élevé chez les sujets sédentaires (score PSQI total = 5,74 ± 2,5) par rapport aux athlètes amateurs (score PSQI total = 5 ± 2,3) (p < 0,001) et les athlètes élites (score PSQI total = 4,73 ± 2,3) (p < 0,01), respectivement. Cependant, il n’y avait pas de différences significatives entre les athlètes élites et amateurs (p > 0,05). Aucune différence significative (p > 0,05) entre les niveaux de somnolence diurne rapportés chez les athlètes amateurs (score ESS = 9,6 ± 4,3), les athlètes élites (score ESS = 10 ± 3,8) et les sujets sédentaires (score ESS = 10,4 ± 2,4) n’a été rapportée.
Conclusion
La qualité du sommeil des athlètes est meilleure par rapport à celle des sujets sédentaires. Cependant, certains sportifs peuvent souffrir d’une mauvaise qualité du sommeil, ce qui suggère un besoin urgent de mettre en œuvre une éducation à l’hygiène du sommeil. Les niveaux de somnolence diurne, comparables chez les athlètes et les sujets sédentaires, indiquent une somnolence diurne normale élevée. Ainsi, les siestes quotidiennes pourraient être utiles pour éviter une somnolence diurne excessive. Cependant, des études futures sur l’efficacité de cette stratégie sont nécessaires.