Les oméga 3 pendant la grossesse sur la santé de l'enfant?

[Nutrimuscle-Conseils]

Association of Fish Consumption and Mercury Exposure During Pregnancy With Metabolic Health and Inflammatory Biomarkers in Children
Nikos Stratakis, JAMA Netw Open. 2020;3(3):e201007.

Question Is fish consumption during pregnancy associated with benefits for the metabolic health of children?

Findings In this cohort study of 805 mothers and their singleton offspring, moderate fish consumption during pregnancy was associated with the downregulation of inflammation and improvements in the metabolic profile of children; high mercury exposure during pregnancy had the opposite associations.

Meaning The results of this study suggest that fish consumption consistent with current recommendations during pregnancy was associated with improvements in the metabolic health of children.

Abstract
Importance The balance of mercury risk and nutritional benefit from fish intake during pregnancy for the metabolic health of offspring to date is unknown.

Objective To assess the associations of fish intake and mercury exposure during pregnancy with metabolic syndrome in children and alterations in biomarkers of inflammation in children.

Design, Setting, and Participants This population-based prospective birth cohort study used data from studies performed in 5 European countries (France, Greece, Norway, Spain, and the UK) between April 1, 2003, and February 26, 2016, as part of the Human Early Life Exposome (HELIX) project. Mothers and their singleton offspring were followed up until the children were aged 6 to 12 years. Data were analyzed between March 1 and August 2, 2019.

Exposures Maternal fish intake during pregnancy (measured in times per week) was assessed using validated food frequency questionnaires, and maternal mercury concentration (measured in micrograms per liter) was assessed using maternal whole blood and cord blood samples.

Main Outcomes and Measures An aggregate metabolic syndrome score for children was calculated using the z scores of waist circumference, systolic and diastolic blood pressures, and levels of triglyceride, high-density lipoprotein cholesterol, and insulin. A higher metabolic syndrome score (score range, −4.9 to 7.5) indicated a poorer metabolic profile. Three protein panels were used to measure several cytokines and adipokines in the plasma of children.

Results The study included 805 mothers and their singleton children. Among mothers, the mean (SD) age at cohort inclusion or delivery of their infant was 31.3 (4.6) years. A total of 400 women (49.7%) had a high educational level, and 432 women (53.7%) were multiparous. Among children, the mean (SD) age was 8.4 (1.5) years (age range, 6-12 years). A total of 453 children (56.3%) were boys, and 734 children (91.2%) were of white race/ethnicity. Fish intake consistent with health recommendations (1 to 3 times per week) during pregnancy was associated with a 1-U decrease in metabolic syndrome score in children (β = −0.96; 95% CI, −1.49 to −0.42) compared with low fish consumption (<1 time per week) after adjusting for maternal mercury levels and other covariates. No further benefit was observed with fish intake of more than 3 times per week. A higher maternal mercury concentration was independently associated with an increase in the metabolic syndrome score of their offspring (β per 2-fold increase in mercury concentration = 0.18; 95% CI, 0.01-0.34). Compared with low fish intake, moderate and high fish intake during pregnancy were associated with reduced levels of proinflammatory cytokines and adipokines in children. An integrated analysis identified a cluster of children with increased susceptibility to metabolic disease, which was characterized by low fish consumption during pregnancy, high maternal mercury levels, decreased levels of adiponectin in children, and increased levels of leptin, tumor necrosis factor α, and the cytokines interleukin 6 and interleukin 1β in children.

Conclusions and Relevance Results of this study suggest that moderate fish intake consistent with current health recommendations during pregnancy was associated with improvements in the metabolic health of children, while high maternal mercury exposure was associated with an unfavorable metabolic profile in children.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'association de la consommation de poisson et de l'exposition au mercure pendant la grossesse avec la santé métabolique et les biomarqueurs inflammatoires chez les enfants
Nikos Stratakis, JAMA Netw Open. 2020; 3 (3): e201007.

Question La consommation de poisson pendant la grossesse est-elle associée à des avantages pour la santé métabolique des enfants?

Résultats Dans cette étude de cohorte portant sur 805 mères et leur progéniture unique, une consommation modérée de poisson pendant la grossesse a été associée à une régulation négative de l'inflammation et à une amélioration du profil métabolique des enfants; une exposition élevée au mercure pendant la grossesse avait les associations opposées.

Signification Les résultats de cette étude suggèrent que la consommation de poisson conforme aux recommandations actuelles pendant la grossesse était associée à une amélioration de la santé métabolique des enfants.

Abstrait
Importance L'équilibre du risque de mercure et des avantages nutritionnels de la consommation de poisson pendant la grossesse pour la santé métabolique de la progéniture à ce jour est inconnu.

Objectif Évaluer les associations de la consommation de poisson et de l'exposition au mercure pendant la grossesse avec le syndrome métabolique chez les enfants et les altérations des biomarqueurs de l'inflammation chez les enfants.

Conception, cadre et participants Cette étude prospective de cohorte de naissance basée sur la population a utilisé les données d'études réalisées dans 5 pays européens (France, Grèce, Norvège, Espagne et Royaume-Uni) entre le 1er avril 2003 et le 26 février 2016, dans le cadre du projet HELIX (Human Early Life Exposome). Les mères et leur progéniture ont été suivies jusqu'à ce que les enfants soient âgés de 6 à 12 ans. Les données ont été analysées entre le 1er mars et le 2 août 2019.

Expositions L'apport maternel de poisson pendant la grossesse (mesuré en temps par semaine) a été évalué à l'aide de questionnaires de fréquence alimentaire validés, et la concentration maternelle en mercure (mesurée en microgrammes par litre) a été évaluée à l'aide d'échantillons de sang total maternel et de sang de cordon.

Principaux résultats et mesures Un score global du syndrome métabolique pour les enfants a été calculé à l'aide des scores z du tour de taille, des pressions artérielles systolique et diastolique et des niveaux de triglycérides, de cholestérol à lipoprotéines de haute densité et d'insuline. Un score de syndrome métabolique plus élevé (plage de score de −4,9 à 7,5) indiquait un profil métabolique moins bon. Trois panels de protéines ont été utilisés pour mesurer plusieurs cytokines et adipokines dans le plasma des enfants.

Résultats L'étude a inclus 805 mères et leurs enfants singleton. Chez les mères, l'âge moyen (ET) à l'inclusion dans la cohorte ou à l'accouchement de leur nourrisson était de 31,3 (4,6) ans. Au total, 400 femmes (49,7%) avaient un niveau d'éducation élevé et 432 femmes (53,7%) étaient multipares. Chez les enfants, l'âge moyen (ET) était de 8,4 (1,5) ans (tranche d'âge, 6-12 ans). Au total, 453 enfants (56,3%) étaient des garçons et 734 enfants (91,2%) étaient de race / origine ethnique blanche. La consommation de poisson conforme aux recommandations de santé (1 à 3 fois par semaine) pendant la grossesse a été associée à une diminution de 1-U du score du syndrome métabolique chez les enfants (β = −0,96; IC à 95%, −1,49 à −0,42) par rapport aux poissons faibles consommation (<1 fois par semaine) après ajustement pour les niveaux maternels de mercure et autres covariables. Aucun autre avantage n'a été observé avec une consommation de poisson de plus de 3 fois par semaine. Une concentration maternelle de mercure plus élevée était indépendamment associée à une augmentation du score du syndrome métabolique de leur progéniture (β par 2 fois plus de concentration de mercure = 0,18; IC à 95%, 0,01-0,34). Par rapport à une faible consommation de poisson, une consommation modérée et élevée de poisson pendant la grossesse a été associée à des niveaux réduits de cytokines et d'adipokines pro-inflammatoires chez les enfants. Une analyse intégrée a identifié un groupe d'enfants présentant une sensibilité accrue aux maladies métaboliques, caractérisée par une faible consommation de poisson pendant la grossesse, des niveaux élevés de mercure maternel, une diminution des niveaux d'adiponectine chez les enfants et une augmentation des niveaux de leptine, du facteur de nécrose tumorale α et de la cytokines interleukine 6 et interleukine 1β chez l'enfant.

Conclusions et pertinence Les résultats de cette étude suggèrent qu'une consommation modérée de poisson conforme aux recommandations actuelles en matière de santé pendant la grossesse était associée à une amélioration de la santé métabolique des enfants, tandis qu'une forte exposition maternelle au mercure était associée à un profil métabolique défavorable chez les enfants.

[Nutrimuscle-Conseils]

Maternal dietary intake of fish and PUFAs and child neurodevelopment at 6 months and 1 year of age: a nationwide birth cohort—the Japan Environment and Children's Study (JECS)
Kei Hamazaki, The American Journal of Clinical Nutrition, Volume 112, Issue 5, November 2020, Pages 1295–1303,

Background
Although emerging evidence indicates a relation between maternal intake of fish and improved child neurodevelopment, the results are inconsistent.

Objectives
This study investigated whether dietary consumption of fish during pregnancy is associated with offspring neurodevelopment at age 6 mo and 1 y. As exploratory research, we also examined the association between consumption of PUFAs and neurodevelopment at the same time points.

Methods
After exclusion and multiple imputation from a dataset comprising 104,065 records from the Japan Environment and Children's Study, we evaluated 81,697 and 77,751 mother-child pairs at age 6 mo and 1 y, respectively.

Results
Maternal fish intake during pregnancy was independently associated with reduced risk of delay in problem-solving at age 6 mo (lowest compared with highest quintile OR = 0.88; 95% CI: 0.79, 0.99; P-trend = 0.01) and in fine motor skills (highest quintile OR = 0.90; 95% CI: 0.81, 0.99; P-trend = 0.02) and problem-solving (fourth quintile OR = 0.89; 95% CI: 0.81, 0.98; and highest quintile OR = 0.90; 95% CI: 0.81, 0.99; P-trend = 0.005) at age 1 y. Dietary intake of total n–3 PUFAs was associated with reduced risk of delay in fine motor skills at 6 mo, and in fine motor skills and problem-solving at 1 y. Dietary intake of total n–6 PUFAs was associated with reduced risk of delay in communication and fine motor skills at 6 mo, and in gross motor skills, fine motor skills, and problem-solving at 1 y. In contrast, the dietary n–6/n–3 ratio was positively associated with increased risk of delay in problem-solving at 1 y.

Conclusions
The results of this study suggest there might be beneficial effects of fish intake during pregnancy on some domains of child psychomotor development and this effect might be partially explained by PUFA intake from fish.

[Nutrimuscle-Conseils]

In pregnancy, maternal HDL is specifically enriched in, and carries the highest proportion of, DHA in plasma
Nicola Zamai Prostaglandins, Leukotrienes and Essential Fatty Acids Articles in Press E-mail Alert - November 14, 2020

Highlights
• HDL is the primary transport vehicle of DHA during pregnancy
• HDL DHA concentration is the highest compared to other lipoproteins in pregnancy
• DHA is selectively enriched in HDL peaking at 25 weeks of gestation

Arachidonic acid (AA) and docosahexaenoic acid (DHA) are important for neurological development. The aim was to determine the distribution and relative enrichment of AA and DHA among lipoprotein fractions prior to pregnancy, throughout gestation and in the post-partum period. Our hypothesis was that in pregnancy, in contrast to the non-pregnant state, AA and DHA are carried in highest concentration in the very low density lipoprotein (VLDL) fraction secondary to increased gestational liver triglyceride secretion. Two independent prospective, observational cohort studies carried out in Glasgow were combined; one early in pregnancy and one later in pregnancy with post-partum follow up. Across the pregnancy timeline plasma lipoproteins were isolated using sequential ultracentrifugation and lipoprotein fatty acids were extracted and analysed by gas chromatography. High density lipoprotein (HDL) had the highest concentration of AA and DHA compared to other lipoproteins. HDL became progressively enriched in the proportion of triglycerides at 16 weeks of gestation, which peaked at 35 weeks and returned to baseline at 13 weeks postpartum. HDL DHA per HDL-cholesterol and HDL DHA per apoA-I became progressively enriched at 16 weeks of gestation, peaked at 25 weeks and returned to baseline at 13 weeks postpartum, whereas HDL AA (per HDL-C or HDL-apoA-I) did not differ. DHA is carried primarily in HDL rather than VLDL. HDL has anti-oxidant properties that might afford DHA protection against oxidation.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Apport alimentaire maternel de poisson et d'AGPI et développement neurologique de l'enfant à 6 mois et 1 an: une cohorte de naissance à l'échelle nationale - The Japan Environment and Children's Study (JECS)
Kei Hamazaki, The American Journal of Clinical Nutrition, Volume 112, Numéro 5, novembre 2020, Pages 1295-1303,

Contexte
Bien que de nouvelles preuves indiquent une relation entre la consommation de poisson par la mère et l'amélioration du développement neurologique de l'enfant, les résultats sont incohérents.

Objectifs
Cette étude a cherché à savoir si la consommation alimentaire de poisson pendant la grossesse était associée au développement neurologique de la progéniture à 6 mois et 1 an. En tant que recherche exploratoire, nous avons également examiné l'association entre la consommation d'AGPI et le développement neurologique aux mêmes moments.

Méthodes
Après exclusion et imputation multiple d'un ensemble de données comprenant 104 065 enregistrements de l'étude japonaise sur l'environnement et les enfants, nous avons évalué respectivement 81 697 et 77 751 paires mère-enfant à 6 mois et 1 an.

Résultats
La consommation de poisson par la mère pendant la gestation était indépendamment associée à un risque réduit de retard dans la résolution de problèmes à l'âge de 6 mois (le plus bas par rapport au quintile le plus élevé OR = 0,88; IC à 95%: 0,79, 0,99; tendance P = 0,01) et en motricité fine (OR du quintile le plus élevé = 0,90; IC à 95%: 0,81, 0,99; Tendance P = 0,02) et résolution de problèmes (OR du quatrième quintile = 0,89; IC à 95%: 0,81, 0,98; et quintile le plus élevé OR = 0,90; IC à 95% : 0,81, 0,99; P-tendance = 0,005) à l'âge de 1 an. L'apport alimentaire en AGPI n – 3 totaux était associé à un risque réduit de retard de la motricité fine à 6 mois et de la motricité fine et de la résolution de problèmes à 1 an. L'apport alimentaire total d'AGPI n – 6 était associé à un risque réduit de retard dans la communication et la motricité fine à 6 mois, ainsi que dans la motricité globale, la motricité fine et la résolution de problèmes à 1 an. En revanche, le rapport alimentaire n – 6 / n – 3 était positivement associé à un risque accru de retard dans la résolution de problèmes à 1 an.

Conclusions
Les résultats de cette étude suggèrent qu'il pourrait y avoir des effets bénéfiques de la consommation de poisson pendant la grossesse sur certains domaines du développement psychomoteur de l'enfant et cet effet pourrait être partiellement expliqué par l'ingestion d'AGPI provenant du poisson.

Pendant la grossesse, le HDL maternel est spécifiquement enrichi et contient la plus forte proportion de DHA dans le plasma
Nicola Zamai Prostaglandines, leucotriènes et acides gras essentiels Articles dans la presse Alerte par courrier électronique - 14 novembre 2020

Points forts
• Le HDL est le principal véhicule de transport du DHA pendant la grossesse
• La concentration de HDL DHA est la plus élevée par rapport aux autres lipoprotéines pendant la grossesse
• Le DHA est sélectivement enrichi en HDL avec un pic à 25 semaines de gestation

L'acide arachidonique (AA) et l'acide docosahexaénoïque (DHA) sont importants pour le développement neurologique. L'objectif était de déterminer la distribution et l'enrichissement relatif en AA et DHA parmi les fractions lipoprotéiques avant la grossesse, tout au long de la gestation et en période post-partum. Notre hypothèse était que pendant la grossesse, contrairement à l'état non enceinte, l'AA et le DHA sont transportés en concentration la plus élevée dans la fraction des lipoprotéines de très basse densité (VLDL) secondaire à une augmentation de la sécrétion de triglycérides hépatiques gestationnels. Deux études de cohorte observationnelles et prospectives indépendantes menées à Glasgow ont été combinées; un au début de la grossesse et un plus tard au cours de la grossesse avec suivi post-partum. Tout au long de la grossesse, les lipoprotéines plasmatiques ont été isolées par ultracentrifugation séquentielle et les lipoprotéines acides gras ont été extraits et analysés par chromatographie en phase gazeuse. Les lipoprotéines de haute densité (HDL) avaient la plus forte concentration d'AA et de DHA par rapport aux autres lipoprotéines. Le HDL s'est progressivement enrichi en proportion de triglycérides à 16 semaines de gestation, qui a culminé à 35 semaines et est revenue à la valeur initiale à 13 semaines post-partum. Le HDL DHA par HDL-cholestérol et le HDL DHA par apoA-I se sont progressivement enrichis à 16 semaines de gestation, ont atteint un pic à 25 semaines et sont revenus au départ à 13 semaines post-partum, tandis que le HDL AA (par HDL-C ou HDL-apoA-I) ne diffère pas. Le DHA est transporté principalement dans le HDL plutôt que dans le VLDL. Le HDL a des propriétés anti-oxydantes qui pourraient offrir une protection DHA contre l'oxydation.

[Nutrimuscle-Conseils]

Low Omega-3 intake is associated with high rates of depression and preterm birth on the country level
Timothy H. Ciesielski Scientific Reports volume 10, Article number: 19749 (2020)

Low circulating levels of long chain omega-3 polyunsaturated fatty acids (LC omega-3 PUFA) have been linked to major depressive disorder (MDD) and preterm birth (PTB), and prenatal depression associates with PTB. We therefore hypothesized that low Omega-3 intake would associate with higher MDD and PTB rates on the country-level. To test this hypothesis, we obtained country-level estimates for omega-3 intake, MDD prevalence, PTB rate, and per capita income for 184 countries in 2010. We then estimated the LC omega-3 PUFA levels that these intakes produce by accounting for direct consumption and the endogenous conversion of ingested plant-based precursors. Penalized splines indicated that MDD and PTB rates decreased linearly with increasing LC omega-3 PUFA, up to ~ 1000 mg/day for MDD and up to ~ 550 mg/day for PTB. Adjusted linear regression models below these thresholds revealed that a one standard deviation increase in LC omega-3 PUFA (380 mg/day) was associated with an MDD decrease of 5 cases/1000 people and a PTB decrease of 15 cases/1000 livebirths.

In light of the extensive prior evidence on the individual-level, these findings indicate that low intake of LC omega-3 PUFA and its precursors may be elevating MDD and PTB rates in 85% of the countries studied.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Un faible apport en oméga-3 est associé à des taux élevés de dépression et de naissance prématurée au niveau national
Timothy H.Ciesielski Scientific Reports volume 10, numéro d'article: 19749 (2020)

De faibles niveaux circulants d'acides gras polyinsaturés oméga-3 à longue chaîne (LC oméga-3 PUFA) ont été liés au trouble dépressif majeur (MDD) et à la naissance prématurée (PTB), et à la dépression prénatale associée à la PTB. Nous avons donc émis l'hypothèse qu'un faible apport en oméga-3 serait associé à des taux plus élevés de MDD et de PTB au niveau national. Pour tester cette hypothèse, nous avons obtenu des estimations au niveau des pays pour l'apport d'oméga-3, la prévalence de MDD, le taux de PTB et le revenu par habitant pour 184 pays en 2010. Nous avons ensuite estimé les niveaux de LC oméga-3 AGPI que ces apports produisent en tenant compte des la consommation directe et la conversion endogène des précurseurs d'origine végétale ingérés. Les splines pénalisées ont indiqué que les taux de MDD et de PTB diminuaient de manière linéaire avec l'augmentation de LC oméga-3 PUFA, jusqu'à ~ 1000 mg / jour pour MDD et jusqu'à ~ 550 mg / jour pour PTB. Les modèles de régression linéaire ajustés en dessous de ces seuils ont révélé qu'une augmentation d'un écart-type de la LC oméga-3 AGPI (380 mg / jour) était associée à une diminution du TDM de 5 cas / 1000 personnes et une diminution de la PTB de 15 cas / 1000 naissances vivantes.

À la lumière des nombreuses preuves antérieures au niveau individuel, ces résultats indiquent qu'une faible consommation de LC oméga-3 PUFA et de ses précurseurs peut augmenter les taux de MDD et de PTB dans 85% des pays étudiés.