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Manger tard le soir favorise la prise de gras

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Manger tard le soir favorise la prise de gras

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 13 Juil 2020 16:19

Metabolic Effects of Late Dinner in Healthy Volunteers—A Randomized Crossover Clinical Trial
Chenjuan Gu, The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, Volume 105, Issue 8, August 2020,

Context
Consuming calories later in the day is associated with obesity and metabolic syndrome. We hypothesized that eating a late dinner alters substrate metabolism during sleep in a manner that promotes obesity.

Objective
The objective of this work is to examine the impact of late dinner on nocturnal metabolism in healthy volunteers.

Design and Setting
This is a randomized crossover trial of late dinner (LD, 22:00) vs routine dinner (RD, 18:00), with a fixed sleep period (23:00-07:00) in a laboratory setting.

Participants
Participants comprised 20 healthy volunteers (10 male, 10 female), age 26.0 ± 0.6 years, body mass index 23.2 ± 0.7 kg/m2, accustomed to a bedtime between 22:00 and 01:00.

Interventions
An isocaloric macronutrient diet was administered on both visits. Dinner (35% daily kcal, 50% carbohydrate, 35% fat) with an oral lipid tracer ([2H31] palmitate, 15 mg/kg) was given at 18:00 with RD and 22:00 with LD.

Main Outcome Measures
Measurements included nocturnal and next-morning hourly plasma glucose, insulin, triglycerides, free fatty acids (FFAs), cortisol, dietary fatty acid oxidation, and overnight polysomnography.

Results
LD caused a 4-hour shift in the postprandial period, overlapping with the sleep phase. Independent of this shift, the postprandial period following LD was characterized by higher glucose, a triglyceride peak delay, and lower FFA and dietary fatty acid oxidation. LD did not affect sleep architecture, but increased plasma cortisol. These metabolic changes were most pronounced in habitual earlier sleepers determined by actigraphy monitoring.

Conclusion
LD induces nocturnal glucose intolerance, and reduces fatty acid oxidation and mobilization, particularly in earlier sleepers. These effects might promote obesity if they recur chronically.
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Re: Manger tard le soir favorise la prise de gras

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 13 Juil 2020 16:23

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Re: Manger tard le soir favorise la prise de gras

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 13 Juil 2020 16:29

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Re: Manger tard le soir favorise la prise de gras

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 13 Juil 2020 16:36

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Re: Manger tard le soir favorise la prise de gras

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 13 Juil 2020 17:38

Traduction de l'étude :wink:

Effets métaboliques d'un dîner tardif chez des volontaires sains - Un essai clinique croisé randomisé
Chenjuan Gu, The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, Volume 105, Numéro 8, août 2020,

Le contexte
La consommation de calories plus tard dans la journée est associée à l'obésité et au syndrome métabolique. Nous avons émis l'hypothèse que manger un dîner tardif modifie le métabolisme du substrat pendant le sommeil d'une manière qui favorise l'obésité.

Objectif
L'objectif de ce travail est d'examiner l'impact du dîner tardif sur le métabolisme nocturne chez des volontaires sains.

Conception et configuration
Il s'agit d'un essai croisé randomisé entre un dîner tardif (LD, 22:00) et un dîner de routine (RD, 18:00), avec une période de sommeil fixe (23: 00-07: 00) en laboratoire.

Les participants
Les participants comprenaient 20 volontaires sains (10 hommes, 10 femmes), âgés de 26,0 ± 0,6 ans, indice de masse corporelle 23,2 ± 0,7 kg / m2, habitués à un coucher entre 22h00 et 01h00.

Interventions
Un régime isocalorique de macronutriments a été administré lors des deux visites. Le dîner (35% de kcal par jour, 50% de glucides, 35% de matières grasses) avec un traceur lipidique oral ([2H31] palmitate, 15 mg / kg) a été donné à 18h00 avec RD et 22h00 avec LD.

Principales mesures des résultats
Les mesures comprenaient la glycémie plasmatique nocturne et le lendemain matin, l'insuline, les triglycérides, les acides gras libres (AGF), le cortisol, l'oxydation des acides gras alimentaires et la polysomnographie nocturne.

Résultats
LD a provoqué un décalage de 4 heures dans la période postprandiale, chevauchant la phase de sommeil. Indépendamment de ce changement, la période postprandiale suivant la DL a été caractérisée par un taux de glucose plus élevé, un retard de pic de triglycérides et un FFA et une oxydation des acides gras alimentaires plus faibles. La LD n'a pas affecté l'architecture du sommeil, mais a augmenté le cortisol plasmatique. Ces changements métaboliques étaient plus prononcés chez les dormeurs antérieurs habituels déterminés par une surveillance par actigraphie.

Conclusion
La LD induit une intolérance nocturne au glucose et réduit l'oxydation et la mobilisation des acides gras, en particulier chez les dormeurs précoces. Ces effets pourraient favoriser l'obésité s'ils se reproduisent de façon chronique
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