Mieux dormir avec les oméga 3?

[Nutrimuscle-Conseils]

Differential Effects of DHA- and EPA-Rich Oils on Sleep in Healthy Young Adults: A Randomized Controlled Trial
by Michael J. Patan Nutrients 2021, 13(1), 248;

Emerging evidence suggests that adequate intake of omega-3 polyunsaturated fatty acids (n-3 PUFAs), which include docosahexaenoic acid (DHA) and eicosapentaenoic acid (EPA), might be associated with better sleep quality. N-3 PUFAs, which must be acquired from dietary sources, are typically consumed at suboptimal levels in Western diets. Therefore, the current placebo-controlled, double-blind, randomized trial, investigated the effects of an oil rich in either DHA or EPA on sleep quality in healthy adults who habitually consumed low amounts of oily fish.

Eighty-four participants aged 25–49 years completed the 26-week intervention trial. Compared to placebo, improvements in actigraphy sleep efficiency (p = 0.030) and latency (p = 0.026) were observed following the DHA-rich oil. However, these participants also reported feeling less energetic compared to the placebo (p = 0.041), and less rested (p = 0.017), and there was a trend towards feeling less ready to perform (p = 0.075) than those given EPA-rich oil. A trend towards improved sleep efficiency was identified in the EPA-rich group compared to placebo (p = 0.087), along with a significant decrease in both total time in bed (p = 0.032) and total sleep time (p = 0.019) compared to the DHA-rich oil. No significant effects of either treatment were identified for urinary excretion of the major melatonin metabolite 6-sulfatoxymelatonin.

This study was the first to demonstrate some positive effects of dietary supplementation with n-3 PUFAs in healthy adult normal sleepers, and provides novel evidence showing the differential effects of n-3 PUFA supplements rich in either DHA or EPA. Further investigation into the mechanisms underpinning these observations including the effects of n-3 PUFAs on sleep architecture are required.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets différentiels des huiles riches en DHA et en EPA sur le sommeil chez les jeunes adultes en bonne santé: un essai contrôlé randomisé
par Michael J. Patan Nutrients 2021, 13 (1), 248;

De nouvelles preuves suggèrent qu'un apport adéquat d'acides gras polyinsaturés oméga-3 (AGPI n-3), qui comprennent l'acide docosahexaénoïque (DHA) et l'acide eicosapentaénoïque (EPA), pourrait être associé à une meilleure qualité du sommeil. Les AGPI N-3, qui doivent être acquis à partir de sources alimentaires, sont généralement consommés à des niveaux sous-optimaux dans les régimes occidentaux. Par conséquent, l'essai randomisé en double aveugle, contrôlé par placebo actuel, a étudié les effets d'une huile riche en DHA ou en EPA sur la qualité du sommeil chez des adultes en bonne santé qui consommaient habituellement de faibles quantités de poisson gras.

Quatre-vingt-quatre participants âgés de 25 à 49 ans ont terminé l'essai d'intervention de 26 semaines. Par rapport au placebo, des améliorations de l'efficacité du sommeil d'actigraphie (p = 0,030) et de la latence (p = 0,026) ont été observées après l'huile riche en DHA. Cependant, ces participants ont également déclaré se sentir moins énergiques par rapport au placebo (p = 0,041) et moins reposés (p = 0,017), et il y avait une tendance à se sentir moins prêt à performer (p = 0,075) que ceux recevant des doses riches en EPA. pétrole. Une tendance à l'amélioration de l'efficacité du sommeil a été identifiée dans le groupe riche en EPA par rapport au placebo (p = 0,087), ainsi qu'une diminution significative du temps total au lit (p = 0,032) et du temps total de sommeil (p = 0,019) par rapport à l'huile riche en DHA. Aucun effet significatif de l'un ou l'autre traitement n'a été identifié pour l'excrétion urinaire du principal métabolite de la mélatonine, la 6-sulfatoxymélatonine.

Cette étude a été la première à démontrer certains effets positifs de la supplémentation alimentaire en AGPI n-3 chez des adultes dormants normaux en bonne santé, et fournit de nouvelles preuves montrant les effets différentiels des suppléments d'AGPI n-3 riches en DHA ou en EPA. Une enquête plus approfondie sur les mécanismes sous-tendant ces observations, y compris les effets des AGPI n-3 sur l'architecture du sommeil, est nécessaire.

[Nutrimuscle-Conseils]

Omega-3 and omega-6 polyunsaturated fatty acid biomarkers and sleep: a pooled analysis of cohort studies On behalf of the Fatty Acids and Outcomes Research Consortium (FORCE)
Rachel A Murphy, The American Journal of Clinical Nutrition, 16 December 2021
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Background
n-3 and n-6 polyunsaturated fatty acids (PUFAs) have physiologic roles in sleep processes, but little is known regarding circulating n-3 and n-6 PUFA and sleep parameters.

Objectives
To assess associations between biomarkers of n-3 and n-6 PUFA intake with self-reported sleep duration and difficulty falling sleeping in the Fatty Acids and Outcome Research Consortium.

Methods
Harmonized, de novo, individual-level analyses were performed and pooled across 12 cohorts. Participants were between 35 to 96 years old and from 5 nations. Circulating measures included alpha-linolenic acid (ALA), eicosapentaenoic acid (EPA), docosapentaenoic acid (DPA), docosahexaenoic acid (DHA), EPA + DPA + DHA, linoleic acid and arachidonic acid. Sleep duration (10 cohorts, N = 18,791) was categorized as short (≤6 hours), 7–8 hours (reference) or long (9 + hours). Difficulty falling sleeping (8 cohorts, N = 12,500) was categorized as yes or no. Associations between PUFAs, sleep duration, and difficulty falling sleeping were assessed by cross-sectional multinomial logistic regression using standardized protocols and covariates. Cohort-specific multivariable-adjusted odds ratios (ORs) per quintile of PUFAs were pooled with inverse-variance weighted meta-analysis.

Results
In pooled analysis adjusted for sociodemographics and health status, participants with higher very long-chain n-3 PUFAs were less likely to have long sleep duration. Comparing top vs. bottom quintiles, the multivariable-adjusted OR (95% confidence interval, CI) for long-sleep was 0.78 (0.65, 0.95) for DHA and for EPA + DPA + DHA, 0.76 (0.63, 0.93). Significant associations were not identified for ALA and n-6 PUFA with short sleep duration, or difficulty falling sleeping.

Conclusions
Participants with higher levels of very long-chain n-3 PUFAs were less likely to have long sleep duration. While objective biomarkers reduce recall bias and misclassification, the cross-sectional design limits assessment of the temporal nature of this relationship. These novel findings across 12 cohorts highlight the need for experimental and biological assessments of very long-chain n-3 PUFAs and sleep duration.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Biomarqueurs d'acides gras polyinsaturés oméga-3 et oméga-6 et sommeil : une analyse groupée d'études de cohorte Au nom du Fatty Acids and Outcomes Research Consortium (FORCE)
Rachel A Murphy, The American Journal of Clinical Nutrition, 16 décembre 2021
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Fond
Les acides gras polyinsaturés n-3 et n-6 (AGPI) ont des rôles physiologiques dans les processus du sommeil, mais on en sait peu sur les AGPI n-3 et n-6 circulants et les paramètres du sommeil.

Objectifs
Évaluer les associations entre les biomarqueurs de l'apport en AGPI n-3 et n-6 avec la durée du sommeil autodéclarée et la difficulté à s'endormir dans le Consortium de recherche sur les acides gras et les résultats.

Méthodes
Des analyses harmonisées, de novo, au niveau individuel ont été effectuées et regroupées dans 12 cohortes. Les participants avaient entre 35 et 96 ans et provenaient de 5 nations. Les mesures circulantes comprenaient l'acide alpha-linolénique (ALA), l'acide eicosapentaénoïque (EPA), l'acide docosapentaénoïque (DPA), l'acide docosahexaénoïque (DHA), l'EPA + DPA + DHA, l'acide linoléique et l'acide arachidonique. La durée du sommeil (10 cohortes, N = 18 791) a été classée comme courte (≤ 6 heures), 7 à 8 heures (référence) ou longue (9 + heures). La difficulté à s'endormir (8 cohortes, N = 12 500) a été catégorisée en oui ou non. Les associations entre les AGPI, la durée du sommeil et les difficultés à s'endormir ont été évaluées par régression logistique multinomiale transversale à l'aide de protocoles et de covariables standardisés. Les rapports de cotes (OR) ajustés à plusieurs variables spécifiques à la cohorte par quintile d'AGPI ont été regroupés avec une méta-analyse pondérée en variance inverse.

Résultats
Dans une analyse regroupée ajustée en fonction des données sociodémographiques et de l'état de santé, les participants ayant des AGPI n-3 à très longue chaîne plus élevés étaient moins susceptibles d'avoir une longue durée de sommeil. En comparant les quintiles supérieurs aux quintiles inférieurs, l'OR ajusté multivariable (intervalle de confiance à 95 %, IC) pour le sommeil long était de 0,78 (0,65, 0,95) pour le DHA et pour l'EPA + DPA + DHA, de 0,76 (0,63, 0,93). Aucune association significative n'a été identifiée pour l'ALA et les AGPI n-6 avec une courte durée de sommeil ou des difficultés à s'endormir.

Conclusion
Les participants ayant des niveaux plus élevés d'AGPI n-3 à très longue chaîne étaient moins susceptibles d'avoir une longue durée de sommeil. Alors que les biomarqueurs objectifs réduisent le biais de rappel et les erreurs de classification, la conception transversale limite l'évaluation de la nature temporelle de cette relation. Ces nouvelles découvertes sur 12 cohortes soulignent la nécessité d'évaluations expérimentales et biologiques des AGPI n-3 à très longue chaîne et de la durée du sommeil.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association of omega-3 levels and sleep in US adults, National Health and Nutrition Examination Survey, 2011-2012
Rachel A. Murphy, February 10, 2022

Objective
To determine associations between serum long-chain (LC) omega-3 fatty acid levels and sleep parameters among adults (N = 1314) in NHANES 2011-2012.
Methods
Regression analyses accounting for the complex-survey design were used to assess associations between serum LC omega-3 fatty acid levels, sleep duration, difficulty falling sleeping and sleep disorder.
Results
Overall, 48.6% were male, the mean age was 47.2 years, 5% reported very short sleep, 29% short sleep, 63% normal sleep and 3% long sleep. The sum of LC omega-3 fatty acid levels was lower among adults with short versus normal sleep, although differences were attenuated with adjustment for sociodemographic factors. Relative to normal sleep, adults with very short sleep had lower levels of eicosapentaenoic acid (EPA), docosahexaenoic acid (DHA) and sum of LC omega-3 fatty acids. Differences remained significant (p < .05 for all) with adjustment for sociodemographic factors. No associations were observed with difficulty falling sleeping or sleep disorder.
Conclusion
Our results suggest that omega-3 fatty acid levels are associated with healthy sleep duration, although, interventions are needed to clarify causality.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association des niveaux d'oméga-3 et du sommeil chez les adultes américains, National Health and Nutrition Examination Survey, 2011-2012
Rachel A. Murphy, 10 février 2022

Objectif
Déterminer les associations entre les taux sériques d'acides gras oméga-3 à longue chaîne (LC) et les paramètres du sommeil chez les adultes (N = 1 314) dans la NHANES 2011-2012.
Méthodes
Des analyses de régression tenant compte de la conception complexe de l'enquête ont été utilisées pour évaluer les associations entre les taux sériques d'acides gras LC oméga-3, la durée du sommeil, la difficulté à s'endormir et les troubles du sommeil.
Résultats
Dans l'ensemble, 48,6 % étaient des hommes, l'âge moyen était de 47,2 ans, 5 % ont déclaré un sommeil très court, 29 % un sommeil court, 63 % un sommeil normal et 3 % un sommeil long. La somme des niveaux d'acides gras oméga-3 CL était plus faible chez les adultes ayant un sommeil court par rapport à un sommeil normal, bien que les différences aient été atténuées avec l'ajustement des facteurs sociodémographiques. Par rapport au sommeil normal, les adultes ayant un sommeil très court avaient des niveaux inférieurs d'acide eicosapentaénoïque (EPA), d'acide docosahexaénoïque (DHA) et de la somme des acides gras oméga-3 LC. Les différences sont restées significatives (p < 0,05 pour tous) après ajustement pour les facteurs sociodémographiques. Aucune association n'a été observée avec la difficulté à s'endormir ou les troubles du sommeil.
Conclusion
Nos résultats suggèrent que les niveaux d'acides gras oméga-3 sont associés à une durée de sommeil saine, bien que des interventions soient nécessaires pour clarifier la causalité.

[Nutrimuscle-Conseils]

Effect of Docosahexaenoic Acid and Eicosapentaenoic Acid Supplementation on Sleep Quality in Healthy Subjects: A Randomized, Double-Blinded, Placebo-Controlled Trial
by Kaori Yokoi-Shimizu Nutrients 2022, 14(19), 4136;

Docosahexaenoic acid (DHA) and eicosapentaenoic acid (EPA)—omega-3 fatty acids with various functions—influence sleep in children and young adults. However, only limited studies on their effects on sleep in middle- and old-aged adults have been reported. Therefore, we investigated the effects of DHA and EPA on sleep quality in subjects aged ≥ 45 years. We performed a randomized, placebo-controlled, double-blinded, parallel-grouped study, in which we randomly assigned 66 healthy Japanese males and females. Each individual received six 480 mg capsules containing 576 mg DHA and 284 mg EPA per day (DHA/EPA group, n = 33), or corn oil (placebo group, n = 33), for 12 weeks. Before and after the intervention, the Oguri-Shirakawa-Azumi sleep inventory MA version (OSA-MA) and the sleep state test were conducted. In the DHA/EPA group, factor III (frequent dreaming) scores among the OSA-MA scores were significantly improved compared to the placebo group. Additionally, sleep state tests revealed that sleep efficiency improved in the DHA/EPA group.

To our knowledge, this study is the first to report that DHA/EPA improves sleep quality in middle- and old-aged individuals, even at doses lower than those administered in previous studies.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effet de la supplémentation en acide docosahexaénoïque et en acide eicosapentaénoïque sur la qualité du sommeil chez des sujets sains : un essai randomisé, à double insu et contrôlé par placebo
par Kaori Yokoi-Shimizu Nutrients 2022, 14(19), 4136 ;

L'acide docosahexaénoïque (DHA) et l'acide eicosapentaénoïque (EPA) - des acides gras oméga-3 aux fonctions diverses - influencent le sommeil des enfants et des jeunes adultes. Cependant, seules des études limitées sur leurs effets sur le sommeil chez les adultes d'âge moyen et âgé ont été rapportées. Par conséquent, nous avons étudié les effets du DHA et de l'EPA sur la qualité du sommeil chez des sujets âgés de ≥ 45 ans. Nous avons réalisé une étude randomisée, contrôlée par placebo, en double aveugle et en groupes parallèles, dans laquelle nous avons assigné au hasard 66 hommes et femmes japonais en bonne santé. Chaque individu a reçu six gélules de 480 mg contenant 576 mg de DHA et 284 mg d'EPA par jour (groupe DHA/EPA, n = 33) ou d'huile de maïs (groupe placebo, n = 33), pendant 12 semaines. Avant et après l'intervention, la version MA de l'inventaire du sommeil Oguri-Shirakawa-Azumi (OSA-MA) et le test de l'état du sommeil ont été effectués. Dans le groupe DHA/EPA, les scores de facteur III (rêves fréquents) parmi les scores OSA-MA ont été significativement améliorés par rapport au groupe placebo. De plus, les tests d'état de sommeil ont révélé que l'efficacité du sommeil s'améliorait dans le groupe DHA/EPA.

À notre connaissance, cette étude est la première à rapporter que le DHA/EPA améliore la qualité du sommeil chez les personnes d'âge moyen et âgé, même à des doses inférieures à celles administrées dans les études précédentes.

[Nutrimuscle-Conseils]

Sex- and age-dependent associations of EPA and DHA with very short sleep duration in adults: a cross-sectional analysis
Nutritional Neuroscience 09 Feb 2024 Qianning Liu

Objectives
This study aimed to compare the efficacy of dietary intake of eicosapentaenoic acid (EPA; 20:5 ω-3) and docosahexaenoic acid (DHA; 22:6 ω-3) on very short sleep duration (<5 h/night) in adults.

Methods
The bootstrap method was used in the multinomial logistic regression to estimate the ORs and corresponding 95% confidence intervals (CIs) of very short sleep duration. We used rolling window method to analyze the effects of EPA and DHA dietary intakes on very short sleep durations in men and women over age. To illustrate the stability of the results for the selected window width, we built a shiny application.

Results
Compared to the first quartile, the mean ORs of EPA intake on very short sleep duration and the corresponding 95% CIs for the second, third and fourth quartiles of EPA intake among men under 32 years old were 1.50 (0.56, 3.44) mg, 1.55 (0.59, 3.48) mg, and 3.99 (1.15, 10.01) mg, respectively. Among women over 44 years old, the ORs for DHA intake were 1.12 (0.81, 1.52) mg, 0.94 (0.68, 1.29) mg, and 0.62 (0.38, 0.98) mg for the second, third and fourth quartiles, respectively.

Conclusions
The associations of EPA and DHA with very short sleep duration are sex- and age-dependent. In males under the age of 32, a significant positive correlation exists between dietary EPA intake and very short sleep duration. For women above 44 years of age, an increase in DHA intake can notably ameliorate issues of very short sleep duration.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Associations d'EPA et de DHA dépendantes du sexe et de l'âge avec une durée de sommeil très courte chez les adultes : une analyse transversale
Neurosciences nutritionnelles 09 février 2024 Qianning Liu

Objectifs
Cette étude visait à comparer l'efficacité de l'apport alimentaire en acide eicosapentaénoïque (EPA ; 20:5 ω-3) et en acide docosahexaénoïque (DHA ; 22:6 ω-3) sur une durée de sommeil très courte (<5 h/nuit) chez les adultes. .

Méthodes
La méthode bootstrap a été utilisée dans la régression logistique multinomiale pour estimer les OR et les intervalles de confiance (IC) correspondants à 95 % d'une durée de sommeil très courte. Nous avons utilisé la méthode de la fenêtre glissante pour analyser les effets des apports alimentaires en EPA et DHA sur des durées de sommeil très courtes chez les hommes et les femmes de plus d'un âge. Pour illustrer la stabilité des résultats pour la largeur de fenêtre sélectionnée, nous avons construit une application brillante.

Résultats
Par rapport au premier quartile, les OR moyens de l'apport en EPA sur une très courte durée de sommeil et les IC à 95 % correspondants pour les deuxième, troisième et quatrième quartiles de l'apport en EPA chez les hommes de moins de 32 ans étaient de 1,50 (0,56, 3,44) mg, 1,55. (0,59, 3,48) mg et 3,99 (1,15, 10,01) mg, respectivement. Chez les femmes de plus de 44 ans, les OR pour l'apport en DHA étaient de 1,12 (0,81, 1,52) mg, 0,94 (0,68, 1,29) mg et 0,62 (0,38, 0,98) mg pour les deuxième, troisième et quatrième quartiles, respectivement.

Conclusions
Les associations d'EPA et de DHA avec une durée de sommeil très courte dépendent du sexe et de l'âge. Chez les hommes de moins de 32 ans, il existe une corrélation positive significative entre l’apport alimentaire en EPA et une durée de sommeil très courte. Pour les femmes de plus de 44 ans, une augmentation de l’apport en DHA peut notamment améliorer les problèmes de très courte durée de sommeil.