par chapochapi » 17 Sep 2018 13:51
Yates et cutler sont des exceptions et se distinguaient d'ailleurs par une esthétique très discutable. Il suffit de faire des statistiques sur les 10 premiers à l'olympia ces 20 dernières années pour voir qu'il a raison.
Et ce malgré le fait que le nombre de pratiquants noirs au niveau global est bien inférieur. Si l'afrique était aussi développée que l'europe et pratiquait/se dopaient de la même façon, les chiffres seraient encore plus implacables.
Mais je me demande quand même si l'argument de la sèche plus difficile pour les blancs est encore valable avec tout ce que les pros prennent et qui modifie drastiquement le métabolisme (androgènes, GH, T3, stimulants).
Pour moi, le problème numéro 1 des blancs, c'est une structure osseuse moins favorable.
Paradoxalement beaucoup de blancs qui se sont plus distingués dans l'histoire par leur sèche extrême (yates, munzer) alors que certains noirs très doués semblent avoir des difficultés à monter sur scène très sec (wheeler post 93, curry, beyeke).
Par contre, il est intéressant de voir qu'au niveau des physiques classiques oldschool qui font aujourd'hui référence pour beaucoup de gens, ce sont avant tout des blancs qui viennent à l'esprit: arnold, zane, benfatto, demey... Alors qu'il y avaient déjà de très bon bodybuilders noirs à l'époque comme oliva ou robinson, haney.