Traduction de l'étude
Les acides gras polyinsaturés oméga-3 alimentaires et l'acide alpha-linolénique sont associés à la mesure de la capacité physique mais pas à la masse musculaire chez les femmes âgées de 65 à 72 ans
Masoud Isanejad, Journal européen de la nutrition volume 61, pages1813–1821 (2022)
But
L'objectif était d'étudier l'association transversale de l'apport d'acides gras polyinsaturés oméga-3 alimentaires (acide alpha-linolénique (ALA), acide eicosapentaénoïque (EPA) et acide docosahexaénoïque (DHA)) avec de multiples fonctions physiques, masse musculaire et masse grasse chez les femmes âgées.
Méthode
Les sujets de l'étude étaient 554 femmes de l'étude sur le facteur de risque d'ostéoporose et la prévention des fractures, avec un apport alimentaire évalué avec un enregistrement alimentaire de 3 jours. La composition corporelle a été mesurée par absorptiométrie biénergétique à rayons X. Les mesures de la fonction physique comprenaient la vitesse de marche de 10 m, les élévations de chaise, la position sur une jambe, l'extension du genou, la force de la poignée et l'accroupissement. Le score de la batterie de performance physique courte (SPPB) a été défini sur la base du groupe de travail européen sur les critères de la sarcopénie.
Résultats
Les modèles ajustés multivariables ont montré des associations statistiquement significatives pour l'ALA alimentaire avec une SPPB plus élevée (β = 0,118, P = 0,024), une force d'extension du genou au départ (β = 0,075, P = 0,037) et une masse grasse plus faible (β = − 0,081, P = 0,034), ainsi qu'une position plus longue sur une jambe (β = 0,119, P = 0,010), une vitesse de marche plus élevée (β = 0,113, P = 0,047) et la capacité de s'accroupir au sol (β = 0,110, P = 0,027) à la ligne de base. Les AGPI oméga-3 alimentaires totaux étaient associés à une meilleure SPPB (β = 0,108, P = 0,039), une position sur une jambe (β = 0,102, P = 0,041) et une meilleure capacité à s'accroupir (β = 0,110, P = 0,028), et avec vitesse de marche (β = 0,110, P = 0,028). Cependant, les associations entre l'EPA et le DHA alimentaires et la fonction physique et la composition corporelle n'étaient pas significatives.
Conclusion
Les oméga-3 et l'ALA alimentaires, mais pas l'EPA et le DHA, étaient positivement associés à la force et à la fonction musculaires chez les femmes âgées. La consommation d'oméga-3 et de ses sous-types n'était pas associée à la masse musculaire. Des études longitudinales sont nécessaires pour montrer si l'apport en oméga-3 peut être important pour la fonction musculaire chez les femmes âgées.