Supplémentation Calcium + Vitamine D pour la santé dentaire?

[Nutrimuscle-Conseils]

Calcium and Vitamin D Supplementation Effectively Alleviates Dental and Skeletal Fluorosis and Retain Elemental Homeostasis in Mice
Arpan Dey Bhowmik, Biological Trace Element Research volume 199, pages3035–3044 (2021)

Fluoride (F) is an essential trace element, but chronic exposure beyond the permissible limit (1.5 ppm) effectuates dental and skeletal fluorosis. Although 200 million people across the world are suffering from toxic manifestations of F, till now proper treatment is not available. In this study, we assessed the effectiveness of calcium and vitamin D supplementation for alleviation of fluorosis. Swiss albino mice were divided into 6 groups; group I—control group (received drinking water ˂ 0.5 ppm F; within the permissible limit), group II—treated with 15 ppm of sodium fluoride (NaF) for 4 months, group III—treated with 15 ppm of NaF for 8 months through drinking water. Group IV—orally treated with 15 ppm NaF for 4 months, thereafter received only drinking water for next 4 months, group V—orally treated with 15 ppm NaF for 4 months, thereafter received drinking water supplemented with calcium and vitamin D (2.5-g calcium kg−1 diet and 1000 IU vitamin D kg−1 diet) for next 4 months, and group VI was treated with 15 ppm of NaF through drinking water as well as supplemented with calcium and vitamin D for 4 months. NaF treatment caused dental fluorosis, skeletal fluorosis, and alteration of bone’s metal profile. Substitution of NaF-containing water with normal drinking water reduced the severity of fluorosis but supplementation of calcium and vitamin D effectively alleviated dental and skeletal fluorosis, reduced F deposition, and retained elemental homeostasis of the bone.

Our findings strongly support that calcium and vitamin D act as redeemer of fluorosis.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La supplémentation en calcium et en vitamine D soulage efficacement la fluorose dentaire et squelettique et préserve l'homéostasie élémentaire chez les souris
Arpan Dey Bhowmik, Biological Trace Element Research volume 199, pages 3035-3044 (2021)

Le fluorure (F) est un oligo-élément essentiel, mais une exposition chronique au-delà de la limite admissible (1,5 ppm) provoque une fluorose dentaire et squelettique. Bien que 200 millions de personnes à travers le monde souffrent de manifestations toxiques de F, jusqu'à présent, un traitement approprié n'est pas disponible. Dans cette étude, nous avons évalué l'efficacité de la supplémentation en calcium et en vitamine D pour soulager la fluorose. Les souris albinos suisses ont été divisées en 6 groupes ; groupe I—groupe témoin (eau potable reçue ˂ 0,5 ppm F; dans la limite admissible), groupe II—traité avec 15 ppm de fluorure de sodium (NaF) pendant 4 mois, groupe III—traité avec 15 ppm de NaF pendant 8 mois à boire de l'eau. Groupe IV—traité par voie orale avec 15 ppm de NaF pendant 4 mois, puis a reçu uniquement de l'eau potable pendant les 4 mois suivants, groupe V—traité par voie orale avec 15 ppm de NaF pendant 4 mois, puis a reçu de l'eau de boisson additionnée de calcium et de vitamine D (2,5 g régime de calcium kg-1 et 1000 UI de vitamine D régime kg-1) pendant les 4 mois suivants, et le groupe VI a été traité avec 15 ppm de NaF dans l'eau potable ainsi que supplémenté de calcium et de vitamine D pendant 4 mois. Le traitement au NaF a provoqué une fluorose dentaire, une fluorose squelettique et une altération du profil métallique de l'os. La substitution de l'eau contenant du NaF par de l'eau potable normale a réduit la gravité de la fluorose, mais la supplémentation en calcium et en vitamine D a efficacement atténué la fluorose dentaire et squelettique, réduit les dépôts de F et conservé l'homéostasie élémentaire de l'os.

Nos résultats soutiennent fortement que le calcium et la vitamine D agissent comme rédempteur de la fluorose.

[Nutrimuscle-Conseils]

ORAL HEALTH AND VITAMIN D IN ADULT - A SYSTEMATIC REVIEW
Normaliza Ab Malik Br J Nutr. 2022 Apr 13;1-29.

This systematic review aimed to provide a synthesis of the evidence relating to how the provision of Vitamin D supplements influences oral health status. An electronic database search was performed across six databases using a standardised search strategy. The PICO framework was used to define the review question. The screening and selection followed PRISMA process. The quality of reporting was assessed using CONSORT guidelines, and the bias was assessed using the revised Cochrane tool RoB2. A total of 1812 studies were retrieved. 1427 studies were excluded due to unmet inclusion criteria. Full texts of 75 potential studies were retrieved and ultimately six studies met the inclusion criteria. There were limitations in the quality of reporting of studies (between 49% and 73%). 70% of the risk of bias items were in the low risks category. Vitamin D interventions varied with respect to dosage and duration. Qualitative syntheses identified significantly better oral health outcomes. Heterogeneity of study design, intervention and outcomes precluded quantitative synthesis. Few clinical trials investigated the effect of Vitamin D supplementation on oral health. There is considerable heterogeneity among studies interventions and oral health outcomes. Quality of reporting of studies have limitations and there is evidence of study biases. Nonetheless, qualitative synthesis of the evidence suggest that Vitamin D supplements improve oral health outcomes, particularly periodontal health. Calcium may also play a significant role. Further high-quality trials are required of comparable Vitamin D supplements with similar oral health outcomes focus to inform quantitative synthesis of the evidence.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

SANTÉ BUCCO-DENTAIRE ET VITAMINE D CHEZ L'ADULTE - UNE REVUE SYSTÉMATIQUE
Normaliza Ab Malik Br J Nutr. 13 avril 2022 ; 1-29.

Cette revue systématique visait à fournir une synthèse des preuves relatives à la façon dont la fourniture de suppléments de vitamine D influence l'état de santé bucco-dentaire. Une recherche dans une base de données électronique a été effectuée dans six bases de données à l'aide d'une stratégie de recherche normalisée. Le cadre PICO a été utilisé pour définir la question de l'examen. La présélection et la sélection ont suivi le processus PRISMA. La qualité des rapports a été évaluée à l'aide des directives CONSORT, et le biais a été évalué à l'aide de l'outil Cochrane révisé RoB2. Un total de 1812 études ont été récupérées. 1427 études ont été exclues en raison de critères d'inclusion non remplis. Les textes intégraux de 75 études potentielles ont été récupérés et finalement six études répondaient aux critères d'inclusion. Il y avait des limites dans la qualité de la notification des études (entre 49 % et 73 %). 70 % des éléments de risque de biais appartenaient à la catégorie des risques faibles. Les interventions en vitamine D variaient en termes de posologie et de durée. Des synthèses qualitatives ont identifié des résultats de santé bucco-dentaire significativement meilleurs. L'hétérogénéité de la conception de l'étude, de l'intervention et des résultats a empêché la synthèse quantitative. Peu d'essais cliniques ont étudié l'effet de la supplémentation en vitamine D sur la santé bucco-dentaire. Il existe une hétérogénéité considérable entre les interventions des études et les résultats de santé bucco-dentaire. La qualité de la notification des études a ses limites et il existe des preuves de biais d'étude. Néanmoins, la synthèse qualitative des preuves suggère que les suppléments de vitamine D améliorent les résultats en matière de santé bucco-dentaire, en particulier la santé parodontale. Le calcium peut également jouer un rôle important. D'autres essais de haute qualité sont nécessaires sur des suppléments de vitamine D comparables avec des résultats de santé bucco-dentaire similaires pour éclairer la synthèse quantitative des preuves.