Ton gros bid multiplie par 2,4 le risque en cas de COVID

[Nutrimuscle-Conseils]

Visceral fat shows the strongest association with the need of intensive care in patients with COVID-19
Mikiko Watanabe METABOLISM| VOLUME 111, 154319, OCTOBER 01, 2020


Highlights
• High BMI is a risk factor of COVID-19 severity especially among the young.
• BMI in an indirect marker of body fat excess.
• COVID-19 patients routine chest CT scan may be leveraged to directly quantify body fat.
• Visceral fat deposition is higher in COVID-19 patients accessing ICU.
• Visceral fat is associated with the need of intensive care (OR = 2.474).

Background
Obesity was recently identified as a major risk factor for worse COVID-19 severity, especially among the young. The reason why its impact seems to be less pronounced in the elderly may be due to the concomitant presence of other comorbidities. However, all reports only focus on BMI, an indirect marker of body fat.
Aim
To explore the impact on COVID-19 severity of abdominal fat as a marker of body composition easily collected in patients undergoing a chest CT scan.
Methods
Patients included in this retrospective study were consecutively enrolled among those admitted to an Emergency Department in Rome, Italy, who tested positive for SARS-Cov-2 and underwent a chest CT scan in March 2020. Data were extracted from electronic medical records.
Results
150 patients were included (64.7% male, mean age 64 ± 16 years). Visceral fat (VAT) was significantly higher in patients requiring intensive care (p = 0.032), together with age (p = 0.009), inflammation markers CRP and LDH (p < 0.0001, p = 0.003, respectively), and interstitial pneumonia severity as assessed by a Lung Severity Score (LSS) (p < 0.0001). Increasing age, lymphocytes, CRP, LDH, D-Dimer, LSS, total abdominal fat as well as VAT were found to have a significant univariate association with the need of intensive care. A multivariate analysis showed that LSS and VAT were independently associated with the need of intensive care (OR: 1.262; 95%CI: 1.0171–1.488; p = 0.005 and OR: 2.474; 95%CI: 1.017–6.019; p = 0.046, respectively).

Conclusions
VAT is a marker of worse clinical outcomes in patients with COVID-19. Given the exploratory nature of our study, further investigation is needed to confirm our findings and elucidate the mechanisms underlying such association.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

METABOLISME | VOLUME 111, 154319, 01 OCTOBRE 2020
La graisse viscérale montre l'association la plus forte avec le besoin de soins intensifs chez les patients atteints de COVID-19
Mikiko Watanabe

Points forts
• Un IMC élevé est un facteur de risque de gravité du COVID-19, en particulier chez les jeunes.
• IMC dans un marqueur indirect de l'excès de graisse corporelle.
• La tomodensitométrie thoracique de routine des patients COVID-19 peut être utilisée pour quantifier directement la graisse corporelle.
• Le dépôt de graisse viscérale est plus élevé chez les patients atteints de COVID-19 accédant à l'USI.
• La graisse viscérale est associée au besoin de soins intensifs (OR = 2,474).

Contexte
L'obésité a été récemment identifiée comme un facteur de risque majeur d'aggravation de la gravité du COVID-19, en particulier chez les jeunes. La raison pour laquelle son impact semble moins prononcé chez les personnes âgées peut être due à la présence concomitante d'autres comorbidités. Cependant, tous les rapports se concentrent uniquement sur l'IMC, un marqueur indirect de la graisse corporelle.
Objectif
Explorer l'impact sur la gravité COVID-19 de la graisse abdominale en tant que marqueur de la composition corporelle facilement collecté chez les patients subissant un scanner thoracique.
Méthodes
Les patients inclus dans cette étude rétrospective ont été inscrits consécutivement parmi ceux admis dans un service d'urgence à Rome, en Italie, qui ont été testés positifs pour le SRAS-Cov-2 et ont subi un scanner thoracique en mars 2020. Les données ont été extraites des dossiers médicaux électroniques.
Résultats
150 patients ont été inclus (64,7% d'hommes, âge moyen 64 ± 16 ans). La graisse viscérale (VAT) était significativement plus élevée chez les patients nécessitant des soins intensifs (p = 0,032), ainsi que l'âge (p = 0,009), les marqueurs d'inflammation CRP et LDH (p <0,0001, p = 0,003, respectivement) et la gravité de la pneumonie interstitielle comme évalué par un score de gravité pulmonaire (LSS) (p <0,0001). L'augmentation de l'âge, les lymphocytes, la CRP, la LDH, le D-dimère, le LSS, la graisse abdominale totale ainsi que la TVA se sont avérés avoir une association univariée significative avec le besoin de soins intensifs. Une analyse multivariée a montré que le LSS et la TVA étaient indépendamment associés au besoin de soins intensifs (OR: 1,262; IC à 95%: 1,0171–1,488; p = 0,005 et OR: 2,474; IC à 95%: 1,017–6,019; p = 0,046, respectivement).

Conclusions
La TVA est un marqueur des pires résultats cliniques chez les patients atteints de COVID-19. Compte tenu de la nature exploratoire de notre étude, une enquête plus approfondie est nécessaire pour confirmer nos résultats et élucider les mécanismes sous-jacents à une telle association.

[Nutrimuscle-Conseils]

Visceral adipose tissue area predicts intensive care unit admission in COVID-19 patients
Federica Pediconi Obesity Research & Clinical Practice Available online 11 December 2020

We retrospectively investigated, in 62 consecutive hospitalised COVID-19 patients (aged 70 ± 14 years, 40 males), the prognostic value of CT-derived subcutaneous adipose tissue and visceral adipose tissue (VAT) metrics, testing them in four predictive models for admission to intensive care unit (ICU), with and without pre-existing comorbidities. Multivariate logistic regression identified VAT score as the best ICU admission predictor (odds ratios 4.307–12.842). A non-relevant contribution of comorbidities at receiver operating characteristic analysis (area under the curve 0.821 for the CT-based model, 0.834 for the one including comorbidities) highlights the potential one-stop-shop prognostic role of CT-derived lung and adipose tissue metrics.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La zone du tissu adipeux viscéral prédit l'admission à l'unité de soins intensifs chez les patients COVID-19
Federica Pediconi Obesity Research & Clinical Practice Disponible en ligne le 11 décembre 2020

Nous avons étudié rétrospectivement, chez 62 patients hospitalisés consécutifs COVID-19 (âgés de 70 ± 14 ans, 40 hommes), la valeur pronostique des mesures du tissu adipeux sous-cutané et du tissu adipeux viscéral (VAT) dérivées de CT, les testant dans quatre modèles prédictifs d'admission à l'unité de soins intensifs (USI), avec et sans comorbidités préexistantes. La régression logistique multivariée a identifié le score de TVA comme le meilleur prédicteur d'admission aux soins intensifs (odds ratios 4,307-12,842). Une contribution non pertinente des comorbidités à l'analyse des caractéristiques de fonctionnement du récepteur (aire sous la courbe 0,821 pour le modèle basé sur CT, 0,834 pour celui incluant les comorbidités) met en évidence le rôle pronostique potentiel de guichet unique du tissu pulmonaire et adipeux dérivé de CT métrique.

[Nutrimuscle-Conseils]

Visceral Adiposity, Subcutaneous Adiposity, and Severe Coronavirus Disease-2019 (COVID-19): Systematic Review and Meta-Analysis
Raymond Pranata, Clinical Nutrition ESPEN Articles in Press E-mail Alert - April 9, 2021

Background and Aims
Body mass index (BMI) has previously been shown to increase mortality and disease severity in patients with COVID-19, but the pooled effect estimate was heterogeneous. Although BMI is widely used as an indicator, it cannot distinguish visceral from subcutaneous fat. This systematic review and meta-analysis aimed to investigate the association between visceral adiposity, subcutaneous fat, and severe COVID-19.

Methods
We performed a systematic literature search using the databases: PubMed, Embase, and EuropePMC. Data on visceral fat area (VTA), subcutaneous fat area (SFA), and total fat area (TFA) were collected. The outcome of interest was severe COVID-19. We used a REML random-effects model to pool the mean differences and odds ratio (OR).

Results
There were 5 studies comprising of 539 patients. Patients with severe COVID-19 have a higher VTA (mean difference 41.7 cm2 [27.0, 56.4], p<0.001; I2: 0%) and TFA (mean difference 64.6 cm2 [26.2, 103.1], p=0.001; I2: 0%). There was no significant difference in terms of SFA between patients with severe and non-severe COVID-19 (mean difference 9.3 cm2 [-4.9, 23.4], p=0.199; I2: 1.2%). Pooled ORs showed that VTA was associated with severe COVID-19 (OR 1.9 [1.1, 2.2], p=0.002; I2: 49.3%).

Conclusion
Visceral adiposity was associated with increased COVID-19 severity, while subcutaneous adiposity was not.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Adiposité viscérale, adiposité sous-cutanée et maladie à coronavirus sévère-2019 (COVID-19): examen systématique et méta-analyse
Raymond Pranata, Clinical Nutrition Articles ESPEN dans la presse E-mail Alert - 9 avril 2021

Contexte et objectifs
Il a déjà été démontré que l'indice de masse corporelle (IMC) augmentait la mortalité et la gravité de la maladie chez les patients atteints de COVID-19, mais l'estimation de l'effet combiné était hétérogène. Bien que l'IMC soit largement utilisé comme indicateur, il ne peut pas distinguer la graisse viscérale de la graisse sous-cutanée. Cette revue systématique et méta-analyse visaient à étudier l'association entre l'adiposité viscérale, la graisse sous-cutanée et le COVID-19 sévère.

Méthodes
Nous avons effectué une recherche systématique de la littérature à l'aide des bases de données: PubMed, Embase et EuropePMC. Des données sur la surface de graisse viscérale (VTA), la surface de graisse sous-cutanée (SFA) et la surface totale de graisse (TFA) ont été recueillies. Le résultat d'intérêt était le COVID-19 sévère. Nous avons utilisé un modèle à effets aléatoires REML pour regrouper les différences moyennes et le rapport de cotes (OR).

Résultats
Il y avait 5 études comprenant 539 patients. Les patients atteints de COVID-19 sévère ont un AVT plus élevé (différence moyenne de 41,7 cm2 [27,0, 56,4], p <0,001; I2: 0%) et un TFA (différence moyenne de 64,6 cm2 [26,2, 103,1], p = 0,001; I2: 0 %). Il n'y avait pas de différence significative en termes d'AGS entre les patients atteints de COVID-19 sévère et non sévère (différence moyenne 9,3 cm2 [-4,9, 23,4], p = 0,199; I2: 1,2%). Les OR groupés ont montré que le VTA était associé à un COVID-19 sévère (OR 1,9 [1,1, 2,2], p = 0,002; I2: 49,3%).

Conclusion
L'adiposité viscérale était associée à une augmentation de la sévérité du COVID-19, alors que l'adiposité sous-cutanée ne l'était pas.