Bénéfices santé des végétaux riches en nitrate ?

[Nutrimuscle-Conseils]

Vegetable nitrate intake, blood pressure and incident cardiovascular disease: Danish Diet, Cancer, and Health Study
Catherine P. Bondonno, European Journal of Epidemiology 21 April 2021

Whether the vascular effects of inorganic nitrate, observed in clinical trials, translate to a reduction in cardiovascular disease (CVD) with habitual dietary nitrate intake in prospective studies warrants investigation. We aimed to determine if vegetable nitrate, the major dietary nitrate source, is associated with lower blood pressure (bicarbonate de potassium) and lower risk of incident CVD. Among 53,150 participants of the Danish Diet, Cancer, and Health Study, without CVD at baseline, vegetable nitrate intake was assessed using a comprehensive vegetable nitrate database. Hazard ratios (HRs) were calculated using restricted cubic splines based on multivariable-adjusted Cox proportional hazards models.

During 23 years of follow-up, 14,088 cases of incident CVD were recorded. Participants in the highest vegetable nitrate intake quintile (median, 141 mg/day) had 2.58 mmHg lower baseline systolic bicarbonate de potassium (95%CI − 3.12, − 2.05) and 1.38 mmHg lower diastolic bicarbonate de potassium (95%CI − 1.66, − 1.10), compared with participants in the lowest quintile. Vegetable nitrate intake was inversely associated with CVD plateauing at moderate intakes (~ 60 mg/day); this appeared to be mediated by systolic bicarbonate de potassium (21.9%). Compared to participants in the lowest intake quintile (median, 23 mg/day), a moderate vegetable nitrate intake (median, 59 mg/day) was associated with 15% lower risk of CVD [HR (95% CI) 0.85 (0.82, 0.89)]. Moderate vegetable nitrate intake was associated with 12%, 15%, 17% and 26% lower risk of ischemic heart disease, heart failure, ischemic stroke and peripheral artery disease hospitalizations respectively. Consumption of at least ~ 60 mg/day of vegetable nitrate (~ 1 cup of green leafy vegetables) may mitigate risk of CVD.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Apport de nitrate végétal, tension artérielle et maladie cardiovasculaire incidente: étude danoise sur l'alimentation, le cancer et la santé
Catherine P. Bondonno, European Journal of Epidemiology 21 avril 2021

La question de savoir si les effets vasculaires du nitrate inorganique, observés dans les essais cliniques, se traduisent par une réduction des maladies cardiovasculaires (MCV) avec l'apport alimentaire habituel de nitrate dans les études prospectives, justifie une enquête. Nous avons cherché à déterminer si le nitrate végétal, la principale source de nitrate alimentaire, est associé à une pression artérielle plus basse (bicarbonate de potassium) et à un risque moindre d'incident cardiovasculaire. Parmi 53 150 participants à l'étude danoise sur l'alimentation, le cancer et la santé, sans MCV au départ, l'apport en nitrates végétaux a été évalué à l'aide d'une base de données complète sur les nitrates végétaux. Les rapports de risque (HR) ont été calculés à l'aide de splines cubiques restreintes basées sur des modèles de risques proportionnels de Cox ajustés à plusieurs variables.

Au cours de 23 années de suivi, 14 088 cas d'incident CVD ont été enregistrés. Les participants du quintile de consommation de nitrate végétal le plus élevé (médiane, 141 mg / jour) présentaient une baisse de 2,58 mmHg de bicarbonate de potassium systolique au départ (IC à 95% - 3,12, - 2,05) et une diminution de 1,38 mmHg de bicarbonate de potassium diastolique (IC à 95% - 1,66, - 1,10), par rapport aux participants du quintile inférieur. La consommation de nitrate végétal était inversement associée au plafonnement des MCV à des apports modérés (~ 60 mg / jour); cela semble être médié par le bicarbonate de potassium systolique (21,9%). Comparé aux participants du quintile de consommation le plus bas (médiane, 23 mg / jour), un apport modéré de nitrate végétal (médian, 59 mg / jour) était associé à un risque 15% plus faible de MCV [HR ​​(IC à 95%) 0,85 (0,82, 0,89)]. Un apport modéré de nitrate végétal était associé à 12%, 15%, 17% et 26% de moins de risque de cardiopathie ischémique, d'insuffisance cardiaque, d'accident vasculaire cérébral ischémique et d'hospitalisation pour maladie artérielle périphérique. La consommation d'au moins ~ 60 mg / jour de nitrate végétal (~ 1 tasse de légumes à feuilles vertes) peut atténuer le risque de MCV

[Nutrimuscle-Conseils]

Development of a Food Composition Database for Assessing Nitrate and Nitrite Intake from Animal-based Foods
Liezhou Zhong, Molecular Nutrition & Food Research 18 November 2021

Scope
Nitrate and nitrite are approved food additives in some animal-based food products. However, nitrate and nitrite in foods are strictly regulated due to health concerns over methaemoglobinaemia and the potential formation of carcinogenic nitrosamines. In contrast, plants (like leafy vegetables) naturally accumulate nitrate ions; a growing body of research reveals beneficial metabolic effects of nitrate via its endogenous conversion to nitric oxide. To refine the association of dietary nitrate and nitrite intake with health outcomes, reliable measures of nitrate and nitrite intake from dietary food records are required. While a vegetable nitrate content database has been developed, there is a need for a comprehensive up-to-date nitrate and nitrite content database of animal-based foods.

Methods and Results
A systematic literature search (1980–September 2020) on the nitrate and nitrite content of animal-based foods is carried out. Nitrate and nitrite concentration data and other relevant information are extracted and compiled into a database. The database contains 1921 entries for nitrate and 2077 for nitrite, extracted from 193 publications. The highest median nitrate content is observed in chorizo (median [IQR]; 101.61 [60.05–105.93] mg kg-1). Canned fish products have the highest median nitrite level (median [IQR]; 20.32 [6.16–30.16] mg kg-1). By subgroup, the median nitrate value in industrial processed meat products (e.g., uncured burger, patties and sausages), whole milk powder and in particular red meat are higher than cured meat products. Processed meat products from high-income regions have lower median nitrate and nitrite content than those of middle-income regions.

Conclusion
This database can now be used to investigate the associations between nitrate and nitrite dietary intake and health outcomes in clinical trials and observational studies.

[Nutrimuscle-Conseils]

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Développement d'une base de données sur la composition des aliments pour évaluer l'apport en nitrates et en nitrites provenant des aliments d'origine animale
Liezhou Zhong, Nutrition moléculaire et recherche alimentaire 18 novembre 2021

Portée
Les nitrates et les nitrites sont des additifs alimentaires approuvés dans certains produits alimentaires d'origine animale. Cependant, les nitrates et les nitrites dans les aliments sont strictement réglementés en raison de problèmes de santé liés à la méthémoglobinémie et à la formation potentielle de nitrosamines cancérigènes. En revanche, les plantes (comme les légumes à feuilles) accumulent naturellement des ions nitrates ; un nombre croissant de recherches révèle les effets métaboliques bénéfiques du nitrate via sa conversion endogène en oxyde nitrique. Pour affiner l'association de l'apport alimentaire en nitrates et nitrites avec les résultats pour la santé, des mesures fiables de l'apport en nitrates et nitrites à partir des registres des aliments diététiques sont nécessaires. Alors qu'une base de données sur la teneur en nitrates végétaux a été développée, il existe un besoin pour une base de données complète et à jour sur la teneur en nitrates et nitrites des aliments d'origine animale.

Méthodes et résultats
Une recherche documentaire systématique (1980-septembre 2020) sur la teneur en nitrates et nitrites des aliments d'origine animale est réalisée. Les données de concentration de nitrate et de nitrite et d'autres informations pertinentes sont extraites et compilées dans une base de données. La base de données contient 1921 entrées pour le nitrate et 2077 pour le nitrite, extraites de 193 publications. La teneur médiane en nitrates la plus élevée est observée dans le chorizo ​​(médiane [IQR] ; 101,61 [60,05–105,93] mg kg-1). Les produits à base de poisson en conserve ont le niveau médian de nitrite le plus élevé (médiane [IQR] ; 20,32 [6,16–30,16] mg kg-1). Par sous-groupe, la valeur médiane de nitrate dans les produits carnés transformés industriels (par exemple, hamburgers non salés, galettes et saucisses), le lait entier en poudre et en particulier la viande rouge est plus élevée que les produits carnés salés. Les produits carnés transformés des régions à revenu élevé ont une teneur médiane en nitrates et nitrites plus faible que ceux des régions à revenu intermédiaire.

Conclusion
Cette base de données peut maintenant être utilisée pour étudier les associations entre l'apport alimentaire en nitrates et en nitrites et les résultats pour la santé dans les essais cliniques et les études d'observation.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association between Dietary Nitrate, Nitrite Intake, and Site-Specific Cancer Risk: A Systematic Review and Meta-Analysis
by Kassim Said Abasse Nutrients 2022, 14(3), 666;

Background: People consume nitrates, nitrites, nitrosamines, and NOCs compounds primarily through processed food. Many studies have yielded inconclusive results regarding the association between cancer and dietary intakes of nitrates and nitrites. This study aimed to quantify these associations across the reported literature thus far. Methods: We performed a systematic review following PRISMA and MOOSE guidelines. A literature search was performed using Web of Science, Embase, PubMed, the Cochrane library, and google scholar up to January 2020. STATA version 12.0 was used to conduct meta-regression and a two-stage meta-analysis.

Results: A total of 41 articles with 13 different cancer sites were used for analysis. Of these 13 cancer types/sites, meta-regression analysis showed that bladder and stomach cancer risk was greater, and that pancreatic cancer risk was lower with increasing nitrite intakes. Kidney and bladder cancer risk were both lower with increasing nitrate intakes. When comparing highest to lowest (reference) categories of intake, meta-analysis of studies showed that high nitrate intake was associated with an increased risk of thyroid cancer (OR = 1.40, 95% CI: 1.02, 1.77). When pooling all intake categories and comparing against the lowest (reference) category, higher nitrite intake was associated with an increased risk of glioma (OR = 1.12, 95% CI: 1.03, 1.22). No other associations between cancer risk and dietary intakes of nitrates or nitrites were observed.

Conclusion: This study showed varied associations between site-specific cancer risks and dietary intakes of nitrate and nitrite. Glioma, bladder, and stomach cancer risks were higher and pancreatic cancer risk was lower with higher nitrite intakes, and thyroid cancer risk was higher and kidney cancer risk lower with higher nitrate intakes. These data suggest type- and site-specific effects of cancer risk, including protective effects, from dietary intakes of nitrate and nitrite.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association entre les nitrates alimentaires, l'apport en nitrites et le risque de cancer spécifique au site : une revue systématique et une méta-analyse
par Kassim Said Abasse Nutriments 2022, 14(3), 666 ;

Contexte : Les gens consomment des nitrates, des nitrites, des nitrosamines et des composés NOC principalement par le biais d'aliments transformés. De nombreuses études ont donné des résultats non concluants concernant l'association entre le cancer et les apports alimentaires en nitrates et nitrites. Cette étude visait à quantifier ces associations dans la littérature rapportée jusqu'à présent. Méthodes : Nous avons effectué une revue systématique conformément aux directives PRISMA et MOOSE. Une recherche documentaire a été effectuée à l'aide de Web of Science, Embase, PubMed, la bibliothèque Cochrane et Google Scholar jusqu'en janvier 2020. La version 12.0 de STATA a été utilisée pour effectuer une méta-régression et une méta-analyse en deux étapes.

Résultats : Un total de 41 articles avec 13 sites de cancer différents ont été utilisés pour l'analyse. Sur ces 13 types/sites de cancer, une analyse de méta-régression a montré que le risque de cancer de la vessie et de l'estomac était plus élevé et que le risque de cancer du pancréas était plus faible avec l'augmentation des apports en nitrite. Les risques de cancer du rein et de la vessie étaient tous deux plus faibles avec l'augmentation des apports en nitrate. En comparant les catégories d'apport les plus élevées aux plus faibles (de référence), une méta-analyse d'études a montré qu'un apport élevé en nitrate était associé à un risque accru de cancer de la thyroïde (OR = 1,40, IC à 95 % : 1,02, 1,77). Lors du regroupement de toutes les catégories d'apport et de la comparaison avec la catégorie la plus basse (de référence), un apport plus élevé en nitrite était associé à un risque accru de gliome (OR = 1,12, IC à 95 % : 1,03, 1,22). Aucune autre association entre le risque de cancer et les apports alimentaires de nitrates ou de nitrites n'a été observée.

Conclusion : Cette étude a montré des associations variées entre les risques de cancer spécifiques au site et les apports alimentaires de nitrate et de nitrite. Les risques de gliome, de cancer de la vessie et de l'estomac étaient plus élevés et le risque de cancer du pancréas était plus faible avec des apports plus élevés en nitrite, et le risque de cancer de la thyroïde était plus élevé et le risque de cancer du rein plus faible avec des apports plus élevés en nitrate. Ces données suggèrent des effets spécifiques au type et au site du risque de cancer, y compris des effets protecteurs, des apports alimentaires de nitrate et de nitrite.

[Nutrimuscle-Conseils]

Adverse Events Associated With Coprescription of Phosphodiesterase Type 5 Inhibitors and Oral Organic Nitrates in Male Patients With Ischemic Heart Disease
A Case-Crossover Study
Anders Holt, Ann Inter Med 2022

Background:
Concomitant use of oral organic nitrates (nitrates) and phosphodiesterase type 5 (PDE5) inhibitors is contraindicated.

Objective:
To measure temporal trends in the coprescription of nitrates and PDE5 inhibitors and to measure the association between cardiovascular outcomes and the coprescription of nitrates with PDE5 inhibitors.

Design:
Case-crossover design.

Setting:
Nationwide study of Danish patients from 2000 to 2018.

Patients:
Male patients with International Classification of Diseases, 10th Revision (ICD-10) codes for ischemic heart disease (IHD), including those who had a continuing prescription for nitrates and a new, filled prescription for PDE5 inhibitors.

Measurements:
Two composite outcomes were measured: 1) cardiac arrest, shock, myocardial infarction, ischemic stroke, or acute coronary arteriography and 2) syncope, angina pectoris, or drug-related adverse event.

Results:
From 2000 to 2018, 249 541 male patients with IHD were identified. Of these, 42 073 patients had continuing prescriptions for nitrates. During this period, the prescription rate for PDE5 inhibitors in patients with IHD who were taking nitrates increased from an average of 0.9 prescriptions (95% CI, 0.5 to 1.2 prescriptions) per 100 persons per year in 2000 to 19.5 prescriptions (CI, 18.0 to 21.1 prescriptions) in 2018. No statistically significant association was found between the coprescription of nitrates with PDE5 inhibitors and the risk for either composite outcome (odds ratio [OR], 0.58 [CI, 0.28 to 1.13] for the first outcome and OR, 0.73 [CI, 0.40 to 1.32] for the second outcome).

Limitation:
An assumption was made that concurrently filled prescriptions for nitrates and PDE5 inhibitors equaled concomitant use.

Conclusion:
From 2000 to 2018, the use of PDE5 inhibitors increased 20-fold among Danish patients with IHD who were taking nitrates. A statistically significant association between concomitant use of these medications and cardiovascular adverse events could not be identified.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Événements indésirables associés à la coprescription d'inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 et de nitrates organiques oraux chez les patients de sexe masculin atteints de cardiopathie ischémique
Une étude de cas croisée
Anders Holt, Ann Inter Med 2022

Arrière-plan:
L'utilisation concomitante d'inhibiteurs oraux de nitrates organiques (nitrates) et de la phosphodiestérase de type 5 (PDE5) est contre-indiquée.

Objectif:
Mesurer les tendances temporelles de la coprescription des nitrates et des inhibiteurs de la PDE5 et mesurer l'association entre les résultats cardiovasculaires et la coprescription des nitrates avec les inhibiteurs de la PDE5.

Concevoir:
Conception à croisement de cas.

Paramètre:
Étude nationale de patients danois de 2000 à 2018.

Les patients:
Patients de sexe masculin avec les codes de la Classification internationale des maladies, 10e révision (CIM-10) pour les cardiopathies ischémiques (CI), y compris ceux qui avaient une ordonnance continue pour les nitrates et une nouvelle ordonnance remplie pour les inhibiteurs de la PDE5.

Des mesures:
Deux résultats composites ont été mesurés : 1) arrêt cardiaque, choc, infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral ischémique ou artériographie coronarienne aiguë et 2) syncope, angine de poitrine ou événement indésirable lié au médicament.

Résultats:
De 2000 à 2018, 249 541 patients masculins atteints de CI ont été identifiés. Parmi eux, 42 073 patients avaient des prescriptions continues de nitrates. Au cours de cette période, le taux de prescription d'inhibiteurs de la PDE5 chez les patients atteints d'IHD qui prenaient des nitrates est passé d'une moyenne de 0,9 prescriptions (IC à 95 %, 0,5 à 1,2 prescriptions) pour 100 personnes par an en 2000 à 19,5 prescriptions (IC, 18,0 à 21,1 prescriptions) en 2018. Aucune association statistiquement significative n'a été trouvée entre la coprescription de nitrates avec des inhibiteurs de la PDE5 et le risque pour l'un ou l'autre des résultats composites (odds ratio [OR], 0,58 [IC, 0,28 à 1,13] pour le premier résultat et OR, 0,73 [IC, 0,40 à 1,32] pour le deuxième résultat).

Limitation:
Une hypothèse a été émise selon laquelle les ordonnances exécutées simultanément pour les nitrates et les inhibiteurs de la PDE5 équivalaient à une utilisation concomitante.

Conclusion:
De 2000 à 2018, l'utilisation d'inhibiteurs de la PDE5 a été multipliée par 20 chez les patients danois atteints d'IHD qui prenaient des nitrates. Aucune association statistiquement significative entre l'utilisation concomitante de ces médicaments et les événements indésirables cardiovasculaires n'a pu être identifiée.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association of Dietary Nitrate and a Mediterranean Diet With Age-Related Macular Degeneration Among US Adults
The Age-Related Eye Disease Study (AREDS) and AREDS2
Geoffrey K. Broadhead, JAMA Ophthalmol. Published online December 22, 2022.

Key Points
Question Is dietary nitrate intake associated with age-related macular degeneration (AMD) progression?

Findings In this cohort study, a post hoc analysis of 2 randomized clinical trials found that increased dietary nitrate intake was associated with a decreased risk of late AMD. When dietary patterns were adjusted to include a Mediterranean diet, dietary nitrate intake was no longer associated with AMD progression independently.

Meaning These findings suggest that dietary nitrate may be a modifiable risk factor for AMD progression; however, much of the association of nitrate intake was confounded by plant-based dietary patterns.

Abstract
Importance Low dietary nitrate intake has previously been suggested to be a risk factor for age-related macular degeneration (AMD) progression; however, this finding has not been replicated in other cohorts or adjusted for dietary patterns.

Objective To determine whether there is an association between dietary nitrate intake and AMD progression.

Design, Setting, and Participants This cohort study analyzed data from the prospective Age-Related Eye Disease Study (AREDS) and AREDS2 randomized clinical trial cohorts and their extended follow-up studies, which were conducted in multicenter outpatient retinal practices. Participants in both trials had non–late AMD in at least 1 eye. Data were analyzed from March 1, 2020, to September 30, 2022.

Exposure Dietary nitrate intake.

Main Outcomes and Measures Association between dietary nitrate intake and development of late AMD (neovascular AMD [nAMD] or geographic atrophy [GA]) or large drusen. The interactions of dietary patterns, with common at-risk single-nucleotide polymorphisms, were also assessed.

Results In the combined AREDS/AREDS2 cohort of 7788 participants (4288 AREDS participants and 3610 AREDS2 participants [110 of whom participated in both studies]), there were 13 511 eligible eyes. The combined cohort comprised 4396 women (56%) and 3392 men (44%), and the combined mean (SD) age was 71.1 (6.6) years. Dietary nitrate intake was associated with a decreased risk of progression to late AMD in the combined AREDS/AREDS2 cohort (hazard ratio [HR], 0.77 [95% CI, 0.69-0.86] for quartile 4 vs quartile 1 of intake) and a decreased risk of GA (HR, 0.71 [95% CI, 0.61-0.83]) and nAMD (HR, 0.85 [95% CI, 0.73-0.99]). In AREDS, increased nitrate intake (quartile 4 vs quartile 1) was associated with a decreased risk of late AMD (HR, 0.77 [95% CI, 0.65-0.91]) and GA (HR, 0.80 [95% CI, 0.65-0.97]) but not nAMD; in AREDS2, there was no association between nitrate intake (quartile 4 vs quartile 1) and late AMD (HR, 0.90 [95% CI, 0.80-1.02]) or nAMD (HR, 0.93 [95% CI, 0.78-1.11]). There was a correlation between Mediterranean dietary patterns and dietary nitrate intake (r = 0.52, P < .001).

Conclusions and Relevance The findings of this cohort study suggest that dietary nitrate intake was associated with lower AMD risk. However, this association disappeared after adjusting for Mediterranean dietary patterns. These results are subject to potential bias and are hypothesis-generating in nature; therefore, they are insufficient to support new clinical recommendations. Previously described associations between dietary nitrate intake and AMD may in fact represent overall dietary patterns. Further research is needed before dietary nitrate intake can be recommended as a therapy for AMD.

[Nutrimuscle-Conseils]

Nitrate containing vegetables and dietary nitrate and nonalcoholic fatty liver disease: a case control study
Parvin Mirmiran, Nutrition Journal volume 22, Article number: 3 (2023)

Background
Vegetables is the main sources of dietary nitrate. Studies suggested the potential link between nitrate content of vegetables and reduce the risk of chronic diseases. We aimed to assess the association between nitrate-containing vegetables (NCVs) with odds of nonalcoholic fatty liver diseases (NAFLD) in Iranian adults.

Method
This case-control study was performed on a total of 225 newly diagnosed NAFLD cases and 450 controls aged 20–60 years. Individuals’ dietary intakes were determined using a valid and reliable food frequency questionnaire.

Results
The mean ± SD age and BMI of participants were 38.1 ± 8.8 years and 26.8 ± 4.3 kg/m2, respectively. In the fully adjusted model, the odds of NAFLD were decreased across tertiles of total NCVs [(adjusted OR: 0.20, 95%CI: 0.10–0.40), (Ptrend <  0.001)] and low-nitrate vegetables [(adjusted OR: 0.22, 95%CI: 0.11–0.48), (Ptrend <  0.001)]. Our results showed that each one SD increments in nitrate content of vegetables (adjusted OR: 0.73, 95%CI: 0.55–0.97) and nitrate content of fruits (adjusted OR: 0.59, 95%CI: 0.36–0.97) was associated with reduced odds of NAFLD (P <  0.05). However, there was a positive association between each one SD increments in nitrate content of dairy products and meats and processed meats with odds of NAFLD (adjusted OR: 1.34, 95%CI: 1.03–1.74), (P <  0.05).

Conclusion
Our finding suggested that a higher intake of vegetable nitrate may be related to a decrease the odds of NAFLD.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Légumes contenant du nitrate et nitrate alimentaire et stéatose hépatique non alcoolique : une étude cas-témoin
Parvin Mirmiran, Journal de la nutrition volume 22, numéro d'article : 3 (2023)

Fond
Les légumes sont les principales sources de nitrate alimentaire. Des études ont suggéré le lien potentiel entre la teneur en nitrates des légumes et la réduction du risque de maladies chroniques. Notre objectif était d'évaluer l'association entre les légumes contenant des nitrates (VNC) et les risques de stéatose hépatique non alcoolique (NAFLD) chez les adultes iraniens.

Méthode
Cette étude cas-témoin a été réalisée sur un total de 225 cas de NAFLD nouvellement diagnostiqués et 450 témoins âgés de 20 à 60 ans. Les apports alimentaires des individus ont été déterminés à l'aide d'un questionnaire de fréquence alimentaire valide et fiable.

Résultats
L'âge moyen ± ET et l'IMC des participants étaient de 38,1 ± 8,8 ans et 26,8 ± 4,3 kg/m2, respectivement. Dans le modèle entièrement ajusté, les probabilités de NAFLD ont diminué dans les tertiles de VCN totaux [(OR ajusté : 0,20, IC à 95 % : 0,10–0,40), (Ptrend <  0,001)] et les légumes à faible teneur en nitrates [(OR ajusté : 0,22 , IC à 95 % : 0,11–0,48), (Ptendance <  0,001)]. Nos résultats ont montré que chaque augmentation SD de la teneur en nitrate des légumes (OR ajusté : 0,73, IC à 95 % : 0,55 à 0,97) et de la teneur en nitrate des fruits (OR ajusté : 0,59, IC à 95 % : 0,36 à 0,97) était associée à une réduction chances de NAFLD (P <  0,05). Cependant, il y avait une association positive entre chacune des augmentations SD de la teneur en nitrate des produits laitiers et des viandes et des viandes transformées avec la probabilité de NAFLD (OR ajusté : 1,34, IC à 95 % : 1,03-1,74), (P <  0,05).

Conclusion
Nos résultats suggèrent qu'une consommation plus élevée de nitrate végétal peut être liée à une diminution des risques de NAFLD.

[Nutrimuscle-Conseils]

Nitric Oxide Volume 132, 1 March 2023, Pages 1-7

Dietary nitrate biochemistry and physiology. An update on clinical benefits and mechanisms of action
Nathan S. Bryan

Highlights
• This article highlights the physiological effects of nitrate and reveals doses needed to elicit a biological response.
• The review paper reveals physiological effects of nitrate on cardiovascular, neurological, gastrointestinal, insulin signaling and erectile function.
• The paper provides context for toxicology of nitrate.
• The paper provides a framework for dietary guidelines to enhance nitric oxide function through dietary nitrate.

It is now more than 35 years since endothelium derived relaxing factor was identified as nitric oxide (NO). The last few decades have seen an explosion around nitric oxide biochemistry, physiology and clinical translation.

The science reveals that all chronic disease is associated with decreased blood flow to the affected organ which results in increased inflammation, oxidative stress and immune dysfunction. This is true for cardiovascular disease, neurological disease, kidney, lung, liver disorders and every other major disorder.

Since nitric oxide controls and regulates blood flow, oxygen and nutrient delivery to every cell, tissue and organ in the body and also mitigates inflammation, oxidative stress and immune dysfunction, a focus on restoring nitric oxide production is an obvious therapeutic strategy for a number of poorly managed chronic diseases. Since dietary nitrate is a major contributor to endogenous nitric oxide production, it should be considered as a means of therapy and restoration of nitric oxide. This review will update on the current state of the science and effects of inorganic nitrate administered through the diet on several chronic conditions and reveal how much is needed.

It is clear now that antiseptic mouthwash and use of antacids disrupt nitrate metabolism to nitric oxide leading to clinical symptoms of nitric oxide deficiency. Based on the science, nitrate should be considered an indispensable nutrient that should be accounted for in dietary guidelines.

[Nutrimuscle-Conseils]

Worldwide associations of fruit and vegetable supply with blood pressure from 1975 to 2015: an ecological study
Linda M Oude Griep BMJ Nutrition, Prevention & Health 2023

Low fruit and vegetable consumption is a major modifiable risk factor for raised blood pressure (bicarbonate de potassium), but it is unknown how heterogeneity in national supply has contributed to bicarbonate de potassium trends. To address this, we characterised supply trends from 1975 to 2015 and whether it met WHO recommendations. We then examined associations with three metrics: systolic, diastolic and raised bicarbonate de potassium. We used ecological data on fruit and vegetable supply and on bicarbonate de potassium for 159 countries. We examined trends in fruit and vegetable supply from 1975 to 2015 by country and World Bank income region. Multivariable linear regression was used to examine cross-sectional associations with bicarbonate de potassium. Global fruit and vegetable supply increased from 1975 to 2015, but with heterogeneous national and regional trends. While WHO recommendations were met globally, this target was not met in almost half the countries, of which many were low-income countries.

Significant associations between combined fruit and vegetable supply and raised bicarbonate de potassium were observed. Over the past four decades, combined fruit and vegetable supply has been consistently and strongly associated with lower prevalence of raised bicarbonate de potassium globally. However, the heterogeneous regional trends in fruit and vegetable supply underpin the need for international organisations and individual governments to introduce or strengthen policies for increased fruit and vegetable supply to reduce the burden of non-communicable diseases at national and global levels.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Associations mondiales de l'approvisionnement en fruits et légumes avec la tension artérielle de 1975 à 2015 : une étude écologique
Linda M Oude Griep BMJ Nutrition, prévention et santé 2023

Une faible consommation de fruits et légumes est un facteur de risque modifiable majeur d'hypertension artérielle (bicarbonate de potassium), mais on ne sait pas comment l'hétérogénéité de l'offre nationale a contribué aux tendances du bicarbonate de potassium. Pour résoudre ce problème, nous avons caractérisé les tendances de l'offre de 1975 à 2015 et si elles répondaient aux recommandations de l'OMS. Nous avons ensuite examiné les associations avec trois paramètres : systolique, diastolique et augmentation du bicarbonate de potassium. Nous avons utilisé des données écologiques sur l'approvisionnement en fruits et légumes et sur le bicarbonate de potassium pour 159 pays. Nous avons examiné les tendances de l'offre de fruits et légumes de 1975 à 2015 par pays et par région de revenu de la Banque mondiale. Une régression linéaire multivariable a été utilisée pour examiner les associations transversales avec le bicarbonate de potassium. L'offre mondiale de fruits et légumes a augmenté de 1975 à 2015, mais avec des tendances nationales et régionales hétérogènes. Alors que les recommandations de l'OMS ont été atteintes à l'échelle mondiale, cet objectif n'a pas été atteint dans près de la moitié des pays, dont beaucoup étaient des pays à faible revenu.

Des associations significatives entre l'approvisionnement combiné en fruits et légumes et l'augmentation du bicarbonate de potassium ont été observées. Au cours des quatre dernières décennies, l'approvisionnement combiné en fruits et légumes a été systématiquement et fortement associé à une prévalence plus faible de bicarbonate de potassium élevé dans le monde. Cependant, les tendances régionales hétérogènes de l'offre de fruits et légumes sous-tendent la nécessité pour les organisations internationales et les gouvernements individuels d'introduire ou de renforcer des politiques visant à accroître l'offre de fruits et légumes afin de réduire le fardeau des maladies non transmissibles aux niveaux national et mondial.