Effets des multivitamines les télomères/longévité ?

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La personnalisation compte : l’effet du sexe dans la prévention du cancer à base de multivitamines et de multiminéraux
GeroScience Volume 46, pages 1351-1356, (2024) Julij Šelb

La prévention des maladies non transmissibles comme le cancer contribue à un vieillissement en bonne santé. Les compléments alimentaires pourraient soutenir une telle prévention ; leur effet dépend probablement des caractéristiques personnelles des individus qui les reçoivent. Pour évaluer l'influence du sexe sur la réduction de l'incidence du cancer avec une supplémentation en multivitamines et multiminéraux (MVM), des résultats spécifiques au sexe sur l'efficacité de la supplémentation en MVM pour la prévention du cancer ont été collectés et méta-analysés (en utilisant l'effet fixe (FE) et l'effet aléatoire (RE). ) des modèles). Trois essais inclus dans le « Rapport de déclaration de recommandation du groupe de travail sur les services préventifs des États-Unis concernant la supplémentation en vitamines, minéraux et multivitamines pour prévenir les maladies cardiovasculaires et le cancer » ont été utilisés, à savoir COSMOS, SU.VI.MAX et PHS2. Au total, 28 558 hommes et 20 542 femmes ont été inclus.

La supplémentation en multivitamines et multiminéraux a réduit de manière significative l'incidence du cancer dans l'ensemble de la population (HR 0,93 [IC à 95 %, 0,88-0,99], FE et RE) ; une méta-analyse spécifique au sexe a montré des effets bénéfiques de la supplémentation chez les hommes (HR 0,91 [IC à 95 % : 0,85-0,97] (FE)/0,88 [IC à 95 % : 0,77-1,01] (RE)) ; cependant, il n'y a eu aucun effet chez les femmes (HR 1,00 [IC à 95 %, 0,88-1,14], FR et RE) ; (Pdifférence = 0,17). Le sexe pourrait influencer l’effet de la supplémentation en MVM sur la réduction de l’incidence du cancer, la supplémentation n’étant efficace que chez les individus de sexe masculin. Ces résultats pourraient être instructifs pour les futurs chercheurs et décideurs en matière de politiques de santé publique.

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Association of vitamins with bone mineral density and osteoporosis measured by dual-energy x-ray absorptiometry: a cross-sectional study
Qin Wang BMC Musculoskeletal Disorders volume 25, Article number: 69 (2024)

Background
We aimed to assess the associations of vitamins intake with osteoporosis based on a national sample from US adults.

Methods
A total of 1536 participants were included in this cross-sectional study to investigate the relationship between vitamins intake and osteoporosis from National Health and Nutrition Examination Survey, including vitamin A, C, D. Logistic regression models were used to assess the associations between dietary vitamin intake and osteoporosis.

Results
We found that vitamins intake were negatively associated with osteoporosis. For vitamin A, compared with the first tertile, the odds ratios (ORs) and 95% confidential intervals (CIs) were 0.93 (0.81–1.04) for the second tertile and 0.85 (0.78–0.96) for the third tertile (P < 0.01). For vitamin C, compared with the first tertile, the ORs and 95% CIs were 0.89 (0.78–1.05) for the second tertile and 0.79 (0.67–0.93) for the third tertile (P < 0.01). For vitamin D, compared with the first tertile, the odds ratios (ORs) and 95% confidential intervals (CIs) were 0.94 (0.82–1.07) for the second tertile and 0.88 (0.75–0.98) for the third tertile (P < 0.01). And the negative association between vitamins intake and osteoporosis were more evident for female, aged ≥ 60, and BMI > 30, including vitamin A, C and D.

Conclusions
Our findings provide evidence that vitamins intake is linked with decreased prevalence of osteoporosis, including vitamin A, C, D. Further large-scale prospective cohort studies are needed to verify our findings.

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Traduction de l'étude

Association des vitamines avec la densité minérale osseuse et l'ostéoporose mesurée par absorptiométrie à rayons X bi-énergie : une étude transversale
Qin Wang BMC Troubles musculo-squelettiques volume 25, Numéro d'article : 69 (2024)

Arrière-plan
Notre objectif était d'évaluer les associations entre l'apport en vitamines et l'ostéoporose sur la base d'un échantillon national d'adultes américains.

Méthodes
Au total, 1 536 participants ont été inclus dans cette étude transversale visant à étudier la relation entre l'apport en vitamines et l'ostéoporose issue d'une enquête nationale sur la santé et la nutrition, y compris les vitamines A, C et D. Des modèles de régression logistique ont été utilisés pour évaluer les associations entre les vitamines alimentaires. consommation et ostéoporose.

Résultats
Nous avons constaté que l'apport en vitamines était associé négativement à l'ostéoporose. Pour la vitamine A, par rapport au premier tertile, les rapports de cotes (OR) et les intervalles de confiance (IC) à 95 % étaient de 0,93 (0,81 à 1,04) pour le deuxième tertile et de 0,85 (0,78 à 0,96) pour le troisième tertile (P < 0,01). ). Pour la vitamine C, par rapport au premier tertile, les OR et les IC à 95 % étaient de 0,89 (0,78 à 1,05) pour le deuxième tertile et de 0,79 (0,67 à 0,93) pour le troisième tertile (P < 0,01). Pour la vitamine D, par rapport au premier tertile, les rapports de cotes (OR) et les intervalles de confiance (IC) à 95 % étaient de 0,94 (0,82 à 1,07) pour le deuxième tertile et de 0,88 (0,75 à 0,98) pour le troisième tertile (P < 0,01). ). Et l'association négative entre l'apport en vitamines et l'ostéoporose était plus évidente chez les femmes âgées de  ≥ 60 ans et d'IMC > 30, y compris les vitamines A, C et D.

Conclusions
Nos résultats prouvent que l'apport en vitamines est lié à une diminution de la prévalence de l'ostéoporose, notamment en vitamines A, C et D. D'autres études de cohorte prospectives à grande échelle sont nécessaires pour vérifier nos résultats.

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From A to E: Uniting vitamins against stroke risk—A systematic review and network meta-analysis
Shashank Tripathi European Journal of Clinical Investigation 30 January 2024

Background and Aim
Stroke represents a significant public health challenge, necessitating the exploration of preventive measures. This network meta-analysis aimed to assess the efficacy of different vitamin treatments compared to a placebo in preventing stroke.

Methods
A systematic electronic search in databases including PubMed, EmBASE, Web of Science, clinicaltrials.gov, and Google Scholar until 31 May 2023 was conducted, to identify published studies investigating the association between vitamin intake and the risk of stroke. Pooled risk ratio (RR) with 95% confidence intervals (CIs) was calculated using a frequentist network meta-analysis. Furthermore, we ranked vitamins based on p-scores, facilitating a comparative assessment of their effectiveness in preventing stroke.

Results
A total of 56 studies, including 17 randomized controlled trials (RCTs) and 39 cohort studies were analyzed. Direct estimates obtained from network meta-analysis, we found that vitamin A (RR: .81 [.72–.91]), vitamin B-complex (RR: .85 [.74–.97]), vitamin B6 (RR: 79 [.68–.92]), folate (RR: .86 [.75–.97]), vitamin C (RR: .77 [.70–.85]) and vitamin D (RR: .73 [.64–.83]) were significantly associated with a decreased stroke risk. However, no significant association was observed for vitamin B2, vitamin B12, and vitamin E. Subsequent to network meta-analysis, vitamins were ranked in decreasing order of their efficacy in stroke prevention based on p-score, with vitamin D (p-score = .91), vitamin C (p-score = .79), vitamin B6 (p-score = .70), vitamin A (p-score = .65), vitamin B-complex (p-score = .53), folate (p-score = .49), vitamin B2 (p-score = .39), vitamin E (p-score = .28), vitamin B12 (.13) and placebo (.10).

Conclusion
Our study has established noteworthy connections between vitamin A, vitamin B-complex, vitamin B6, folate, vitamin C, and vitamin D in the realm of stroke prevention. These findings add substantial weight to the accumulating evidence supporting the potential advantages of vitamin interventions in mitigating the risk of stroke. However, to solidify and validate these observations, additional research is imperative. Well-designed clinical trials or cohort studies are needed to further explore these associations and formulate clear guidelines for incorporating vitamin supplementation into effective stroke prevention strategies.

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Traduction de l'étude

De A à E : Unir les vitamines contre le risque d’accident vasculaire cérébral – Une revue systématique et une méta-analyse en réseau
Shashank Tripathi Journal européen d'investigation clinique 30 janvier 2024

Contexte et objectif
L’AVC représente un défi de santé publique important, nécessitant l’exploration de mesures préventives. Cette méta-analyse en réseau visait à évaluer l'efficacité de différents traitements vitaminiques par rapport à un placebo dans la prévention des accidents vasculaires cérébraux.

Méthodes
Une recherche électronique systématique dans des bases de données telles que PubMed, EmBASE, Web of Science, clinictrials.gov et Google Scholar jusqu'au 31 mai 2023 a été menée afin d'identifier les études publiées examinant l'association entre l'apport en vitamines et le risque d'accident vasculaire cérébral. Le risque relatif (RR) groupé avec des intervalles de confiance (IC) à 95 % a été calculé à l'aide d'une méta-analyse de réseau fréquentiste. De plus, nous avons classé les vitamines en fonction de leurs scores P, facilitant ainsi une évaluation comparative de leur efficacité dans la prévention des accidents vasculaires cérébraux.

Résultats
Au total, 56 études, dont 17 essais contrôlés randomisés (ECR) et 39 études de cohorte, ont été analysées. Des estimations directes obtenues à partir d'une méta-analyse en réseau, nous avons constaté que la vitamine A (RR : 0,81 [0,72-0,91]), le complexe de vitamines B (RR : 0,85 [0,74-0,97]), la vitamine B6 (RR : 79 [.68–.92]), folate (RR : .86 [.75–.97]), vitamine C (RR : .77 [.70–.85]) et vitamine D (RR : .73 [ 0,64 à 0,83]) étaient significativement associés à une diminution du risque d’accident vasculaire cérébral. Cependant, aucune association significative n'a été observée pour la vitamine B2, la vitamine B12 et la vitamine E. À la suite d'une méta-analyse en réseau, les vitamines ont été classées par ordre décroissant de leur efficacité dans la prévention des accidents vasculaires cérébraux sur la base du score p, avec la vitamine D (score p = .91), vitamine C (p-score = .79), vitamine B6 (p-score = .70), vitamine A (p-score = .65), complexe de vitamines B (p-score = .53) , folate (score p = 0,49), vitamine B2 (score p = 0,39), vitamine E (score p = 0,28), vitamine B12 (0,13) et placebo (0,10).

Conclusion
Notre étude a établi des liens remarquables entre la vitamine A, le complexe de vitamines B, la vitamine B6, le folate, la vitamine C et la vitamine D dans le domaine de la prévention des accidents vasculaires cérébraux. Ces résultats ajoutent un poids substantiel aux preuves accumulées soutenant les avantages potentiels des interventions vitaminiques pour atténuer le risque d’accident vasculaire cérébral. Cependant, pour consolider et valider ces observations, des recherches supplémentaires sont impératives. Des essais cliniques ou des études de cohorte bien conçus sont nécessaires pour explorer davantage ces associations et formuler des lignes directrices claires pour intégrer la supplémentation en vitamines dans des stratégies efficaces de prévention des accidents vasculaires cérébraux.

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Real-world evidence for the effectiveness of vitamin D supplementation in reduction of total and cause-specific mortality
Sha Sha J Intern Med. 2023 Mar;293(3):384-397.

Background: Meta-analyses of randomized controlled trials (RCTs) have demonstrated the efficacy of vitamin D supplementation for reduced cancer mortality, all-cause mortality, and respiratory tract infections. However, whether and to what extent this translates into effectiveness in real-world practice is unknown.

Methods: We assessed the association of vitamin D supplement use (as an over-the-counter drug or as part of a multivitamin product), vitamin D deficiency (25-hydroxyvitamin D, 25[OH]D <30 nmol/L), and insufficiency (25[OH]D 30 to <50 nmol/L) with all-cause and cause-specific mortality in 445,601 participants, aged 40-73 years, from the UK Biobank cohort.

Results: A total of 4.3% and a further 20.4% of the study participants reported regularly taking vitamin D or multivitamin supplements, respectively. Still, the majority had either vitamin D deficiency (21.0%) or insufficiency (34.3%). We detected 49 independent determinants of vitamin D deficiency and vitamin D supplement use and used them to adjust Cox regression models for all mortality outcomes. A total of 29,107 (6.5%) participants died during a median follow-up time of 11.8 years. Both vitamin D deficiency and insufficiency were strongly associated with all mortality outcomes. Self-reported vitamin D supplement use (83% over-the-counter/17% prescription drugs) and multivitamin intake were significantly associated with 10% and 5% lower all-cause mortality, respectively. Furthermore, regular vitamin D supplement users had 11%, 11%, and 29% lower cancer, cardiovascular disease, and respiratory disease mortality than nonusers, respectively (not significant for cardiovascular disease mortality).

Conclusion: This large study suggests that in the real world, the efficacy of vitamin D supplements in reducing mortality may be at least as good as observed in RCTs.

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Traduction de l'étude

Preuves concrètes de l'efficacité de la supplémentation en vitamine D dans la réduction de la mortalité totale et par cause
Sha Sha J Interne Méd. mars 2023;293(3):384-397.

Contexte : Des méta-analyses d'essais contrôlés randomisés (ECR) ont démontré l'efficacité de la supplémentation en vitamine D pour réduire la mortalité par cancer, la mortalité toutes causes confondues et les infections des voies respiratoires. Cependant, on ne sait pas si et dans quelle mesure cela se traduit par une efficacité dans la pratique réelle.

Méthodes : Nous avons évalué l'association entre l'utilisation de suppléments de vitamine D (en tant que médicament en vente libre ou dans le cadre d'un produit multivitaminé), la carence en vitamine D (25-hydroxyvitamine D, 25[OH]D < 30 nmol/L), et insuffisance (25[OH]D 30 à <50 nmol/L) avec mortalité toutes causes confondues et par cause spécifique chez 445 601 participants, âgés de 40 à 73 ans, de la cohorte UK Biobank.

Résultats : Au total, 4,3 % et 20,4 % des participants à l'étude ont déclaré prendre régulièrement des suppléments de vitamine D ou de multivitamines, respectivement. Pourtant, la majorité souffrait soit d’une carence (21,0 %), soit d’une insuffisance (34,3 %). Nous avons détecté 49 déterminants indépendants de la carence en vitamine D et de l'utilisation de suppléments de vitamine D et nous les avons utilisés pour ajuster les modèles de régression de Cox pour tous les résultats de mortalité. Au total, 29 107 (6,5 %) participants sont décédés au cours d’une période de suivi médiane de 11,8 ans. La carence et l’insuffisance en vitamine D étaient fortement associées à tous les résultats en matière de mortalité. La consommation autodéclarée de suppléments de vitamine D (83 % de médicaments en vente libre/17 % de médicaments sur ordonnance) et la consommation de multivitamines étaient significativement associées à une mortalité toutes causes confondues inférieure de 10 % et 5 %, respectivement. En outre, les utilisateurs réguliers de suppléments de vitamine D présentaient respectivement une mortalité par cancer, maladies cardiovasculaires et respiratoires inférieure de 11 %, 11 % et 29 % à celle des non-utilisateurs (non significatif pour la mortalité par maladie cardiovasculaire).

Conclusion : Cette vaste étude suggère que dans le monde réel, l'efficacité des suppléments de vitamine D pour réduire la mortalité pourrait être au moins aussi bonne que celle observée dans les ECR.

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Impact of micronutrients and nutraceuticals on cognitive function and performance in Alzheimer's disease
Lorenza Guarnieri Ageing Research Reviews Volume 95, March 2024, 102210

Highlights
• Alzheimer's disease is the most common form of dementia today.
• Malnutrition and weight loss are associated with greater cognitive decline.
• Some micronutrients exert positive effects on aging-related changes in the brain.
• The Mediterranean diet may prevent neuroinflammation and neurodegenerative disease.

Alzheimer's disease (AD) is a major global health problem today and is the most common form of dementia. AD is characterized by the formation of β-amyloid (Aβ) plaques and neurofibrillary clusters, leading to decreased brain acetylcholine levels in the brain. Another mechanism underlying the pathogenesis of AD is the abnormal phosphorylation of tau protein that accumulates at the level of neurofibrillary aggregates, and the areas most affected by this pathological process are usually the cholinergic neurons in cortical, subcortical, and hippocampal areas.

These effects result in decreased cognitive function, brain atrophy, and neuronal death. Malnutrition and weight loss are the most frequent manifestations of AD, and these are also associated with greater cognitive decline. Several studies have confirmed that a balanced low-calorie diet and proper nutritional intake may be considered important factors in counteracting or slowing the progression of AD, whereas a high-fat or hypercholesterolemic diet predisposes to an increased risk of developing AD.

Especially, fruits, vegetables, antioxidants, vitamins, polyunsaturated fatty acids, and micronutrients supplementation exert positive effects on aging-related changes in the brain due to their antioxidant, anti-inflammatory, and radical scavenging properties. The purpose of this review is to summarize some possible nutritional factors that may contribute to the progression or prevention of AD, understand the role that nutrition plays in the formation of Aβ plaques typical of this neurodegenerative disease, to identify some potential therapeutic strategies that may involve some natural compounds, in delaying the progression of the disease.

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Traduction de l'étude

Impact des micronutriments et des nutraceutiques sur la fonction et les performances cognitives dans la maladie d'Alzheimer
Lorenza Guarnieri Aging Research Reviews Volume 95, mars 2024, 102210

Points forts
• La maladie d'Alzheimer est aujourd'hui la forme de démence la plus courante.
• La malnutrition et la perte de poids sont associées à un déclin cognitif plus important.
• Certains micronutriments exercent des effets positifs sur les changements cérébraux liés au vieillissement.
• Le régime méditerranéen peut prévenir la neuroinflammation et les maladies neurodégénératives.

La maladie d'Alzheimer (MA) constitue aujourd'hui un problème de santé mondial majeur et constitue la forme de démence la plus courante. La MA se caractérise par la formation de plaques β-amyloïdes (Aβ) et d’amas neurofibrillaires, entraînant une diminution des taux d’acétylcholine cérébrale dans le cerveau. Un autre mécanisme sous-jacent à la pathogenèse de la MA est la phosphorylation anormale de la protéine tau qui s'accumule au niveau des agrégats neurofibrillaires, et les zones les plus touchées par ce processus pathologique sont généralement les neurones cholinergiques des zones corticales, sous-corticales et hippocampiques.

Ces effets entraînent une diminution de la fonction cognitive, une atrophie cérébrale et la mort neuronale. La malnutrition et la perte de poids sont les manifestations les plus fréquentes de la MA, et elles sont également associées à un déclin cognitif plus important. Plusieurs études ont confirmé qu'un régime alimentaire équilibré et hypocalorique et un apport nutritionnel adéquat peuvent être considérés comme des facteurs importants pour contrecarrer ou ralentir la progression de la MA, alors qu'un régime riche en graisses ou hypercholestérolémique prédispose à un risque accru de développer la MA.

En particulier, les fruits, les légumes, les antioxydants, les vitamines, les acides gras polyinsaturés et les suppléments de micronutriments exercent des effets positifs sur les changements cérébraux liés au vieillissement en raison de leurs propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires et anti-radicalaires. Le but de cette revue est de résumer certains facteurs nutritionnels possibles pouvant contribuer à la progression ou à la prévention de la MA, de comprendre le rôle que joue la nutrition dans la formation de plaques Aβ typiques de cette maladie neurodégénérative, d'identifier certaines stratégies thérapeutiques potentielles pouvant impliquer certains composés naturels, en retardant la progression de la maladie.

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From A to E: Uniting vitamins against stroke risk—A systematic review and network meta-analysis
Shashank Tripathi European Journal of Clinical Investigation 30 January 2024

Background and Aim
Stroke represents a significant public health challenge, necessitating the exploration of preventive measures. This network meta-analysis aimed to assess the efficacy of different vitamin treatments compared to a placebo in preventing stroke.

Methods
A systematic electronic search in databases including PubMed, EmBASE, Web of Science, clinicaltrials.gov, and Google Scholar until 31 May 2023 was conducted, to identify published studies investigating the association between vitamin intake and the risk of stroke. Pooled risk ratio (RR) with 95% confidence intervals (CIs) was calculated using a frequentist network meta-analysis. Furthermore, we ranked vitamins based on p-scores, facilitating a comparative assessment of their effectiveness in preventing stroke.

Results
A total of 56 studies, including 17 randomized controlled trials (RCTs) and 39 cohort studies were analyzed. Direct estimates obtained from network meta-analysis, we found that vitamin A (RR: .81 [.72–.91]), vitamin B-complex (RR: .85 [.74–.97]), vitamin B6 (RR: 79 [.68–.92]), folate (RR: .86 [.75–.97]), vitamin C (RR: .77 [.70–.85]) and vitamin D (RR: .73 [.64–.83]) were significantly associated with a decreased stroke risk. However, no significant association was observed for vitamin B2, vitamin B12, and vitamin E. Subsequent to network meta-analysis, vitamins were ranked in decreasing order of their efficacy in stroke prevention based on p-score, with vitamin D (p-score = .91), vitamin C (p-score = .79), vitamin B6 (p-score = .70), vitamin A (p-score = .65), vitamin B-complex (p-score = .53), folate (p-score = .49), vitamin B2 (p-score = .39), vitamin E (p-score = .28), vitamin B12 (.13) and placebo (.10).

Conclusion
Our study has established noteworthy connections between vitamin A, vitamin B-complex, vitamin B6, folate, vitamin C, and vitamin D in the realm of stroke prevention. These findings add substantial weight to the accumulating evidence supporting the potential advantages of vitamin interventions in mitigating the risk of stroke. However, to solidify and validate these observations, additional research is imperative. Well-designed clinical trials or cohort studies are needed to further explore these associations and formulate clear guidelines for incorporating vitamin supplementation into effective stroke prevention strategies.

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Traduction de l'étude

De A à E : Unir les vitamines contre le risque d’accident vasculaire cérébral – Une revue systématique et une méta-analyse en réseau
Shashank Tripathi Journal européen d'investigation clinique 30 janvier 2024

Contexte et objectif
L’AVC représente un défi de santé publique important, nécessitant l’exploration de mesures préventives. Cette méta-analyse en réseau visait à évaluer l'efficacité de différents traitements vitaminiques par rapport à un placebo dans la prévention des accidents vasculaires cérébraux.

Méthodes
Une recherche électronique systématique dans des bases de données telles que PubMed, EmBASE, Web of Science, clinictrials.gov et Google Scholar jusqu'au 31 mai 2023 a été menée afin d'identifier les études publiées examinant l'association entre l'apport en vitamines et le risque d'accident vasculaire cérébral. Le risque relatif (RR) groupé avec des intervalles de confiance (IC) à 95 % a été calculé à l'aide d'une méta-analyse de réseau fréquentiste. De plus, nous avons classé les vitamines en fonction de leurs scores P, facilitant ainsi une évaluation comparative de leur efficacité dans la prévention des accidents vasculaires cérébraux.

Résultats
Au total, 56 études, dont 17 essais contrôlés randomisés (ECR) et 39 études de cohorte, ont été analysées. Des estimations directes obtenues à partir d'une méta-analyse en réseau, nous avons constaté que la vitamine A (RR : 0,81 [0,72-0,91]), le complexe de vitamines B (RR : 0,85 [0,74-0,97]), la vitamine B6 (RR : 79 [.68–.92]), folate (RR : .86 [.75–.97]), vitamine C (RR : .77 [.70–.85]) et vitamine D (RR : .73 [ 0,64 à 0,83]) étaient significativement associés à une diminution du risque d’accident vasculaire cérébral. Cependant, aucune association significative n'a été observée pour la vitamine B2, la vitamine B12 et la vitamine E. À la suite d'une méta-analyse en réseau, les vitamines ont été classées par ordre décroissant de leur efficacité dans la prévention des accidents vasculaires cérébraux sur la base du score p, avec la vitamine D (score p = .91), vitamine C (p-score = .79), vitamine B6 (p-score = .70), vitamine A (p-score = .65), complexe de vitamines B (p-score = .53) , folate (score p = 0,49), vitamine B2 (score p = 0,39), vitamine E (score p = 0,28), vitamine B12 (0,13) et placebo (0,10).

Conclusion
Notre étude a établi des liens remarquables entre la vitamine A, le complexe de vitamines B, la vitamine B6, le folate, la vitamine C et la vitamine D dans le domaine de la prévention des accidents vasculaires cérébraux. Ces résultats ajoutent un poids substantiel aux preuves accumulées soutenant les avantages potentiels des interventions vitaminiques pour atténuer le risque d’accident vasculaire cérébral. Cependant, pour consolider et valider ces observations, des recherches supplémentaires sont impératives. Des essais cliniques ou des études de cohorte bien conçus sont nécessaires pour explorer davantage ces associations et formuler des lignes directrices claires pour intégrer la supplémentation en vitamines dans des stratégies efficaces de prévention des accidents vasculaires cérébraux.

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The Association between Dietary Nutrient Intake and Acceleration of Aging: Evidence from NHANES
by Jianhua Ma,Pingan Nutrients 2024, 16(11), 1635;

The acceleration of aging is a risk factor for numerous diseases, and diet has been identified as an especially effective anti-aging method. Currently, research on the relationship between dietary nutrient intake and accelerated aging remains limited, with existing studies focusing on the intake of a small number of individual dietary nutrients. Comprehensive research on the single and mixed anti-aging effects of dietary nutrients has not been conducted. This study aimed to comprehensively explore the effects of numerous dietary nutrient intakes, both singly and in combination, on the acceleration of aging. Data for this study were extracted from the 2015–2018 National Health and Nutrition Examination Surveys (NHANES). The acceleration of aging was measured by phenotypic age acceleration. Linear regression (linear), restricted cubic spline (RCS) (nonlinear), and weighted quantile sum (WQS) (mixed effect) models were used to explore the association between dietary nutrient intake and accelerated aging. A total of 4692 participants aged ≥ 20 were included in this study.

In fully adjusted models, intakes of 16 nutrients were negatively associated with accelerated aging (protein, vitamin E, vitamin A, beta-carotene, vitamin B1, vitamin B2, vitamin B6, vitamin K, phosphorus, magnesium, iron, zinc, copper, potassium, dietary fiber, and alcohol).

Intakes of total sugars, vitamin C, vitamin K, caffeine, and alcohol showed significant nonlinear associations with accelerated aging.

Additionally, mixed dietary nutrient intakes were negatively associated with accelerated aging. Single dietary nutrients as well as mixed nutrient intake may mitigate accelerated aging. Moderately increasing the intake of specific dietary nutrients and maintaining dietary balance may be key strategies to prevent accelerated aging.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'association entre l'apport en nutriments alimentaires et l'accélération du vieillissement : données probantes de la NHANES
par Jianhua Ma, Pingan Nutrients 2024, 16(11), 1635 ;

L’accélération du vieillissement est un facteur de risque pour de nombreuses maladies et l’alimentation a été identifiée comme une méthode anti-âge particulièrement efficace. Actuellement, les recherches sur la relation entre l’apport en nutriments alimentaires et le vieillissement accéléré restent limitées, les études existantes se concentrant sur l’apport d’un petit nombre de nutriments alimentaires individuels. Aucune recherche approfondie sur les effets anti-âge simples et mixtes des nutriments alimentaires n’a été menée. Cette étude visait à explorer de manière exhaustive les effets de nombreux apports alimentaires en nutriments, seuls ou en combinaison, sur l’accélération du vieillissement. Les données de cette étude ont été extraites des enquêtes nationales sur la santé et la nutrition (NHANES) de 2015 à 2018. L'accélération du vieillissement a été mesurée par l'accélération phénotypique de l'âge. Des modèles de régression linéaire (linéaire), de spline cubique restreinte (RCS) (non linéaire) et de somme quantile pondérée (WQS) (effet mixte) ont été utilisés pour explorer l'association entre l'apport en nutriments alimentaires et le vieillissement accéléré. Au total, 4 692 participants âgés de ≥ 20 ans ont été inclus dans cette étude.

Dans des modèles entièrement ajustés, les apports de 16 nutriments étaient associés négativement à un vieillissement accéléré (protéines, vitamine E, vitamine A, bêta-carotène, vitamine B1, vitamine B2, vitamine B6, vitamine K, phosphore, magnésium, fer, zinc, cuivre, potassium, fibres alimentaires et alcool).

Les apports en sucres totaux, en vitamine C, en vitamine K, en caféine et en alcool ont montré des associations non linéaires significatives avec un vieillissement accéléré.

De plus, les apports alimentaires mixtes en nutriments étaient associés négativement à un vieillissement accéléré. Des nutriments alimentaires uniques ainsi qu’un apport nutritionnel mixte peuvent atténuer le vieillissement accéléré. Augmenter modérément l’apport de nutriments alimentaires spécifiques et maintenir un équilibre alimentaire peuvent être des stratégies clés pour prévenir un vieillissement accéléré.

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Dietary folate intake and serum klotho levels in adults aged 40–79 years: a cross-sectional study from the national health and nutrition examination survey 2007–2016
Yang LiuYang Liu Front. Nutr., 08 July 2024

Objective: This study aims to explore the relationship between dietary folate intake and serum Klotho levels in adults from aged 40 to 79 years in the United States, seeking to elucidate the intricacies of their interaction.

Methods: Analyzing data from the National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) spanning 2007 to 2016. The survey research determined folate intake through a 24-h dietary recall and nutrient density modeling, and assessed Klotho levels using enzyme-linked immunosorbent assay (ELISA). The relationship between folate intake and Klotho levels was evaluated using weighted linear regression, and complemented by analysis via smoothed curve models for nuanced understanding.

Results: The study encompassed 10,278 participants, with an average age of 57.64 years, revealing a noteworthy positive correlation between dietary folate and serum Klotho levels. The regression coefficient stood at 0.11 (95% confidence interval, 0.05, 0.18) post-adjustment for various covariates. When dietary folate intake was categorized into quartiles, the second, third, and fourth quartiles exhibited statistically significant differences compared to the lowest quartile. This indicates that higher folate intake correlates with increased serum Klotho levels. These findings underscore the potential benefits of elevating folate intake to enhance serum Klotho levels. Stratified analysis indicated that this association was more pronounced among males aged 60 years or older and individuals with hypertension.

Conclusion: The findings suggest a significant correlation between increased dietary folate intake and elevated serum Klotho levels in adults aged 40–79 years. Hinting at the potential nutritional influences on the aging process and associated health conditions. This calls for further exploration into the mechanisms and broader implications of this association.