Vitamines A, B, E, D et thé vert pour la santé des yeux?

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Catéchines de thé vert comme antioxydants thérapeutiques pour le traitement du glaucome
par Tsz Kin Ng Antioxidants 2023, 12(7), 1320;

Le glaucome est la principale cause de cécité irréversible et de déficience visuelle, affectant plus de 80 millions de personnes dans le monde. Le stress oxydatif et les atteintes neurodégénératives induites par l'inflammation aux cellules ganglionnaires rétiniennes sont la principale pathogenèse du glaucome. Les cellules ganglionnaires rétiniennes, les neurones rétiniens transmettant les signaux visuels au cortex visuel dans le cerveau, ont une capacité de régénération ou de récupération très limitée après des dommages. En dehors des traitements de diminution de la pression intraoculaire, il n'existe toujours pas de traitement cliniquement efficace pour sauver la dégénérescence des cellules ganglionnaires rétiniennes dans le glaucome.

Les antioxydants alimentaires sont facilement accessibles et peuvent être appliqués comme suppléments aidant aux traitements cliniques. Les catéchines, une famille chimique de flavonoïdes, sont les composés phénoliques présents dans de nombreuses plantes, en particulier dans le thé vert. Les propriétés anti-oxydantes et anti-inflammatoires des catéchines du thé vert in vitro et in vivo ont été bien prouvées. Ils pourraient constituer un traitement potentiel améliorant la dégénérescence des cellules ganglionnaires rétiniennes dans le glaucome. Dans cette revue, la chimie, la pharmacocinétique et les propriétés thérapeutiques des catéchines du thé vert ont été résumées. Les mises à jour de la recherche sur les effets biologiques des catéchines du thé vert dans des modèles de glaucome expérimentaux cellulaires et animaux ont été passées en revue. En outre, les potentiels cliniques des catéchines du thé vert pour le traitement du glaucome ont également été mis en évidence.

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Myopia and Nutrient Associations with Age-Related Eye Diseases in Korean Adults: A Cross-Sectional KNHANES Study
by Jeong-Mee Kim Nutrients 2024, 16(9), 1276;

This study assessed the prevalence of myopia, cataracts, glaucoma, and macular degeneration among Koreans over 40, utilizing data from the 7th Korea National Health and Nutrition Examination Survey (KNHANES VII, 2018). We analyzed 204,973 adults (44% men, 56% women; mean age 58.70 ± 10.75 years), exploring the association between myopia and these eye diseases through multivariate logistic regression, adjusting for confounders and calculating adjusted odds ratios (ORs) with 95% confidence intervals (CIs). Results showed a myopia prevalence of 44.6%, cataracts at 19.4%, macular degeneration at 16.2%, and glaucoma at 2.3%, with significant differences across ages and genders. A potential link was found between myopia and an increased risk of cataracts and macular degeneration, but not with glaucoma. Additionally, a higher dietary intake of carbohydrates, polyunsaturated and n-6 fatty acids, vitamins, and minerals correlated with lower risks of these diseases, underscoring the importance of the diet in managing and preventing age-related eye conditions.

These findings highlight the need for dietary considerations in public health strategies and confirm myopia as a significant risk factor for specific eye diseases in the aging Korean population.

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Traduction de l'étude

Associations de myopie et de nutriments avec les maladies oculaires liées à l'âge chez les adultes coréens : une étude transversale KNHANES
par Jeong-Mee Kim Nutrients 2024, 16(9), 1276 ;

Cette étude a évalué la prévalence de la myopie, de la cataracte, du glaucome et de la dégénérescence maculaire chez les Coréens de plus de 40 ans, en utilisant les données de la 7e enquête nationale coréenne sur la santé et la nutrition (KNHANES VII, 2018). Nous avons analysé 204 973 adultes (44 % d'hommes, 56 % de femmes ; âge moyen 58,70 ± 10,75 ans), explorant l'association entre la myopie et ces maladies oculaires par le biais d'une régression logistique multivariée, en ajustant les facteurs de confusion et en calculant les rapports de cotes (OR) ajustés avec un degré de confiance de 95 %. intervalles (IC). Les résultats ont montré une prévalence de myopie de 44,6 %, de cataractes de 19,4 %, de dégénérescence maculaire de 16,2 % et de glaucome de 2,3 %, avec des différences significatives selon l'âge et le sexe. Un lien potentiel a été trouvé entre la myopie et un risque accru de cataracte et de dégénérescence maculaire, mais pas avec le glaucome. De plus, un apport alimentaire plus élevé en glucides, en acides gras polyinsaturés et n-6, en vitamines et en minéraux était corrélé à des risques plus faibles de ces maladies, soulignant l’importance de l’alimentation dans la gestion et la prévention des affections oculaires liées à l’âge.

Ces résultats mettent en évidence la nécessité de prendre en compte l’alimentation dans les stratégies de santé publique et confirment que la myopie est un facteur de risque important de maladies oculaires spécifiques dans la population coréenne vieillissante.

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Higher vitamin B6 dietary consumption is associated with a lower risk of glaucoma among United States adults
Ziling Yang Front. Nutr., 05 June 2024

Objective: Although numerous studies have substantiated the neuroprotective effects of vitamin B6 on the optic nerve and its enhancement of visual function, comprehensive data delineating the correlation between vitamin B6 and glaucoma at a national demographic scale remain insufficient. This study is designed to explore the link between the dietary consumption of vitamin B6 and glaucoma.

Methods: This study included 3,850 individuals aged 40 and older from the National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES), spanning 2005–2008. Dietary consumption of vitamin B6 was calculated from the average of two 24-h dietary recall interviews. Glaucoma was diagnosed in accordance with the established Rotterdam criteria. To evaluate the relationship between vitamin B6 dietary consumption and the risk of glaucoma, we employed Restricted Cubic Splines and weighted multivariable logistic regression analysis. We employed stratified and three other sensitivity analyses to confirm the robustness of our results, and conducted a preliminary exploration of the potential association between vitamin B6 supplement consumption and glaucoma risk.

Results: After adjusting for covariates, we found a significant inverse correlation between dietary consumption of vitamin B6 and glaucoma risk (pnon-linearity = 0.18; p for trend = 0.02). Stratified analysis and three other sensitivity analyses revealed stability in the outcomes (all p for interaction>0.05). Compared to the lowest quartile of consumption (≤1.23 mg/day), individuals in the highest quartile of vitamin B6 consumption (>2.34 mg/day) experienced a 75% reduction in glaucoma risk (OR = 0.25, 95% CI 0.07–0.92). However, the effect of vitamin B6 supplements on glaucoma was inconclusive.

Conclusion: A diet high in vitamin B6 inversely correlates with glaucoma risk, suggesting that increasing dietary intake of vitamin B6 could be a viable preventative strategy against glaucoma among adults in the United States.

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Traduction de l'étude

Une consommation alimentaire plus élevée de vitamine B6 est associée à un risque plus faible de glaucome chez les adultes américains
Front Ziling Yang. Nutr., 05 juin 2024

Objectif : Bien que de nombreuses études aient démontré les effets neuroprotecteurs de la vitamine B6 sur le nerf optique et son amélioration de la fonction visuelle, les données complètes décrivant la corrélation entre la vitamine B6 et le glaucome à l'échelle démographique nationale restent insuffisantes. Cette étude vise à explorer le lien entre la consommation alimentaire de vitamine B6 et le glaucome.

Méthodes : Cette étude a porté sur 3 850 personnes âgées de 40 ans et plus issues de l’Enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES), s’étalant sur 2005-2008. La consommation alimentaire de vitamine B6 a été calculée à partir de la moyenne de deux entretiens de rappel alimentaire de 24 heures. Le glaucome a été diagnostiqué conformément aux critères établis de Rotterdam. Pour évaluer la relation entre la consommation alimentaire de vitamine B6 et le risque de glaucome, nous avons utilisé des splines cubiques restreintes et une analyse de régression logistique multivariée pondérée. Nous avons utilisé des analyses stratifiées et trois autres analyses de sensibilité pour confirmer la robustesse de nos résultats, et mené une exploration préliminaire de l'association potentielle entre la consommation de suppléments de vitamine B6 et le risque de glaucome.

Résultats : Après ajustement pour les covariables, nous avons trouvé une corrélation inverse significative entre la consommation alimentaire de vitamine B6 et le risque de glaucome (pnon-linéarité = 0,18 ; p pour tendance = 0,02). L'analyse stratifiée et trois autres analyses de sensibilité ont révélé une stabilité des résultats (tous p pour l'interaction> 0,05). Par rapport au quartile le plus bas de consommation (≤1,23 mg/jour), les individus appartenant au quartile le plus élevé de consommation de vitamine B6 (>2,34 mg/jour) ont connu une réduction de 75 % du risque de glaucome (OR = 0,25, IC à 95 % 0,07-0,92). ). Cependant, l’effet des suppléments de vitamine B6 sur le glaucome n’était pas concluant.

Conclusion : Un régime alimentaire riche en vitamine B6 est inversement corrélé au risque de glaucome, ce qui suggère que l'augmentation de l'apport alimentaire en vitamine B6 pourrait constituer une stratégie préventive viable contre le glaucome chez les adultes aux États-Unis.

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The impact of vitamin E, vitamin B6, and niacin intake on cataract incidence based on NHANES 2005-2008 data
Guo-Bin Zhuang Front. Nutr., 09 August 2024

Objective: This investigation aims to elucidate the correlations between dietary intakes of vitamin E, B6, and niacin and the incidence of cataracts, utilizing the comprehensive NHANES 2005–2008 dataset to affirm the prophylactic roles of these nutrients against cataract formation.

Methods: Using data from the NHANES 2005–2008 cycles, this analysis concentrated on 7,247 subjects after exclusion based on incomplete dietary or cataract data. The identification of cataracts was determined through participants’ self-reported ophthalmic surgical history. Nutritional intake was gauged using the automated multiple pass method, and the data were analyzed using logistic and quantile regression analyses to investigate the relationship between vitamin consumption and cataract prevalence.

Results: Our analysis identified significant inverse associations between the intake of vitamins E, B6, and niacin and the risk of cataract development. Specifically, higher intakes of vitamin B6 (OR = 0.85, 95% CI = 0.76–0.96, p = 0.0073) and niacin (OR = 0.98, 95% CI = 0.97–1.00, p = 0.0067) in the top quartile were significantly associated with a reduced likelihood of cataract occurrence. Vitamin E intake showed a consistent reduction in cataract risk across different intake levels (OR = 0.96, 95% CI = 0.94–0.99, p = 0.0087), demonstrating a nonlinear inverse correlation.

Conclusion: The outcomes indicate that elevated consumption of vitamin B6 and niacin, in conjunction with regular vitamin E intake, may have the potential to delay or prevent cataract genesis. These results suggest a novel nutritional strategy for cataract prevention and management, advocating that focused nutrient supplementation could be instrumental in preserving eye health and reducing the risk of cataracts. Further research is recommended to validate these findings and establish optimal dosages for maximum benefit.

Highlights
• Comprehensive analysis: Utilizing data from the NHANES 2005–2008, this study conducted an in-depth analysis of 7,247 American adults, representing one of the largest sample sizes in research exploring the association between vitamin intake and cataract risk.

• Key findings: Our study demonstrates significant inverse associations between higher intakes of vitamin E, vitamin B6, and niacin and a reduced risk of developing cataracts, especially in high-intake groups. This suggests a new nutritional strategy for cataract prevention.

• Novel insights: We uncovered nonlinear inverse relationships between vitamin E intake and cataract risk, providing fresh perspectives on the complex interactions between vitamin consumption and eye health.

• Practical guidance: The findings support dietary adjustments to increase specific vitamin intakes as a potential strategy for cataract prevention and management, laying a scientific foundation for subsequent clinical trials and public health recommendations.

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Traduction de l'étude

L'impact de l'apport en vitamine E, vitamine B6 et niacine sur l'incidence de la cataracte d'après les données NHANES 2005-2008
Guo-Bin Zhuang Front. Nutr., 09 août 2024

Objectif : Cette étude vise à élucider les corrélations entre les apports alimentaires en vitamine E, B6 et niacine et l'incidence de la cataracte, en utilisant l'ensemble de données complet NHANES 2005-2008 pour affirmer le rôle prophylactique de ces nutriments contre la formation de la cataracte.

Méthodes : En utilisant les données des cycles NHANES 2005-2008, cette analyse s'est concentrée sur 7 247 sujets après exclusion sur la base de données alimentaires ou de données sur la cataracte incomplètes. L'identification de la cataracte a été déterminée à partir des antécédents chirurgicaux ophtalmiques autodéclarés des participants. L'apport nutritionnel a été évalué à l'aide de la méthode automatisée à passes multiples et les données ont été analysées à l'aide d'analyses de régression logistique et quantile pour étudier la relation entre la consommation de vitamines et la prévalence de la cataracte.

Résultats : Notre analyse a identifié des associations inverses significatives entre l'apport en vitamines E, B6 et niacine et le risque de développement de la cataracte. Plus précisément, des apports plus élevés en vitamine B6 (OR = 0,85, IC à 95 % = 0,76-0,96, p = 0,0073) et en niacine (OR = 0,98, IC à 95 % = 0,97-1,00, p = 0,0067) dans le quartile supérieur étaient significativement associés à une probabilité réduite de survenue de la cataracte. L'apport en vitamine E a montré une réduction constante du risque de cataracte à différents niveaux d'apport (OR = 0,96, IC à 95 % = 0,94-0,99, p = 0,0087), démontrant une corrélation inverse non linéaire.

Conclusion : Les résultats indiquent qu'une consommation élevée de vitamine B6 et de niacine, associée à un apport régulier en vitamine E, pourrait retarder ou prévenir la genèse de la cataracte. Ces résultats suggèrent une nouvelle stratégie nutritionnelle pour la prévention et la gestion de la cataracte, en soutenant qu'une supplémentation nutritionnelle ciblée pourrait contribuer à préserver la santé oculaire et à réduire le risque de cataracte. Des recherches supplémentaires sont recommandées pour valider ces résultats et établir des dosages optimaux pour un bénéfice maximal.

Points forts
• Analyse complète : En utilisant les données de la NHANES 2005-2008, cette étude a mené une analyse approfondie de 7 247 adultes américains, représentant l'un des plus grands échantillons de recherche explorant l'association entre l'apport en vitamines et le risque de cataracte.

• Principales conclusions : Notre étude démontre des associations inverses significatives entre des apports plus élevés en vitamine E, vitamine B6 et niacine et un risque réduit de développer une cataracte, en particulier dans les groupes à apport élevé. Cela suggère une nouvelle stratégie nutritionnelle pour la prévention de la cataracte.

• De nouvelles perspectives : nous avons découvert des relations inverses non linéaires entre l’apport en vitamine E et le risque de cataracte, offrant de nouvelles perspectives sur les interactions complexes entre la consommation de vitamines et la santé oculaire.

• Conseils pratiques : les résultats soutiennent les ajustements alimentaires pour augmenter les apports en vitamines spécifiques comme stratégie potentielle pour la prévention et la gestion de la cataracte, posant ainsi une base scientifique pour les essais cliniques ultérieurs et les recommandations de santé publique.

[Nutrimuscle-Conseils]

The Role of Vitamin D3 in Ocular Diseases
by Małgorzata Mrugacz Nutrients 2024, 16(12), 1878;

Vitamin D3 plays a vital role in numerous physiological processes within the human body, including having a positive effect on eye health. It is renowned for its immunomodulatory, anti-inflammatory, antioxidant, and angiogenic properties. Its deficiency is evolving into a significant global challenge. In order to explain the connection between vitamin D3 and various ocular diseases, 84 relevant studies, mainly from the PubMed database, published in English between 1999 and 2024 were analyzed. Ocular tissues can activate and regulate vitamin D levels, which emphasizes the significance of this nutrient in maintaining eye homeostasis. While there is suggestive evidence for a probable association between vitamin D3 and ocular health, more robust research is needed to establish causation and inform clinical guidelines.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Le rôle de la vitamine D3 dans les maladies oculaires
par Małgorzata Mrugacz Nutrients 2024, 16(12), 1878 ;

La vitamine D3 joue un rôle essentiel dans de nombreux processus physiologiques au sein du corps humain, notamment en ayant un effet positif sur la santé oculaire. Elle est réputée pour ses propriétés immunomodulatrices, anti-inflammatoires, antioxydantes et angiogéniques. Sa carence évolue vers un défi mondial important. Afin d'expliquer le lien entre la vitamine D3 et diverses maladies oculaires, 84 études pertinentes, principalement issues de la base de données PubMed, publiées en anglais entre 1999 et 2024 ont été analysées. Les tissus oculaires peuvent activer et réguler les niveaux de vitamine D, ce qui souligne l'importance de ce nutriment dans le maintien de l'homéostasie oculaire. Bien qu'il existe des preuves suggérant une association probable entre la vitamine D3 et la santé oculaire, des recherches plus approfondies sont nécessaires pour établir la causalité et éclairer les directives cliniques.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association between dietary consumption of multiple vitamins and age-related macular degeneration: a cross-sectional observational study in the National Health and Nutrition Examination Survey 2005–2008
Zhao Liu Front. Nutr., 11 November 2024

Purpose: Age-related macular degeneration (AMD) is one of the common causes of blindness in the elderly worldwide. Its prevention and monitoring indicators remain a key area of research. This study aims to examine the association between vitamin intake and AMD prevalence.

Methods: Data from the National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) from 2005 to 2008 were used for cross-sectional analysis. Logistic regression models, subgroup analyses and multicollinearity regression were employed to assess the association between vitamin intake and AMD.

Results: A total of 1,627 participants were included, with 54.5% (weighted) males and 45.5% (weighted) females. Significant differences were observed in the intake of vitamins B (B1, B2, B6, and B12), E, and folic acid between the AMD and Non-AMD groups. The Non-AMD group had higher average intakes (weighted) of vitamin B1 (1.71 ± 1.10 vs. 1.37 ± 0.64), B2 (2.42 ± 1.22 vs. 1.86 ± 0.70), B6 (2.05 ± 1.25 vs. 1.71 ± 0.85), B12 (5.73 ± 6.18 vs. 4.54 ± 3.27), E (7.93 ± 5.47 vs. 6.39 ± 2.86), and folic acid (181.87 ± 178.04 vs. 140.72 ± 124.60). Logistic regression and subgroup analyses further supported these findings.

Conclusion: This study found that higher vitamin intakes B and E were associated with a lower prevalence of AMD in the U.S. population. Eating a healthy diet rich in vitamins B and E, particularly B2 (eggs, green vegetables, meat, mushrooms, and almonds) may help to reduce vision loss due to AMD. However, since this is a cross-sectional study, causal associations between vitamin intake and AMD cannot be established. Further randomized clinical trials are needed to confirm these findings.

[Nutrimuscle-Diététique]

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Association entre la consommation alimentaire de plusieurs vitamines et la dégénérescence maculaire liée à l'âge : une étude observationnelle transversale dans le cadre de l'enquête nationale sur la santé et la nutrition 2005-2008
Zhao Liu Front. Nutr., 11 novembre 2024

Objectif : La dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) est l'une des causes courantes de cécité chez les personnes âgées dans le monde. Ses indicateurs de prévention et de surveillance restent un domaine de recherche clé. Cette étude vise à examiner l'association entre l'apport en vitamines et la prévalence de la DMLA.

Méthodes : Les données de l'enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES) de 2005 à 2008 ont été utilisées pour l'analyse transversale. Des modèles de régression logistique, des analyses de sous-groupes et une régression multicolinéarité ont été utilisés pour évaluer l'association entre l'apport en vitamines et la DMLA.

Résultats : Un total de 1 627 participants ont été inclus, avec 54,5 % (pondérés) d'hommes et 45,5 % (pondérés) de femmes. Des différences significatives ont été observées dans l’apport en vitamines B (B1, B2, B6 et B12), E et en acide folique entre les groupes DMLA et non DMLA. Français Le groupe non-DMLA avait des apports moyens plus élevés (pondérés) en vitamine B1 (1,71 ± 1,10 contre 1,37 ± 0,64), B2 (2,42 ± 1,22 contre 1,86 ± 0,70), B6 ​​(2,05 ± 1,25 contre 1,71 ± 0,85), B12 (5,73 ± 6,18 contre 4,54 ± 3,27), E (7,93 ± 5,47 contre 6,39 ± 2,86) et acide folique (181,87 ± 178,04 contre 140,72 ± 124,60). La régression logistique et les analyses de sous-groupes ont également confirmé ces résultats.

Conclusion : cette étude a révélé que des apports plus élevés en vitamines B et E étaient associés à une prévalence plus faible de la DMLA dans la population américaine. Une alimentation saine, riche en vitamines B et E, en particulier B2 (œufs, légumes verts, viande, champignons et amandes), peut aider à réduire la perte de vision due à la DMLA. Cependant, comme il s'agit d'une étude transversale, les associations causales entre l'apport en vitamines et la DMLA ne peuvent pas être établies. D'autres essais cliniques randomisés sont nécessaires pour confirmer ces résultats.