"Par exemple, chez des hommes et des femmes âgés de 20 à 41 ans, un jeûne nocturne de 12 heures se traduit par un catabolisme net des muscles (9). En fin de nuit, la vitesse du catabolisme musculaire est deux fois plus rapide que celle de l'anabolisme : ça n'est pas comme cela que l'on prend du muscle
.
Cette situation, anaboliquement catastrophique, explique pourquoi le simple fait de manger des protéines le matin multiplie presque par 3 l'ampleur de l'anabolisme
(9). La balance azotée, nette, des muscles redevient positive puisque l'anabolisme surpasse, alors, le catabolisme.
Référence bibliographique :
(9) Levenhagen DK. Postexercise nutrient intake timing in humans is critical to recovery of leg glucose and protein homeostasis. Am J Physiol Endocrinol Metab. 2001 Jun;280(6):E982-93."
Du post initial.