Muscu + protéine de lait = ossature des seniors + solide?

[Nutrimuscle-Conseils]

Protein intake and bone health: an umbrella review of systematic reviews for the evidence-based guideline of the German Nutrition Society
Armin Zittermann Osteoporosis International (2023)

This umbrella review aimed at assessing whether a protein intake exceeding the current recommendation for younger (0.8 g/kg body weight [BW]/day) and older (1.0 g/kg BW/day) adults affects bone mineral density and fracture risk. Moreover, the effect of animal or plant protein was evaluated. A systematic literature search was conducted in PubMed, Embase, and Cochrane Database of Systematic Reviews for systematic reviews (SRs) with or without meta-analysis of prospective studies published between 11/2008 and 08/2021. Methodological quality, outcome-specific certainty of evidence, and overall certainty of evidence of the retrieved SRs were assessed using established tools and predefined criteria. Eleven SRs of randomized controlled trials (RCTs) and/or cohort studies were included. In SRs of cohort studies and RCTs, protein intake/kg BW/day ranged between 0.21–0.95 g (low intake) and > 1.24 g (high intake), respectively, and between 0.67–1.1 g (control groups) and 1.01–1.69 g (intervention groups), respectively. The vast majority of outcome-specific certainty of evidence was rated “low” or “very low.”

The overall certainty of evidence for an association (cohort studies) or effect (RCTs) of total, animal or plant protein intake on each of the investigated outcomes was rated “insufficient,” with the exception of possible evidence for a reduced hip fracture risk by high vs. low protein intake. Since protein intakes in low/control and high/intervention groups were very heterogeneous and with low certainty of evidence, it remains unclear whether a dose above the current recommendation or type of protein intake (animal or plant protein) affects bone health overall. However, there is possible evidence for reduced hip fracture risk with high versus low protein intake.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Apport en protéines et santé osseuse : une revue générale des revues systématiques pour la ligne directrice fondée sur des preuves de la Société allemande de nutrition
Armin Zittermann Ostéoporose International (2023)

Cette revue générale visait à évaluer si un apport en protéines dépassant la recommandation actuelle pour les adultes plus jeunes (0,8 g/kg de poids corporel [PC]/jour) et plus âgés (1,0 g/kg de poids corporel [PC]/jour) affecte la densité minérale osseuse et le risque de fracture. De plus, l'effet des protéines animales ou végétales a été évalué. Une recherche documentaire systématique a été menée dans PubMed, Embase et Cochrane Database of Systematic Reviews pour les revues systématiques (SR) avec ou sans méta-analyse d'études prospectives publiées entre 11/2008 et 08/2021. La qualité méthodologique, la certitude des preuves spécifiques aux résultats et la certitude globale des preuves des SR récupérés ont été évaluées à l'aide d'outils établis et de critères prédéfinis. Onze SR d'essais contrôlés randomisés (ECR) et/ou d'études de cohorte ont été inclus. Dans les RS des études de cohorte et des ECR, l'apport en protéines/kg de poids corporel/jour variait entre 0,21 et 0,95 g (faible apport) et > 1,24 g (apport élevé), respectivement, et entre 0,67 et 1,1 g (groupes témoins) et 1,01 et 1,69 g (groupes d'intervention), respectivement. La grande majorité de la certitude des données probantes spécifiques aux résultats a été jugée « faible » ou « très faible ».

La certitude globale des preuves d'une association (études de cohorte) ou d'un effet (ECR) de l'apport total en protéines animales ou végétales sur chacun des critères de jugement étudiés a été jugée «insuffisante», à l'exception des preuves possibles d'un risque réduit de fracture de la hanche par apport élevé ou faible en protéines. Étant donné que les apports en protéines dans les groupes faible/témoin et élevé/d'intervention étaient très hétérogènes et avec une faible certitude des preuves, il n'est pas clair si une dose supérieure à la recommandation actuelle ou au type d'apport en protéines (protéines animales ou végétales) affecte la santé osseuse globale. Cependant, il existe des preuves possibles d'un risque réduit de fracture de la hanche avec un apport élevé ou faible en protéines.

[Nutrimuscle-Conseils]

Patient Self-Assessment of Walking Ability and Fracture Risk in Older Australian Adults
Dana Bliuc JAMA Netw Open. 2024;7(1):e2352675.

Key Points
Question Are adults aged 45 years and older with a walking ability limitation at a higher fracture risk compared with same-age adults without a walking limitation?

Findings In this cohort study with 238 969 persons, 1 in 5 reported a limitation in walking 1000 m or less. Walking limitation was significantly associated with between a 32% and 219% higher fracture risk and contributed to approximately 60% of fractures.

Meaning In this study, self-reported walking limitations were common; given that they are easily detected, they should be sought by clinicians to identify high-risk candidates for further bone assessment.

Abstract
Importance The relationship between self-reported walking limitation, a proxy of muscle function, and fracture risk has not been investigated.

Objective To examine the association between a self-reported walking limitation of 1000 m or less and 5-year risk of fracture.

Design, Setting, and Participants This prospective cohort study compared individuals with various degrees of walking ability limitation at 1000 m (a little limitation and a lot of limitation) and those without limitation (no limitation) accounting for age, falls, prior fractures, and weight. Participants from the ongoing population-based Sax Institute 45 and Up Study were followed from recruitment (2005-2008) for 5 years (2010-2013). Data analysis was conducted from July 2020 to September 2023.

Exposure Self-reported walking limitation.

Main Outcomes and Measures Incident fracture and site-specific fractures (hip, vertebral, and nonhip nonvertebral [NHNV] fractures).

Results Among the 266 912 participants enrolled in the 45 and Up Study, 238 969 were included, with 126 015 (53%) women (mean [SD] age, 63 [11] years) and 112 954 (47%) men (mean [SD] age, 61 [11] years). Approximately 20% reported a degree of limitation in walking 1000 m or less at baseline (39 324 women [24%]; 23 191 men [21%]). During a mean (SD) follow-up of 4.1 (0. years, 7190 women and 4267 men experienced an incident fracture. Compared with participants who reported no walking limitations, a little limitation and a lot of limitation were associated with higher risk of fracture (a little limitation among women: hazard ratio [HR], 1.32; 95% CI, 1.23-1.41; a little limitation among men: HR, 1.46; 95% CI, 1.34-1.60; a lot of limitation among women: HR, 1.60; 95% CI, 1.49-1.71; a lot of limitation among men: HR, 2.03; 95% CI, 1.86-2.22). Approximately 60% of fractures were attributable to walking limitation. The association was significant for hip, vertebral, and NHNV fracture and ranged between a 21% increase to a greater than 219% increase.

Conclusions and Relevance In this cohort study of 238 969 participants, self-reported walking limitations were associated with increased risk of fracture. These findings suggest that walking ability should be sought by clinicians to identify high-risk candidates for further assessment.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Le rinçage buccal à la caféine et l'ingestion améliorent le contre-la-montre de 10 km par rapport au rinçage buccal à la caféine seul
Alisson Henrique Marinho Research Quarterly for Exercise and Sport 25 janvier 2024

Contexte : Les bienfaits de la caféine sur la performance physique ont été largement démontrés, cependant, il a récemment été spéculé qu'il y avait un effet de la voie d'administration sur son efficacité.

Objectif : La présente étude a examiné l'effet du rince-bouche à la caféine isolément ou combiné à une ingestion sur la performance lors d'un exercice à charge constante de 30 minutes suivi d'un contre-la-montre à vélo de 10 km.

Méthodes : Dix hommes physiquement actifs ont effectué un exercice à charge constante de 30 minutes à 50 % du test noté Wmax, suivi d'un contre-la-montre à vélo de 10 km. Avant et à mi-parcours de l'exercice à charge constante et du contre-la-montre à vélo de 10 km, les conditions suivantes ont été administrées : PLA (ingestion de cellulose plus rinçage buccal avec du sulfate de magnésium), ING (5 mg.kg−1 d'ingestion de caféine plus bain de bouche avec du sulfate de magnésium), MR (ingestion de cellulose plus bain de bouche avec 1,2 % de caféine) et COMB (5 mg.kg−1 d'ingestion de caféine plus bain de bouche avec 1,2 % de caféine).

Résultats : Au cours de l'exercice à charge constante de 30 minutes, COMB a présenté une note d'effort perçu (RPE) inférieure à celle de MR (p = .04). Pour le contre-la-montre de 10 km, le COMB était plus rapide que le MR (MR = 1363 ± 345 vs. COMB = 1291 ± 308s, Δ% = 5,57, p = ,05). La puissance de sortie moyenne était plus élevée dans COMB que dans PLA, ING et MR (234 ± 15 contre 169 ± 29, 148 ± 11 et 145 ± 12 W, respectivement). Il n'y avait aucune différence entre les conditions de fréquence cardiaque et de RPE pendant le contre-la-montre de 10 km.

Conclusion : En résumé, le rinçage buccal à la caféine a potentialisé les effets de l'ingestion de caféine au cours du contre-la-montre de 10 km par rapport au rinçage buccal à la caféine seul.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association between amino acids and recent osteoporotic fracture: a matched incident case-control study
Bing Liang Front. Nutr., 19 March 2024

Context: Osteoporotic fracture is a major public health issue globally. Human research on the association between amino acids (AAs) and fracture is still lacking.

Objective: To examine the association between AAs and recent osteoporotic fractures.

Methods: This age and sex matched incident case-control study identified 44 recent x-ray confirmed fracture cases in the Second Hospital of Jilin University and 88 community-based healthy controls aged 50+ years. Plasma AAs were measured by high performance liquid chromatography coupled with mass spectrometry. After adjusting for covariates (i.e., body mass index, milk intake >1 time/week, falls and physical activity), we conducted conditional logistical regression models to test the association between AAs and fracture.

Results: Among cases there were 23 (52.3%) hip fractures and 21 (47.7%) non-hip fractures. Total, essential, and non-essential AAs were significantly lower in cases than in controls. In the multivariable conditional logistic regression models, after adjusting for covariates, each standard deviation increase in the total (odds ratio [OR]: 0.304; 95% confidence interval [CI]: 0.117–0.794), essential (OR: 0.408; 95% CI: 0.181–0.923) and non-essential AAs (OR: 0.290; 95%CI: 0.107–0.782) was negatively associated with recent fracture. These inverse associations were mainly found for hip fracture, rather than non-hip fractures. Among these AAs, lysine, alanine, arginine, glutamine, histidine and piperamide showed the significantly negative associations with fracture.

Conclusion: There was a negative relationship between AAs and recent osteoporotic fracture; such relationship appeared to be more obvious for hip fracture.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association entre les acides aminés et une fracture ostéoporotique récente : une étude cas-témoins incidente appariée
Front Bing Liang. Nutr., 19 mars 2024

Contexte : Les fractures ostéoporotiques constituent un problème de santé publique majeur à l’échelle mondiale. Les recherches humaines sur l’association entre les acides aminés (AA) et les fractures font encore défaut.

Objectif : Examiner l’association entre les AA et les fractures ostéoporotiques récentes.

Méthodes : Cette étude cas-témoins d'incidents appariés selon l'âge et le sexe a identifié 44 cas récents de fracture confirmés par radiographie dans le deuxième hôpital de l'Université de Jilin et 88 témoins sains communautaires âgés de 50 ans et plus. Les AA plasmatiques ont été mesurés par chromatographie liquide haute performance couplée à la spectrométrie de masse. Après ajustement pour les covariables (c'est-à-dire l'indice de masse corporelle, la consommation de lait > 1 fois/semaine, les chutes et l'activité physique), nous avons réalisé des modèles de régression logistique conditionnelle pour tester l'association entre les AA et les fractures.

Résultats : Parmi les cas, il y avait 23 (52,3 %) fractures de la hanche et 21 (47,7 %) fractures autres que la hanche. Les AA totaux, essentiels et non essentiels étaient significativement inférieurs dans les cas que chez les témoins. Dans les modèles de régression logistique conditionnelle multivariée, après ajustement pour les covariables, chaque écart type augmente dans le total (rapport de cotes [OR] : 0,304 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,117–0,794), essentiel (OR : 0,408 ; 95 % IC : 0,181-0,923) et les AA non essentiels (OR : 0,290 ; IC 95 % : 0,107-0,782) étaient associés négativement à une fracture récente. Ces associations inverses ont été principalement trouvées pour les fractures de la hanche, plutôt que pour les fractures autres que la hanche. Parmi ces AA, la lysine, l'alanine, l'arginine, la glutamine, l'histidine et la pipéramide présentaient des associations significativement négatives avec la fracture.

Conclusion : Il existait une relation négative entre les AA et une fracture ostéoporotique récente ; cette relation semble être plus évidente pour les fractures de la hanche.

[Nutrimuscle-Conseils]

The potential benefits and mechanisms of protein nutritional intervention on bone health improvement
Yonghui Yu Critical Reviews in Food Science and Nutrition Volume 64, 2024 - Issue 18

Osteoporosis commonly occurs in the older people and severe patients, with the main reason of the imbalance of bone metabolism (the rate of bone resorption exceeding the rate of bone formation), resulting in a decrease in bone mineral density and destruction of bone microstructure and further leading to the increased risk of fragility fracture. Recent studies indicate that protein nutritional support is beneficial for attenuating osteoporosis and improving bone health. This review summarized the classical mechanisms of protein intervention for alleviating osteoporosis on both suppressing bone resorption and regulating bone formation related pathways (promoting osteoblasts generation and proliferation, enhancing calcium absorption, and increasing collagen and mineral deposition), as well as the potential novel mechanisms via activating autophagy of osteoblasts, altering bone related miRNA profiles, regulating muscle-bone axis, and modulating gut microbiota abundance. Protein nutritional intervention is expected to provide novel approaches for the prevention and adjuvant therapy of osteoporosis.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les avantages potentiels et les mécanismes de l’intervention nutritionnelle protéique sur l’amélioration de la santé osseuse
Yonghui Yu Critiques critiques en science alimentaire et nutrition Volume 64, 2024 - Numéro 18

L'ostéoporose survient généralement chez les personnes âgées et les patients atteints de maladies graves, la principale raison étant un déséquilibre du métabolisme osseux (le taux de résorption osseuse dépassant le taux de formation osseuse), entraînant une diminution de la densité minérale osseuse et une destruction de la microstructure osseuse. entraînant un risque accru de fracture de fragilité. Des études récentes indiquent qu'un soutien nutritionnel protéique est bénéfique pour atténuer l'ostéoporose et améliorer la santé des os. Cette revue a résumé les mécanismes classiques d'intervention protéique pour soulager l'ostéoporose, à la fois en supprimant la résorption osseuse et en régulant les voies liées à la formation osseuse (favorisant la génération et la prolifération des ostéoblastes, améliorant l'absorption du calcium et augmentant les dépôts de collagène et de minéraux), ainsi que les nouveaux mécanismes potentiels via activant l'autophagie des ostéoblastes, modifiant les profils de miARN liés aux os, régulant l'axe muscle-os et modulant l'abondance du microbiote intestinal. L'intervention nutritionnelle protéique devrait fournir de nouvelles approches pour la prévention et le traitement adjuvant de l'ostéoporose.

[Nutrimuscle-Conseils]

Nutrition, Vitamin D, and Calcium in Elderly Patients before and after a Hip Fracture and Their Impact on the Musculoskeletal System: A Narrative Review
by Luisella Cianferotti Nutrients 2024, 16(11), 1773;

Hip fractures are a major health issue considerably impacting patients’ quality of life and well-being. This is particularly evident in elderly subjects, in which the decline in bone and muscle mass coexists and predisposes individuals to fall and fracture. Among interventions to be implemented in hip fractured patients, the assessment and management of nutritional status is pivotal, particularly in subjects older than 65. Nutrition plays a central role in both primary and secondary preventions of fracture. An adequate protein intake improves muscle mass and strength and the intestinal absorption of calcium.

Other nutrients with recognized beneficial effects on bone health are calcium, vitamins D, K, and C, potassium, magnesium, folate, and carotenoids. With reference to calcium, results from longitudinal studies showed that the consumption of dairy foods has a protective role against fractures. Moreover, the most recent systematic reviews and meta-analyses and one umbrella review demonstrated that the combination of calcium and vitamin D supplementation significantly reduces hip fracture risk, with presumed higher efficacy in older and institutionalized subjects. Owing to these reasons, the adequate intake of calcium, vitamin D, protein, and other macro and micronutrients has been successfully implemented in the Fracture Liaison Services (FLSs) that represent the most reliable model of management for hip fracture patients. In this narrative review, papers (randomized controlled trials, prospective and intervention studies, and systematic reviews) retrieved by records from three different databases (PubMed, Embase, and Medline) have been analyzed, and the available information on the screening, assessment, and management of nutritional and vitamin D status and calcium intake in patients with hip fractures is presented along with specific prevention and treatment measures.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Nutrition, vitamine D et calcium chez les patients âgés avant et après une fracture de la hanche et leur impact sur le système musculo-squelettique : une revue narrative
par Luisella Cianferotti Nutrients 2024, 16(11), 1773 ;

Les fractures de la hanche constituent un problème de santé majeur qui affecte considérablement la qualité de vie et le bien-être des patients. Cela est particulièrement évident chez les sujets âgés, chez qui le déclin de la masse osseuse et musculaire coexiste et prédispose les individus aux chutes et aux fractures. Parmi les interventions à mettre en œuvre chez les patients fracturés de la hanche, l’évaluation et la gestion de l’état nutritionnel sont essentielles, en particulier chez les sujets de plus de 65 ans. La nutrition joue un rôle central dans la prévention primaire et secondaire des fractures. Un apport adéquat en protéines améliore la masse et la force musculaires ainsi que l’absorption intestinale du calcium.

D’autres nutriments ayant des effets bénéfiques reconnus sur la santé osseuse sont le calcium, les vitamines D, K et C, le potassium, le magnésium, l’acide folique et les caroténoïdes. Français En ce qui concerne le calcium, les résultats d'études longitudinales ont montré que la consommation de produits laitiers a un rôle protecteur contre les fractures. De plus, les revues systématiques et méta-analyses les plus récentes et une revue globale ont démontré que la combinaison de suppléments de calcium et de vitamine D réduit considérablement le risque de fracture de la hanche, avec une efficacité présumée plus élevée chez les sujets plus âgés et institutionnalisés. Pour ces raisons, l'apport adéquat de calcium, de vitamine D, de protéines et d'autres macro et micronutriments a été mis en œuvre avec succès dans les Fracture Liaison Services (FLS) qui représentent le modèle de prise en charge le plus fiable pour les patients souffrant de fractures de la hanche. Dans cette revue narrative, des articles (essais contrôlés randomisés, études prospectives et interventionnelles et revues systématiques) récupérés à partir d'enregistrements de trois bases de données différentes (PubMed, Embase et Medline) ont été analysés, et les informations disponibles sur le dépistage, l'évaluation et la gestion de l'état nutritionnel et de la vitamine D et de l'apport en calcium chez les patients souffrant de fractures de la hanche sont présentées ainsi que des mesures spécifiques de prévention et de traitement.

[Nutrimuscle-Conseils]

Effectiveness of whey protein supplementation on muscle strength and physical performance of older adults: A systematic review and meta-analysis of randomized clinical trials
Alaa H. Al-Rawhani Clinical Nutrition, Volume 43, Issue 10 October 2024

Background
The efficacy of whey protein supplement (WPS) in improving muscle strength, physical performance, and body composition in older adults has been widely promoted. However, the results of randomized clinical trials in this regard have been inconsistent. We aimed to determine the impact of WPS, compared to a placebo, during or without training on muscle strength, physical function, and body composition in older adults.
Methods
Randomized controlled trials were thoroughly searched using PubMed, EMBASE, the Cochrane Library Database, and Scopus databases up to June 2024. The analysis focused on key parameters such as handgrip strength (HS), leg press, knee extension, gait speed (GS), 6-min walking test (6MWT), Timed-up and go test (TUG), lean body mass (LBM), fat mass (FM), and appendicular skeletal muscle mass (ASM). A pooled effect size was calculated using a random-effects model based on standardized mean differences (SMD).
Results
Thirty studies involving 2105 participants aged 60 and older met the inclusion criteria. The meta-analysis of 26 RCTs showed no significant positive effect of WPS on HS (n = 11, SMD: 0.18; 95% CI: −0.13, 0.49; I2 = 69%), 6MWT (n = 5, SMD: −0.08; 95%CI: −0.31, 0.16; I2 = 0%), GS test (n = 4, SMD: −0.08; 95%CI: −0.43, 0.28; I2 = 36%), TUG test (n = 9, SMD: 0.0, 95% CI -0.15, 0.14; I2 = 0%), LBM (n = 11, SMD: 0.02; 95%CI: −0.13, 0.17; I2 = 0%), FM (n = 15, SMD: −0.04; 95%CI: −0.18, 0.10; I2 = 0%). However, ASM significantly improved after WPS consumption but with high heterogeneity (n = 2, SMD: 0.39; 95%CI: 0.28, 0.51; I2 = 69%). In interventions incorporating RE, statistically significant positive effects of WPS on lower body strength were observed (n = 11, SMD: 0.25; 95%CI: 0.05, 0.45; I2 = 0%).
Conclusion
The present meta-analysis indicates that WPS, when combined with resistance training (RT), can enhance lower body strength but does not seem to have a significant beneficial effect on handgrip strength, physical performance, or body composition. Further large-scale studies are necessary to confirm these findings and elucidate the potential benefits of WPS in this population.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Efficacité de la supplémentation en protéines de lactosérum sur la force musculaire et les performances physiques des personnes âgées : revue systématique et méta-analyse d'essais cliniques randomisés
Alaa H. Al-Rawhani Clinical Nutrition, Volume 43, numéro 10 octobre 2024

Contexte
L'efficacité de la supplémentation en protéines de lactosérum (WPS) pour améliorer la force musculaire, les performances physiques et la composition corporelle chez les personnes âgées a été largement promue. Cependant, les résultats des essais cliniques randomisés à cet égard sont incohérents. Nous avons cherché à déterminer l'impact de la WPS, par rapport à un placebo, pendant ou sans entraînement sur la force musculaire, la fonction physique et la composition corporelle chez les personnes âgées.
Méthodes
Des essais contrôlés randomisés ont fait l'objet d'une recherche approfondie dans PubMed, EMBASE, la base de données Cochrane Library et les bases de données Scopus jusqu'en juin 2024. L'analyse s'est concentrée sur des paramètres clés tels que la force de préhension (HS), la pression des jambes, l'extension du genou, la vitesse de marche (GS), le test de marche de 6 minutes (6MWT), le test de démarrage chronométré (TUG), la masse corporelle maigre (LBM), la masse grasse (FM) et la masse musculaire squelettique appendiculaire (ASM). Une taille d'effet groupée a été calculée à l'aide d'un modèle à effets aléatoires basé sur des différences moyennes standardisées (SMD).
Résultats
Trente études portant sur 2105 participants âgés de 60 ans et plus répondaient aux critères d'inclusion. La méta-analyse de 26 ECR n'a montré aucun effet positif significatif du WPS sur le HS (n = 11, SMD : 0,18 ; IC à 95 % : −0,13, 0,49 ; I2 = 69 %), le 6MWT (n = 5, SMD : −0,08 ; IC à 95 % : −0,31, 0,16 ; I2 = 0 %), le test GS (n = 4, SMD : −0,08 ; IC à 95 % : −0,43, 0,28 ; I2 = 36 %), le test TUG (n = 9, SMD : 0,0, IC à 95 % -0,15, 0,14 ; I2 = 0 %), le LBM (n = 11, SMD : 0,02 ; IC à 95 % : −0,13, 0,17 ; I2 = 0 %), FM (n = 15, SMD : −0,04 ; IC à 95 % : −0,18, 0,10 ; I2 = 0 %). Cependant, l'ASM s'est significativement améliorée après la consommation de WPS, mais avec une grande hétérogénéité (n = 2, SMD : 0,39 ; IC à 95 % : 0,28, 0,51 ; I2 = 69 %). Dans les interventions intégrant l'ER, des effets positifs statistiquement significatifs du WPS sur la force du bas du corps ont été observés (n = 11, SMD : 0,25 ; IC à 95 % : 0,05, 0,45 ; I2 = 0 %).
Conclusion
La présente méta-analyse indique que le WPS, lorsqu'il est combiné à un entraînement en résistance (RT), peut améliorer la force du bas du corps, mais ne semble pas avoir d'effet bénéfique significatif sur la force de préhension, la performance physique ou la composition corporelle. D'autres études à grande échelle sont nécessaires pour confirmer ces résultats et élucider les avantages potentiels du WPS dans cette population.

[Nutrimuscle-Conseils]

The impact of bone mineral density on the risk of falling: evidence from genetic correlation and Mendelian randomization analysis
Endocrine Volume 86, pages 380–390, (2024) Rumeng Mao

Background
Falls are the most common consequence of low bone mineral density (BMD). However, due to limitations inherent in observational studies, the causal relationship between the two remains unestablished.

Methods
This study utilized Mendelian Randomization (MR) analysis to explore the causal relationship between BMD and the risk of falling, incorporating linkage disequilibrium score (LDSC) regression for genetic correlation assessment. The primary method was inverse-variance weighted (IVW), supplemented with sensitivity analyses and the causal analysis using summary effect estimates (CAUSE) to address heterogeneity and pleiotropy biases.

Results
LDSC analysis indicated significant genetic correlations between BMD at various sites and falling risk (rg range: −0.82 to 0.76, all P < 0.05). IVW analysis, with False Discovery Rate (FDR) correction, showed a protective causal effect of total body BMD (OR = 0.85, 95% CI 0.82–0.88, P = 7.63 × 10−17, PFDR = 1.91 × 10−16), femoral neck BMD (OR = 0.81, 95% CI 0.75–0.88, P = 3.33 × 10−7, PFDR = 5.55 × 10−7), lumbar spine BMD (OR = 0.85, 95% CI 0.79–0.91, P = 9.56 × 10−7, PFDR = 1.20 × 10−6), and heel BMD (OR = 0.82, 95% CI 0.79–0.81, P = 1.69 × 10−39, PFDR = 8.45 × 10−39) on falling risk. No causal relationship was found for forearm BMD (OR = 1.02, 95% CI 0.94–1.11, P = 0.64, PFDR = 0.64). Replication datasets and CAUSE analysis provided causal evidence consistent with the main findings.

Conclusion
The study established a causal relationship between BMD at four different sites and the risk of falling, highlighting potential areas for targeted prevention strategies.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'impact de la densité minérale osseuse sur le risque de chute : preuves issues de la corrélation génétique et de l'analyse de randomisation mendélienne
Endocrine Volume 86, pages 380–390, (2024) Rumeng Mao

Contexte
Les chutes sont la conséquence la plus courante d'une faible densité minérale osseuse (DMO). Cependant, en raison des limites inhérentes aux études observationnelles, la relation causale entre les deux reste inétablie.

Méthodes
Cette étude a utilisé l'analyse de randomisation mendélienne (MR) pour explorer la relation causale entre la DMO et le risque de chute, en incorporant la régression du score de déséquilibre de liaison (LDSC) pour l'évaluation de la corrélation génétique. La méthode principale était la pondération de la variance inverse (IVW), complétée par des analyses de sensibilité et l'analyse causale utilisant des estimations d'effets récapitulatifs (CAUSE) pour traiter les biais d'hétérogénéité et de pléiotropie.

Résultats
L’analyse LDSC a indiqué des corrélations génétiques significatives entre la DMO à divers sites et le risque de chute (plage rg : −0,82 à 0,76, tous les P < 0,05). L'analyse IVW, avec correction du taux de fausses découvertes (FDR), a montré un effet causal protecteur de la DMO du corps total (OR = 0,85, IC à 95 % 0,82-0,88, P = 7,63 × 10-17, PFDR = 1,91 × 10-16), de la DMO du col fémoral (OR = 0,81, IC à 95 % 0,75-0,88, P = 3,33 × 10-7, PFDR = 5,55 × 10-7), de la DMO de la colonne lombaire (OR = 0,85, IC à 95 % 0,79-0,91, P = 9,56 × 10−7, PFDR = 1,20 × 10−6 et DMO du talon (OR = 0,82, IC à 95 % 0,79–0,81, P = 1,69 × 10−39, PFDR = 8,45 × 10−39) sur le risque de chute. Aucune relation de cause à effet n'a été trouvée pour la DMO de l'avant-bras (OR = 1,02, IC à 95 % 0,94–1,11, P = 0,64, PFDR = 0,64). Les ensembles de données de réplication et l'analyse CAUSE ont fourni des preuves causales cohérentes avec les principales conclusions.

Conclusion
L’étude a établi une relation causale entre la DMO à quatre endroits différents et le risque de chute, mettant en évidence les domaines potentiels pour des stratégies de prévention ciblées.