Muscu + protéine de lait = ossature des seniors + solide?

[Nutrimuscle-Conseils]

Protein intake and bone health: an umbrella review of systematic reviews for the evidence-based guideline of the German Nutrition Society
Armin Zittermann Osteoporosis International (2023)

This umbrella review aimed at assessing whether a protein intake exceeding the current recommendation for younger (0.8 g/kg body weight [BW]/day) and older (1.0 g/kg BW/day) adults affects bone mineral density and fracture risk. Moreover, the effect of animal or plant protein was evaluated. A systematic literature search was conducted in PubMed, Embase, and Cochrane Database of Systematic Reviews for systematic reviews (SRs) with or without meta-analysis of prospective studies published between 11/2008 and 08/2021. Methodological quality, outcome-specific certainty of evidence, and overall certainty of evidence of the retrieved SRs were assessed using established tools and predefined criteria. Eleven SRs of randomized controlled trials (RCTs) and/or cohort studies were included. In SRs of cohort studies and RCTs, protein intake/kg BW/day ranged between 0.21–0.95 g (low intake) and > 1.24 g (high intake), respectively, and between 0.67–1.1 g (control groups) and 1.01–1.69 g (intervention groups), respectively. The vast majority of outcome-specific certainty of evidence was rated “low” or “very low.”

The overall certainty of evidence for an association (cohort studies) or effect (RCTs) of total, animal or plant protein intake on each of the investigated outcomes was rated “insufficient,” with the exception of possible evidence for a reduced hip fracture risk by high vs. low protein intake. Since protein intakes in low/control and high/intervention groups were very heterogeneous and with low certainty of evidence, it remains unclear whether a dose above the current recommendation or type of protein intake (animal or plant protein) affects bone health overall. However, there is possible evidence for reduced hip fracture risk with high versus low protein intake.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Apport en protéines et santé osseuse : une revue générale des revues systématiques pour la ligne directrice fondée sur des preuves de la Société allemande de nutrition
Armin Zittermann Ostéoporose International (2023)

Cette revue générale visait à évaluer si un apport en protéines dépassant la recommandation actuelle pour les adultes plus jeunes (0,8 g/kg de poids corporel [PC]/jour) et plus âgés (1,0 g/kg de poids corporel [PC]/jour) affecte la densité minérale osseuse et le risque de fracture. De plus, l'effet des protéines animales ou végétales a été évalué. Une recherche documentaire systématique a été menée dans PubMed, Embase et Cochrane Database of Systematic Reviews pour les revues systématiques (SR) avec ou sans méta-analyse d'études prospectives publiées entre 11/2008 et 08/2021. La qualité méthodologique, la certitude des preuves spécifiques aux résultats et la certitude globale des preuves des SR récupérés ont été évaluées à l'aide d'outils établis et de critères prédéfinis. Onze SR d'essais contrôlés randomisés (ECR) et/ou d'études de cohorte ont été inclus. Dans les RS des études de cohorte et des ECR, l'apport en protéines/kg de poids corporel/jour variait entre 0,21 et 0,95 g (faible apport) et > 1,24 g (apport élevé), respectivement, et entre 0,67 et 1,1 g (groupes témoins) et 1,01 et 1,69 g (groupes d'intervention), respectivement. La grande majorité de la certitude des données probantes spécifiques aux résultats a été jugée « faible » ou « très faible ».

La certitude globale des preuves d'une association (études de cohorte) ou d'un effet (ECR) de l'apport total en protéines animales ou végétales sur chacun des critères de jugement étudiés a été jugée «insuffisante», à l'exception des preuves possibles d'un risque réduit de fracture de la hanche par apport élevé ou faible en protéines. Étant donné que les apports en protéines dans les groupes faible/témoin et élevé/d'intervention étaient très hétérogènes et avec une faible certitude des preuves, il n'est pas clair si une dose supérieure à la recommandation actuelle ou au type d'apport en protéines (protéines animales ou végétales) affecte la santé osseuse globale. Cependant, il existe des preuves possibles d'un risque réduit de fracture de la hanche avec un apport élevé ou faible en protéines.

[Nutrimuscle-Conseils]

Patient Self-Assessment of Walking Ability and Fracture Risk in Older Australian Adults
Dana Bliuc JAMA Netw Open. 2024;7(1):e2352675.

Key Points
Question Are adults aged 45 years and older with a walking ability limitation at a higher fracture risk compared with same-age adults without a walking limitation?

Findings In this cohort study with 238 969 persons, 1 in 5 reported a limitation in walking 1000 m or less. Walking limitation was significantly associated with between a 32% and 219% higher fracture risk and contributed to approximately 60% of fractures.

Meaning In this study, self-reported walking limitations were common; given that they are easily detected, they should be sought by clinicians to identify high-risk candidates for further bone assessment.

Abstract
Importance The relationship between self-reported walking limitation, a proxy of muscle function, and fracture risk has not been investigated.

Objective To examine the association between a self-reported walking limitation of 1000 m or less and 5-year risk of fracture.

Design, Setting, and Participants This prospective cohort study compared individuals with various degrees of walking ability limitation at 1000 m (a little limitation and a lot of limitation) and those without limitation (no limitation) accounting for age, falls, prior fractures, and weight. Participants from the ongoing population-based Sax Institute 45 and Up Study were followed from recruitment (2005-2008) for 5 years (2010-2013). Data analysis was conducted from July 2020 to September 2023.

Exposure Self-reported walking limitation.

Main Outcomes and Measures Incident fracture and site-specific fractures (hip, vertebral, and nonhip nonvertebral [NHNV] fractures).

Results Among the 266 912 participants enrolled in the 45 and Up Study, 238 969 were included, with 126 015 (53%) women (mean [SD] age, 63 [11] years) and 112 954 (47%) men (mean [SD] age, 61 [11] years). Approximately 20% reported a degree of limitation in walking 1000 m or less at baseline (39 324 women [24%]; 23 191 men [21%]). During a mean (SD) follow-up of 4.1 (0. years, 7190 women and 4267 men experienced an incident fracture. Compared with participants who reported no walking limitations, a little limitation and a lot of limitation were associated with higher risk of fracture (a little limitation among women: hazard ratio [HR], 1.32; 95% CI, 1.23-1.41; a little limitation among men: HR, 1.46; 95% CI, 1.34-1.60; a lot of limitation among women: HR, 1.60; 95% CI, 1.49-1.71; a lot of limitation among men: HR, 2.03; 95% CI, 1.86-2.22). Approximately 60% of fractures were attributable to walking limitation. The association was significant for hip, vertebral, and NHNV fracture and ranged between a 21% increase to a greater than 219% increase.

Conclusions and Relevance In this cohort study of 238 969 participants, self-reported walking limitations were associated with increased risk of fracture. These findings suggest that walking ability should be sought by clinicians to identify high-risk candidates for further assessment.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Le rinçage buccal à la caféine et l'ingestion améliorent le contre-la-montre de 10 km par rapport au rinçage buccal à la caféine seul
Alisson Henrique Marinho Research Quarterly for Exercise and Sport 25 janvier 2024

Contexte : Les bienfaits de la caféine sur la performance physique ont été largement démontrés, cependant, il a récemment été spéculé qu'il y avait un effet de la voie d'administration sur son efficacité.

Objectif : La présente étude a examiné l'effet du rince-bouche à la caféine isolément ou combiné à une ingestion sur la performance lors d'un exercice à charge constante de 30 minutes suivi d'un contre-la-montre à vélo de 10 km.

Méthodes : Dix hommes physiquement actifs ont effectué un exercice à charge constante de 30 minutes à 50 % du test noté Wmax, suivi d'un contre-la-montre à vélo de 10 km. Avant et à mi-parcours de l'exercice à charge constante et du contre-la-montre à vélo de 10 km, les conditions suivantes ont été administrées : PLA (ingestion de cellulose plus rinçage buccal avec du sulfate de magnésium), ING (5 mg.kg−1 d'ingestion de caféine plus bain de bouche avec du sulfate de magnésium), MR (ingestion de cellulose plus bain de bouche avec 1,2 % de caféine) et COMB (5 mg.kg−1 d'ingestion de caféine plus bain de bouche avec 1,2 % de caféine).

Résultats : Au cours de l'exercice à charge constante de 30 minutes, COMB a présenté une note d'effort perçu (RPE) inférieure à celle de MR (p = .04). Pour le contre-la-montre de 10 km, le COMB était plus rapide que le MR (MR = 1363 ± 345 vs. COMB = 1291 ± 308s, Δ% = 5,57, p = ,05). La puissance de sortie moyenne était plus élevée dans COMB que dans PLA, ING et MR (234 ± 15 contre 169 ± 29, 148 ± 11 et 145 ± 12 W, respectivement). Il n'y avait aucune différence entre les conditions de fréquence cardiaque et de RPE pendant le contre-la-montre de 10 km.

Conclusion : En résumé, le rinçage buccal à la caféine a potentialisé les effets de l'ingestion de caféine au cours du contre-la-montre de 10 km par rapport au rinçage buccal à la caféine seul.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association between amino acids and recent osteoporotic fracture: a matched incident case-control study
Bing Liang Front. Nutr., 19 March 2024

Context: Osteoporotic fracture is a major public health issue globally. Human research on the association between amino acids (AAs) and fracture is still lacking.

Objective: To examine the association between AAs and recent osteoporotic fractures.

Methods: This age and sex matched incident case-control study identified 44 recent x-ray confirmed fracture cases in the Second Hospital of Jilin University and 88 community-based healthy controls aged 50+ years. Plasma AAs were measured by high performance liquid chromatography coupled with mass spectrometry. After adjusting for covariates (i.e., body mass index, milk intake >1 time/week, falls and physical activity), we conducted conditional logistical regression models to test the association between AAs and fracture.

Results: Among cases there were 23 (52.3%) hip fractures and 21 (47.7%) non-hip fractures. Total, essential, and non-essential AAs were significantly lower in cases than in controls. In the multivariable conditional logistic regression models, after adjusting for covariates, each standard deviation increase in the total (odds ratio [OR]: 0.304; 95% confidence interval [CI]: 0.117–0.794), essential (OR: 0.408; 95% CI: 0.181–0.923) and non-essential AAs (OR: 0.290; 95%CI: 0.107–0.782) was negatively associated with recent fracture. These inverse associations were mainly found for hip fracture, rather than non-hip fractures. Among these AAs, lysine, alanine, arginine, glutamine, histidine and piperamide showed the significantly negative associations with fracture.

Conclusion: There was a negative relationship between AAs and recent osteoporotic fracture; such relationship appeared to be more obvious for hip fracture.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association entre les acides aminés et une fracture ostéoporotique récente : une étude cas-témoins incidente appariée
Front Bing Liang. Nutr., 19 mars 2024

Contexte : Les fractures ostéoporotiques constituent un problème de santé publique majeur à l’échelle mondiale. Les recherches humaines sur l’association entre les acides aminés (AA) et les fractures font encore défaut.

Objectif : Examiner l’association entre les AA et les fractures ostéoporotiques récentes.

Méthodes : Cette étude cas-témoins d'incidents appariés selon l'âge et le sexe a identifié 44 cas récents de fracture confirmés par radiographie dans le deuxième hôpital de l'Université de Jilin et 88 témoins sains communautaires âgés de 50 ans et plus. Les AA plasmatiques ont été mesurés par chromatographie liquide haute performance couplée à la spectrométrie de masse. Après ajustement pour les covariables (c'est-à-dire l'indice de masse corporelle, la consommation de lait > 1 fois/semaine, les chutes et l'activité physique), nous avons réalisé des modèles de régression logistique conditionnelle pour tester l'association entre les AA et les fractures.

Résultats : Parmi les cas, il y avait 23 (52,3 %) fractures de la hanche et 21 (47,7 %) fractures autres que la hanche. Les AA totaux, essentiels et non essentiels étaient significativement inférieurs dans les cas que chez les témoins. Dans les modèles de régression logistique conditionnelle multivariée, après ajustement pour les covariables, chaque écart type augmente dans le total (rapport de cotes [OR] : 0,304 ; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 0,117–0,794), essentiel (OR : 0,408 ; 95 % IC : 0,181-0,923) et les AA non essentiels (OR : 0,290 ; IC 95 % : 0,107-0,782) étaient associés négativement à une fracture récente. Ces associations inverses ont été principalement trouvées pour les fractures de la hanche, plutôt que pour les fractures autres que la hanche. Parmi ces AA, la lysine, l'alanine, l'arginine, la glutamine, l'histidine et la pipéramide présentaient des associations significativement négatives avec la fracture.

Conclusion : Il existait une relation négative entre les AA et une fracture ostéoporotique récente ; cette relation semble être plus évidente pour les fractures de la hanche.