Quelle nutrition + suppléments pour le foot?

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Utilisation de compléments alimentaires par les footballeurs turcs : différences selon le sexe et le niveau de compétition
par Elif Günalan Nutrients 2022, 14(18), 3863 ;

Cette étude visait à évaluer la consommation de compléments alimentaires (DS) et à déterminer les sujets connexes chez les footballeurs turcs de différents sexes et niveaux de compétition. Au total, 117 footballeurs (79 hommes et 38 femmes) ont répondu à une enquête spécifique concernant la consommation de DS chez les athlètes. Le type de DS ingéré a été classé en fonction du niveau de preuve scientifique par l'Australian Institute of Sport (AIS) : groupe A (haut niveau de preuve scientifique), groupe B (DS pouvant avoir un effet positif, mais nécessitant davantage de preuves) , groupe C (preuves contre leur utilisation) et groupe D (substances interdites). Après un test de Kolmogorov-Smirnov, un test t ou un test U de Mann-Whitney a été réalisé pour les variables quantitatives, tandis que le chi carré de Pearson et l'odds ratio (avec l'intervalle de confiance) ont été réalisés pour les variables qualitatives.

Sur l'échantillon, 87,2 % déclarent avoir consommé du DS, avec un taux de consommation plus élevé chez les hommes (hommes : 93,7 %, femmes : 73,7 % ; p = 0,006 ; OR = 5,3 [1,7–16,8]) et les joueurs professionnels (professionnels : 98,2 % , non professionnel : 77,4 % ; p < 0,001 ; OR = 7,9 [1,2–52,3]). Les hommes et les joueurs professionnels consomment plus d'aliments pour sportifs (p < 0,001), de suppléments de performance (p < 0,001) et de suppléments totaux du groupe A (p < 0,001) par rapport aux femmes et aux non-professionnels. De plus, les hommes consomment plus de suppléments médicaux (p = 0,012) et de suppléments totaux du groupe C (p < 0,001) que les footballeuses.

Les DS les plus consommées étaient les boissons sportives (63,2%), le magnésium (52,1%), la vitamine C (51,3%), la vitamine D (46,2%), la caféine (38,5%), les barres sportives (37,6%), les protéines de lactosérum (28,2% ), protéines de viande (25,6 %), vitamine E (24,8 %) et acides gras oméga-3 (24,8 %). La consommation de suppléments était plus élevée chez les footballeurs masculins et professionnels. Selon la classification AIS, il y avait des différences significatives dans la consommation d'aliments pour sportifs, de suppléments médicaux, de suppléments de performance et le nombre total de suppléments du groupe A et du groupe C selon le sexe, et il y avait des différences significatives dans la consommation d'aliments pour sportifs, suppléments de performance et le nombre total de suppléments du groupe A selon le niveau de compétition.

[Nutrimuscle-Conseils]

Energy and Macronutrients Intake in Indoor Sport Team Athletes: Systematic Review
by Mónica Castillo Nutrients 2022, 14(22), 4755;

Indoor team sports are characterized by matches that are shorter in duration and with frequent substitution (high-intensity intermittent). The main goal of teams is to best cover athletes’ physiological demands, while meeting their dietary intake needs is critical. The aim of this study is to conduct a systematic review of the dietary intake of indoor team sports athletes and to analyze whether they comply with nutritional recommendations. A search of PubMed-MEDLINE, Web of Science, and Scopus databases from 2008 to July 2022 was conducted and 2727 documents were identified. The studies focused on adult professional or semi-professional volleyball, basketball, handball, or futsal athletes. Two independent researchers screened and extracted the data, with 20 documents included after they met the inclusion criteria. Most of the athletes, both men and women, did not meet the official recommendations based on under-consumption (energy and carbohydrates) or over-consumption (fats).

In relation to protein, 28.6% of studies met the recommendations, with 50% of those who did not meet it being due to under-consumption. Although there are references on athletes’ dietary intakes, there are no references considering sexes or types of sport. More adapted recommendations are needed in order to more precisely evaluate athletes’ intake to know if they meet their real nutritional requirements.

[Nutrimuscle-Conseils]

Hamstring injury rates have increased during recent seasons and now constitute 24% of all injuries in men’s professional football: the UEFA Elite Club Injury Study from 2001/02 to 2021/22
Jan Ekstrand British Journal of Sports Medicine 2022

Objectives To: (1) describe hamstring injury incidence and burden in male professional football players over 21 seasons (2001/02 to 2021/22); (2) analyse the time-trends of hamstring muscle injuries over the most recent eight seasons (2014/15 to 2021/22); and (3) describe hamstring injury location, mechanism and recurrence rate.

Methods 3909 players from 54 teams (in 20 European countries) from 2001/02 to 2021/22 (21 consecutive seasons) were included. Team medical staff recorded individual player exposure and time-loss injuries. Time-trend analyses were performed with Poisson regression using generalised linear models.

Results 2636 hamstring injuries represented 19% of all reported injuries, with the proportion of all injuries increasing from 12% during the first season to 24% in the most recent season. During that same period, the percentage of all injury absence days caused by hamstring injuries increased from 10% to 20%. Between 2014/15 and 2021/22, training hamstring injury incidence increased (6.7% annually, 95% CI 1.7% to 12.5%) as did burden (9.0% annually, 95% CI 1.2% to 18.3%). During those years, the match hamstring injury incidence also increased (3.9% annually, 95% CI 0.1% to 7.9%) and with the same trend (not statistically significant) for match hamstring injury burden (6.2% annually, 95% CI −0.5% to 15.0%).

Conclusions Hamstring injury proportions—in number of injuries and total absence days—doubled during the 21-year period of study. During the last eight seasons, hamstring injury rates have increased both in training and match play.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les taux de blessures aux ischio-jambiers ont augmenté au cours des dernières saisons et représentent désormais 24 % de toutes les blessures dans le football professionnel masculin : étude de l'UEFA sur les blessures dans les clubs d'élite de 2001/02 à 2021/22
Jan Ekstrand Journal britannique de médecine sportive 2022

Objectifs : (1) décrire l'incidence et le fardeau des blessures aux ischio-jambiers chez les footballeurs professionnels masculins sur 21 saisons (2001/02 à 2021/22) ; (2) analyser les tendances temporelles des blessures musculaires aux ischio-jambiers au cours des huit dernières saisons (2014/15 à 2021/22) ; et (3) décrire l'emplacement, le mécanisme et le taux de récidive des blessures aux ischio-jambiers.

Méthodes 3909 joueurs de 54 équipes (dans 20 pays européens) de 2001/02 à 2021/22 (21 saisons consécutives) ont été inclus. Le personnel médical de l'équipe a enregistré l'exposition individuelle des joueurs et les blessures avec perte de temps. Des analyses de tendance temporelle ont été effectuées avec une régression de Poisson à l'aide de modèles linéaires généralisés.

Résultats 2636 blessures aux ischio-jambiers représentaient 19 % de toutes les blessures signalées, la proportion de toutes les blessures passant de 12 % au cours de la première saison à 24 % au cours de la saison la plus récente. Au cours de la même période, le pourcentage de tous les jours d'absence pour blessure causés par des blessures aux ischio-jambiers est passé de 10 % à 20 %. Entre 2014/15 et 2021/22, l'incidence des blessures aux ischio-jambiers à l'entraînement a augmenté (6,7 % par an, IC à 95 % de 1,7 % à 12,5 %), tout comme la charge (9,0 % par an, IC à 95 % de 1,2 % à 18,3 %). Au cours de ces années, l'incidence des blessures aux ischio-jambiers de match a également augmenté (3,9 % par an, IC à 95 % de 0,1 % à 7,9 %) et avec la même tendance (non statistiquement significative) pour le fardeau des blessures aux ischio-jambiers (6,2 % par an, IC à 95 % -0,5 % à 15,0 %).

Conclusions Les proportions de blessures aux ischio-jambiers - en nombre de blessures et en nombre total de jours d'absence - ont doublé au cours de la période d'étude de 21 ans. Au cours des huit dernières saisons, les taux de blessures aux ischio-jambiers ont augmenté à la fois à l'entraînement et en match.

[Nutrimuscle-Conseils]

Melatonin supplementation alleviates cellular damage and physical performance decline induced by an intensive training period in professional soccer players
Mohamed Amine Farjallah PLoS One. 2022 Sep 2;17(9):e0273719.

Melatonin has been proved to have positive effects on cellular damage and metabolic regulation. The aim of the study was to determine the effect of melatonin supplementation during an intensive training period on physical performance decline, oxidative stress and cellular damage state. The investigation was conducted on 20 soccer players who participated in an exhaustive six-day training schedule associated with daily 5 mg oral melatonin or placebo ingestion. Resting blood samples and physical performance were measured before and after the training period. The mixed 2-way ANOVA (group x training camp) showed that compared to placebo, melatonin intake prevented an increase in advanced oxidation protein products (p>0.05) and increased the antioxidant enzyme activity (i.e., superoxide dismutase; p<0.001). In addition, melatonin prevented an increase of biomarkers of renal function (e.g., creatinine; p>0.05) and biomarkers of muscle (e.g., creatine kinase; p>0.05) and liver (e.g., gamma-glutamyltransferase; p>0.05) damage. Furthermore, melatonin alleviated the deterioration in physical performance (countermovement jump, five-jump test and 20-m sprint; p>0.05).

In conclusion, the obtained data showed increased oxidative stress and renal, muscle and liver damage in professional soccer players during an exhaustive training schedule. Melatonin intake during the training period exerts beneficial effects on physical performance and protects tissues against the deleterious effects of reactive oxygen species and cellular damage.



During the six days of the TC, participants of the two groups took one capsule of 5 mg of MEL (Jamieson Laboratories Toronto, Montreal, Canada) or placebo (PLA) composed of lactose, starch, and cellulose. Supplements were taken daily at 7:00 p.m.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

La supplémentation en mélatonine atténue les dommages cellulaires et la baisse des performances physiques induits par une période d'entraînement intensif chez les footballeurs professionnels
Mohamed Amine Farjallah PLoS One. 2022 sept. 2;17(9):e0273719.

Il a été prouvé que la mélatonine a des effets positifs sur les dommages cellulaires et la régulation métabolique. L'objectif de l'étude était de déterminer l'effet d'une supplémentation en mélatonine pendant une période d'entraînement intensif sur la baisse des performances physiques, le stress oxydatif et l'état des dommages cellulaires. L'enquête a été menée sur 20 joueurs de football qui ont participé à un programme d'entraînement exhaustif de six jours associé à l'ingestion quotidienne de 5 mg de mélatonine par voie orale ou d'un placebo. Des échantillons de sang au repos et la performance physique ont été mesurés avant et après la période d'entraînement. L'ANOVA mixte à 2 voies (groupe x camp d'entraînement) a montré que, par rapport au placebo, l'apport de mélatonine empêchait une augmentation des produits protéiques d'oxydation avancés (p>0,05) et augmentait l'activité enzymatique antioxydante (c'est-à-dire la superoxyde dismutase ; p<0,001). De plus, la mélatonine a empêché une augmentation des biomarqueurs de la fonction rénale (par exemple, la créatinine ; p>0,05) et des biomarqueurs des lésions musculaires (par exemple, la créatine kinase ; p>0,05) et du foie (par exemple, la gamma-glutamyltransférase ; p>0,05). De plus, la mélatonine atténue la dégradation des performances physiques (saut en contre-mouvement, test des cinq sauts et sprint de 20 m ; p>0,05).

En conclusion, les données obtenues ont montré une augmentation du stress oxydatif et des dommages rénaux, musculaires et hépatiques chez les footballeurs professionnels au cours d'un programme d'entraînement exhaustif. L'apport de mélatonine pendant la période d'entraînement exerce des effets bénéfiques sur les performances physiques et protège les tissus contre les effets délétères des espèces réactives de l'oxygène et des dommages cellulaires.



Pendant les six jours du TC, les participants des deux groupes ont pris une capsule de 5 mg de MEL (Jamieson Laboratories Toronto, Montréal, Canada) ou de placebo (PLA) composé de lactose, d'amidon et de cellulose. Les suppléments ont été pris quotidiennement à 19h00.

[Nutrimuscle-Conseils]

Dietary Intake, Body Composition and Performance of Professional Football Athletes in Slovenia
by Matjaž Macuh, Nutrients 2023, 15(1), 82;

This is the first study to examine the nutritional status of professional Slovenian football players. This study aimed to analyze the dietary intake of elite football players during their preparation phase of the season and to investigate whether there is a relationship between energy and macronutrient intake with body composition and physical performance. Twenty-three footballers completed a three-day dietary and physical activity diary and underwent body composition measurements via bioelectrical impedance vector analysis (BIVA). Fifteen participants also took part in the Cooper treadmill test to assess their physical performance in correlation with their nutritional intake.

Football players had an energy intake that was significantly too low for their needs, reflecting low energy availability. The average carbohydrate (CHO) intake was below the Union of European Football Associations (UEFA) recommendations, i.e., <4 g CHO/kg body weight (BW).

Additionally, players had adequate intakes of protein and fat, and inadequate intakes of saturated fat, fiber, calcium and vitamin D. There was a positive correlation between protein intake and lean body mass. Additionally, a negative correlation was observed between body fat mass and carbohydrate intake as well as between performance with the percentage of energy intake from fat. Results of this study highlight what aspects of nutrition might be improved upon in professional football players to maximize performance, longevity and body composition of athletes, as well as the necessity of a nutritionist role in this process.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Apport alimentaire, composition corporelle et performances des footballeurs professionnels en Slovénie
par Matjaž Macuh, Nutriments 2023, 15(1), 82 ;

Il s'agit de la première étude à examiner l'état nutritionnel des footballeurs professionnels slovènes. Cette étude visait à analyser l'apport alimentaire des joueurs de football d'élite pendant leur phase de préparation de la saison et à rechercher s'il existe une relation entre l'apport énergétique et en macronutriments avec la composition corporelle et les performances physiques. Vingt-trois footballeurs ont rempli un journal d'activité physique et alimentaire de trois jours et ont subi des mesures de composition corporelle par analyse vectorielle d'impédance bioélectrique (BIVA). Quinze participants ont également participé au test sur tapis roulant de Cooper pour évaluer leurs performances physiques en corrélation avec leurs apports nutritionnels.

Les joueurs de football avaient un apport énergétique nettement trop faible pour leurs besoins, reflétant une faible disponibilité énergétique. L'apport moyen en glucides (CHO) était inférieur aux recommandations de l'Union des associations européennes de football (UEFA), c'est-à-dire <4 g CHO/kg de poids corporel (PC).

De plus, les joueurs avaient des apports adéquats en protéines et en graisses, et des apports insuffisants en graisses saturées, en fibres, en calcium et en vitamine D. Il y avait une corrélation positive entre l'apport en protéines et la masse corporelle maigre. De plus, une corrélation négative a été observée entre la masse grasse corporelle et l'apport en glucides ainsi qu'entre la performance et le pourcentage d'apport énergétique provenant des graisses. Les résultats de cette étude mettent en évidence les aspects de la nutrition qui pourraient être améliorés chez les joueurs de football professionnels afin de maximiser les performances, la longévité et la composition corporelle des athlètes, ainsi que la nécessité d'un rôle de nutritionniste dans ce processus.

[Nutrimuscle-Conseils]

Effects of plyometric vs. strength training on strength, sprint, and functional performance in soccer players: a randomized controlled trial
Shahnaz Hasan Scientific Reports volume 13, Article number: 4256 (2023)

Plyometric training (PT) has been shown to have numerous benefits and few harmful effects. This study aimed to compare the effects of PT vs. strength training on muscle strength, sprint, and lower limb functional performance in soccer players.

Ninety participants (mean age 22.5 years) were equally and randomly divided into three groups:
a plyometric training group (PTG; n = 30),
a strength training group (STG; n = 30),
and a control group (CG; n = 30).

In PTG: bounding, hurdling, and drop jumping exercises were performed.

In STG: isometric exercises of knee extension (at 60º knee flexion), quadriceps (in supine), hip adductors (in crook lying), and straight leg raise were performed.

In CG: no specific training was given.

All interventions were performed for eight weeks. Isometric strength (IS), sprint (ST), and single-leg triple hop (SLTH) tests were outcome measures. The wilcoxon signed ranks test was used for with-in-group analysis, and Kruskal Wallis and Mann–Whitney u tests were used for between-group analyses. In PTG: in comparison to a baseline measurement, IS increased by 8.83% (p < 0.05), ST decreased by 20.14% (p < 0.05), and SLTH increased by 7.78% (p < 0.05). In STG: IS increased by 15.76% (p < 0.05), ST decreased by 30.26% (p < 0.05), and SLTH increased by 12.41% (p < 0.05). In CG: IS increased by 5.72% (p < 0.05), ST decreased by 15.54% (p < 0.05), and SLTH increased by 4.41% (p < 0.05).

The greatest improvements were observed in STG, followed by PTG and CG. Strength training was found to be more effective than PT in improving muscle strength, sprint, and lower limb functional performance in male soccer players.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets de l'entraînement pliométrique par rapport à l'entraînement en force sur la force, le sprint et la performance fonctionnelle chez les joueurs de football : un essai contrôlé randomisé
Rapports scientifiques de Shahnaz Hasan volume 13, numéro d'article : 4256 (2023)

Il a été démontré que l'entraînement pliométrique (PT) a de nombreux avantages et peu d'effets nocifs. Cette étude visait à comparer les effets de la PT par rapport à l'entraînement en force sur la force musculaire, le sprint et la performance fonctionnelle des membres inférieurs chez les joueurs de football.

Quatre-vingt-dix participants (âge moyen 22,5 ans) ont été équitablement et aléatoirement répartis en trois groupes :
un groupe d'entraînement pliométrique (PTG ; n = 30),
un groupe de musculation (STG ; n = 30),
et un groupe témoin (CG ; n = 30).

En PTG : des exercices de sauts, de sauts de haies et de sauts ont été effectués.

En STG : des exercices isométriques d'extension du genou (à 60° de flexion du genou), de quadriceps (en décubitus dorsal), d'adducteurs de la hanche (en position courbée) et d'élévation de la jambe droite ont été effectués.

En CG : aucune formation spécifique n'a été dispensée.

Toutes les interventions ont été réalisées pendant huit semaines. Les tests de force isométrique (IS), de sprint (ST) et de triple saut à une jambe (SLTH) étaient des mesures de résultats. Le test des rangs signés de Wilcoxon a été utilisé pour l'analyse intragroupe, et les tests u de Kruskal Wallis et Mann–Whitney ont été utilisés pour les analyses intergroupes. En PTG : par rapport à une mesure initiale, IS a augmenté de 8,83 % (p < 0,05), ST a diminué de 20,14 % (p < 0,05) et SLTH a augmenté de 7,78 % (p < 0,05). Dans STG : IS augmenté de 15,76 % (p < 0,05), ST diminué de 30,26 % (p < 0,05) et SLTH augmenté de 12,41 % (p < 0,05). En CG : IS augmenté de 5,72 % (p < 0,05), ST diminué de 15,54 % (p < 0,05) et SLTH augmenté de 4,41 % (p < 0,05).

Les plus grandes améliorations ont été observées dans STG, suivi de PTG et CG. L'entraînement en force s'est avéré plus efficace que la PT pour améliorer la force musculaire, le sprint et la performance fonctionnelle des membres inférieurs chez les joueurs de football masculins.

[Nutrimuscle-Conseils]

Dietary intakes and daily distribution patterns of macronutrients in youth soccer players
Diogo V. Martinho Front. Nutr. Volume 10 - 2023

Introduction: There has been an abundance of dietary analysis research conducted on adult male soccer players, while studies on youth players are lacking. Furthermore, the daily distribution of energy and macronutrient intake throughout the day has been reported to influence training adaptations, but this is often not considered in the literature. This study aims to quantify daily energy and macronutrient intake and assess their distribution over 5 days, and compare daily energy intakes and predicted daily energy expenditure in under-16 male soccer players.

Methods: The sample included 25 soccer participants aged 14.8–15.7 years. Five-day self-reported food diaries were used to record the food/drink consumption. Intake was analyzed for total daily energy, macronutrient intakes, and distribution among meals (breakfast, lunch, dinner, and snacks). Daily energy expenditure was predicted by resting energy expenditure and physical activity levels developed for youth sports participants.

Results: The mean total energy intake was 1,928 ± 388 kcal∙day−1, whereas the estimated daily energy expenditure was 3,568 kcal∙day−1. Relative daily protein intakes were lower at breakfast, morning snack, afternoon snack, and night snack compared to lunch and dinner.

Discussion: Youth soccer players do not appear to meet energy requirements and daily CHO guidelines. Fluctuations in protein intake throughout the day were noted and may influence training adaptations (i.e., muscle protein synthesis and recovery).

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Apports alimentaires et schémas de distribution quotidienne des macronutriments chez les jeunes footballeurs
Devant Diogo V. Martinho. Nutr. Tome 10 - 2023

Introduction : Il y a eu une abondance de recherches sur l'analyse alimentaire menées sur des joueurs de football masculins adultes, tandis que les études sur les jeunes joueurs font défaut. De plus, il a été rapporté que la distribution quotidienne de l'apport énergétique et de macronutriments tout au long de la journée influence les adaptations à l'entraînement, mais cela n'est souvent pas pris en compte dans la littérature. Cette étude vise à quantifier l'apport quotidien en énergie et en macronutriments et à évaluer leur distribution sur 5 jours, et à comparer les apports énergétiques quotidiens et les dépenses énergétiques quotidiennes prévues chez les footballeurs masculins de moins de 16 ans.

Méthodes : L'échantillon comprenait 25 participants au football âgés de 14,8 à 15,7 ans. Des journaux alimentaires autodéclarés de cinq jours ont été utilisés pour enregistrer la consommation d'aliments et de boissons. L'apport a été analysé pour l'énergie quotidienne totale, les apports en macronutriments et la répartition entre les repas (petit-déjeuner, déjeuner, dîner et collations). La dépense énergétique quotidienne a été prédite par la dépense énergétique au repos et les niveaux d'activité physique développés pour les jeunes participants aux sports.

Résultats : L'apport énergétique total moyen était de 1 928 ± 388 kcal∙jour−1, tandis que la dépense énergétique quotidienne estimée était de 3 568 kcal∙jour−1. Les apports quotidiens relatifs en protéines étaient inférieurs au petit-déjeuner, au goûter du matin, au goûter de l'après-midi et au goûter du soir par rapport au déjeuner et au dîner.

Discussion : Les jeunes joueurs de soccer ne semblent pas répondre aux besoins énergétiques et aux lignes directrices quotidiennes du CHO. Des fluctuations de l'apport en protéines tout au long de la journée ont été notées et peuvent influencer les adaptations à l'entraînement (c'est-à-dire la synthèse des protéines musculaires et la récupération).

[Nutrimuscle-Conseils]

Prevalence of low energy availability and associations with seasonal changes in salivary hormones and IgA in elite male Gaelic footballers
Amy McGuire, European Journal of Nutrition volume 62, pages1809–1820 (2023)

Purpose
Evidence suggests low energy availability (LEA) is prevalent in elite male Gaelic football (GF) players. Previous research in male and female team sports found LEA may negatively impact endocrine function. The aim of this study was to examine the seasonal variations in energy availability (EA) and its associations with salivary measures in elite male GF players across the competitive season.

Methods
Energy availability was assessed using field-based methods in conjunction with salivary testosterone (s-T), cortisol (s-C) and immunoglobin A (s-IgA) concentrations at pre-season (PRE), in-season (IN) and post-season (POST).

Results
38% reported LEA at PRE, 33% at IN, and 28.5% at POST. s-C, s-T and s-IgA levels were within normal ranges at PRE, IN and POST. Salivary cortisol declined significantly from PRE to IN, remaining reduced at POST. Salivary testosterone decreased significantly from PRE to IN but was significantly elevated at POST compared to IN. Salivary IgA was significantly greater at POST than IN. No significant associations were found between s-C or s-T and EA at any time point. Pre-season s-IgA exhibited a significant inverse association with PRE EA. Decreased s-IgA flow rate and s-IgA secretion rate were significantly associated with decreased EA at PRE. Reduced carbohydrate (CHO) intake was also associated with decreased s-IgA secretion rate at PRE.

Conclusion
This study suggests that LEA is prevalent in elite male GF players, but is not associated with s-C or s-T. However, EA is associated with s-IgA which may impact the immune system. Therefore, education and interventions surrounding the prevalence and associations of EA should be implemented in this population.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Prévalence de la faible disponibilité énergétique et associations avec les changements saisonniers des hormones salivaires et des IgA chez les footballeurs gaéliques masculins d'élite
Amy McGuire, Journal européen de la nutrition volume 62, pages 1809-1820 (2023)

But
Les preuves suggèrent que la faible disponibilité énergétique (LEA) est répandue chez les joueurs masculins de football gaélique (GF) d'élite. Des recherches antérieures sur les sports d'équipe masculins et féminins ont révélé que LEA peut avoir un impact négatif sur la fonction endocrinienne. Le but de cette étude était d'examiner les variations saisonnières de la disponibilité énergétique (EA) et ses associations avec les mesures salivaires chez les joueurs GF masculins d'élite tout au long de la saison de compétition.

Méthodes
La disponibilité énergétique a été évaluée à l'aide de méthodes basées sur le terrain en conjonction avec les concentrations salivaires de testostérone (s-T), de cortisol (s-C) et d'immunoglobine A (s-IgA) en pré-saison (PRE), en cours de saison (IN) et après-saison ( POSTE).

Résultats
38 % ont déclaré LEA au PRE, 33 % à IN et 28,5 % au POST. Les niveaux de s-C, s-T et s-IgA étaient dans les limites normales au PRE, IN et POST. Le cortisol salivaire a diminué significativement de PRE à IN, restant réduit à POST. La testostérone salivaire a diminué significativement de PRE à IN mais était significativement élevée à POST par rapport à IN. Les IgA salivaires étaient significativement plus élevées à POST qu'à IN. Aucune association significative n'a été trouvée entre s-C ou s-T et EA à aucun moment. La s-IgA de pré-saison a montré une association inverse significative avec la PRE EA. La diminution du débit de s-IgA et du taux de sécrétion de s-IgA était significativement associée à une diminution de l'EA au PRE. Un apport réduit en glucides (CHO) était également associé à une diminution du taux de sécrétion de s-IgA au PRE.

Conclusion
Cette étude suggère que la LEA est répandue chez les joueurs masculins d'élite GF, mais n'est pas associée à s-C ou s-T. Cependant, l'EA est associée à la s-IgA qui peut avoir un impact sur le système immunitaire. Par conséquent, l'éducation et les interventions entourant la prévalence et les associations d'AE devraient être mises en œuvre dans cette population.

[Nutrimuscle-Conseils]

Nutrition 27 September 2023
Prevalence of sport supplements consumption and its association with food choices in female elite football players
Jorge Molina-López

Highlights
• High prevalence of consumption of sports supplements in female football players.
• The most consumed were those with the greatest scientific evidence.
• The reasons for using supplements were enhancing sports performance and improving health.
• Age was shown to be a conditioning factor in the consumption of certain supplements.
• The usage of sports supplements was related to their dietary food choices.

The present study aimed to (i) investigate the consumption of sports supplements (SS) among female elite football players, (ii) evaluate the influence of age upon SS consumption, and (iii) determine the relationship between the consumption of SS and dietary choices in elite football players. A total of 126 female football players of Primera Iberdrola and Reto Iberdrola who participated in this descriptive, observational, and cross-sectional study completed a self-administered questionnaire on SS and the Athletes' Food Choices Questionnaire (AFCQ). Overall, 84.1% of participants consumed supplements, mainly for improved sports performance (68.3%) and health (34.1%). The main sources of purchase were the Internet (34.9%) and specialised shops (23.8%), being commonly advised by a dietician-nutritionist (56.3%).

The most consumed SS included whey protein (30.2%), sports drinks (28.6%), creatine monohydrate (28.6%), sports bars (27.8%) and caffeine (27.8%). Older players consumed more supplements at the time of data compilation. They predominanly acquired these supplements by Internet and reported greater benefits from their usage (all, p≤0.036). Additionally, players who consumed SS displayed more concerned about their food choices. In conclusion, a high prevalence of football players consumed SS, particularly those supported by robust scientific evidence. Older players showed higher supplement consumption rates. The usage of SS was related to the food choices through nutritional characteristics of the food, knowledge about health and nutrition, weight control with the help of food, and the benefits they could acquire to performance.