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Quel régime alimentaire dans la prévention des migraines ?

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Re: Quel régime alimentaire dans la prévention des migraines

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 29 Mar 2024 12:16

Association between plasma polyunsaturated fatty acids and depressive among US adults
Man Wang Front. Nutr., 13 March 2024

Background: Depression is associated with greater functional impairment and high societal costs than many other mental disorders. Research on the association between plasma polyunsaturated fatty acids (PUFAs) levels and depression have yielded inconsistent results.

Objective: To evaluate whether plasma n-3 and n-6 PUFAs levels are associated with depression in American adults.

Methods: A cross-sectional study included 2053 adults (aged ≥20 y) in the National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES), 2011–2012. The level of plasma n-3 and n-6 PUFAs were obtained for analysis. Self-reported Patient Health Questionnaire-9 (PHQ-9) was used to identify the depression status. Binary logistic regression analysis was performed to evaluate the association between quartiles of plasma n-3 and n-6 PUFAs and depression after adjustments for confounders.

Results: The study of 2053 respondents over 20 years of age with a weighted depression prevalence of 7.29% comprised 1,043 men (weighted proportion, 49.13%) and 1,010 women (weighted, 50.87%), with a weighted mean (SE) age of 47.58 (0.67) years. Significantly increased risks of depression over non-depression were observed in the third quartiles (OR = 1.65, 95% CI = 1.05–2.62) for arachidonic acid (AA; 20:4n-6); the third quartiles (OR = 2.20, 95% CI = 1.20–4.05) for docosatetraenoic acid (DTA; 22:4n-6); the third (OR = 2.33, 95% CI = 1.34–4.07), and highest quartiles (OR = 1.83, 95% CI = 1.03–3.26) for docosapentaenoic acid (DPAn-6; 22:5n-6); and the third (OR = 2.18, 95% CI = 1.18–4.03) and highest quartiles (OR = 2.47, 95% CI = 1.31–4.68) for docosapentaenoic acid (DPAn-3; 22:5n-3); the second (OR = 2.13, 95% CI = 1.24–3.66), third (OR = 2.40, 95% CI = 1.28–4.50), and highest quartiles (OR = 2.24, 95% CI = 1.08–4.69) for AA/docosahexaenoic acid (DHA; 22:6n-3) ratio compared with the lowest quartile after adjusting for confounding factors.

Conclusion: Higher plasma levels of AA, DTA, DPAn-6, DPAn-3 PUFAs, and AA/DHA ratio may be potential risk factors for depression in US adults.


Increased plasma levels of AA and/or decreased DHA may cause a disproportionate ratio of n-6 to n-3 and lead to depression through increased inflammatory processes.
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Re: Quel régime alimentaire dans la prévention des migraines

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 30 Mar 2024 10:05

Traduction de l'étude :wink:

Association entre les acides gras polyinsaturés plasmatiques et la dépression chez les adultes américains
Front Man Wang. Nutr., 13 mars 2024

Contexte : La dépression est associée à une déficience fonctionnelle plus importante et à des coûts sociétaux élevés que de nombreux autres troubles mentaux. Les recherches sur l’association entre les taux plasmatiques d’acides gras polyinsaturés (AGPI) et la dépression ont donné des résultats incohérents.

Objectif : Évaluer si les taux plasmatiques d'AGPI n-3 et n-6 sont associés à la dépression chez les adultes américains.

Méthodes : Une étude transversale a inclus 2 053 adultes (âgés de ≥ 20 ans) dans le cadre de l'Enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES), 2011-2012. Les niveaux plasmatiques d'AGPI n-3 et n-6 ont été obtenus pour analyse. Le questionnaire autodéclaré sur la santé du patient-9 (PHQ-9) a été utilisé pour identifier l'état de dépression. Une analyse de régression logistique binaire a été réalisée pour évaluer l'association entre les quartiles d'AGPI plasmatiques n-3 et n-6 et la dépression après ajustements pour tenir compte des facteurs de confusion.

Résultats : L'étude portant sur 2 053 répondants âgés de plus de 20 ans avec une prévalence pondérée de la dépression de 7,29 % comprenait 1 043 hommes (proportion pondérée, 49,13 %) et 1 010 femmes (pondérée, 50,87 %), avec un âge moyen pondéré (ET) de 47,58 ans. (0,67) ans. Des risques significativement accrus de dépression par rapport aux non-dépressions ont été observés dans les troisièmes quartiles (OR = 1,65, IC à 95 % = 1,05–2,62) pour l'acide arachidonique (AA ; 20 : 4n-6) ; les troisièmes quartiles (OR = 2,20, IC à 95 % = 1,20–4,05) pour l'acide docosatétraénoïque (DTA ; 22 : 4n-6) ; le troisième (OR = 2,33, IC à 95 % = 1,34 à 4,07) et le quartile le plus élevé (OR = 1,83, IC à 95 % = 1,03 à 3,26) pour l'acide docosapentaénoïque (DPAn-6 ; 22 : 5n-6) ; et le troisième (OR = 2,18, IC à 95 % = 1,18-4,03) et quartile le plus élevé (OR = 2,47, IC à 95 % = 1,31-4,68) pour l'acide docosapentaénoïque (DPAn-3 ; 22 : 5n-3) ; le deuxième (OR = 2,13, IC à 95 % = 1,24 à 3,66), le troisième (OR = 2,40, IC à 95 % = 1,28 à 4,50) et les quartiles les plus élevés (OR = 2,24, IC à 95 % = 1,08 à 4,69) pour AA/ Rapport d'acide docosahexaénoïque (DHA ; 22 : 6n-3) par rapport au quartile le plus bas après ajustement pour tenir compte des facteurs de confusion.

Conclusion : Des taux plasmatiques plus élevés d'AGPI AA, DTA, DPAn-6, DPAn-3 et du rapport AA/DHA peuvent être des facteurs de risque potentiels de dépression chez les adultes américains.


Une augmentation des taux plasmatiques d'AA et/ou une diminution du DHA peuvent entraîner un rapport disproportionné de n-6 à n-3 et conduire à une dépression par une augmentation des processus inflammatoires.
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Re: Quel régime alimentaire dans la prévention des migraines

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 2 Avr 2024 12:24

Age and sex differences in the association between Dietary Inflammatory Index and severe headache or migraine: a nationwide cross-sectional study
Yiyan Sun Nutritional Neuroscience Volume 27, 2024 - Issue 5

Background
Migraine and severe headaches are extremely prevalent neurological disorders that plague humans and society. Prior research has revealed that DII may affect the occurrence of migraines, but there are too few relevant studies and more are required. This study aimed to determine the association between severe headache or migraine and the Dietary Inflammatory Index (DII), with particular attention to age and gender differences.

Methods
Using data from the National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES), we performed a cross-sectional study. In addition, we investigated the association between DII and severe headache or migraine using weighted multivariate logistic regression models, and restricted cubic splines models were plotted to explore their linear correlation.

Results
There were a total of 13,439 people participating in the study, and of those, 2745 experienced a severe headache or migraine within the previous three months. The DII was linearly and positively correlated with severe headache or migraine (odds ratio [OR] = 1.05, 95% confidence interval [CI] = 1.01–1.08, p = 0.0051). Stratified analysis showed that this relationship persisted among women and those aged < 60 years, with ORs of 1.08 (95% CI = 1.04–1.13, p = 0.0004) and 1.05 (95% CI = 1.01–1.09, p = 0.0071), respectively.

Conclusions
We found that greater levels of DII were significantly related to an increased likelihood of migraine onset, especially among women and young and middle-aged populations. Further research is required to validate and expand upon our results.
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Re: Quel régime alimentaire dans la prévention des migraines

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 2 Avr 2024 13:04

Traduction de l'étude :wink:

Différences d'âge et de sexe dans l'association entre l'indice inflammatoire alimentaire et les maux de tête ou migraines sévères : une étude transversale à l'échelle nationale
Yiyan Sun Nutritional Neuroscience Volume 27, 2024 - Numéro 5

Arrière-plan
La migraine et les maux de tête sévères sont des troubles neurologiques extrêmement répandus qui affectent les humains et la société. Des recherches antérieures ont révélé que le DII peut affecter l'apparition des migraines, mais il existe trop peu d'études pertinentes et d'autres sont nécessaires. Cette étude visait à déterminer l'association entre les maux de tête ou migraines sévères et l'indice inflammatoire alimentaire (DII), avec une attention particulière aux différences d'âge et de sexe.

Méthodes
À l’aide des données de l’Enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES), nous avons réalisé une étude transversale. De plus, nous avons étudié l'association entre DII et maux de tête ou migraines sévères à l'aide de modèles de régression logistique multivariée pondérée, et des modèles splines cubiques restreints ont été tracés pour explorer leur corrélation linéaire.

Résultats
Au total, 13 439 personnes ont participé à l’étude, et parmi elles, 2 745 ont souffert de maux de tête ou de migraines sévères au cours des trois mois précédents. Le DII était linéairement et positivement corrélé aux céphalées sévères ou aux migraines (rapport de cotes [OR] = 1,05, intervalle de confiance [IC] à 95 % = 1,01–1,08, p = 0,0051). L'analyse stratifiée a montré que cette relation persistait chez les femmes et celles âgées de  < 60 ans, avec des OR de 1,08 (IC à 95 % = 1,04-1,13, p = 0,0004) et de 1,05 (IC à 95 % = 1,01-1,09, p = 0,0071), respectivement. .

Conclusions
Nous avons constaté que des niveaux plus élevés de DII étaient significativement liés à une probabilité accrue d’apparition de migraines, en particulier chez les femmes et les populations jeunes et d’âge moyen. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour valider et élargir nos résultats.
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Re: Quel régime alimentaire dans la prévention des migraines

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 28 Avr 2024 10:23

Neurocysticercosis Presenting as Migraine in the United States
Challenging differential diagnosis, Rare disease

American Journal of Case Reports 07 March 2024 Eamonn Byrnes

BACKGROUND: Cysticercosis is a condition caused by infection with the larval form of Taenia solium, a pork tapeworm that uses pigs as an intermediate host. Humans become infected when they ingest water or food contaminated with tapeworm cysts. Cysticercosis is increasing in frequency in developed countries due to increased access to travel. Neurocysticercosis occurs when Taenia solium cysts embed within the nervous system. The clinical presentation of neurocysticercosis ranges from asymptomatic to life-threatening, largely depending on the brain parenchymal involvement. The diagnosis is typically made with a combination of clinical evaluation, serology, and neuroimaging. Treatment for parenchymal neurocysticercosis may involve anthelmintic agents, symptomatic agents, surgery, or a combination of methods.

CASE REPORT: A 52-year-old man with a medical history of migraine headaches, complicated type 2 diabetes mellitus, and obesity presented with a 4-month change in his migraines becoming severe, worse over his occiput bilaterally, and unresponsive to abortive therapy. His exposure history was unremarkable except for a habit of eating undercooked bacon, by which he would have developed neurocysticercosis via autoinfection. Neuroimaging and serology confirmed a diagnosis of neurocysticercosis and he was treated accordingly with antiparasitic and anti-inflammatory medications.

CONCLUSIONS: This presentation is nonspecific and can easily be overlooked, especially if there is an underlying known neurological condition such as migraine. This case illustrates that neurocysticercosis should be considered when an existing neuropathological condition displays a change in presentation or requires a change in therapeutic management, even without obvious risk factors.
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Re: Quel régime alimentaire dans la prévention des migraines

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 29 Avr 2024 20:36

Traduction de l'étude :wink:

La neurocysticercose se présente comme une migraine aux États-Unis
Diagnostic différentiel difficile, maladie rare

American Journal of Case Reports 07 mars 2024 Eamonn Byrnes

CONTEXTE : La cysticercose est une maladie causée par une infection par la forme larvaire de Taenia solium, un ténia du porc qui utilise les porcs comme hôte intermédiaire. Les humains sont infectés lorsqu’ils ingèrent de l’eau ou des aliments contaminés par des kystes de ténia. La fréquence de la cysticercose augmente dans les pays développés en raison de l'accès accru aux voyages. La neurocysticercose survient lorsque des kystes de Taenia solium s'intègrent dans le système nerveux. La présentation clinique de la neurocysticercose varie d'asymptomatique à potentiellement mortelle, en grande partie en fonction de l'atteinte parenchymateuse cérébrale. Le diagnostic est généralement posé à l’aide d’une combinaison d’évaluation clinique, de sérologie et de neuroimagerie. Le traitement de la neurocysticercose parenchymateuse peut impliquer des agents anthelminthiques, des agents symptomatiques, une intervention chirurgicale ou une combinaison de méthodes.

RAPPORT DE CAS : Un homme de 52 ans ayant des antécédents médicaux de migraines, de diabète sucré de type 2 compliqué et d'obésité a présenté une évolution de ses migraines au cours des 4 mois, devenant sévères, s'aggravant au niveau de l'occiput bilatéralement et ne répondant pas au traitement abortif. . Ses antécédents d'exposition n'étaient pas remarquables, à l'exception de l'habitude de manger du bacon pas assez cuit, ce qui lui aurait permis de développer une neurocysticercose par auto-infection. La neuroimagerie et la sérologie ont confirmé un diagnostic de neurocysticercose et il a été traité en conséquence avec des médicaments antiparasitaires et anti-inflammatoires.

CONCLUSIONS : Cette présentation n'est pas spécifique et peut facilement être négligée, surtout s'il existe une maladie neurologique sous-jacente connue telle que la migraine. Ce cas illustre que la neurocysticercose doit être envisagée lorsqu'une affection neuropathologique existante présente un changement de présentation ou nécessite un changement de prise en charge thérapeutique, même sans facteurs de risque évidents.
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