Traduction de l'étude
L'impact de l'intensité de l'entraînement aérobie et de résistance sur les marqueurs de la neuroplasticité dans la santé et la maladie
Tibor Hortobágyi Aging Research Reviews Volume 80, septembre 2022, 101698
Points forts
• Les effets de l'intensité de l'entraînement physique sur les fonctions motrices et cognitives, l'activation cérébrale, la structure cérébrale et les marqueurs neurochimiques de la neuroplasticité ont été systématiquement examinés.
• Des adultes jeunes et âgés en bonne santé et des patients atteints de sclérose en plaques, de la maladie de Parkinson et d'AVC ont été inclus.
• 50 études, 60 bras d'intervention et 2283 participants ont été inclus.
• Les exercices de faible (g=0,19, p = 0,024) et de haute intensité (g=0,40, p = 0,001) ont amélioré la neuroplasticité.
• L'intensité de l'exercice a été mise à l'échelle avec la neuroplasticité uniquement chez les jeunes adultes en bonne santé, mais pas chez les adultes plus âgés en bonne santé ou les groupes de patients.
• Les améliorations de la neuroplasticité induites par l'exercice étaient associées à des changements dans les résultats moteurs mais pas cognitifs.
• L'intensité de l'exercice est une variable importante pour doser et individualiser le stimulus de l'exercice pour les jeunes individus en bonne santé, mais pas nécessairement pour les adultes plus âgés en bonne santé et les patients neurologiques.
• Cette conclusion justifie la prudence car des études sont nécessaires pour comparer directement les effets des exercices de faible intensité et de haute intensité sur la neuroplasticité afin de déterminer si de tels changements sont mécaniquement et progressivement liés à l'amélioration de la cognition et de la fonction motrice.
Objectif
Déterminer les effets de l'entraînement aérobie et de résistance à faible intensité ou à haute intensité sur la fonction motrice et cognitive, l'activation cérébrale, la structure cérébrale et les marqueurs neurochimiques de la neuroplasticité et leur association chez les adultes jeunes et âgés en bonne santé et chez les patients atteints de sclérose en plaques, la maladie de Parkinson et les accidents vasculaires cérébraux.
Concevoir
Examen systématique et méta-analyse robuste d'estimation de la variance avec méta-régression.
Source d'information
Recherche systématique dans les bases de données MEDLINE, Web of Science et CINAHL.
Résultats
Cinquante études avec 60 bras d'intervention et 2283 participants aux analyses ont été incluses. En raison du faible nombre d'études, les trois groupes de patients ont été combinés et analysés comme un seul groupe. Dans l'ensemble, les exercices de faible (g = 0,19, p = 0,024) et de haute intensité (g = 0,40, p = 0,001) ont amélioré la neuroplasticité. L'intensité de l'exercice a été mise à l'échelle avec la neuroplasticité uniquement chez les jeunes adultes en bonne santé, mais pas chez les adultes plus âgés en bonne santé ou les groupes de patients. Les améliorations de la neuroplasticité induites par l'exercice étaient associées à des changements dans les résultats moteurs mais pas cognitifs.
Conclusion
L'intensité de l'exercice est une variable importante pour doser et individualiser le stimulus d'exercice pour les jeunes individus en bonne santé, mais pas nécessairement pour les adultes plus âgés en bonne santé et les patients neurologiques. Cette conclusion justifie la prudence car des études sont nécessaires pour comparer directement les effets des exercices de faible intensité et de haute intensité sur la neuroplasticité afin de déterminer si de tels changements sont mécaniquement et progressivement liés à l'amélioration de la cognition et de la fonction motrice.