Exerkine: le facteur longévité du sport haute intensité ?

[Nutrimuscle-Conseils]

Dose–response association of aerobic and muscle-strengthening physical activity with mortality: a national cohort study of 416 420 US adults
Carver J Coleman Br J Sports Med 2022

Objectives To investigate the dose–response association of aerobic physical activity (PA) and muscle-strengthening exercise (MSE) with all-cause mortality.

Methods National Health Interview Survey data (1997–2014) were linked to the National Death Index through 2015, which produced a cohort of 416 420 US adults. Cox proportional-hazard models were used to estimate HRs and 95% CIs for the associations of moderate aerobic PA (MPA), vigorous aerobic PA (VPA) and MSE with mortality risk. Models controlled for age, sex, race-ethnicity, income, education, marital status, survey year, smoking status, body mass index and chronic conditions.

Results Relative to those who engaged in no aerobic PA, substantial mortality risk reduction was associated with 1 hour/week of aerobic PA (HR: 0.85, 95% CI: 0.83 to 0.86) and levelled off at 3 hours/week of aerobic PA (0.73, 0.71 to 0.75). Similar results were observed for men and women and for individuals younger and older than 60 years. MSE conferred additional mortality risk reduction at 1 time/week (0.89, 0.81 to 0.97) and appeared no longer beneficial at 7 times/week (0.99, 0.94 to 1.04).

Conclusion The minimum effective dose of aerobic PA for significant mortality risk reduction was 1 hour/week of MPA or VPA, with additional mortality risk reduction observed up to 3 hours/week. For older adults, only small decreases in mortality risk were observed beyond this duration. Completing MSE in combination with aerobic PA conferred additional mortality risk reduction, with a minimum effective dose of 1–2 times/week.

[Nutrimuscle-Conseils]

Physical activity paradox: could inflammation be a key factor?
Joshua Buron Feinberg Br J Sports Med 2022

Objective The aim of this study was to test the extent to which physical activity performed during work and leisure is associated with systemic inflammation.

Methods Data regarding job history and high-sensitivity C reactive protein (hs-CRP) levels, as well as potential confounders, came from the Copenhagen Aging and Midlife Biobank. The participants’ self-reported job history was combined with a job exposure matrix to give a more valid assessment of cumulated occupational physical activity compared with conventional self-reported activity. Occupational physical activity was measured as cumulative ton-years (lifting 1000 kg each day for a year). Current leisure time physical activity was self-reported into four different categories. We analysed the association between occupational physical activity, current leisure time physical activity and hs-CRP level in a multivariable linear regression model with adjustment for age, sex, smoking history, number of chronic diseases, body mass index and alcohol.

Results In unadjusted analysis, higher occupational physical activity was associated with increased hs-CRP levels, while higher leisure time physical activity was associated with lower hs-CRP levels. In adjusted analysis, lower leisure time physical activity resulted in 12% higher hs-CRP levels while higher occupational physical activities showed a 6% increase in hs-CRP. When we analysed occupational and leisure time physical activity as continuous variables, only leisure time physical activity affected hs-CRP.

Conclusion This study indicates that the relationship between physical activity and hs-CRP depends on the setting of physical activity, with lower hs-CRP related to leisure time physical activity and higher hs-CRP related to occupational physical activity. The results suggest that systemic inflammation may explain the physical activity paradox.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Paradoxe de l'activité physique : l'inflammation pourrait-elle être un facteur clé ?
Joshua Buron Feinberg Br J Sports Med 2022

Objectif Le but de cette étude était de tester dans quelle mesure l'activité physique pratiquée pendant le travail et les loisirs est associée à l'inflammation systémique.

Méthodes Les données concernant les antécédents professionnels et les niveaux de protéine C réactive à haute sensibilité (hs-CRP), ainsi que les facteurs de confusion potentiels, proviennent de la Copenhagen Aging and Midlife Biobank. Les antécédents professionnels autodéclarés des participants ont été combinés à une matrice d'exposition professionnelle pour donner une évaluation plus valable de l'activité physique professionnelle cumulée par rapport à l'activité autodéclarée conventionnelle. L'activité physique professionnelle a été mesurée en tonnes-années cumulées (soulever 1000 kg chaque jour pendant un an). L'activité physique actuelle pendant les loisirs a été autodéclarée dans quatre catégories différentes. Nous avons analysé l'association entre l'activité physique professionnelle, l'activité physique de loisir actuelle et le niveau hs-CRP dans un modèle de régression linéaire multivariable avec ajustement pour l'âge, le sexe, les antécédents de tabagisme, le nombre de maladies chroniques, l'indice de masse corporelle et l'alcool.

Résultats Dans une analyse non ajustée, une activité physique professionnelle plus élevée était associée à des niveaux accrus de hs-CRP, tandis qu'une activité physique de loisir plus élevée était associée à des niveaux inférieurs de hs-CRP. Dans l'analyse ajustée, une activité physique de loisirs plus faible a entraîné une augmentation de 12 % des niveaux de hs-CRP, tandis que des activités physiques professionnelles plus élevées ont entraîné une augmentation de 6 % de la hs-CRP. Lorsque nous avons analysé l'activité physique pendant le travail et les loisirs en tant que variables continues, seule l'activité physique pendant les loisirs a affecté la hs-CRP.

Conclusion Cette étude indique que la relation entre l'activité physique et la hs-CRP dépend du contexte de l'activité physique, avec une hs-CRP plus faible liée à l'activité physique de loisir et une hs-CRP plus élevée liée à l'activité physique professionnelle. Les résultats suggèrent que l'inflammation systémique peut expliquer le paradoxe de l'activité physique.

[Nutrimuscle-Conseils]

Effects of exercise intensity and duration on a myokine, secreted protein acidic and rich in cysteine
Toshiaki Miyamoto European Journal of Sport Science Volume 22, 2022 - Issue 9 Pages 1401-1410

Secreted protein acidic and rich in cysteine (SPARC), an exercise-induced myokine, has been suggested as a potential endogenous factor that suppresses colon tumorigenesis. However, the effects of different exercise protocols on circulating SPARC levels are unclear. The main purpose of this study was to examine the effects of both exercise intensity and duration on circulating SPARC levels. This study also examined the relationship between responsiveness of SPARC levels and physical characteristics, including body composition and skeletal muscle function. Nineteen healthy adult men participated in four experimental interventions: two 30-min exercises at workloads corresponding to 60% (W60) and 40% (W40) peak oxygen uptake (VO2peak), a 45-min session of W40, and a 30-min session of complete rest. Blood SPARC and lactate concentrations were measured before and after each session. Only W60 significantly increased serum SPARC levels (p < 0.05), and a significant correlation was found between changes in SPARC levels and lactate concentrations (r = 0.411, p < 0.05). The relative changes in SPARC levels during W60 demonstrated significant positive correlations with skeletal muscle mass and knee extensor muscle strength (both p < 0.05). The increase in serum SPARC levels might be mediated by lactate accumulation and might not, hence, be induced during exercise at the intensity of the first ventilatory threshold levels even though the duration is prolonged.

Our results provide fundamental insight into exercise prescription of both exercise intensity and duration for SPARC response, leading to a better understanding of the preventive effects of exercise on colon cancer.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Effets de l'intensité et de la durée de l'exercice sur une myokine, protéine sécrétée acide et riche en cystéine
Toshiaki Miyamoto Journal européen des sciences du sport Volume 22, 2022 - Numéro 9 Pages 1401-1410

La protéine sécrétée acide et riche en cystéine (SPARC), une myokine induite par l'exercice, a été suggérée comme un facteur endogène potentiel qui supprime la tumorigenèse du côlon. Cependant, les effets de différents protocoles d'exercice sur les niveaux de SPARC en circulation ne sont pas clairs. L'objectif principal de cette étude était d'examiner les effets de l'intensité et de la durée de l'exercice sur les niveaux de SPARC circulants. Cette étude a également examiné la relation entre la réactivité des niveaux de SPARC et les caractéristiques physiques, y compris la composition corporelle et la fonction des muscles squelettiques. Dix-neuf hommes adultes en bonne santé ont participé à quatre interventions expérimentales : deux exercices de 30 min à des charges de travail correspondant à 60 % (W60) et 40 % (W40) d'absorption maximale d'oxygène (VO2peak), une session de 45 min de W40 et une session de 30 min séance de repos complet. Les concentrations sanguines de SPARC et de lactate ont été mesurées avant et après chaque séance. Seul W60 a augmenté de manière significative les niveaux de SPARC sériques (p < 0,05), et une corrélation significative a été trouvée entre les changements dans les niveaux de SPARC et les concentrations de lactate (r = 0,411, p < 0,05). Les changements relatifs des niveaux de SPARC au cours de S60 ont démontré des corrélations positives significatives avec la masse musculaire squelettique et la force des muscles extenseurs du genou (tous deux p < 0,05). L'augmentation des taux sériques de SPARC pourrait être médiée par l'accumulation de lactate et pourrait donc ne pas être induite pendant l'exercice à l'intensité des premiers seuils ventilatoires même si la durée est prolongée.

Nos résultats fournissent des informations fondamentales sur la prescription d'exercices d'intensité et de durée d'exercice pour la réponse SPARC, conduisant à une meilleure compréhension des effets préventifs de l'exercice sur le cancer du côlon.

[Nutrimuscle-Conseils]

Sedentary Behavior and Health Outcomes: Origins, Mechanisms and Policy
Front. Physiol., 08 July 2022 Patricia Huston

Managing chronic diseases, such as heart disease, stroke, diabetes, chronic lung disease and Alzheimer’s disease, account for a large proportion of health care spending, yet they remain in the top causes of premature mortality and are preventable. It is currently accepted that an unhealthy lifestyle fosters a state of chronic low-grade inflammation that is linked to chronic disease progression.

Although this is known to be related to inflammatory cytokines, how an unhealthy lifestyle causes cytokine release and how that in turn leads to chronic disease progression are not well known. This article presents a theory that an unhealthy lifestyle fosters chronic disease by changing interstitial cell behavior and is supported by a six-level hierarchical network analysis. The top three networks include the macroenvironment, social and cultural factors, and lifestyle itself. The fourth network includes the immune, autonomic and neuroendocrine systems and how they interact with lifestyle factors and with each other. The fifth network identifies the effects these systems have on the microenvironment and two types of interstitial cells: macrophages and fibroblasts.

Depending on their behaviour, these cells can either help maintain and restore normal function or foster chronic disease progression. When macrophages and fibroblasts dysregulate, it leads to chronic low-grade inflammation, fibrosis, and eventually damage to parenchymal (organ-specific) cells. The sixth network considers how macrophages change phenotype. Thus, a pathway is identified through this hierarchical network to reveal how external factors and lifestyle affect interstitial cell behaviour. This theory can be tested and it needs to be tested because, if correct, it has profound implications. Not only does this theory explain how chronic low-grade inflammation causes chronic disease progression, it also provides insight into salutogenesis, or the process by which health is maintained and restored. Understanding low-grade inflammation as a stalled healing process offers a new strategy for chronic disease management. Rather than treating each chronic disease separately by a focus on parenchymal pathology, a salutogenic strategy of optimizing interstitial health could prevent and mitigate multiple chronic diseases simultaneously.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Comportement sédentaire et résultats pour la santé : origines, mécanismes et politiques
De face. Physiol., 08 juillet 2022 Patricia Huston

La gestion des maladies chroniques, telles que les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux, le diabète, les maladies pulmonaires chroniques et la maladie d'Alzheimer, représente une grande partie des dépenses de santé, mais elles restent les principales causes de mortalité prématurée et sont évitables. Il est actuellement admis qu'un mode de vie malsain favorise un état d'inflammation chronique de bas grade lié à la progression de la maladie chronique.

Bien que l'on sache que cela est lié aux cytokines inflammatoires, on ne sait pas bien comment un mode de vie malsain provoque la libération de cytokines et comment cela conduit à son tour à la progression de la maladie chronique. Cet article présente une théorie selon laquelle un mode de vie malsain favorise les maladies chroniques en modifiant le comportement des cellules interstitielles et est étayée par une analyse de réseau hiérarchique à six niveaux. Les trois principaux réseaux comprennent le macroenvironnement, les facteurs sociaux et culturels et le mode de vie lui-même. Le quatrième réseau comprend les systèmes immunitaire, autonome et neuroendocrinien et comment ils interagissent avec les facteurs liés au mode de vie et entre eux. Le cinquième réseau identifie les effets de ces systèmes sur le microenvironnement et deux types de cellules interstitielles : les macrophages et les fibroblastes.

Selon leur comportement, ces cellules peuvent soit aider à maintenir et à rétablir une fonction normale, soit favoriser la progression de maladies chroniques. Lorsque les macrophages et les fibroblastes se dérèglent, cela entraîne une inflammation chronique de bas grade, une fibrose et éventuellement des dommages aux cellules parenchymateuses (spécifiques à un organe). Le sixième réseau considère comment les macrophages changent de phénotype. Ainsi, une voie est identifiée à travers ce réseau hiérarchique pour révéler comment les facteurs externes et le mode de vie affectent le comportement des cellules interstitielles. Cette théorie peut être testée et doit être testée car, si elle est correcte, elle a de profondes implications. Non seulement cette théorie explique comment l'inflammation chronique de bas grade provoque la progression de la maladie chronique, mais elle donne également un aperçu de la salutogenèse, ou du processus par lequel la santé est maintenue et restaurée. Comprendre l'inflammation de bas grade comme un processus de guérison au point mort offre une nouvelle stratégie pour la gestion des maladies chroniques. Plutôt que de traiter chaque maladie chronique séparément en mettant l'accent sur la pathologie parenchymateuse, une stratégie salutogénique d'optimisation de la santé interstitielle pourrait prévenir et atténuer simultanément plusieurs maladies chroniques.

[Nutrimuscle-Conseils]

Dose-Response Absorption Kinetics of Oral L-Beta-Aminoisobutyric Acid (L-BAIBA) Supplementation in Healthy Men and Women
Joesi M. Krieger Journal of Dietary Supplements 02 Oct 2022

L-Beta-amino isobutyric acid (L-BAIBA) is a myokine produced in skeletal muscle during exercise and has been shown to impact carbohydrate and fat metabolism in both animals and humans. This study was designed to determine the rate and extent to which L-BAIBA appeared in human plasma after oral ingestion. In a randomized, double-blind, placebo-controlled, crossover fashion, six males and 6 females (N = 12; 24 ± 5 yrs; 173.6 ± 12.0 cm; 72.3 ± 11.3 kg; 21.0 ± 7.0 body fat %) completed a single-dose supplementation protocol of placebo (PLA), L-BAIBA at 250 mg (B250), 500 mg (B500), 1,500mg (B1500), and 1,500mg of valine (V1500). Participants fasted overnight (8–10 h) and consumed their dose with 8–12 fluid ounces of cold water. Venous blood samples were collected 0, 30, 60, 90, 120, 180, 240 and 300 min after ingestion and analyzed for L-BAIBA. Complete blood counts and comprehensive metabolic panels were analyzed 0 and 300 min after ingestion. Peak concentration (CMax) and area under the curve (AUC) were calculated for all variables. Baseline L-BAIBA levels were not different between conditions (p = 0.46). The observed AUC for B1500 (30,513 ± 9190 µM•300 min) was significantly higher than B500 (11,087 ± 3378 µM•300 min, p < 0.001), B250 (7081 ± 2535 µM•300 min, p < 0.001), V1500 (2837 ± 2107 µM•300 min, p < 0.001), and PLA (2836 ± 2061 µM•300 min, p < 0.001). Similarly, L-BAIBA CMax for B1500 (278.1 ± 52.1 µM) was significantly higher than all other supplement conditions: B500 (95.4 ± 33.5 µM, p < 0.001), B250 (63.3 ± 61.1 µM, p < 0.001), V1500 (10.1 ± 7.2 µM, p < 0.001), PLA (11.0 ± 7.1 µM, p = 0.001). AUC and CMax for B500 was significantly higher than B250 (p < 0.001), V1500 (p < 0.001), and PLA (p < 0.001). BAIBA AUC for B250 was significantly higher than V1500 (p < 0.001) and PLA (p < 0.001). No clinically significant changes in blood-based markers of health or adverse events were observed across the study protocol. L-BAIBA doses of 250 mg, 500 mg, and 1500 mg produced significantly greater concentrations of plasma L-BAIBA across a five-hour measurement window when compared to a 1500 mg dose of valine or a placebo. Follow-up efficacy studies on resting and exercise metabolism should be completed to assess the impact of L-BAIBA supplementation in normal weight and overweight individuals.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Cinétique d'absorption dose-réponse de la supplémentation orale en acide L-bêta-aminoisobutyrique (L-BAIBA) chez des hommes et des femmes en bonne santé
Joesi M. Krieger Journal of Dietary Supplements 02 octobre 2022

L'acide L-bêta-amino isobutyrique (L-BAIBA) est une myokine produite dans le muscle squelettique pendant l'exercice et il a été démontré qu'il a un impact sur le métabolisme des glucides et des graisses chez les animaux et les humains. Cette étude a été conçue pour déterminer la vitesse et l'étendue de l'apparition de L-BAIBA dans le plasma humain après ingestion orale. Dans un mode croisé randomisé, en double aveugle, contrôlé par placebo, six hommes et 6 femmes (N = 12 ; 24 ± 5 ans ; 173,6 ± 12,0 cm ; 72,3 ± 11,3 kg ; 21,0 ± 7,0 % de graisse corporelle ont terminé un seul -protocole de supplémentation en dose de placebo (PLA), L-BAIBA à 250 mg (B250), 500 mg (B500), 1 500 mg (B1500) et 1 500 mg de valine (V1500). Les participants ont jeûné pendant la nuit (8 à 10 h) et ont consommé leur dose avec 8 à 12 onces liquides d'eau froide. Des échantillons de sang veineux ont été prélevés 0, 30, 60, 90, 120, 180, 240 et 300 min après l'ingestion et analysés pour L-BAIBA. Des numérations globulaires complètes et des panels métaboliques complets ont été analysés 0 et 300 min après l'ingestion. La concentration maximale (CMax) et l'aire sous la courbe (AUC) ont été calculées pour toutes les variables. Les niveaux de base de L-BAIBA n'étaient pas différents entre les conditions (p = 0,46). L'AUC observé pour B1500 (30 513 ± 9190 µm • 300 min) était significativement plus élevé que B500 (11 087 ± 3378 µm • 300 min, p <0,001), B250 (7081 ± 2535 µm • 300 min, p <0,001), V1500 ( 2837 ± 2107 µM•300 min, p < 0,001), et PLA (2836 ± 2061 µM•300 min, p < 0,001). De même, L-BAIBA CMax pour B1500 (278,1 ± 52,1 µM) était significativement plus élevée que toutes les autres conditions de supplément : B500 (95,4 ± 33,5 µM, p < 0,001), B250 (63,3 ± 61,1 µM, p 1< 0,0001), V1< 0,001), V1 ± 7,2 µM, p < 0,001), PLA (11,0 ± 7,1 µM, p = 0,001). L'ASC et la CMax pour B500 étaient significativement plus élevées que B250 (p < 0,001), V1500 (p < 0,001) et PLA (p < 0,001). BAIBA AUC pour B250 était significativement plus élevée que V1500 (p < 0,001) et PLA (p < 0,001). Aucun changement cliniquement significatif des marqueurs sanguins de la santé ou des événements indésirables n'a été observé tout au long du protocole d'étude. Des doses de L-BAIBA de 250 mg, 500 mg et 1500 mg ont produit des concentrations plasmatiques significativement plus élevées de L-BAIBA sur une fenêtre de mesure de cinq heures par rapport à une dose de 1500 mg de valine ou d'un placebo. Des études d'efficacité de suivi sur le métabolisme au repos et à l'exercice doivent être réalisées pour évaluer l'impact de la supplémentation en L-BAIBA chez les personnes de poids normal et en surpoids.

[Nutrimuscle-Conseils]

_Novel therapeutic targets for diabetic nephropathy
Ming Yang Front. Endocrinol., 25 October 2022

With the increasing incidence of diabetic nephropathy (DN), there is an urgent need to find effective DN preventive and therapeutic modalities. It is widely believed that effective exercise is good for health. However, the beneficial role of exercise in kidney disease, especially in DN, and the underlying molecular mechanisms have rarely been reported. Muscle is not only an important motor organ but also an important endocrine organ, secreting a group of proteins called “myokines” into the blood circulation. Circulating myokines then move to various target organs to play different biological roles. In this review, we summarize the currently known myokines and the progress in research relating them to DN and discuss its potential as a therapeutic target for DN.

[Nutrimuscle-Conseils]

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Nouvelles cibles thérapeutiques pour la néphropathie diabétique
Front Ming Yang. Endocrinol., 25 octobre 2022

Avec l'incidence croissante de la néphropathie diabétique (DN), il est urgent de trouver des modalités préventives et thérapeutiques efficaces de la DN. Il est largement admis que l'exercice efficace est bon pour la santé. Cependant, le rôle bénéfique de l'exercice dans les maladies rénales, en particulier dans la DN, et les mécanismes moléculaires sous-jacents ont rarement été rapportés. Le muscle n'est pas seulement un organe moteur important mais aussi un organe endocrinien important, sécrétant un groupe de protéines appelées "myokines" dans la circulation sanguine. Les myokines circulantes se déplacent ensuite vers divers organes cibles pour jouer différents rôles biologiques. Dans cette revue, nous résumons les myokines actuellement connues et les progrès de la recherche les reliant au DN et discutons de son potentiel en tant que cible thérapeutique pour le DN.

[Nutrimuscle-Conseils]

Myokines derived from contracting skeletal muscle suppress anabolism in MCF7 breast cancer cells by inhibiting mTOR
Amanda R. Davis Front. Physiol., 21 October 2022

Summary: There is strong evidence that physical activity has a profound protective effect against multiple types of cancer. Here, we show that this effect may be mediated by factors released from skeletal muscle during simulated exercise, in situ, which suppress canonical anabolic signaling in breast cancer. We report attenuated growth of MCF7 breast cancer cells in the presence of a rodent-derived exercise conditioned perfusate, independent of prior exercise training. This reduction was concomitant with increased levels of DEPTOR protein and reduced mTOR activity.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Les myokines dérivées de la contraction du muscle squelettique suppriment l'anabolisme dans les cellules cancéreuses du sein MCF7 en inhibant mTOR
Amanda R. Davis avant. Physiol., 21 octobre 2022

Résumé : Il existe des preuves solides que l'activité physique a un effet protecteur profond contre plusieurs types de cancer. Ici, nous montrons que cet effet peut être médié par des facteurs libérés par le muscle squelettique lors d'exercices simulés, in situ, qui suppriment la signalisation anabolique canonique dans le cancer du sein. Nous rapportons une croissance atténuée des cellules cancéreuses du sein MCF7 en présence d'un perfusat conditionné par l'exercice dérivé de rongeurs, indépendamment de l'entraînement physique antérieur. Cette réduction était concomitante avec des niveaux accrus de protéine DEPTOR et une activité réduite de mTOR.

[Nutrimuscle-Conseils]

Serum BDNF and Selenium Levels in Elite Athletes Exposed to Blows
by Murat Ozan, Medicina 2022, 58(5), 608;

Background and Objectives: The study aimed to investigate the combined acute and long-term effects of exposure to blows and exercise on serum BDNF (brain-derived neurotrophic factor) and selenium levels.

Materials and Methods: Serum BDNF and selenium levels were determined in 40 male elite athletes before and after vigorous exercise (training match) with a probability of exposure to blows and in 10 sedentary men subjected to exercise (Astrand running protocol).

Results: Serum BDNF levels were found 11.50 ± 3.50 ng/mL before exercise and 14.02 ± 3.15 ng/mL after exercise in the athlete group (p = 0.02), and 12.18 ± 4.55 ng/ mL and 11.74 ± 2.48 ng/ mL before and after exercise in the sedentary group, respectively (p = 0.873). Serum BDNF (pre-exercise, baseline) levels were slightly lower in the athlete group than those in the sedentary group (11.50 ± 3.50 and 12.18 ± 4.55 ng/mL, respectively, p = 0.796). Pre-exercise serum selenium levels in athletes were significantly higher compared to those of sedentary participants (130.53 ± 36.79 and 95.51 ± 20.57 µg/L, respectively, p = 0.011). There was no difference in selenium levels after exercise (124.01 ± 29.96 µg/L) compared to pre-exercise (130.53 ± 36.79 µg/L) in the athlete group (p = 0.386). Similarly, there was no difference in selenium levels after exercise (113.28 ± 25.51 µg/L) compared to pre-exercise (95.51 ± 20.57 µg/L) in the sedentary group (p = 0.251).

Conclusions: BDNF results show that even if athletes are exposed to blows, they may be protected from the long-term effects of blows thanks to the protective effect of their non-sedentary lifestyle. Regular exercise may have a protective effect on maintaining serum selenium levels in athletes even exposed to blows chronically.