Persephone a écrit:Les végétariens ont d'ailleurs des taux moyens d'AGE dans le plasma supérieurs à ceux des omnivores, malgré l'absence de viande.
Cette affirmation non accompagnée de ses sources appelle plusieurs questions :
- Les végétariens consomment-t-il significativement plus de fruits que les omnivores ?
- Si oui, dans quelles proportions ?
- Ces taux moyens d'AGE sont-ils imputables uniquement à la consommation de fruits ou y-a-t-il d'autres facteurs pouvant l'expliquer ?
- Par quel moyen fait-on la part entre ce qui est causé par les fruits et le reste ?
- S'ils ont des taux d'AGE plus élevés que les omnivores, les végétariens devraient souffrir de plus de pathologies et avoir une longévité inférieure. Est-ce le cas ?
Persephone a écrit:C'est peut-être même pour ça que la benfo te réussit si bien.
Ne mélangeons pas tout. J'ai commencé à prendre de la Benfotiamine suite à mes problèmes de neuropathie. Or à l'époque où celle-ci est apparue, je mangeais bien moins de fruits qu'aujourd'hui (pratiquement aucun). Par contre beaucoup de produits laitiers et céréaliers et des sodas. La Benfotiamine soulage partiellement des sensations de fourmillement ou paresthésie. Or ces sensations sont accentuées non lorsque je mange des fruits mais lorsque je fais des repas riches en glucides (c'est très net avec le blé, un peu moins avec le riz).
(pour expliciter un peu ce qui m'est arrivé, je mets un lien qui présente mieux la situation :
http://www.coach-perso.fr/articles/inde ... ante_part1 )
Par ailleurs je pense que tout le monde s'entend sur le fait qu'une consommation élevée de fructose est néfaste. Malgré tout, on considère que certains fruits constituent un apport intéressant en vitamines, anti-oxydants, polyophénols, résidus alcalinisants. Il y a peut-être donc un équilibre bénéfice / risque à trouver. Signalons également que certains ouvrages de physiologie – biochimie récents indiquent que non seulement les hépatocytes mais également les entérocytes disposent d'un équipement enzymatique leur permettant de transformer le fructose en glucose (s'agit-il d'une erreur ?). On peut là aussi considérer que, tant qu'on reste en dessous des limites de capacité de cet équipement, une consommation modérée de fruits peut-être bénéfique.
D'un point de vue "évolutionniste", on peut, je le reconnais, estimer que la capacité d'orienter le métabolisme du fructose vers la lipogénèse ait pu constituer un avantage sélectif lorsqu'il s'agissait de "faire du gras pour l'hiver". Mais l'épidémie actuelle d'obésité constatée aux US est-elle due à une consommation excessive de fruits ou à autre chose ?