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Impacts de l'alimentation/sport sur la dépression ?

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Impacts de l'alimentation/sport sur la dépression ?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 5 Mai 2023 11:44

Nutrient Inadequacy in Korean Young Adults with Depression: A Case Control Study
by Su-In Yoon Nutrients 2023, 15(9), 2195;

The role of diet is gaining attention among the modifiable factors associated with depression; thus, this case–control study examined the association between nutrition and depression in young Korean adults. Dietary surveys in individuals with depression (n = 39) and age- and gender-matched controls (n = 76) were conducted using food records and food frequency questionnaires. Men with depression consumed less mushrooms and meat, while women consumed significantly less grains (p < 0.05). Overall, the depression group consumed less energy and nutrients, and the difference was more pronounced in men.

The male depression group had lower nutrient adequacy ratio (NAR) for energy, protein, vitamin A, thiamine, niacin, folate, and phosphorus, whereas the female depression group had lower NARs for energy, protein, niacin, and vitamin B12.

The depression group had a significantly lower mean adequacy ratio in both genders. Furthermore, the proportion of inappropriate nutrient intake was higher in both genders of the depression group, exhibiting significant differences in energy, protein, niacin, folate, and zinc in men and energy, riboflavin, folate, and vitamin C in women. Hence, both men and women in the depression group had poor nutrient intake and high rates of nutrient inadequacy and improper consumption. This suggests that the quantity and quality of meals should be improved for individuals with depressive symptoms.
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Re: Impacts de l'alimentation dans la dépression ?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 6 Mai 2023 07:22

Macronutrient intake as a prospective predictor of depressive symptom severity: An exploratory study with adolescent elite athletes
Markus vomir Psychology of Sport and Exercise Volume 67, July 2023, 102442

• First prospective study on nutrition and mental health in adolescent elite athletes.
• Dietary intake assessed with a 3-day food record.
• Depression measured at baseline and after 10-month follow-up.
• Higher protein consumption predicts lower depressive symptom severity at follow-up.
• Several deviations from recommended nutritional standards observed in elite athletes.

Background
Appropriate availability of macro- and micronutrients has an important impact on cognitive performance, mood and mental health. Although the critical role of nutrition for elite athletes’ performance was recognized early on, little is known about whether consumption of specific macronutrients (carbohydrates, proteins, fat) predict the development of future depressive symptoms in adolescent elite athletes.

Methods
Participants were recruited from three Swiss Olympic Partner Schools (SOPS) in the Northwestern German speaking part of Switzerland. A total of 97 adolescent elite athletes (38% girls, Mage = 16.35 ± 1.19) participated in the study. Depressive symptoms (PHQ9) were assessed at baseline and after 10 months follow-up. A 3-day food recall was completed three months after the baseline assessment. Linear regression analyses were used to examine whether macronutrients predict depression symptom severity after controlling for covariates and baseline depressive symptoms.

Results
Higher protein consumption in athletes was a prospective predictor of lower depressive symptom severity at follow-up (β = −35, p < .05). Several deviations from recommended nutritional standards were observed in elite athletes.

Conclusions
The findings of this exploratory study support the notion that dietary behaviour may be prospectively associated with athletes’ mental health. However, more research is required with larger samples and more in-depth assessment techniques. Future research should also examine whether nutrition education and dietary modification can be used to prevent depressive symptoms among adolescent elite athletes.
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Re: Impacts de l'alimentation dans la dépression ?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 7 Mai 2023 16:30

Traduction de l'étude :wink:

L'apport en macronutriments comme prédicteur prospectif de la gravité des symptômes dépressifs : une étude exploratoire auprès d'athlètes d'élite adolescents
Markus vomir Psychologie du sport et de l'exercice Volume 67, juillet 2023, 102442

• Première étude prospective sur la nutrition et la santé mentale chez les athlètes d'élite adolescents.
• Apport alimentaire évalué avec un carnet alimentaire de 3 jours.
• Dépression mesurée au départ et après 10 mois de suivi.
• Une consommation élevée de protéines prédit une sévérité moindre des symptômes dépressifs lors du suivi.
• Plusieurs écarts par rapport aux normes nutritionnelles recommandées observés chez les athlètes d'élite.

Arrière-plan
Une disponibilité appropriée des macro et micronutriments a un impact important sur les performances cognitives, l'humeur et la santé mentale. Bien que le rôle critique de la nutrition pour la performance des athlètes d'élite ait été reconnu très tôt, on sait peu de choses sur la question de savoir si la consommation de macronutriments spécifiques (glucides, protéines, lipides) prédit le développement de futurs symptômes dépressifs chez les athlètes d'élite adolescents.

Méthodes
Les participants ont été recrutés dans trois Swiss Olympic Partner Schools (SOPS) du nord-ouest de la Suisse alémanique. Au total, 97 athlètes d'élite adolescents (38 % de filles, Mage = 16,35 ± 1,19) ont participé à l'étude. Les symptômes dépressifs (PHQ9) ont été évalués au départ et après 10 mois de suivi. Un rappel alimentaire de 3 jours a été effectué trois mois après l'évaluation de base. Des analyses de régression linéaire ont été utilisées pour examiner si les macronutriments prédisent la gravité des symptômes de la dépression après avoir contrôlé les covariables et les symptômes dépressifs de base.

Résultats
Une consommation plus élevée de protéines chez les athlètes était un prédicteur prospectif de la gravité moindre des symptômes dépressifs lors du suivi (β = -35, p < 0,05). Plusieurs écarts par rapport aux normes nutritionnelles recommandées ont été observés chez les athlètes d'élite.

conclusion
Les résultats de cette étude exploratoire soutiennent l'idée que le comportement alimentaire peut être associé de manière prospective à la santé mentale des athlètes. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires avec des échantillons plus importants et des techniques d'évaluation plus approfondies. Les recherches futures devraient également examiner si l'éducation nutritionnelle et la modification du régime alimentaire peuvent être utilisées pour prévenir les symptômes dépressifs chez les athlètes d'élite adolescents.
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Re: Impacts de l'alimentation dans la dépression ?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 10 Mai 2023 10:52

Caroténoïdes plasmatiques et risque de symptomatologie dépressive au sein d’une cohorte de personnes âgées
J. Bardinet Nutrition Clinique et Métabolisme Volume 37, Issue 2, Supplement 2, May 2023, Page e54 PO07_106

Introduction et but de l’étude
La dépression est un problème majeur de santé publique, particulièrement chez les personnes âgées. La nutrition est un mode de vie modifiable qui pourrait potentiellement prévenir le risque de dépression. Dans le cadre d’une alimentation saine, un apport plus élevé en caroténoïdes a déjà été associé à une réduction du risque de dépression, mais les études prospectives sur les niveaux circulants de caroténoïdes chez les personnes âgées font défaut. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’association prospective entre les caroténoïdes plasmatiques et l’incidence de la symptomatologie dépressive (SD) chez des adultes âgés.

Matériel et méthodes
L’échantillon d’étude était basé sur la cohorte prospective des Trois cités (3C), composé d’adultes âgés de 65 ans et plus habitant Bordeaux ou Montpellier, exempts de symptomatologie dépressive (SD) à l’inclusion en 1999. Les caroténoïdes plasmatiques ont été mesurés à l’inclusion par méthode analytique de chromatographie liquide à haute performance et les ratios caroténoïdes plasmatiques/(triglycérides + cholestérol total) ont été calculés. La SD a été évaluée tous les 2 à 3 ans pendant le suivi d’une durée maximale de 17 ans et définie comme un score ≥ 16 sur l’échelle Center for Epidemiologic Studies-Depression et/ou par la prise d’un traitement antidépresseur. Les associations entre caroténoïdes ou ratios caroténoïdes/lipides et l’incidence de SD ont été évaluées par des modèles de régression logistique à effets aléatoires ajustés sur les potentiels facteurs de confusion, dont l’âge, le statut tabagique, l’activité physique, l’indice de masse corporelle et les comorbidités.

Résultats et analyses statistiques
Les données de 1010 participants (860 à Bordeaux et 150 à Montpellier, 585 femmes, âge moyen 74 ans [±4,9]) avec un suivi médian de 13,8 années ont été analysés. La concentration plasmatique moyenne des caroténoïdes totaux était de 1085 μg/L (±545) et une SD a été identifiée chez 436 participants au cours du suivi. La zéaxanthine plasmatique et les ratios de zéaxanthine/lipides, de β-carotène/lipides et de lutéine + zéaxanthine/lipides étaient indépendamment associés à une réduction du risque de SD au cours du temps après prise en compte des potentiels facteurs de confusion (rapport de côte (RC) = 0,81, intervalle de confiance à 95 % [0,67 ; 0,99], RC = 0,79 [0,67 ; 0,94], RC = 0,79 [0,64 ; 0,98] et RC = 0,80 [0,66 ; 0,97] respectivement pour une augmentation d’un écart-type de zéaxanthine, du ratio de zéaxanthine/lipides, de β-carotène/lipides et de lutéine + zéaxanthine/lipides).

Conclusion
En se concentrant sur les niveaux circulants, les résultats suggèrent une association inverse entre la zéaxanthine plasmatique, le β-carotène et la combinaison lutéine + zéaxanthine et le risque de SD au cours du temps chez les personnes âgées en utilisant une méthode pertinente pour des données répétées sur un long suivi. Une meilleure compréhension des mécanismes sous-jacents mérite des recherches supplémentaires.
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Re: Impacts de l'alimentation dans la dépression ?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 15 Mai 2023 13:26

Total fat and omega-3 fatty acids intake in relation to serum brain-derived neurotrophic factor (BDNF) levels and psychological disorders in Iranian adults
Sedigheh Bahadorpour, Scientific Reports volume 13, Article number: 5392 (2023)

Considering contradictory findings of previous investigations and growing prevalence of psychological disorders, we investigated association between dietary total fat and omega-3 fatty acids intake with serum brain-derived neurotrophic factor (BDNF) levels, depression, anxiety and psychological distress in Iranian adults. Using a multistage cluster random sampling method, 533 middle-aged adults were included in this cross-sectional study. A validated semi-quantitative 168-item food frequency questionnaire was used to examine dietary intakes. A 12-h fasting blood sample was drawn to measure serum BDNF. Serum BDNF values in the first decile were considered low level. Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) and General Health Questionnaire (GHQ) were used to assess depression, anxiety and psychological distress. A U-shaped relationship between fat intake and prevalence of anxiety and distress was found. The third quartile of fat intake compared to the first quartile was significantly related to 80% decreased odds of depression (OR = 0.20, 95% CI 0.05–0.80), in fully-adjusted model.

Participants in the third quartile of fat intake compared to those in the first quartile had significantly 45% lower odds for distress, in the crude model (OR = 0.55, 95% CI 0.33–0.92); however, this association disappeared after considering confounders. There was no significant association between omega-3 fatty acids intake and odds of depression, anxiety or distress. Prevalence of low-BDNF values was higher in participants with depression, as compared to non-depressed subjects (14.9 vs. 9%; P = 0.06). This cross-sectional study illustrated a U-shaped relationship between fat intake and prevalence of anxiety and distress. Moderate intake of fat was related to lower odds of depression. Prevalence of low-BDNF values was slightly higher in subjects with depression compared to non-depressed individuals.
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Re: Impacts de l'alimentation dans la dépression ?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 20 Mai 2023 11:16

Causal Association Between Obesity, Circulating Glutamine Levels, and Depression: A Mendelian Randomization Study
Ruixin He The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, Volume 108, Issue 6, June 2023, Pages 1432–1441,

Context
Observational studies indicated obesity and glutamatergic dysfunction as potential risk factors of depression, and reported disturbance of glutamine metabolism in obese state. However, it remains unclear whether the interrelationships between obesity, glutamine, and depression are causal.

Objective
We conducted 2-sample bidirectional mendelian randomization (MR) analyses to explore the causalities between circulating glutamine levels, specific depressive symptoms, major depressive disorder (MDD), and body mass index (BMI).

Methods
Univariable MR, multivariable MR (MVMR), and linkage disequilibrium score regression (LDSR) analyses were performed.

Results
Genetic downregulation of glutamine was causally associated with MDD, anhedonia, tiredness, and depressed mood at the false discovery rate (FDR)-controlled significance level (estimate, −0.036 ∼ −0.013; P = .005 to P = .050). Elevated BMI was causally linked to lower glutamine level (estimate, –0.103; P = .037), as well as more severe depressed mood, tiredness, and anhedonia (estimate, 0.017 ∼ 0.050; P < .001 to P = .040). In MVMR analysis, BMI was causally related to depressed mood dependently of glutamine levels. Conversely, it showed limited evidence supporting causal effects of depression on glutamine levels or BMI, except a causal association of tiredness with elevated BMI (estimate, 0.309; P = .003). LDSR estimates were directionally consistent with MR results.

Conclusion
The present study reported that higher BMI was causally associated with lower glutamine levels. Both obesity and downregulation of glutamine were causally linked to depression.
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Re: Impacts de l'alimentation dans la dépression ?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 22 Mai 2023 13:17

Traduction de l'étude :wink:

Association causale entre l'obésité, les niveaux de glutamine circulante et la dépression : une étude de randomisation mendélienne
Ruixin He The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, volume 108, numéro 6, juin 2023, pages 1432–1441,

Contexte
Des études observationnelles ont indiqué que l'obésité et le dysfonctionnement glutamatergique étaient des facteurs de risque potentiels de dépression et ont signalé une perturbation du métabolisme de la glutamine chez les personnes obèses. Cependant, on ne sait toujours pas si les interrelations entre l'obésité, la glutamine et la dépression sont causales.

Objectif
Nous avons effectué des analyses de randomisation mendélienne bidirectionnelle à 2 échantillons pour explorer les causalités entre les niveaux de glutamine circulante, les symptômes dépressifs spécifiques, le trouble dépressif majeur (TDM) et l'indice de masse corporelle (IMC).

Méthodes
Des analyses d'IRM univariable, d'IRM multivariable (MVMR) et de régression du score de déséquilibre de liaison (LDSR) ont été effectuées.

Résultats
La régulation négative génétique de la glutamine était associée de manière causale au TDM, à l'anhédonie, à la fatigue et à l'humeur dépressive au niveau de signification contrôlé par le taux de fausses découvertes (FDR) (estimation, −0,036 ∼ −0,013 ; P = 0,005 à P = 0,050). Un IMC élevé était causalement lié à un niveau de glutamine plus faible (estimation, -0,103 ; P = 0,037), ainsi qu'à une humeur dépressive plus sévère, à la fatigue et à l'anhédonie (estimation, 0,017 ∼ 0,050 ; P < 0,001 à P = 0,040) . Dans l'analyse MVMR, l'IMC était causalement lié à l'humeur dépressive en fonction des niveaux de glutamine. À l'inverse, il a montré des preuves limitées soutenant les effets causals de la dépression sur les niveaux de glutamine ou l'IMC, à l'exception d'une association causale de la fatigue avec un IMC élevé (estimation, 0,309 ; P = 0,003). Les estimations du LDSR étaient directionnellement cohérentes avec les résultats de la RM.

Conclusion
La présente étude a rapporté qu'un IMC plus élevé était causalement associé à des niveaux de glutamine plus faibles. L'obésité et la régulation négative de la glutamine étaient toutes deux causalement liées à la dépression.
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Re: Impacts de l'alimentation dans la dépression ?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 22 Mai 2023 17:17

Need for Multidimensional and Multidisciplinary Management of Depressed Preadolescents and Adolescents: A Review of Randomized Controlled Trials on Oral Supplementations (Omega-3, Fish Oil, Vitamin D3)
by Carlo Pruneti Nutrients 2023, 15(10), 2306;

(1) Background: Depression is a serious health problem with a high cost for public administration. Epidemiological studies report that one in five children have a mental disorder and about 50% of mental health problems exacerbate in childhood and adolescence. Moreover, the antidepressant efficacy in children and adolescents is poorly demonstrated and can cause severe behavioral adverse events such as suicidal ideation.

(2) Methods: This systematic literature review examined oral supplementations (Omega-3, fish oil, Vitamin D3) to treat depressed children, preadolescents, and adolescents. MEDLINE, Scopus, Embase, and PsycInfo were searched for articles published in the last five years. Six studies met the eligibility criteria. The inclusion criteria encompassed children, preadolescents, and adolescents, a diagnosis of depression, and an intervention of oral supplementations such as Omega-3, fish oil, and Vitamin D3.

(3) Results: Most of the studies demonstrated that dietary intervention provides positive outcomes in terms of depression symptoms.

(4) Conclusions: Overall, the results demonstrate a positive effect for oral supplementation suggesting an increase intake of Omega-3, fish oil, and Vitamin D3. However, only a few studies assess the effectiveness of diet recommendations, as a monotherapy or combined treatment, for the management of depression at developmental ages. Thus, there is still a need to further investigate these aspects and to look more specifically at adolescents and preadolescents.
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Re: Impacts de l'alimentation dans la dépression ?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 24 Mai 2023 12:07

Physical Activity, Sun Exposure, Vitamin D Intake and Perceived Stress in Italian Adults
by Bruno Trovato Nutrients 2023, 15(10), 2301;

The last decades of global development have, due to rapid urbanization, pressuring entire populations to changes in lifestyle and dietary habits, led to an increase in the prevalence of mental disorders, including stress. This study explored how lifestyle and dietary factors, such as physical activity, sun exposure, and vitamin D intake are related to perceived stress in a Mediterranean-based population. Physical activity level was evaluated using the international physical activity questionnaires (IPAQ), sun exposure was evaluated using the sunlight exposure measurement questionnaire (SEM-Q), and validated food frequency questionnaires (FFQs) were used to assess dietary intakes. The perceived stress of the study participants was evaluated using the perceived stress scale (PSS). Multivariate logistic regression models were used to test for potential associations. In the most adjusted model, an inverse association between physical activity level, sunlight exposure, vitamin D intake, and high perceived stress was found (OR = 0.72, 95% CI: 0.51, 1.00, OR = 0.72, 95% CI: 0.52, 0.99, OR = 0.69, 95% CI: 0.53, 0.89, respectively). However, when stratifying the population by level of physical activity, the retrieved associations with sunlight exposure and dietary vitamin D intake were significant only among those individuals reporting being moderately to highly physically active (OR = 0.16, 95% CI: 0.08, 0.33 and OR = 0.46, 95% CI: 0.28, 0.76, respectively), while results on low physically active participants were null. In conclusion, this study demonstrated that higher dietary intake of vitamin D and sunlight exposure are associated with a lower likelihood of having high perceived stress among physically active individuals.
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Re: Impacts de l'alimentation dans la dépression ?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 24 Mai 2023 19:03

Traduction de l'étude :wink:

Activité physique, exposition au soleil, apport en vitamine D et stress perçu chez les adultes italiens
par Bruno Trovato Nutriments 2023, 15(10), 2301;

Les dernières décennies de développement mondial ont, en raison de l'urbanisation rapide, poussant des populations entières à changer de mode de vie et d'habitudes alimentaires, ont entraîné une augmentation de la prévalence des troubles mentaux, y compris le stress. Cette étude a exploré comment les facteurs liés au mode de vie et à l'alimentation, tels que l'activité physique, l'exposition au soleil et l'apport en vitamine D, sont liés au stress perçu dans une population méditerranéenne. Le niveau d'activité physique a été évalué à l'aide des questionnaires internationaux sur l'activité physique (IPAQ), l'exposition au soleil a été évaluée à l'aide du questionnaire de mesure de l'exposition à la lumière du soleil (SEM-Q) et des questionnaires de fréquence alimentaire validés (FFQ) ont été utilisés pour évaluer les apports alimentaires. Le stress perçu des participants à l'étude a été évalué à l'aide de l'échelle de stress perçu (PSS). Des modèles de régression logistique multivariés ont été utilisés pour tester les associations potentielles. Dans le modèle le plus ajusté, une association inverse entre le niveau d'activité physique, l'exposition au soleil, l'apport en vitamine D et le stress perçu élevé a été trouvée (OR = 0,72, IC à 95 % : 0,51, 1,00, OR = 0,72, IC à 95 % : 0,52, 0,99, OR = 0,69, IC à 95 % : 0,53, 0,89, respectivement). Cependant, lors de la stratification de la population par niveau d'activité physique, les associations trouvées avec l'exposition au soleil et l'apport alimentaire en vitamine D n'étaient significatives que chez les personnes déclarant être modérément à très actives physiquement (OR = 0,16, IC à 95 % : 0,08, 0,33 et OR = 0,46, IC à 95 % : 0,28, 0,76, respectivement), tandis que les résultats sur les participants peu actifs physiquement étaient nuls. En conclusion, cette étude a démontré qu'un apport alimentaire élevé en vitamine D et une exposition au soleil sont associés à une probabilité plus faible d'avoir un stress perçu élevé chez les personnes physiquement actives.
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Re: Impacts de l'alimentation dans la dépression ?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 11 Juin 2023 12:45

Vitamin B6 Supplementation Reduces Symptoms of Depression in College Women Taking Oral Contraceptives: A Randomized, Double-Blind Crossover Trial
Anne C. Curtin Journal of Dietary Supplements Volume 20, 2023 - Issue 4 Pages 550-562

Oral contraceptive (OC) users have a heightened risk of low plasma concentrations of vitamin B6, a cofactor in the tryptophan-serotonin pathway critical to mood regulation. The purpose of this crossover study was to determine whether vitamin B6 supplementation reduced symptoms of depression and improved mood states in college women using OC. Participants were healthy (aged 18–25 yrs), did not take dietary supplements, and used OC (estrogen with progestin) consistently for at least 1 year. During the 12-week, randomized, double-blind crossover trial (4-week treatment periods [100 mg vitamin B6 daily or placebo] separated by a 4-week washout) participants (n = 8) maintained normal exercise and eating patterns and recorded tablet consumption daily. The Beck Depression Inventory-II (BDI-II) and Profile of Mood States (POMS) were used to assess mental health before and after each 4-week treatment period. Average dietary vitamin B6 intakes did not vary during the trial (1.2–1.4 mg/d), whereas vitamin B6 status rose significantly following the B6 supplementation period compared to the other three time points.

BDI-II scores were reduced 20% by vitamin B6 supplementation in comparison to an 11% rise with placebo ingestion (p = 0.046). POMS scores were not significantly impacted by vitamin B6 supplementation.

These preliminary data support a growing literature suggesting the benefits of B6 supplementation for reducing symptoms of depression in young women using OC.
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Re: Impacts de l'alimentation dans la dépression ?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 12 Juin 2023 16:33

Traduction de l'étude :wink:

La supplémentation en vitamine B6 réduit les symptômes de dépression chez les étudiantes prenant des contraceptifs oraux : un essai croisé randomisé en double aveugle
Anne C. Curtin Journal of Dietary Supplements Volume 20, 2023 - Numéro 4 Pages 550-562

Les utilisatrices de contraceptifs oraux (CO) ont un risque accru de faibles concentrations plasmatiques de vitamine B6, un cofacteur de la voie tryptophane-sérotonine essentielle à la régulation de l'humeur. Le but de cette étude croisée était de déterminer si la supplémentation en vitamine B6 réduisait les symptômes de dépression et améliorait les états d'humeur chez les étudiantes utilisant le CO. Les participants étaient en bonne santé (âgés de 18 à 25 ans), ne prenaient pas de compléments alimentaires et utilisaient des CO (œstrogène avec progestatif) de manière constante pendant au moins 1 an. Au cours de l'essai croisé randomisé en double aveugle de 12 semaines (périodes de traitement de 4 semaines [100 mg de vitamine B6 par jour ou placebo] séparées par un sevrage de 4 semaines), les participants (n = 8) ont maintenu des habitudes d'exercice et d'alimentation normales et ont enregistré consommation quotidienne de comprimés. Le Beck Depression Inventory-II (BDI-II) et le Profile of Mood States (POMS) ont été utilisés pour évaluer la santé mentale avant et après chaque période de traitement de 4 semaines. Les apports alimentaires moyens en vitamine B6 n'ont pas varié au cours de l'essai (1,2–1,4 mg/j), alors que le statut en vitamine B6 a augmenté de manière significative après la période de supplémentation en B6 par rapport aux trois autres points dans le temps.

Les scores BDI-II ont été réduits de 20 % par la supplémentation en vitamine B6 par rapport à une augmentation de 11 % avec l'ingestion d'un placebo (p = 0,046). Les scores POMS n'ont pas été significativement impactés par la supplémentation en vitamine B6.

Ces données préliminaires appuient une littérature croissante suggérant les avantages de la supplémentation en B6 pour réduire les symptômes de la dépression chez les jeunes femmes utilisant le CO.
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Re: Impacts de l'alimentation dans la dépression ?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 29 Juin 2023 10:12

Association between dietary theobromine with depression: a population-based study
Xin-Yu Li BMC Psychiatry. 2022 Dec 6;22(1):769.

Objective: The purpose of this study is to investigate the possible link between dietary theobromine intake and symptoms of depression.

Materials and methods: These results are based on the responses of 3637 people who took part in the National Health and Nutrition Examination Survey in 2017-2018. Participants' daily theobromine intake was determined using a 24-h food questionnaire from the 2017-2018 cycle. Presence of depression was defined as a score of 5 or above on the Patient Health Questionnaire. Association between theobromine intake and depression was examined using a multivariate logistic regression adjusting for several relevant sociodemographic, lifestyle and health-related factors.

Results: A total of 6903 participants were included in the study. The results of multivariate logistic regression showed a correlation between depressive symptoms and theobromine intake (OR:1.17, 95%CI:1.02-1.34).

Conclusions: Our cross-sectional population based study suggests that increased theobromine intake is associated with increased risk for depression. Nevertheless, more investigations are needed to confirm our findings.
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Re: Impacts de l'alimentation dans la dépression ?

Messagepar Nutrimuscle-Diététique » 30 Juin 2023 19:18

Traduction de l'étude :wink:
Association entre la théobromine alimentaire et la dépression : une étude basée sur la population
Xin-Yu Li BMC Psychiatrie. 6 décembre 2022;22(1):769.

Objectif : Le but de cette étude est d'étudier le lien possible entre l'apport alimentaire en théobromine et les symptômes de la dépression.

Matériels et méthodes : Ces résultats sont basés sur les réponses de 3637 personnes qui ont participé à l'Enquête nationale sur la santé et la nutrition en 2017-2018. L'apport quotidien en théobromine des participants a été déterminé à l'aide d'un questionnaire alimentaire de 24 h du cycle 2017-2018. La présence de dépression a été définie comme un score de 5 ou plus sur le questionnaire de santé du patient. L'association entre la consommation de théobromine et la dépression a été examinée à l'aide d'une régression logistique multivariée ajustée pour plusieurs facteurs sociodémographiques, liés au mode de vie et à la santé.

Résultats : Au total, 6903 participants ont été inclus dans l'étude. Les résultats de la régression logistique multivariée ont montré une corrélation entre les symptômes dépressifs et la consommation de théobromine (OR : 1,17, IC à 95 % : 1,02-1,34).

Conclusions : Notre étude transversale basée sur la population suggère qu'une consommation accrue de théobromine est associée à un risque accru de dépression. Néanmoins, d'autres investigations sont nécessaires pour confirmer nos conclusions.
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Re: Impacts de l'alimentation dans la dépression ?

Messagepar Nutrimuscle-Conseils » 1 Juil 2023 12:10

Vitamin D supplementation for depression in older adults: a meta-analysis of randomized controlled trials
Yoonjung Park Front. Nutr., 21 June 2023

Background: In older adults, depression is associated with several other clinical problems such as cognitive impairment and low quality of life. Several studies have evaluated the relationship between vitamin D and depression in older adults; however, the results have been controversial thus far.

Objective: This study aimed to investigate the effects of vitamin D supplementation on depressive symptom improvement among individuals aged ≥60 years with or without a diagnosis of depression or depressive symptoms based on a meta-analysis of randomized controlled trials (RCTs).

Methods: RCTs were identified to analyze the relationship between vitamin D supplementation and depressive symptoms. MEDLINE, CENTRAL, Embase, and PsycINFO were systematically searched for relevant articles published from inception to November 2022. RCTs that evaluated the effect of vitamin D supplementation in participants aged ≥60 years compared to placebo were included. A random effects model was used in this meta-analysis because of the differences between the included RCTs. The quality of the RCTs was assessed using Risk of Bias 2.

Results: Seven trials were included in the analyses. The primary outcome of pre-post score changes included five trials with a total of 752 participants. The secondary outcome of post-intervention score included all seven trials with a total of 4,385 participants. No significant improvement in depressive symptoms in either pre-post score changes [standardized mean difference (SMD) = −0.49; 95% confidence interval (CI) −1.07–0.09; p = 0.10] or post-intervention score (SMD = −0.10; 95% CI −0.28–0.07; p = 0.25) was found.

Conclusion: Vitamin D supplementation in older adults was not associated with an improvement in depressive symptoms. More studies in older adults are needed to evaluate the association between vitamin D supplementation and depression.
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