Les vitamines B pour protéger cerveau et santé des seniors?

[Nutrimuscle-Conseils]

Low thiamine status in adults following low-carbohydrate / ketogenic diets: a cross-sectional comparative study of micronutrient intake and status
European Journal of Nutrition Volume 63, pages 2667–2679, (2024) Chaitong Churuangsuk

Background
Low-carbohydrate diets (LCD) are popular for weight loss but lack evidence about micronutrient sufficiency in real-life use. This study assessed the intake and biochemical status of selected micronutrients in people voluntarily following LCDs.

Methods
A cross-sectional study was conducted (2018-20) among 98 adults recruited as self-reporting either LCD (n = 49) or diets not restricting carbohydrates (controls; n = 49). Diets were assessed using the 130-item EPIC-Norfolk food-frequency questionnaire. Red-blood-cell thiamine diphosphate (TDP) was measured for thiamine status using HPLC. Plasma magnesium, zinc, copper, and selenium were measured using inductively coupled plasma mass spectrometry. Between-group biomarker comparisons were conducted using ANCOVA and adjusted for age, sex, body mass index (BMI), and diabetes status.

Results
LCD-followers (26% male, median age 36 years, median BMI 24.2 kg/m2) reported adhering to LCDs for a median duration of 9 months (IQR 4–36). The most followed LCD type was ‘their own variations of LCD’ (30%), followed by ketogenic (23%), ‘palaeolithic’ (15%), and Atkins diets (8%). Among controls, 41% were male (median age 27 years, median BMI 23 kg/m2). Median macronutrient intakes for LCD vs control groups were carbohydrate 16%Energy (E) vs. 50%E; protein 25%E vs. 19%E; and fat 55%E vs 34%E (saturated fat 18%E vs. 11%E). Two-thirds of LCD followers (32/49) and half of the controls (24/49) reported some use of dietary supplements (p = 0.19). Among LCD-followers, assessing from food data only, 21 (43%) failed to meet the reference nutrient intake (RNI) for thiamine (vs.14% controls, p = 0.002). When thiamine from supplementation (single- or multivitamin) was included, there appeared to be no difference in thiamine intake between groups. Still, red-blood-cell TDP was lower in LCD-followers than controls (407 ± 91 vs. 633 ± 234 ng/gHb, p < 0.001). Three LCD-followers were thiamine-deficient (RBC thiamine < 275 ng/gHb) vs. one control. There were no significant differences in dietary intakes or plasma concentrations of magnesium, zinc, copper, and selenium between groups.

Conclusions
Following LCDs is associated with lower thiamine intake and TDP status than diets without carbohydrate restriction, incompletely corrected by supplement use. These data, coupled with a lack of RCT evidence on body weight control, do not support recommending LCDs for weight management without appropriate guidance and diet supplementation.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Faible taux de thiamine chez les adultes suivant des régimes pauvres en glucides/cétogènes : une étude comparative transversale de l'apport et du statut en micronutriments
European Journal of Nutrition Volume 63, pages 2667–2679, (2024) Chaitong Churuangsuk

Contexte
Les régimes pauvres en glucides (PBC) sont populaires pour la perte de poids, mais il manque de preuves sur la suffisance en micronutriments dans la vie réelle. Cette étude a évalué l'apport et le statut biochimique de micronutriments sélectionnés chez des personnes suivant volontairement des PBC.

Méthodes
Une étude transversale a été menée (2018-20) auprès de 98 adultes recrutés comme autodéclarants soit PBC (n = 49), soit comme régimes ne limitant pas les glucides (témoins ; n = 49). Les régimes ont été évalués à l'aide du questionnaire de fréquence alimentaire EPIC-Norfolk de 130 questions. Le taux de thiamine diphosphate (TDP) des globules rouges a été mesuré par HPLC. Le magnésium, le zinc, le cuivre et le sélénium plasmatiques ont été mesurés par spectrométrie de masse à plasma à couplage inductif. Des comparaisons de biomarqueurs entre les groupes ont été réalisées par ANCOVA et ajustées en fonction de l'âge, du sexe, de l'indice de masse corporelle (IMC) et du statut diabétique.

Résultats
Les adeptes du LCD (26 % d'hommes, âge médian 36 ans, IMC médian 24,2 kg/m2) ont déclaré avoir adhéré au LCD pendant une durée médiane de 9 mois (IQR 4-36). Le type de LCD le plus suivi était « leurs propres variantes du LCD » (30 %), suivi du régime cétogène (23 %), du régime « paléolithique » (15 %) et du régime Atkins (8 %). Parmi les témoins, 41 % étaient des hommes (âge médian 27 ans, IMC médian 23 kg/m2). Français Les apports médians en macronutriments pour les groupes LCD par rapport aux groupes témoins étaient les suivants : glucides 16 %E contre 50 %E ; protéines 25 %E contre 19 %E ; et lipides 55 %E contre 34 %E (graisses saturées 18 %E contre 11 %E). Les deux tiers des adeptes du LCD (32/49) et la moitié des témoins (24/49) ont déclaré avoir utilisé des compléments alimentaires (p = 0,19). Parmi les adeptes du LCD, évalués à partir des données alimentaires uniquement, 21 (43 %) n'ont pas atteint l'apport nutritionnel de référence (ANR) pour la thiamine (contre 14 % des témoins, p = 0,002). Lorsque la thiamine provenant d'une supplémentation (monovitamine ou multivitamine) a été incluse, il ne semble pas y avoir de différence dans l'apport en thiamine entre les groupes. Cependant, le TDP des globules rouges était plus faible chez les adeptes du LCD que chez les témoins (407 ± 91 contre 633 ± 234 ng/gHb, p < 0,001). Trois adeptes du LCD présentaient une carence en thiamine (thiamine érythrocytaire < 275 ng/gHb) contre un témoin. Aucune différence significative n'a été observée dans les apports alimentaires ou les concentrations plasmatiques de magnésium, de zinc, de cuivre et de sélénium entre les groupes.

Conclusions
Le suivi des LCD est associé à un apport en thiamine et à un statut TDP inférieurs à ceux des régimes sans restriction glucidique, ce qui est incomplètement corrigé par l'utilisation de suppléments. Ces données, associées à un manque de preuves issues d'ECR sur le contrôle du poids corporel, ne justifient pas la recommandation des LCD pour la gestion du poids sans conseils appropriés et supplémentation alimentaire.

[Nutrimuscle-Conseils]

Bidirectional Two-Sample, Two-Step Mendelian Randomisation Study Reveals Mediating Role of Gut Microbiota Between Vitamin B Supplementation and Alzheimer’s Disease
by Yu An,Zhaoming Cao Nutrients 2024, 16(22), 3929;

Objectives: Alzheimer’s disease (AD) is a devastating neurodegenerative disorder with a complex aetiology. The aims of this study were to investigate the relationship between vitamin B supplementation and AD risk and to explore the potential mediating effect of the gut microbiota in this relationship. Methods: We employed a Mendelian randomisation analysis to examine the association between different vitamin B supplementation modalities (vitamin B6, folic acid, B12, and vitamin B complex tablets) and AD risk. Univariate Mendelian randomisation with inverse-variance weighting was used. Additionally, mediation analyses were conducted to identify the potential mediating effects of 119 known bacterial genera. Results: The univariate Mendelian randomisation analyses showed no significant direct associations between individual vitamin B supplements or vitamin B complex tablets and AD risk. However, several gut bacterial genera were significantly associated with AD risk. Lachnospiraceae (NK4A136 group), Paraprevotella, Slackia, and Bifidobacterium were associated with reduced AD risk, while Defluviitaleaceae (UCG011), Desulfovibrio, Eubacterium ventriosum group, and Ruminococcaceae UCG-003 were associated with increased AD risk. The mediation analysis revealed that Lachnospiraceae (NK4A136 group), Defluviitaleaceae (UCG011), and Bifidobacterium fully mediated the causal relationships between vitamin B12, B6, and B complex supplementation, respectively, and AD risk.

Conclusions: This study provides evidence suggesting that certain gut microbiota genera are significantly associated with AD risk and may mediate the relationship between vitamin B supplementation and AD risk. These findings offer new insights into the variable effectiveness of B vitamins in treating neurodegenerative diseases and suggest potential new strategies for AD treatment and prevention.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Une étude de randomisation mendélienne bidirectionnelle à deux échantillons et deux étapes révèle le rôle médiateur du microbiote intestinal entre la supplémentation en vitamine B et la maladie d’Alzheimer
par Yu An,Zhaoming Cao Nutrients 2024, 16(22), 3929 ;

Objectifs : La maladie d’Alzheimer (MA) est une maladie neurodégénérative dévastatrice dont l’étiologie est complexe. Les objectifs de cette étude étaient d’étudier la relation entre la supplémentation en vitamine B et le risque de MA et d’explorer l’effet médiateur potentiel du microbiote intestinal dans cette relation. Méthodes : Nous avons utilisé une analyse de randomisation mendélienne pour examiner l’association entre différentes modalités de supplémentation en vitamine B (vitamine B6, acide folique, B12 et comprimés de complexe de vitamine B) et le risque de MA. Une randomisation mendélienne univariée avec pondération inverse-variance a été utilisée. De plus, des analyses de médiation ont été menées pour identifier les effets médiateurs potentiels de 119 genres bactériens connus. Résultats : Les analyses de randomisation mendélienne univariée n'ont montré aucune association directe significative entre les suppléments individuels de vitamine B ou les comprimés de complexe de vitamine B et le risque de MA. Cependant, plusieurs genres de bactéries intestinales étaient significativement associés au risque de MA. Lachnospiraceae (groupe NK4A136), Paraprevotella, Slackia et Bifidobacterium étaient associés à un risque réduit de MA, tandis que Defluviitaleaceae (UCG011), Desulfovibrio, groupe Eubacterium ventriosum et Ruminococcaceae UCG-003 étaient associés à un risque accru de MA. L'analyse de médiation a révélé que Lachnospiraceae (groupe NK4A136), Defluviitaleaceae (UCG011) et Bifidobacterium ont pleinement médié les relations causales entre la supplémentation en vitamine B12, B6 et complexe B, respectivement, et le risque de MA.

Conclusions : Cette étude fournit des preuves suggérant que certains genres de microbiote intestinal sont significativement associés au risque de MA et peuvent médier la relation entre la supplémentation en vitamine B et le risque de MA. Ces résultats offrent de nouvelles perspectives sur l’efficacité variable des vitamines B dans le traitement des maladies neurodégénératives et suggèrent de nouvelles stratégies potentielles pour le traitement et la prévention de la MA.

[Nutrimuscle-Conseils]

The association between dietary dark green vegetable intake and cognitive function in US older adults
Yuqian Liu Nutrition Bulletin 21 November 2024

Dark green vegetables include dark green leafy vegetables and broccoli. They are sources of many essential nutrients, including vitamins A, B and C, folate, fibre, carotenoids and flavonoids. This study aimed to explore the association between dietary dark green vegetable intake and cognitive function in US older adults. We included 2344 older adults (≥60 years old) from the National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) 2011–2014 cycles. Dark green vegetable consumption was assessed using a continuous variable (cups/day) and two categorical variables. The first categorical variable classified participants into non-consumers and consumers based on whether they consumed dark green vegetables. The second categorical variable grouped participants into four levels of dark green vegetable consumption (non-consumers, consumers with low intakes, consumers with moderate intakes and consumers with high intakes). We used five continuous variables with non-normal distribution to assess cognitive function, including a composite z-score and the standardised scores of four individual cognitive tests. The four cognitive tests included the Immediate Recall Test (IRT), the Delayed Recall Test (DRT), the Animal Mobility Test (AFT) and the Digit Symbol Substitution Test (DSST). The standardised scores of the four cognitive tests were calculated using the mean and standard deviation of each cognitive test score. The composite z-score was calculated by averaging the standardised scores of four cognitive tests to evaluate global cognition. We used multiple linear regression models to examine the association between dietary dark green vegetable intake and cognitive function.

Our findings indicated that dark green vegetable intake was positively associated with global cognition (β [95% CI]: 0.17 [0.04, 0.30]; p = 0.016) and IRT (β [95% CI]: 0.26 [0.08, 0.43]; p = 0.009) and DRT (β [95% CI]: 0.21 [0.05, 0.36]; p = 0.012) standardised scores. Individuals with high intake of dark green vegetables showed notably better global cognition (β [95% CI]: 0.16 [0.05, 0.28]; p = 0.010) and showed higher IRT (β [95% CI]: 0.22 [0.07, 0.38]; p = 0.010) and DRT standardised scores (β [95% CI]: 0.21 [0.07, 0.36]; p = 0.007) compared with the non-consumers. Blood neutrophil counts mediated the cognitive benefits of dark green vegetables (Proportion: 9.5%, p = 0.006).

In conclusion, our findings suggest that dark green vegetable consumption may have favourable effects on cognitive function in US older adults, especially on immediate and delayed learning abilities. The underlying mechanisms include the ability of dark green vegetables to reduce blood neutrophil levels, an indicator of decreased systemic inflammation. Increasing dietary intake of dark green vegetables may be a beneficial intervention to improve cognitive health in the older US population.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

L'association entre la consommation de légumes verts foncés et la fonction cognitive chez les personnes âgées aux États-Unis
Yuqian Liu Nutrition Bulletin 21 novembre 2024

Les légumes vert foncé comprennent les légumes à feuilles vert foncé et le brocoli. Ils sont sources de nombreux nutriments essentiels, notamment les vitamines A, B et C, l'acide folique, les fibres, les caroténoïdes et les flavonoïdes. Cette étude visait à explorer l'association entre la consommation de légumes verts foncés et la fonction cognitive chez les personnes âgées aux États-Unis. Nous avons inclus 2344 personnes âgées (≥ 60 ans) issues des cycles 2011-2014 de l'enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES). La consommation de légumes vert foncé a été évaluée à l'aide d'une variable continue (tasses/jour) et de deux variables catégorielles. La première variable catégorielle classait les participants en non-consommateurs et consommateurs en fonction de leur consommation de légumes vert foncé. La deuxième variable catégorielle regroupait les participants en quatre niveaux de consommation de légumes vert foncé (non-consommateurs, consommateurs à faible consommation, consommateurs à consommation modérée et consommateurs à consommation élevée). Nous avons utilisé cinq variables continues avec une distribution non normale pour évaluer la fonction cognitive, notamment un score z composite et les scores standardisés de quatre tests cognitifs individuels. Les quatre tests cognitifs comprenaient le test de rappel immédiat (IRT), le test de rappel différé (DRT), le test de mobilité animale (AFT) et le test de substitution de symboles numériques (DSST). Les scores standardisés des quatre tests cognitifs ont été calculés à l'aide de la moyenne et de l'écart type de chaque score de test cognitif. Le score z composite a été calculé en faisant la moyenne des scores standardisés de quatre tests cognitifs pour évaluer la cognition globale. Nous avons utilisé des modèles de régression linéaire multiple pour examiner l'association entre la consommation de légumes verts foncés dans l'alimentation et la fonction cognitive.

Nos résultats ont indiqué que la consommation de légumes vert foncé était positivement associée aux scores standardisés de cognition globale (β [IC à 95 %] : 0,17 [0,04, 0,30] ; p = 0,016) et d'IRT (β [IC à 95 %] : 0,26 [0,08, 0,43] ; p = 0,009) et de DRT (β [IC à 95 %] : 0,21 [0,05, 0,36] ; p = 0,012). FrançaisLes personnes ayant une consommation élevée de légumes vert foncé ont montré une cognition globale nettement meilleure (β [IC à 95 %] : 0,16 [0,05, 0,28] ; p = 0,010) et ont montré des scores IRT (β [IC à 95 %] : 0,22 [0,07, 0,38] ; p = 0,010) et DRT standardisés plus élevés (β [IC à 95 %] : 0,21 [0,07, 0,36] ; p = 0,007) par rapport aux non-consommateurs. Le nombre de neutrophiles sanguins a médié les avantages cognitifs des légumes vert foncé (proportion : 9,5 %, p = 0,006).

En conclusion, nos résultats suggèrent que la consommation de légumes vert foncé peut avoir des effets favorables sur la fonction cognitive des personnes âgées aux États-Unis, en particulier sur les capacités d'apprentissage immédiates et différées. Les mécanismes sous-jacents incluent la capacité des légumes vert foncé à réduire les taux de neutrophiles dans le sang, un indicateur d'une diminution de l'inflammation systémique. L'augmentation de l'apport alimentaire en légumes vert foncé peut être une intervention bénéfique pour améliorer la santé cognitive de la population américaine âgée.

[Nutrimuscle-Conseils]

Association between dietary niacin intake and abdominal aortic calcification among the US adults: the NHANES 2013–2014
Jiqian Zhang Front. Nutr., Volume 11 - 2024

Background: Abdominal aortic calcification (AAC) serves as a reliable predictor of future cardiovascular incidents. This study investigated the association between dietary niacin intake and AAC in US adults.

Methods: In this study, we conducted a cross-sectional study of 2,238 individuals aged 40 years and older using data from the National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) 2013–2014. AAC was evaluated using the Kauppila scoring system through dual-energy X-ray absorptiometry. Daily niacin intake was calculated by averaging the two dietary recalls and classified in tertiles for analysis. In this study, multiple regression analyses and smoothed curve fitting were used to examine the relationship between dietary niacin intake and AAC, subgroup analyses and interaction tests were used to assess the stability of this relationship across different segments of the population, and forest plots were used to present the results. In addition, we validated the predictive performance of dietary niacin intake on the risk of severe AAC through Receiver Operating Characteristic (ROC) curve analysis.

Results: Among 2,238 participants aged >40 years, the results showed that the higher dietary niacin intake group was associated with lower AAC score (β = −0.02, 95% CI: −0.04 – −0.01), and a lower risk of severe AAC (OR = 0.97, 95% CI: 0.96–0.99). In the fully adjusted model, the higher tertile group was associated with lower AAC score (β = −0.37, 95% CI: −0.73 – −0.02; P for trend = 0.0461) and a lower risk of severe AAC (OR = 0.60, 95% CI: 0.38–0.93; P for trend = 0.0234). The relationship between dietary niacin intake and AAC differed significantly between diabetic and non-diabetic population. The ROC curve analysis revealed that the area under the curve (AUC) for predicting severe AAC risk based on dietary niacin intake was 0.862, indicating good predictive performance.

Conclusion: Higher dietary niacin intake group was associated with lower AAC score and a lower risk of severe AAC. Our findings suggest that dietary niacin intake has the potential to offer benefits in preventing AAC in the general population.

[Nutrimuscle-Diététique]

Traduction de l'étude

Association entre l'apport alimentaire en niacine et la calcification de l'aorte abdominale chez les adultes américains : NHANES 2013-2014
Jiqian Zhang Front. Nutr., Volume 11 - 2024

Contexte : La calcification de l'aorte abdominale (CAA) sert de prédicteur fiable des futurs incidents cardiovasculaires. Cette étude a examiné l'association entre l'apport alimentaire en niacine et la CAA chez les adultes américains.

Méthodes : Dans cette étude, nous avons mené une étude transversale auprès de 2 238 personnes âgées de 40 ans et plus en utilisant les données de l'enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES) 2013-2014. La CAA a été évaluée à l'aide du système de notation de Kauppila par absorptiométrie à rayons X à double énergie. L'apport quotidien en niacine a été calculé en faisant la moyenne des deux rappels alimentaires et classé en tertiles pour l'analyse. Dans cette étude, des analyses de régression multiple et un ajustement de courbe lissée ont été utilisés pour examiner la relation entre l'apport alimentaire en niacine et la CAA, des analyses de sous-groupes et des tests d'interaction ont été utilisés pour évaluer la stabilité de cette relation dans différents segments de la population, et des graphiques en forêt ont été utilisés pour présenter les résultats. De plus, nous avons validé la performance prédictive de l'apport alimentaire en niacine sur le risque de CAA sévère grâce à l'analyse de la courbe ROC (Receiver Operating Characteristic).

Résultats : Parmi 2 238 participants âgés de plus de 40 ans, les résultats ont montré que le groupe ayant un apport alimentaire en niacine plus élevé était associé à un score de CAA plus faible (β = −0,02, IC à 95 % : −0,04 – −0,01) et à un risque plus faible de CAA sévère (OR = 0,97, IC à 95 % : 0,96–0,99). Dans le modèle entièrement ajusté, le groupe du tertile supérieur était associé à un score AAC plus faible (β = −0,37, IC à 95 % : −0,73 – −0,02 ; P pour la tendance = 0,0461) et à un risque plus faible de CAA sévère (OR = 0,60, IC à 95 % : 0,38–0,93 ; P pour la tendance = 0,0234). La relation entre l'apport alimentaire en niacine et la CAA différait significativement entre la population diabétique et non diabétique. L'analyse de la courbe ROC a révélé que l'aire sous la courbe (AUC) pour prédire le risque de CAA sévère en fonction de l'apport alimentaire en niacine était de 0,862, ce qui indique une bonne performance prédictive.

Conclusion : Le groupe ayant un apport alimentaire en niacine plus élevé était associé à un score AAC plus faible et à un risque plus faible de CAA sévère. Nos résultats suggèrent que l'apport alimentaire en niacine a le potentiel d'offrir des avantages dans la prévention de la CAA dans la population générale.

[Nutrimuscle-Conseils]

Associations of dietary riboflavin intake with coronary heart disease in US adults: a cross-sectional study of NHANES 2007–2018
Qiqi Jin Front. Nutr., 12 December 2024

Objective: There is currently little study on the relationship between dietary riboflavin intake and coronary heart disease (CHD) risk.

Methods: Using information from the National Health and Nutrition Examination Survey (NHANES) between 2007 and 2018, we carried out a cross-sectional study. Dietary riboflavin intake and CHD risk were examined using weighted univariate and multivariable logistic regression. To learn more about the connection between dietary riboflavin intake and CHD risk, subgroup analyses and interactions were conducted. Next, the potential non-linear association was visually described using restricted cubic spline (RCS).

Results: The risk of CHD was inversely correlated with dietary riboflavin consumption. The multivariable odds ratio (OR) with 95% confidence interval (CI) for the risk of CHD was 0.52 (95%Cl: 0.34–0.81, Ptrend = 0.009) for the highest vs. lowest tertiles of riboflavin. This protective effect of dietary riboflavin on CHD was influenced by gender, drinking status and serum folate concentration. A non-linear inverse connection (Pfor nonlinearity ≤ 0.001) was shown using RCS analysis between riboflavin intake and the risk of CHD.

Conclusion: Our research suggested that consuming more riboflavin in your diet may lessen the risk of CHD. The results improved the current knowledge base and supplied potential implications for dietary recommendations and health policy.